5 septembre 2008

Visite d’accueil à l’ANAEM : Le sketch n’a pas eu lieu


Je veux présenter ce témoignage pour que les gens se rendent compte de l’effort que doivent faire les immigrés et le parcours du combattant qu’ils doivent traverser pour être dans les règles. On croirait que tout est devenu plus facile pour les cadres (Bac + 5 ou plus), ceux qui font partie de l’immigration « choisie ». Certes, au niveau salaires et embauche, il n’y a pas de souci à se faire, mais au niveau des démarches au près de la préfecture : c’est une toute autre histoire …


Cela fait 7 ans que je suis en France. Peu importe ! Quand on change de statut d’étudiant immigré à salarié immigré, il faut refaire toutes les procédures administratives et passer donc par la visite d’accueil à l’ANAEM(1). Ce qu’il faut savoir c’est qu’en tant qu’étudiant étranger, on dispose d’un titre de séjour provisoire renouvelable d’une année. Ce titre de séjour permet de travailler à mi temps(2) mais interdit d’occuper un emploi à plein temps.

La visite d’accueil fait partie d’un long processus pour confirmer son changement de statut d’étudiant vers salarié. Cela peut se comprendre du point de vue de l’administration française : en tant qu’étudiant, il n’est pas sûr que l’immigré reste en France. Là, s’il fait cette démarche, on est presque sûr qu’il va s’installer définitivement. C’est pour cela que le parcours a été particulièrement long et harassant.

Embauche à coup sûr

J’ai fait mon stage de fin d’année dans mon entreprise sachant que j’étais sûr que j’allais être embauché. En effet, dès la recherche du stage, il faut s’assurer d’une embauche au bout. Pour cela, j’ai dû refuser une offre de stage de AIRBUS malgré le prestige. Les recruteurs de AIRBUS m’ont assuré qu’il n’y avait aucune chance d’embauche en plein plan POWER 8.

Et comme je suis étudiant étranger, je ne peux me permettre ce risque. Faire un stage de prestige chez AIRBUS et se retrouver sans travail durant l’été peut s’avérer un piège puisqu’on peut se retrouver sans boulot et donc, sans aucun moyen de renouveler son titre de séjour en France.

La procédure de changement de statut est longue … très longue. Mon stage finissait Fin Juin, j’ai eu ma promesse d’embauche à la mi-Mai et c’est à ce moment là, qu’avec mon entreprise on a lancé les démarches. Pour vous donner un ordre d’idée, je vais recevoir ma carte de séjour durant la semaine prochaine. La procédure a donc duré un peu moins de 4 mois.

Je vous épargne les détails du dossier qu’il a fallu constituer mais ces quelques éléments sont à noter :

- L’entreprise pour engager un étranger pour la première fois doit s’acquitter d’une taxe de 1600€ pour la visite médicale à l’ANAEM.

- L’entreprise doit déposer une annonce à l’ANPE durant 3 semaines. Elle doit prouver qu’aucun candidat français ne sied au poste et que je suis leur dernier recours. Si un français se présente durant cette période, il faut lui donner la priorité sur ma candidature à compétence égale (même si j’ai fait 5 mois de stage et que l’entreprise est sûre de m’engager). Ce qui se passe concrètement, est que l’entreprise présente une offre de stage taillé sur mon profil.

Ce deuxième point est particulièrement injuste puisque le processus de sélection des candidats a déjà eu lieu lors des auditions pour les stages. Si j’ai été sélectionné, à compétences égales, entre 10 candidats dont 7 français et 3 étrangers, pourquoi refaire la procédure administrativement ?

Les moyens de contrôle ne s’arrêtent pas là puisque la DDTTEP(3) doit donner un avis favorable à mon embauche : ils épluchent mon parcours d’étudiant et vérifient si ma formation correspond bien à mon futur poste.

Autre point sensible de la procédure, le début de l’embauche. Vu que mon entreprise ne peut m’embaucher en tant qu’étudiant à plein temps, elle est obligée de faire autrement.

Du coup, la seule solution est de passer par un CDD qui durera 3 mois au maximum, le temps que j’ai ma carte de séjour salarié.

Cette longue procédure a donc des conséquences périphériques. Car, le CDD signifie pas de CDI avant 3 mois, et donc, des chances très faibles pour trouver un appartement. J’ai eu de la chance pour ma part puisque je vis avec unejolie française et que l’agence a accepté mon dossier. Ce qui n’est pas le cas de certains de mes collègues étrangers … Car, on ne peut rester indéfiniment dans les résidences étudiantes …

Finalement, pour comparer, mes collègues français ont eu leurs propositions début Juin. Ils ont eu le temps de réfléchir et surtout de chercher ailleurs pour trouver mieux. Pas de souci pour eux puisqu’ils ont commencé le 1er Juillet en CDI.

Attention : il ne s’agit pas pour moi de pleurnicher. C’est la règle du jeu : je comprends mieux le concept de travailleur immigré plus « servile ». Car avec toute la procédure à côté, je ne peux me permettre de chercher ailleurs, de faire monter les enchères au niveau salaire, de trouver une entreprise qui est prête à affronter cette procédure monstre… C’est une question de priorité.

Il s’agit juste de donner une idée.

Dernière étape : visite à l’ANAEM.

Cette visite est obligatoire pour obtenir son titre de séjour. Je me suis déplacé donc pour une demi-journée (que mon entreprise a dû libérer). J’y suis allé avec une certaine appréhension : surtout que les expériences des allées et venues vers la préfecture ne sont pas de tout repos. Car, en plus de la longueur de la file d’attente et du temps qu’il faut consacrer à, il y a une certaine ambiance oppressante à la préfecture. On est toujours sous le risque de tomber sur un agent zélé qui peut refuser votre dossier et vous obliger à des allés/retours qu’on ne peut se permettre en tant que salarié.

J’étais sûr que cette visite allait être un grand sketch bourré de clichés. Je comptais d’ailleurs m’en inspirer pour vous présenter ce témoignage écrire un sketch pour mon futur one man show.

Or … il n’en fut rien !

Première remarque : les locaux de l’ANAEM sont neufs et le bâtiment en lui-même est moderne. Nous sommes une quinzaine, ce qui contraste avec les centaines s’entassant à la préfecture. L’accueil est très agréable. Les sourires des agents qui nous accueillent rassurent. C’est un autre visage de l’administration française.

Deuxième remarque : les agents « clefs » sont des français d’origine immigrée ou immigrés eux-mêmes. Nous avons en face une France métissée : la chef de service est française à l’accent toulousain, d’origine nord africaine. La traductrice arabe est marocaine. L’assistante sociale a un charmant accent nordique.

Leur discours est un discours de bienvenue. Ils rappellent quelques principes de la république française : liberté, égalité, fraternité, laïcité. Tout cela dans le respect (loin de certains discours agressifs…).

Le parcours est simple : une visite médicale ainsi qu’une « audition » pour évaluer notre français. Mais d’abord place au … film d’accueil ! C’est la seule fausse note de cette visite.

Il y a certes quelques images agréables. Ce sont celles par exemple des manifestations ou du canard enchainé en train de se faire imprimer … C’est ce qui m’a fait aimer la France personnellement car elles illustraient la liberté d’expression, la liberté de se syndiquer et de protester…



Mais dans la majorité, le film était naïf et assez drôle.

Il explique le pays aux nouveaux venus. Je me rappelle de ce passage « La France est un pays attaché à sa culture » avec des images de vieux jouant à la pétanque !

Passons.

Juste après ce film, c’est au tour de la traductrice. Elle parle un arabe au fort accent … marocain ! J’ai mieux compris la présentation française que la présentation en « arabe ». Ce qui est assez choquant est que la traductrice a commencé son discours par « Mabrouk Ramadan ». Le joli discours de la laïcité tombe à l’eau dès le départ! Ce n’est pas parce qu’on était tous des maghrébins, qu’on est censés être des musulmans. Mais c’est sûr que ce geste a été très bien accueilli par les autres.

C’est la discrimination positive ou plutôt, la projection dans des personnes qui nous ressemble par notre appartenance qui a mis tout le monde à l’aise (à part moi-même : je n’étais pas à l’aise avec le fait qu’il fallait nous parler en arabe, même si c’est « sympa »). Ce processus de communautarisme positif fait penser que l’administration l’utilise à son propre avantage.

Encore plus impressionnant, tous les postes clefs ont été choisis de telle façon qu’en face de nous se trouve une personne de la même origine. Le médecin par exemple, m’a parlé en arabe la majorité du temps.

J’ai été un peu choqué par cette façon de faire puisque je crois avoir compris les fondements de la république : il faut transcender sa communauté pour faire partie de la société. Or, en nous accueillant par des gens de notre communauté, on nous pousse vers celle-ci.

Mais je suppose que tout cela a été pensé pour que les nouveaux arrivants aient un premier contact positif et rassurant avec des français qui finalement … leur ressemblent.

Dernière étape est l’audition avec la chef de service pour l’évaluation de mes capacités linguistiques. Je craignais ce moment, non pas que j’aurai fait des « fote d’ortougrafe » mais j’aurais trouvé cela insultant de subir une dictée et une rédaction de CP…. Car, c’est ce qui est arrivée à d’autres collègues ayant fait la procédure l’année dernière …

Mais il n’en fut rien ! La chef de service était très accueillante et après les questions de routine, elle m’a vivement encouragé à « demander la nationalité ».

- Parce que je suis là depuis longtemps ?

« Oui mais surtout parce que vous êtes BAC + 5. Ne tardez pas à le faire ! »

J'ai signé le contrat (à lire ici) et je vais pouvoir récupérer ma carte de séjour bientôt ...

Cette visite à l’ANAEM a été agréable et malgré les déboires de la procédure : c’est une bonne idée même si son concept reste très « américain ». C’est une méthode à la Sarkozy mais qui m’a agréablement surprise malgré quelques fausses notes …

Voilà, j’ai essayé de présenter ce témoignage de la façon la plus objective possible. Les faits ont été présentés et c’est à chacun de se faire son idée.

(1) ANAEM : Agence Nationale d'Accueil des Etrangers et des Migrations

(2) A noter que ce contingent d’étudiants arrivé avec un VISA d’étude n’est pas comptabilisé dans les statistiques du ministère concernant les immigrés qui travaillent.

(3)DTTEFP Directions départementales du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle

4) A noter qu’en tant qu’étudiant, il était presqu’impossible d’avoir la nationalité. Toujours à cause du concept de titre de séjour « provisoire ».

30 commentaires:

  1. Faudrait rajouter un petit alinéa sur la polygamie quelque part dans ce contrat.

    "la polygamie est interdite aux Français, mais autorisée aux étrangers en vertu de l'arrêt Montcho"

    Et rajouter: vive la laïcité, la république et le pain d'épice!

    RépondreSupprimer
  2. Bienvenue Bayrou.

    Reportage intéressant ;)

    RépondreSupprimer
  3. Sinon, les "difficultés" de la première partie, j'ai bien rigolay...

    Ca va Bayrem, pas trop dure la life?

    RépondreSupprimer
  4. Hum. Bizarre. Je suis roumaine moi-même et à l'époque ou j'étais embauchée la Roumanie ne fasait pas encore de l'U.E. - donc j'ai dû passer par un changement de statut d'étudiant. Je ne sais pas si aujourd'hui c'est toujours le cas pour les Bac + 5 roumains, mais parraît-il les conditions se sont largement assouplies pour eux.
    J'ai eu les même reflexions, j'ai trouvé cette procédure longue et pénible et kafkienne. Cependant, j'ai eu que la moitié de ces choses à faire - ainsi que la visite à l'ANAEM - je n'ai jamais eu la formidable opportunité de voir ce film comique. Ni ai-je eu part de ce discours rapellant les valeurs françaises, j'ai juste eu une visite médicale qui faisait vraiment "allez, on est des fonctionnaires fatigués comme vous, on fait ça parce que l'on doit faire, c'est juste un formalité, regarder vos poumons ben, on trouve ça aussi inutile que vous" et un vieux qui a vaguement regardé mon historique des vaccins.

    Simple hasard??

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour,

    Je suis le Dr Marc WLUCZKA, médecin-chef de l'ANAEM.

    Votre blog a été référencé par le service de Com' de l'ANAEM et c'est pourquoi j'ai été amené à lire vos commentaires sur la visite médicale.

    En premier lieu une (petite) erreur matérielle : la somme de 1600 euros payée par votre employeur ne correspondant pas à la seule visite médicale mais à l'ensemble de la prestation ainsiqu'aux taxes. Sinon ça ferait une visite médicale un peu chère !

    C'est depuis quelques années que nous avons axé notre communication de prévention sur le multilinguisme : en effet, l'ANAEM voit en règle générale des primo-arrivants et pour certains on ne peut pas leur tenir un discour de prévention dans une langue qu'ils ne maitrisent pas encore.

    Je vous confirme que dans les critères de recrutement des médecins la connaissance d'une langue du tiers monde est un atout.

    L'amélioration générale de la qualité de cette visite (mais il y a encore du travail ça et là) est liée au fait que nous considérons que cette visite doit sortir du cadre de la formalité administrative désagréable (ce qu'a vécu notre bloguer roumain) pour devenir un palier dans l'accès aux soins et à la prévention. Nous dépistons ainsi chaque année des dizaine de milliers de pathologies non connues des personnes (diabète, MCV, tuberculose (!) etc..) et nous travaillons avec de nombreux partenaires pour promouvoir d'autres dépistages comme les hépatites et le VIH (qui ne sont pas obligatoires en France).

    Tous les résultats de nos études épidémiologiques sont en ligne sur le site de l'anaem.
    merci de votre attention.

    RépondreSupprimer
  6. Ah mais Monsieur WLUCZKA (qui d'ailleurs lit culturalgangbang donc il fait preuve de beaucoup de sens de l'humour) j'ai mentionné cette visite médicale car j'ai trouvé celà amusant je l'ai un peu ressenti comme "on le fait car on doit le faire". Remarque ça ne m'a pas dérangé du tout que ça me prenne peu de temps. Mais encore dois-je confondre les institutions - j'ai fait celà dans à Paris le 14ème à côté de la Bastille (ça ne dépend peut être pas de l'Anaem?!). C'est aussi le cas de certains visites médicales au travail qui se transforment vraiment en interrogatoire de type simple formalité en fonction de chaque médecin.

    En revanche j'étais vraiment jalouse de ne pas avoir vu ce film et avoir eu le discours que M. Bayrem a écouté.

    RépondreSupprimer
  7. Bienvenue Bayrem!

    Bonjour au Dr WLUCZKA!

    RépondreSupprimer
  8. Bayrem,c'est un peu...comment dire....votre Fadela Amara!!

    RépondreSupprimer
  9. Apparemment une petite chose vous a échappé. Dr. House n’est pas un lecteur du CGB, mais « Votre blog a été référencé par le service de Com' de l'ANAEM et c'est pourquoi j'ai été amené à lire vos commentaires sur la visite médicale. ».
    En clair, cette institution balaye la toile et répertorie tout propos la concernant. Est-ce que vous passez votre temps à reprendre les propos des internautes qui ne sont pas en accord avec l’image officielle de votre respectable institution ? En vue de procès si la critique se fait trop virulente ?

    RépondreSupprimer
  10. QUOI, que lis-je!!!!

    "une langue du tiers monde"!!!

    Ooooh, vous n'avez pas honte doc!!!
    Vite, allez faire une séance de média training au service de com (payé par le con tribuable pour surfer), on vous expliquera qu'il faut dire "un pays en voie de développement" .

    Sinon, j'ai bien connu un Dr VULVA, mais il était gynécologue... un parent?

    RépondreSupprimer
  11. @ tous,
    Merci pour les encouragements, en espérant que ce témoignage vous a intéressé.

    @ Dr WLUCZKA,
    Effectivement, les 1600€ n'étaient pas que pour la visite médicale mais le tout. Cela reste extrêmement élevé quand même. Je n'ai pas eu l'occasion de le dire dans le témoignage mais, avec tout ce monstre administratif, si j'étais à la place de mon entreprise, je ne me serai pas embauché !

    @ -k-
    Les difficultés sont d'ordre administratives certes. C'est clair que dans l'état actuel des choses, c'est que du bonheur avec ma formation. Je n'ai pas trop de souci à me faire. Après, avec tous mes respects, je ne te permets pas de juger "ma life". ok k ?

    Finalement, j'ai vraiment essayé d'être honnête dans ce témoignage. ça m'aurait fait tellement plaisir de dire que c'était cliché, déplacé, que la visite était nulle ... mais non ! C'est le contraire qui s'est passé !

    Quand à Fadela Amara, je suis beaucoup plus à gauche qu'elle !

    Merci pour vos commentaires !
    Bayrem

    RépondreSupprimer
  12. Hihi, ben tu vois, je me suis quand même permis...

    RépondreSupprimer
  13. "Bayrou a dit :
    @ tous,
    Merci pour les encouragements, en espérant que ce témoignage vous a intéressé."


    Bien sûr que non il ne nous a pas intéressé, mais nous sommes polis et accueillants. C'est ça la République Française.

    RépondreSupprimer
  14. Wahooo super comme accueil !!

    Bienvenue à toi Bayrem.

    RépondreSupprimer
  15. putain mais qu'il est con ce skymann...

    RépondreSupprimer
  16. Merci de venir redresser la France avec tes compétences inestimables. Sinon, et sans indiscrétion, quel est ton pays d'origine qui devra se passer de ton glorieux cerveau ?

    RépondreSupprimer
  17. Au fond, le CulturalGangBang et sa communauté, c'est un peu l'ANAEM !

    Pas trop déçu quand même, Bayrem ?

    Clarence, traducteur-interprète

    RépondreSupprimer
  18. Bonjour,

    pour avoir à maintes reprises pratiqué la file d'attente en préfecture et les rendez-vous à l'anaem, les européens ne sont pas vraiment majoritaires dans les files d'attentes. Par contre, la blédard attitude est assez courante: batailles de chiffonier pour gratter une place dans la queue,insultes et menaces ("sale fils de pute, bâtard, je te retrouverais et je te niquerais ta race"), regards noirs à l'idée que la soeur ou la conjointe, on ne sait pas trop, va être oscultée par le médecin, difficultés à parler le français sauf pour draguer la jeune stagiaire et essayer de lui décrocher son numéro de téléphone (avec qui sait un titre de séjour à la clé), demandes de regroupement familial laissant augurer un avenir radieux multiculturel, hijab en veux tu en voilà, rappel des règles de vie en communauté qui même au moyen-âge auraient été intutiles etc. etc.

    RépondreSupprimer
  19. @Anonyme,

    J'ai aussi connu cela : ceux dont tu parles sont des "3Aroubis", c'est à dire des paysans (ou leurs descendances), majoritairement analphabètes et inamicaux, du Maghreb..

    Mais c'est vrai que c'est un spectacle assez pitoyable et misérable : le temps peut parfois paraître très très -très- long dans ces endroits-là!..

    Y'a aussi les Africain(e)s et leurs dizaines de gosses turbulents, mais "si formidâââbles" (avec la voix de Jacky Lang)..

    RépondreSupprimer
  20. "
    J'ai aussi connu cela : ceux dont tu parles sont des "3Aroubis", c'est à dire des paysans (ou leurs descendances), majoritairement analphabètes et inamicaux, du Maghreb..
    "

    cela dit je n'ai pas découvert cela dans les fils d'attentes des préfectures, pour avoir habité durant dix ans dans les joyeuses cités ZUP de France dans les années -80, que j'ai fui comme toute personne ayant l'occasion de le faire à cette époque. S'en est suivi la légende urbaine du pauvre indigène ghettoisé par les méchants français racistes etc. etc. vous devez connaître la suite ...
    bien à vous,

    RépondreSupprimer
  21. @Anonyme : "S'en est suivi la légende urbaine du pauvre indigène ghettoisé par les méchants français racistes etc. etc. vous devez connaître la suite ..."


    Oui la suite je la connais : j'en bois l'élixir à la source (Julien Dray, BHL, Halter, pat' Gaubert et toute la clique..)

    RépondreSupprimer
  22. Ayant eu moi même à faire la queue à la préfecture pour un titre de séjour (pas le mien, heureusement pour moi), je confirme le contenu de la file d'attente : c'est du 100% bled, avec une ou deux bourkas en prime. La queue commence vers 2h du matin pour avoir une chance d'être reçu vers 9/10h. Y'aurait pas moyen de faire un peu plus de filtrage à l'entrée (du pays), histoire de raccourcir les files d'attente ?

    RépondreSupprimer
  23. "Y'aurait pas moyen de faire un peu plus de filtrage à l'entrée (du pays), histoire de raccourcir les files d'attente ?"

    Vas voir ça avec les ImmigraSionistes fanatiques (comme Philippe VAL et ses commanditaires BHL ou Juju Dray) côté Français et les mafias au pouvoir dans les pays d'origine qui touchent un copieux dividende sur chaque émigré envoyé en France, ce "pays raciste, colonial et antisémite" (selon les mêmes qui font tout pour y venir en famille!)

    RépondreSupprimer
  24. y'aura clairement des procès à monter à la libération.

    RépondreSupprimer
  25. Bienvenue à toi, Bayrem.
    Bordel, possesseur d'une carte de séjour ET membre du glorieux CGB : période faste pour toi!

    RépondreSupprimer
  26. depius la nuit des temps il y a des jumelages officiels de communes des correspondants de tous pays via des hobby d adolescents et des"echanges arranges"surtout dans des clubs spotifs qui officialisent ces pratiques illicites et sauvage dans les democracies les pays totalitaires et meme les royautes

    RépondreSupprimer
  27. marrant comme d'un coup face à quelqu'un de cultivé et qui sors de vos idées reçus, marrant je connaissais pas ce site, mais ça pue le rouge brun ici . Vraiment!

    RépondreSupprimer
  28. j'en ai bouffé la moitié:..marrant donc comme d'un coup face à quelqu'un de cultivé et qui sors de vos idées reçus, vous montez moins sur vos grands chevaux de références à 2 balles typiques des gros fafs honteux qui n'attaquent pas frontalement, genre en inversant les roles, comme si en france, c'était les bons français de souches qui souffrait exclusivement sous le joug d'étrangers et de juifs. vous faites un peu moins les malins quand vous vous tripoter pas la nouille entre nous. Vive les groupuscules et vive la france ;0)Tiens je sifflerais bien la marseillaise pour féter ça moi.

    RépondreSupprimer