2 août 2008

Sociologie de terrain — La sexualité féminine : la femelle gauchiste et moderne Vs une femme normale

Le CGB mène parfois sur le terrain des enquêtes sociologiques pour le plus grand ravissement de ses lecteurs (si, si, vous l’êtes).
Aujourd’hui, nous nous attaquerons à la sexualité féminine à travers deux cas typiques, à savoir : la femelle gauchiste et moderne Vs une femme normale. À la demande de l’illustre Gabriel Fouquet, votre serviteur (cheeessse) conduira cette expérience avec une stupéfiante rigueur professionnelle et une déontologie sans faille.

La femme normale.
On sonne à ma porte… j’ouvre et une réaction de stupeur me cloue sur place. Une beauté fatale aux yeux de biche et de braise se dresse en face de moi. Sa longue chevelure brune dégringole le long d’un manteau de fourrure en lynx canadien et un minuscule grain de beauté au-dessus de ses lèvres pulpeuses magnifie son délicieux visage de porcelaine. Un joli minois à croquer. Sa prestance royale ajoute de l’éclat à cette divine apparition. Elle m’électrise en une fraction de seconde. Je suis ébloui. La déesse Aphrodite en personne.
— Paracelse ?
Une voix suave enjolivée par un accent italien… Bingo !
— À vos ordres !
— C’est Mr Fouquet qui m’envoie.
— Et il a bien raison.
Elle me gratifie d’un sourire malicieux et jette un rapide coup d’œil à mon endroit.
— C’est encore mieux que je pensais, me dit-elle.
— Normal, je suis du CGB… d’ailleurs, je vous retourne le compliment… mais entrez, faites comme chez vous.
— Mais j’y compte bien.
Elle pousse lentement la porte d’un gracieux mouvement de main et m’effleure d’une exquise délicatesse en gardant son regard brulant fixé dans le mien. Elle dégage un charme à suspendre la lame d’un bourreau. Elle me saisit par le col de ma chemise et m’entraine à sa suite avec désinvolture. Une complicité lascive s’installe aussitôt.

La femelle gauchiste et moderne.
On sonne à ma porte… j’ouvre et une réaction de rejet me prend aux tripes en découvrant le sosie officieux de Josiane Balasko à l’époque des bronzés. Sa solide charpente de boucher me glace le sang et un gros poireau purulent, surmonté de trois poils hirsutes, trône au milieu de sa joue gauche. Sa chevelure grasse en forme de choucroute s’arrête net comme un couperet sur le col de son tee-shirt rouge. Un slogan débile d’une sentence sans équivoque est imprimé dessus : « Le sida et les fachos ne passeront pas par moi ». Sa poitrine est plate comme une plaque de marbre. Aucune chance que je bande. Je risque même une hypothermie naturelle du pénis.
— Paracelse ?
Une voix rauque vérolée par un accent portugais… Beuark !
— Euh…
— C’est Mr Fouquet qui m’envoie.
— Connais pas !
Au moment où je m’apprête à lui claquer la porte au nez, sans au préalable avoir raclé un glaviot dans le fond de la gorge et lancé la mise à feu, je me ravise dès l’instant où des souvenirs douloureux me rappellent de quoi est capable Gaby lorsque sa colère fulmine.
Engagez-vous qu’il disait ! Je t’en foutrai de l’étude sociologique, moi !
— C’était juste une petite blague… mais entrez donc, lui dis-je en prenant bien soin d’effectuer un pas conséquent sur le côté.
Elle pénètre dans mon appartement comme une Harley dans une église. Son scanner visuel rotatif parcourt le volume de mon salon, puis elle me lâche un gros :
— Mouais… ça sent le fauve !
J’ai déjà envie de lui fracasser le crâne avec une tractopelle !

La femme normale.
Son manteau glisse avec lenteur le long de ses jambes graciles et satinées et révèle un ensemble « Body romance » noir, ce design spécifique qui fait la renommée de la marque Jolidon. La grande classe ! L’apothéose du raffinement féminin. Elle s’assoie sur le sofa et me fait signe de la rejoindre d’un mouvement de l’index. Je prends mon temps. Les meilleures liqueurs se dégustent à petites lampées.
Je m’accroupis à ses pieds et pose une main vers le bas de sa cuisse. De légers spasmes, ainsi qu’un soupir de contentement, acceptent ma pressante invitation. Mes doigts gambadent par de frêles tâtonnements en direction de son sanctuaire dédié à la déesse de l’extase. Elle m’arrête à temps, puis me saisit la main. Elle glisse mon index dans sa bouche gourmande et le suce avec délicatesse en plissant ses splendides émeraudes rutilantes de vices. Mon Dieu, que c’est bon ! Mon obélisque se dresse dans toute son éloquence et son pyramidion rayonne de mille feux incandescents. Je ne tiens plus.
Je me jette sur elle tel un lion affamé sur une gazelle. Nos sens affutés s’embrasent avec une ardeur dévorante et nos mains s’aventurent sans retenue à la conquête de nos corps insatiables. Le velouté de sa peau se révèle doux comme la plus précieuse des étoffes. Mes assauts répétés sur ses seins fermes et plantureux engendrent des râles de plaisirs. Nos langues avides s’entremêlent, puis entament une valse endiablée pendant d’interminables minutes.
Soudain, elle me repousse d’un geste brusque. Je reste interdit et lui signifie mon incompréhension d’une moue d’apitoiement. En retour, elle me sourit. Déjà pardonné ! C’est mon côté chrétien.
Elle se lève et se dirige vers le bar. Son splendide fessier, dont son string en dentelle rehausse la valeur, se dandine avec justesse par la majesté de sa grâce divine. Somptueuse démarche… les reins cambrés au bon endroit comme le dit si bien Bernard Lavilliers. Elle ouvre la bouteille de bourbon « Four Roses » et en verse la moitié d’un verre. Elle me demande de me lever, puis me tend le breuvage dans une pose typiquement féminine. Je le saisis et la remercie de cette délicate attention. Elle se colle à moins de dix centimètres de mon visage et tout en débouclant ma ceinture, elle me proclame :
— Avec toi, je serai très chienne.
Elle s’agenouille, cueille le fruit sauvage et le goute avec l’appétit d’un fin gourmet. La délectation que me procure le bourbon se conjugue à l’onctuosité de sa bouche experte.
Gaby, je te suivrai sur des charbons ardents jusqu'à ce que mort s'ensuive !

La femelle gauchiste et moderne.
La grosse mocheté, qui, comparée à elle, ferait passer une guenon pour Raquel Wech, se sent plus pisser en trifouillant dans mon bar. Elle va en avoir besoin qu’elle me soutient. Un compliment qui fait toujours plaisir à entendre. Et moi, trois bouteilles de bourbon dans le sang suffirez à peine pour supporter cette torture. Elle se sert une Tequila et m’explique que ça lui rappelle l’exotisme de la révolution mexicaine.
— Pourquoi, tu l’as faite ?
Elle élude la question en soulignant l’aspect vieillot de mon appartement. D’après l’Elephant Man, il manquerait une touche de modernité, et tout et tout, et que je devrai m’inspirer de l’émission D&CO avec cette géniale Valérie Damidot.
Un carrousel d’image défile en périphérie de mon cortex orbitofrontal en attente d’une décision irrévocable. Ces images vives et explicites me recommandent un panel de sévices infâmes sans commune mesure, dont : le ragondin dans le cul ; la livrer au Boulogne Boys ; lui attribuer des propos antisémites et la dénoncer à Alexandre Adler ; la forcer à se farcir une dizaine de SDF crasseux ou l’obliger à assister à la fête des BBR en tant qu’invitée d’honneur. Je réfrène ces propositions séduisantes en pensant à ce sadique de Gaby.
Souvent, le vice des boudins de pédigrée, lorsqu’elles en sont conscientes, est de poser l’ultime question tant redoutée par les hommes. Ce qu’elle fit.
— Comment tu me trouves ?
— Euh… en tant que femme ?
— Hein ? Ben, oui quoi d’autre !
— T’as l’air sympa, mentis-je effrontément.
— Quoi ! C’est tout ? Je suis quand même pas mal !
C’est ça… et Grand Corps Malade fume le cent mètres haies en treize secondes !
— Ouais, voilà… comme tu dis… euh… enfin, comme ça.
— C’est-à-dire ?
— Ben, le truc, là… que t’as dit… comme quoi, t’es… machin chose, là… Bon, ce n’est pas tout ça, mais je n’ai pas toute la journée devant moi. Alors, on s’active un peu et on arrête les salamalecs !
Elle s’exécute, un peu renfrognée, en enlevant son tee-shirt à la con.
Avez-vous déjà eu la chance inouïe qu’une femme adipeuse à la beauté détritique se désape sous vos yeux hébétés, dévoilant ainsi un majestueux pubis qui grimpe jusqu’au nombril ? Non ? Ben, moi, c’est fait ! Et je vous jure que c’est le genre d’anecdotes que j’omettrai de narrer à mes petits-enfants au coin du feu.
— Ah, oui, j’oubliais… Mr Fouquet m’a demandé de te donner cette pilule de viagra… d’après lui, tu en auras besoin… euh… tu es impuissant ?
Je la regarde, interloqué, et j’esquive la réponse. Ce n’est pas que je risque d’être désagréable, mais plutôt banalement sanguinaire. Je saisis le comprimé d’un geste vif et file vers la cuisine. Je l’avale à l’aide d’un grand verre d’eau. De retour dans le salon, une vision de cauchemar m’assaille et me produit l’effet d’un couteau glissé sous la gorge. La vilaine gît là sur mon sofa, telle une baleine échouée. Je ne vais quand même pas me taper ce truc ! C’est une blague… où se muche la caméra cachée ?
— Alors, tu viens ?
— Ouais, une minute.
— Tu sais, je suis assez pressé. En fait, je n’ai pas fait l’amour depuis longtemps.
Sans blague !
— Je suis même un peu en manque. T’es un petit chanceux, toi !
Tu m’étonnes !
Le viagra commence malheureusement à opérer son effet stimulant. Les troupes sont sous les ordres et exigent d’en découdre, alors que le général souhaite la reddition. Allez, au boulot, finissons-en au plus vite. Deux, trois coups, c’est remballé, pesé et ça dégage du quartier. J’attrape le plastoc et le fourre.
Je m’approche de la bête à la vitesse d’un escargot sous marijuana. Mon attention se fixe sur sa vaste jungle inhospitalière. Je suis certain qu’existent des formes de vie non répertoriées par la science, là-dedans. À cette image, j’en deviens livide et un haut-le-cœur me fustige. Elle écarte ses cuisses grassouillettes et révèle une moule avariée encerclé d’énormes kystes infectés. Un cas d’école, j’vous dis !
— T’as pas l’air dans ton assiette ? Tu sais, il faut se lâcher dans la life.
C’est à moi qu’elle bavasse cette conne ? Si elle savait ce que j’avais envie de lui lâcher dans la gueule !
Une idée géniale me vient à l’esprit. Je ne la fourre point, je rédige un faux rapport à Gaby et je la zigouille par précaution, à la barbare pour le principe.
— Dépêche-toi, mon frère doit passer me prendre bientôt.
Et merde ! Gaby, en compensation de ce calvaire, je veux trois ans de congés avec solde !

La femme normale.
— C’était bon ?
— Comme du cassoulet !
Son rire cristallin s’infiltre dans mes tympans et enivre mon système de récompense. Je suis un vrai chien de Pavlov entre ses mains.
Fini, la poésie et la tendresse ! Place aux instincts bestiaux ! Je l’attrape d’une poigne de fer par le cou. Elle gémit accompagnée d’un regard de démence. Ça l’excite au plus haut point.
— Maintenant, je vais te cartonner ! T’auras l’impression qu’un tank t’est passé dessus ! lui dis-je abruptement en lui pinçant un téton.
— Ouuuiii… baise-moi comme un australopithèque !
Elle s’accapare ma servile et me tire avec jusqu’à ma chambre. Je l’avoine d’une taloche magistrale. Elle se vautre dans le lit, impatiente, le souffle haletant.
— Je ne te laisserai pas dormir de la nuit, salope ! Tu vas prendre copieux et t’auras droit à du rabe ! lui dis-je en déchirant ma chemise.
— Dépêche-toi, je n’en peux plus.
Enfin désapé, je me tiens fier et arrogant comme un héros de l’antiquité et la pointe du doigt en lui annonçant la sentence divine.
— Femelle, tu as troublé la quiétude du grand Zeus et son courroux vengeur sera impitoyable. Tu seras châtié de son glaive sacré ! Lui dis-je en lui montrant ma rustre bandaison.
Elle arrache sa culotte afin de subir sa juste punition. Elle écarte les cuisses. Je plonge.
Je lui ai tout fait ! La totale ! Le plein à rebord ! Elle a tellement crié qu’elle pouvait redonner l’ouïe à un sourd. Ah… elle a dérouillé sévère, la garce ! Je ne pourrais même plus vous dire le nombre d’orgasmes que l’on a eu, parfois en parfaite synchronisation.
— Tu m’as épuisé. J’ai l’impression d’être anesthésié. On ne m’avez jamais aussi bien tringlé.
— Normal, je suis du CGB !
— Vous êtes tous des phénomènes du plumard au CGB ?
— Non pas tous. À ton avis, pourquoi est-ce à moi qu’on a refilé le bébé ?
— Parce qu’il fallait un cador pour ce travail et qu’on a choisi le meilleur ?
— Exact ! Parfois, j’en souffre, tu sais.
— Ho… mon pauvre bichon, dit-elle en promenant une main sur mon torse velu et puissamment viril, comment puis-je te consoler ?
— Ça t’intéresse de devenir mon esclave sexuelle ?
— Jusqu’à l’épuisement ! me dit-elle en me tétant le lobe d’une oreille et me caressant l’ithyphalle.
— Alors, suce salope !
— Oui, maitre.

La femelle gauchiste et moderne.
Je prends une profonde inspiration et j’y vais cash comme un kamikaze beurré. Je la retourne furieusement sur le ventre pour soustraire à ma vue sa tronche et son mollusque visqueux. Je l’enfile net, sans bavure, en grand professionnel de la levrette. Putain, c’est dégueulasse. Son vagin produit le bruit d’une semelle de tong au bord d’une piscine. Pour chaque coup, j’invente des insultes.
Flop… grosse truie communiste… flop… sale catin en solde… flop… charcutière nymphomane… flop… morue biodégradable.
Au bout d’une minute, je raccroche les gants. Je la claque sur la fesse et lui dit :
— Voilà, ça suffira pour aujourd’hui les conneries !
Au moment où je m’apprête à enlever la capote, une frayeur épouvantable me saisit en découvrant du sang contaminé répandu dessus. Cette vision me tétanise comme givré de l’intérieur.
— En fait, je t’ai menti tout à l’heure. C’est ma première fois. Tu ne m’en veux pas, hein ? J’aimerais qu’on se revoie. D’ailleurs, ce soir je vais à un meeting de la LCR… Besancenot sera là. Tu m’accompagnes ? me dit-elle, le regard émerveillé.
Les mots de trop ! Ma colère entre en éruption. Des torrents de laves submergent chaque parcelle de mon esprit. Je la bourrasque comme un forain, l’attrape par le colback et la vire de mon rade par un coup de latte dans les côtes. Elle s’effondre dans le couloir sans retomber sur ses pattes.
— Salop ! Enculé ! Je n’ai même pas joui !
— Ça m’arrange ! Maintenant, déguerpis ou je te fous une autre tournée.
J’aurais pu en rester là, mais c’était plus fort que moi. Je vais chercher la poubelle de ma cuisine et lui verse le contenu sur le coin de la gueule. Elle a enfin trouvé sa vraie place.
Je claque la porte derrière moi et m’affale contre. Je m’y laisse glisser tout le long, puis je chiale comme un môme, souillé à jamais par le gauchisme et le modernisme.

Conclusion de l’étude et conseil du CGB :
Sautez des femmes normales ou suicidez-vous !

11 commentaires:

  1. Quel salaud ce Gaby !!! Membres du CGB unissons nous en syndicat.

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  2. Eh oh ! Dites-moi pas que j'vais y passer aussi, entre le modernisme et le gauchisme ?

    Clarence, réfractaire

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  3. La femelle moderne t'a-t-elle demandé de lui cracher dans l'anus avant de la sodomiser ?

    Reponds oui stp, c'est juste pour me finir ...

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  4. @ Clarence
    Non, t'inquière. l'étude est clos.
    @ Zébulon
    Cela va de soi. Bonne drache !

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  5. Ca fantasme dur sur la belle Salika Wengler!

    http://www.dailymotion.com/video/x6b5ms_eric-zemmour-contre-salika-wenger_news

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  6. Tres, tres bon. J'imagine que vous vous etes bien fait plaisir. Moi en tous cas j'ai eu beaucoup de mal a retenir un fou rire... Au taf, ca fait toujours plaisir.

    Sinon, moi ma phrase dans ce genre de situation (avec la femme normale je veux dire) c'est: Ce soir c'est mise a mort mi amore.

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  7. @ woland: Si tu dis ça à ta femme sans qu'elle se barre en courant, c'est que tu es avec un boudin gauchiste. Condoléances.

    Une vraie femme te mettrait deux tartes dans ta gueule de pornophile moderniste et vulgaire.

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  8. @ Dudule,

    et non, je suis avec une vraie femme, brune, yeux de braise, peau satinee et tout tout. Et comme toute vrai femme, elle sait ce qui est bon pour elle.

    Elle sait aussi qu'il n'est pas bon que le cul soit tres serieux...

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  9. "Sa longue chevelure brune dégringole le long d’un manteau de fourrure en lynx canadien et un minuscule grain de beauté au-dessus de ses lèvres pulpeuses magnifie son délicieux visage de porcelaine."

    ca se passe de commentaires, cette vision est foncerement passéiste. on s'attend a ce que ce soit un acteur (moustachu et en col roulé) des années 70 qui la regarde cette nana

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  10. Vous êtes content de vous? Je me suis claquée les abdos et j'ai failli me pisser dessus de rire! ;D
    Sauf l'épisode sanguinolent, là j'ai failli rendre mon dessert..

    Par contre on voit que c'est un homme qui a écrit, hein, dans la vraie vie ce sont les filles normales qui épuisent les mâles (enfin, moi c'est ce qu'on me disait à l'époque où j'avais une libido)...

    Loseuse.

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