9 avril 2008

Trisomie 80



Pour les besoins d'une daube cinématographique qui sortira au mois de juin, les producteurs de ce film et Alain Chabat (l'acteur principal) nous ont concocté un faux buzz sur un improbable chanteur des années 80: Gilles Gabriel.

Le procédé est simple, il s'agit de surfer sur la nostalgie des quadras et autres trentenaires émasculés par la réussite de leurs aînés soixanthuitards et qui n'ont que pour repères que ce revival ridicule de la new-wave, de recré A2 et de David et Jonathan... Les ex bébés-nageurs n'ont pour horizon que le grouillement du cadavre racorni de ces années yuppies (fric, sos racisme et humanitaire) dont notre président tout droit sorti de 2 Flics à Miami est directement issu.

3 commentaires:

  1. Voilà pourquoi il faut réhabiliter les "vrais" artistes, comme Gary Low ! Et plébisciter les années Reagan, les mocassins à gland, le look George W Bush avant-l'heure !

    http://clarenceboddicker.wordpress.com/2007/10/19/win-or-die-trying/

    Et FUCK Etienne Daho !

    Clarence, in love for Gary Low !

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  2. Hey René Jacquot le boxeur de génie ! "trentenaires émasculés par la réussite de leurs aînés soixanthuitards" - Les ainés de Mai 68, cette révolution d'opérette, se sont les parents des trentenaires : alors émasculés c'est pas le mot, à moins d'un oedipe bouleversé. Bref concernant ton slogan sur la culture : suis 100% OK - la culture est l'ennemie de l'art - vive les artistes, vive René Jacquot !

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  3. C'est justement ça le problème...ce sont des aînés...jamais ils ne se sont considérés comme des parents.

    Il suffit de voir les réactions de type comme Goupil face à des trentenaires lucides.

    Sinon, n'oublie jamais: "30 ans sans titre. Jacquot dompte le cobra".

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