28 août 2008

Géorgie : petit rappel de vaccin


Durant les années 90, la Géorgie, un État convoité, au nord de l’Arménie et au sud de la Russie, est une partie d’échec entre les deux mastodontes de l’ex-guerre froide. Sur son territoire, les oléoducs véhiculent le pétrole russe. Les Américains veulent construire un oléoduc entre l’Azerbaïdjan et la Turquie. Ils y pratiquent une politique dite de reflux (rollback) à l’encontre des Russes, du même acabit que celle menée à l’encontre de la France en Afrique.
La Géorgie, dirigée par Édouard Chevardnadze, suivant les modèles de l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, décida de rompre les accords de défense avec la Russie pour se rapprocher de l’OTAN. L’Arménie resta dans le giron russe. En 1999, le premier ministre et le président du Parlement avaient été assassinés.
Finalement, Chevardnadze fit machine arrière et se rapprocha de nouveau de la Russie. Une révolution play-back fut alors organisée. La presse fut inondée d’informations tronquées, parlant de fraudes électorales, évoquant la lassitude de la population, et énonçant la corruption.
Puis des groupes de jeunes et d’adultes manifestèrent dans la rue. Ils représentaient le peuple mécontent, qui voulaient vraiment « le changement », car les politiciens au pouvoir étaient « corrompus » et « répressifs ».
Après avoir été contraint au départ, Chevardnadze expliqua à la presse russe : « C’est Georges Soros (spéculateur milliardaire) qui a créé les groupes de jeunes Khmara (Assez !). Il prenait des jeunes, à quinze ans, et les formait en deux mois. » Un des dirigeants de l’opposition avait suivi un séminaire spécial à Belgrade à « l’institut de la liberté » financé par Soros et l’USAID, pour y apprendre les techniques de la révolution de velours.
Les révolutions de velours consistent à enrôler des jeunes issus du pays à « révolutionner », ainsi que quelques personnalités, puis les former au leadership et aux techniques de guérilla urbaine soft (manifestations, discours, occupations des locaux étatiques, etc.). Ces pseudo-révolutions sont assistés d’une vaste campagne de propagande contre le gouvernement visé à travers le monde et relayés par des médias « pirates » au sein du pays à « révolutionner ». Le processus prévoit aussi une opération de corruption pour bloquer le recours à l’armée par le gouvernement incriminé. Certaines institutions étatiques sont aussi parfois corrompues.
Le 23 novembre 2003, suite à la révolution des Roses, avec en tête de cortège Mikheil Saakachvili, Chevardnadze est poussé à la démission de son poste. Nino Bourdjanadze, présidente du parlement et membre de l'opposition, devient présidente de la Géorgie par intérim. La cour suprême de Géorgie annule le résultat des élections parlementaires. L’élection présidentielle anticipée organisée le 4 janvier 2004 consacre Mikheil Saakachvili à la présidence de la Géorgie. Le 28 mars 2004, ses partisans remportent largement les élections parlementaires.

Saakachvili : je crois en la démocratie. La preuve, mon pote, c'est Georges W Bush !

Chevardnadje, un homme-sandwich !


Georges Soros, illuminati jésuito-reptilien et dignitaire suprême des mondes infernaux du bas astral, qui, quand il ne balance pas la sauce sur les marchés de devises en spéculant à la baisse jusqu'à ce qu'un pays tout entier se ramasse, a pour hobby de financer des révolutions « sympatoches » !

5 commentaires:

  1. Ca sera quoi la prochaine révolution sympatoche?

    "La révolte des plumes dans le cul"

    "La marche des mouchoirs"

    "la parade fuchsia"

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  2. Très bon reportage sur ces révolutionettes bobos qui ont eu lieu dans les pays de l'Est :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/revolution%20bobo/video/x3udlq_revolution-bobo-mode-demploi-1_politics

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  3. J'aimerais bien connaitre la confession religieuse de ce monsieur Soros... Encore un hasard hein... Ca en fait quand même beaucoup des hasards...

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  4. Ceci dis, concernant les révolutions, les gars ils sont rodés depuis le temps qu'ils en font - c'est à dire 350 ans grosso modo.
    C'est très propre maintenant avec la société numérisée.
    Bientôt, on ne verra plus les révolutions je pense, quand on sera passer au delà de ce niveau là héhé !
    Je vois bien le truc : il suffira de changer quelques paramètres et hop tout est joué.

    Agni

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  5. C'est clair, rien de nouveau sous le soleil depuis "tu quoque mi filii" et même avant..

    C'est tellement blasant, on répète tous la même chose depuis 500 ans, mais il y en a toujours qui comprennent rien. Qu'ils restent devant TF1, pendant que nous on radote dans le vide.

    Loseuse.

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