30 avril 2008

Mon élitisme dans ton cul

Alors il paraît qu'à présent on doit se pâââmer devant des films comme Blade, clip hollywoodesque de merde avec des bouts de pub pour l'Ipod inside?
On me dit que des cons s'imaginent commettre un acte culturel en n'allant voir QUE des blockbuster avec leurs cartes UGC, et en les commentant savamment, le dernier MadMovies sous le bras.
Vous en avez croisé aussi...
Ces nouveaux "cinéphiles" me font considérablement chier. Ce sont les tartuffes de "l'entertainment", incapable de prendre leurs goûts de chiottes pour ce qu'ils sont.
Ils veulent à tout prix donner un vernis culturel à leur amour immodéré des junk films plein de bling-bling, de boum-boum et de pan-pan.
Je ne suis pas le dernier à aller en voir, mais je considère à ce moment là le cinéma comme une annexe de la foire du trône, pas comme un haut lieu de la culture.

Vous voulez de l'élitisme? Je vâ vous en donner moi tas de salopards.



Images tirées du Nostalghia de Tarkovski qui est le plus grand cinéaste que je connaisse, musique extraite de "Der Hirt Auf Dem Felsen" (non je traduis pas bande de cons, tout le monde connait ce célèbre Lied de Schubert), Rudolph Serkin au piano, Harold Wright à la clarinette et Benita Valente au chant.

43 commentaires:

  1. Putain mais c'est le concours permanent du plus gros blaireau ici !

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  2. J'ai rien senti moi...

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  3. Avant de donner des leçons de (bon) goût, encore faudrait-il s'y connaître en conjugaison.

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  4. C'est pour le je "vâ" que tu dis ça ducon?
    L'homme de goût aura reconnu une licence poétique patoisante.

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  5. Je pensais plutôt au "je traduit".

    Ma bonne éducation m'empêchant de vous injurier sans vous connaître,
    je ne puis que vous saluer amicalement,






    Sac à merde*


    *L'homme de goût aura reconnu une marque d'ironie.

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  6. Hihi, je l'avais pas vue celle-là, dorénavant je t'autorise à relever systématiquement les quelques coquilles qui traînent de ci de là...

    Au boulot petit correcteur!

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  7. C'est mon coté social, rééducation par le travail...

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  8. Y'avait des distributions de corde à la sortie des séances ?

    Chacun va voir les merdes qu'il veux, que ce soit des merdes blockbusters ou des merdes intimistes, tant qu'on me laisse regarder les merdes que j'aime.

    Après les gouts et les couleurs...

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  9. Oui c'est mignon mais hors contexte bof bof quand meme.

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  10. Pas assez fun mmh...

    C'est bien ce que je dis, voilà où on en est à force de mélanger les tours de manèges et le reste. Relativisme de merde...

    La notion de "film de genre" est un cache misère pour des mecs qui veulent à la fois des sensations et pas perdre la face. Pour flatter leur ethos on a entrepris de transformer aux forceps des sous-cultures en culture.

    Génération Lang...

    Attention, je n'ai rien contre l'entertainment, tout contre les types qui nous vendent ça comme une culture valable, Bergman/Lucas même combat, jeux vidéos/littérature c'est pareil, comics/peinture flamande itou, etc..

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  11. On a bien compris que c'est pas fait pour etre "fun". Seulement encore une fois, hors contexte, c'est un peu court jeune homme...

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  12. On peux pas mettre sur le même plan tous les films mais je ne vois pas non plus l'intérêt de les opposer.
    Après ceux qui pensent que tout le cinéma c'est de la culture sont les mêmes que ceux qui croient que Levy ou Musso sont des écrivains.

    Le cynisme , c'est une facon déplaisante de dire la vérité. Moi j'aime pas le cynisme. Qui peux se targuer d'être le dépositaire de la culture ?

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  13. Typique, tout parti pris esthétique est considéré comme du "cynisme" voir du fascisme...
    Le cynisme c'est l'inverse, c'est être revenu de tout et blasé par tout. Pas être encore capable de sursauter en entendant que Blade est un chef d'oeuvre du film de genre.
    Saint Jack priez pour nous...


    @Ano, hors contexte? Ben contextualise mon pote, contextualise. Pourtant le contexte me semble fort clair. Va faire un tour sur DVDrama ou MadMovies.

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  14. Ha, les DVD... Regardez la foule de films de merde qui en sont à leur Xème version DVD et le nombre de chef d'œuvres authentiques qui ne sont même plus trouvables en VHS.
    On nous inonde de culture à deux ronds en THX.
    Evidemment, l'amateur éclairé de "film de genre" préfèrera la nouvelle version collector remasterisée 8.2 de "Waterworld" ou "Blade 12" que la sortie de "Mariage à l'italienne".

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  15. Putain hihi, je vais sur DVDrama et je trouve "DARK CITY : LA VERSION SYNTONISEE EN Z1"
    "Nous ne nous relancerons pas dans une diatribe ultra-positive quant au statut d'oeuvre culte que représente Dark City (la news en lien en bas de page est là pour cela) mais, à la place, nous allons partager quelques bonnes nouvelles quant à la nouvelle version de ce film qui (...)"

    Ils ont honte de rien...

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  16. "The Russian poet Gortchakov, accompanied by guide and translator Eugenia, is traveling through Italy researching the life of an 18th century Russian composer. In a ancient spa town, he meets the lunatic Domenico, who years earlier had imprisoned his own family in a barn to save them from the evils of the world. As Eugenia seeks to tempt Gortchakov into infidelity, he, seeing some deep truth in Domenico's act, becomes drawn to the lunatic. In a series of dreams, the poet's nostalgia for his homeland and his longing for his wife, his ambivalent feelings for Eugenia and her Italy, and his sense of kinship with Domenico become intertwined."

    Le contexte était en effet fort clair!

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  17. Tu m'excuses coco, mais la vidéo est un montage de mon cru donc totalement décontextualisé. juste pour une fois ne pas faire de fake en utilisant des bouts de nanars et me faire plaisir avec une musique et des images que j'aime (ouah, sacré cynisme...).
    Un peu comme les jeunes qui montent des bouts de mangas sur du rap...

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  18. J'ai parlé de Blade I et II pas du 3 (je dis ça pour les bout d'iPod dedans...)

    Ensuite il faut savoir faire la différence entre une gros bouse du type Blade III, Les 4 fantastiques, Transformers et un film de genre honnête à la Spider-man II, Rocky 6 ou Rambo 4.

    Ce blog qui se veut anti conformiste tombe parfois dans la connerie pur et simple.

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  19. Moi perso blade je connais même pas de nom c'est dire mais l'extrait que tu passes est tout aussi incomprehensible pour moi qui ne connait pas le sujet du film et meme si l'image est soignée, je ne vais pas crier au génie.
    Peu de gens apprécient le genre de films que tu aimes artistiquement alors ça veux forcément dire que c'est génial ou ça veux juste dire que quoi qu'il en soit tu trouves ça génial toi ?

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  20. Autre chose Soili, tu touches à un truc c'est que l'abus de films calibrés fini insidieusement par t'imposer sa syntaxe cinématographique. Une seule façon d'envisager un film.
    Dialogue, rythme etc.. Uniformisation.

    Il faut résister et regarder autre chose, il y a eu et il y a encore des cinéastes.

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  21. @ el babacho

    Je sais bien, mais ça reste de la merde à pop-corn.
    Tout un courant de journaleux épaulés par les multiplex, les marchands de DVD et la connerie ambiante veulent nous vendre ça comme une culture à part entière...

    C'est que moi aussi je les regarde ces films, tu me la fais pas. J'y prends un vrai plaisir d'ailleurs, mais qu'on ne vienne pas ensuite faire de Sam Raimi le nouvel Hitchcock.

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  22. Tient babacho, un petit article où j'avais défendu le plaisir brutal d'aller voir le dernier Rambo...
    Tout en sachant que le fond est déplorable et que ce plaisir loin d'être culturel est même carrément honteux...

    http://kroulik.blogspot.com/2008/02/retrouvons-le-rambo-qui-est-en-nous.html

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  23. Je comprend ton point de vue et je suis pas forcément en désaccord, mais ce que je critique surtout ce sont les personnes qui pensent qu'un soi disant film d'auteur vaut mieux qu'un film de genre réussi.
    Ras le bol de la branlette intellectuelle sur une bouse emmerdante.

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  24. "Ouais, c'est trop cool de pas se prendre la tête"

    Alors Melville par exemple, c'est du film de genre ou du film d'auteur? Je trouve ces catégorisations spécieuses et faites pour servir une volonté relativiste. Le cinéaste est accessoire, pourtant qui créé les genres sinon des films fondateurs?

    "Branlette intellectuelle" ?
    Pour moi la branlette intellectuelles est plutôt inscrite dans les sites pré-cités, avec ces journalistes qui s'échinent en vain à faire passer des gamineries pour des choses intelligentes (afin de mieux vendre ces produits de grande consommation).

    Pour toi j'imagine qu'un plan fixe de plus d'une minute c'est une torture. Zapping! Moi je trouve les travelling de Tarkovski plus intéressants que le jeu d'acteur de Keanu Reaves.

    On a plus droit à la lenteur à l'innovation ni curieusement aux longs dialogues.

    "prise de tête"

    L'influence de la télé sur le cinéma est désastreuse, tout comme celle de la radio sur la musique.

    Il faut du mouvement et de l'amusement. Le même principe que la FM, la culture standardisée. Des sorties pléthoriques mais tout se ressemble, avec des chansons de 1min30 ni plus ni moins.

    Enfin, tu te sens agressé par les "films d'auteurs" si envahissants, aurais-tu la bonté de m'indiquer comment?
    Que je sache ils sont interdits de multiplex, de télévision et de sortie en DVD...

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  25. J'ai du mal m'exprimer.

    J'ai bien dit "soi-disant" film d'auteur. Je ne remet pas en question l'existence de vrais films d'auteurs qui sont de véritables chefs d'œuvre.

    Mais tu sais très bien que d'aucuns ont tendance à porter en triomphe des films qui ne valent pas un clou et a exécrer par principe un film d'action.

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  26. Ca c'est vrai, dans le genre un "chef d'oeuvre" iranien: "Bashu le petit étranger" une purge, mais une purge iranienne Môssieur!

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  27. "Moi je trouve les travelling de Tarkovski plus intéressants que le jeu d'acteur de Keanu Reaves."

    L'homme de paille: tu compares a des films de genre "de merde"... y'a du bon dans les vieux Carpenter par exemple, et c'est quand meme du film de genre.

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  28. Le problème, mes chers frères, c'est quand on dégaine la "culture". Si on veut opposer des films dits "culturels" à des films "grand public" (pour rester dans le cinoche), on se goure atrocement. TOUT est culturel, même l'art de se servir de papier-cul pour se torcher le fion! C'EST CULTUREL, OUI MOSSIEUR! Ce n'est pas naturel, ni universel, c'est une parcelle du génie occidental, môssieur! C'est culturel comme la pizza, le casque à pointe et le fist fucking. Mais qu'a-t-on dit quand on a dégainé la "culture"? Que dalle. Il est évident que la pire fadaise de John Carpenter est une entreprise culturelle. Est-ce bon? Est-ce élevé? Est-ce nouveau? Est-ce profond, intelligent, malin, beau, grave, bien foutu, drôle, léger, est-ce que ça vaut qu'on s'y consacre une heure trente? A toutes ces questions, l'homme de goût répond NON, et c'est marre. Je connais des types qui n'ont pas apprécié The Big Lebowsky, ni rigolé une seule fois. Ce sont des brutes. C'est scientifique!
    A côté de ça, 100% d'accord pour ne pas avaler ce qu'on nous présente comme films profonds et représentant la "Culture", genre "Se souvenir des belles choses", de Zabou (exemple) implacable navet surjoué et creux, nian-nian filmé comme un congrès du Medef mais qui plait à ceux qui ont le pouvoir d'écrire dans les revues qui "pèsent".
    "on ne discute pas des goûts et des couleurs"? Putain, mais de quoi on va bien pouvoir parler, alors ?!! Mais si, il faut discuter des goûts et des couleurs, mais comme on ne discute pas depuis le même niveau (chacun a le sien, son histoire, sa plus ou moins grande culture, diversifiée ou monobloc)il faut simplement préciser ce qu'on attend de telle ou telle oeuvre. Pour critiquer, à mon avis, il faut systématiquement prendre en compte deux choses: ce que l'auteur a voulu faire (et les moyens qu'il a mis en face), et la place du résultat dans l'histoire du genre (ce qui suppose, j'en suis désolé pour les gens trop pressés, une culture suffisante pour apprécier la place d'une oeuvre dans l'histoire de l'art!). Qu'on aime les morceaux d'Amy Winehouse, pourquoi pas, mais si on les replace dans l'histoire de la musique populaire et surtout de la soul, on voit bien que ça ne vaut que dalle.
    Gabacho, je ne pense pas que quiconque au CGB confonde films d'auteurs et bons films. Il y a des auteurs absolument merdiques et des films d'actions très bien foutus (Nid de guêpes, de Siri, pour citer un cinéaste français ET doué - une rareté). Mais quand tu prends Hulk, tu es certes sur le cul pour les effets spéciaux, mais tu te tapes sur les cuisses en entendant les dialogues: quand tu as dépassé l'âge de 14 ans et la classe de troisième, c'est plus du tout crédible.
    Finalement, je suis près de penser que les gens qui disent aller au cinéma pour "se distraire", et jamais pour autre chose, avouent inconsciemment qu'ils ne considèrent pas le cinéma comme un art. ça revient à ça, je crois. Et dans cette perspective (fausse, incomplète, amputée)Bienvenue chez les ch'tis vaut bien plus que La mort à Venise.

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  29. Bof Bebo, moi je suis nostalgique d'une certaine barrière qui évite le mélange des genres.
    Je pense que oui, certains film ont de hautes prétentions culturelles et d'autres non. "Prétentions culturelles" que c'est vilain... Pourtant il s'agit bien de ça, il y a des façon de s'adresser à un public, soit le distraire et tout lui montrer, tout lui expliquer en laissant ses neurones tranquilles. Soit faire confiance à l'interprétation, la sensibilité, la capacité de compréhension et d'écoute.
    Deux genres bien différents. Seulement la deuxième solution exige de prendre un risque considérable.
    Ca me fait penser à la scène des illusions perdues où Rubempré lit un poème de Chenier devant un parterre de brutes. Le bide est au bout de la scène mais aussi la méchanceté qui nait de la sensation désagréable de n'avoir rien capté.
    C'est souvent ce genre de réaction brutale que suscite un certain cinéma et que veulent éviter les producteurs (surtout qd en plus les producteurs c'est la TV).

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  30. Il y avait des cons qui avaient lancé une vidéo "comment faire un film russe". Combien on parie qu'il ne connaissent absolument rien à ce cinéma? Pourtant ils ont la haine.

    http://www.dailymotion.com/video/x17cfo_faire-un-film-russe

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  31. "Je connais des types qui n'ont pas apprécié The Big Lebowsky, ni rigolé une seule fois. Ce sont des brutes. C'est scientifique!"

    The big Lebowski, la premiere fois, je me suis bien marré, mais apres l'avoir revu dernierement, je dois avouer que le personnage de The Dude, et certains des textes (dont la confrontation entre lui glandeur et le vieux Lebowski infirme qui vénere les 'achievers') avaient beaucoup plus de mal a me convaincre. Et apres je me suis souvenu, la premiere fois je l'ai vu en VF, la deuxieme fois en VO.

    Quid de ton (ou tes) visionnage Beboper? VO ou VF? Je suis curieux.

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  32. Eh y a quelqu'un qui a marché dans la merde ?

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  33. Hey les gars, stop, j'ai un excellent site pour vous, la prochaine sensation (inter)nationale, le lieu où il est recommandé voire ordonné de s'insulter et de se détester, une sorte de bal démasqué ! J'ai nommé : http://www.hatebook.org ! Haha, c'est malin ça hein ? Mais si vous trouvez ca trop facile ou trop ceci ou trop cela, insultez donc son créateur, il vous attends impatiemment ! Et faites donc un "webring" de cinéphiles enragés bande de propres à riens !!! Oups, scuzez, ça m'a échappé...Vous pouvez aussi passer m'incendier sur la page Hatehunter...ciao

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  34. Vo ET VF, naturlich! Et j'avoue que la Vf est des mieux réussies. Dans la scène où il va tenter de récupérer la sacoche pleine de fric que le gosse a piquée, à bout de patience il le traite de sale punk, (insulte suprême pour lui, même si elle est particulièrement inadaptée), mais c'est que dans la VF. Et c'est bien. (merde; qu'est-ce que je raconte, on s'en fout)
    Ceci dit, K, tu mets dix zéro à tout le monde avec ta référence balzacienne: on ne peut pas voir plus juste (de même que la scène de haine "à vide" quand Bardamu prend le bateau pour les Etats-Unis)

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  35. ... et je dirai enfin que le Dude et sa bande de loosers, selon moi, ce sont des personnages qu'on aimerait continuer de voir vivre après la fin du film. Ce qui fait la qualité de ce film pour moi, c'est ça, encore plus que sa drôlerie. Les personnages sont extrêmement vivants, bien définis, parfaitement cohérents etc. Quant au récit, avec ce scénario infra mince, il est mené parfaitement: chacune des actions est un développement logique, chaque personnage fait exactement ce qu'il est capable de faire, pas plus, rien n'est invraisemblable. Quand Walter Sobchak veut se servir d'une arme "comme au Vietnam", elle tire toute seule en en foutant partout: logique. La direction du récit, entre autres qualités, c'est à mon avis ce que les Coen font le mieux.

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  36. Mouais.. si je ne nie pas que ce film a beaucoup de qualités, les personnages sont quand meme tres stéréotypés... le gros bourge avec son association des petits "achievers", le glandeur pacifiste, la brutasse pas fine du tout qui revient du vietnam, la trophy-wife, maud dans ses délires artistico-érotico-blabla, etc... le trait est gros, limite BD. Un peu lourd.

    En fait au deuxieme visionnage, les seuls personnages que j'ai vraiment apprécié, c'étaient les périphériques: les allemands, Jesus, le gamin qu'ils vont intimider, etc.

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  37. J'oubliais le producteur de porno, Jackie Treehorn.

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  38. Eh oui !
    Les auteurs du CGB sont l'élite intellectuelle.
    Ils sont les juges ultimes, de cassation, de ce qui est bien, de ce qui est bon.

    Voyez-les, courageusement asséner leurs vérités de salon à coup de fautes d'orthographe, de conjugaison et de grammaire, et à la moindre remarque sur leurs carences, vous mener aux gémonies du crime odieux de correction.

    Vous défendez les valeurs en perdition de la France ? Commencez par défendre sa langue ! De la Forme, il dépend trop...

    Des "coquilles" ? Mais c'est vous les coquilles, et vides qui plus est, tant vous aimez, dans le fond, à défoncer les portes ouvertes et à tirer sur les cibles statiques. De vrais snipers de fête foraine, genre sous anabolisants...

    Des terroristes de bac à sable, réellement fermés à tout esprit critique, furieusement autistes, pathétiquement ignorants de leur réelle condition de petits assesseurs politiquement corrects. Vous êtes les vrais moments du faux.

    "Ce blog qui se veut anti conformiste tombe parfois dans la connerie pur et simple." Passons sur les fautes de ce commentaire d'El Gabacho, tant il est lumineux de vérité, lui.

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  39. Dis-donc petite dictée magique, tu vas corriger, oui au lieu de causer!

    Feignasse!

    signé : Gaston Coquillard

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  40. Ptain Guy t'as tes ragnagna ou quoi? Entre l'attaque sur l'orthographe et la vieille aigreur envers les auteurs, tu m'as l'air tout chamboulé!

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  41. @ Kroulik:

    http://www.dailymotion.com/video/x5aai7_clash-serge-gainsbourg-guy-beart_news

    Tiens, pour aller dans ton sens. Pour une fois que Gainsbarre ne dit pas que des conneries...

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  42. Très bonnes remarques de beboper, mais je ne suis pas entièrement d'accord sur Amy Winehouse (voilà ce que j'ai retenu de tout ça !)...
    Macy Gray, Joss Stone, Alicia Keys, Kelis, et cent chanteuses soul-r&b très sympathiques, seraient je crois des exemples plus significatifs.
    De comparer Mary J.Blige à Nina Simone. Craig David à Marvin Gaye (ou, plus concret, le "UK Garage" à la Northern Soul). Beyonce aux chanteuses Motown! Ah!
    Ca fait bien sourire.

    Amy Winehouse se différencie elle radicalement de toutes ses consoeurs. Elle est vraiment (en italiques) géniale. Sa voix, déjà... c'est quand même autre chose, non ? Autre chose que le r&b contemporain ou la nu-soul. Une profondeur, une émotion, qui étaient bien absentes de la musique soul aujourd'hui. "Une chanteuse avec de l'âme". Ca fait la différence. Back to Black est un très bon disque, un vrai: honnête, puissant... Et pourtant, et c'est bien là tout le problème, ce n'est au fond qu'une sorte de reconstitution de la soul des années 60 (du noble R&B). Un pastiche. Une copie. Les journalistes appellent ça un "revival".
    Amy Winehouse n'est pas Martha Reeves. Mark Ronson, quoiqu'assez brillant, n'est pas Berry Gordy, ou Smokey Robinson. En comparaison, Amy Winehouse est seulement bien "sympathique"; personne, à condition de connaitre un peu l'histoire de la musique populaire ou de la soul, ne peut sérieusement le nier. Comme disait Lester Bangs, ce n'est pas là de la nostalgie mais du bon goût.
    Amy Winehouse n'a rien inventé, bien entendu. Elle est en fait plus, dans la musique, le symptome d'une époque. À savoir se tourner vers le passé, et ressortir les mêmes shémas, copier, singer ; en moins bien, forcémment, sans le génie créatif de l'époque. D'où ces revivals incessants: retour du rock, retour des années 80, retour de la new wave, la nurave, un nouvel électro branché... Il y a eu des choses très bien dans la musique de ces dernières années. Depuis 2000. En huit ans. Pas de quoi avoir honte. Par contre, s'il on devait comparer ces huit ans à, au hasard, la production musicale de l'année 1967, on a de quoi bien rire.

    La question qui se pose alors est celle du déclin artistique. De la régression.
    Le r&b contemporain peut-être innove (certains en font son éloge, "Timbaland tu vois c'est génial, il révolutionne tout"...). C'est une musique nouvelle, et en ce point difficilement comparable avec son homonyme du passé. Mais artistiquement, en grosse partie, ça ne vaut rien. "Dans l'histoire de la musique pop". Et puis les auteurs, ce qu'ils veulent, c'est faire des tubes pour tous, qui marchent bien partout, pour que ça rapporte de l'argent, tout le monde est au caurant de cette géante machination diabolique. C'est du divertissement, pas de l'art. Mais bien de la culture ! Le succès (peut-être l'argent) a toujours été est la grande motivation. C'est la compétition qui a changé. Comme moyens, ces auteurs de la modernité, ils utilisent des ordinateurs, des logiciels, et, au choix, des samples de guitar ou de piano. C'est ce qu'on peut voir passer sur MTV, entendre à la radio.
    Dans tout ça, il y aura des trucs "sympas", c'est fait pour, comme les blockbusters. Sans faire de vieille analyse sociologique, on peut ensuite voir se profiler différents types de comportements, en réaction. Il y aura ceux d'abord (ce sont les plus nombreux), qui goberont tout, en feront leur propre culture. Ceux, ensuite, qui rejèteront en bloc cette culture de masse, naturelement ou par mépris affiché. Puis ceux qui, plus ou moins sincèrement, manifesteront leur intéret, et s'en vanteront, pour afficher leur opposition à une culture dominante, élitiste. Et pour dans son coin être un peu original. L'histoire du vernis artistique, et de Timbaland ultra cool. Au même niveau que Jimi Hendrix, pour ne pas dire Mozart ! C'est bien le même débat...
    Après, sous l'étiquette r&b, à côté - bien qu'on emploiera plus facilement le terme de nu-soul ou néo-soul; r&b étant quelque peu dévalorisant sur le plan artisique -, il y a les artistes un peu en marge, ceux qui donc se révendiquent de la soul, ont des jolies voix, font de belles balades... Sans être Marvin Gaye ou Donny Hathaway. Un déclin, donc, quelque part.

    Je vais essayer de ne pas m'éterniser sur le sujet, mais cette question de déclin, de régression perpétuelle me parrait intéressante.
    Un déclin d'abord, propre à chaque chaque courant musical, et à son évolution. À tout mouvement artistique, plus généralement. Grandeur et décadence.
    On parle souvent, comme je l'ai évoqué, du génie de l'époque. Passé les sixties, un bon nombre de "génies" de leur temps n'ont sorti que des disques très moyens, voir se sont vautrés dans la médiocrité, comme dépossédés. Voir les carrières solos, les reconvertions ratées... Les Kinks des années 70 comparés aux Kinks des années 60, les dérives en solos de Ray Davis ou d'Arthur Lee. Les années 70 : le glam, le punk, tout fut éphémère, la créativité et le génie avec. Pareil pour le hip-hop et ses golden years. L'âge d'or, à chaque fois. Puis le souffle s'épuise. Soit la mode passe, soit ça se répète, ça tourne en rond, pour le meilleur et pour le pire. L'arrivé de certains artistes, différents, bouleversent parfois les choses, évite la stagnation, la lassitude. Kanye West a je crois fait un peu de bien au rap. Lil Jon, peut-être aussi, à sa façon. Non c'est là plutôt une énorme regression ! Mais j'aime bien, et c'est assez branché et cool, donc pourquoi pas. Surtout si en parallèle, je peux causer des films de Tarkovski (dont l'existence m'était inconnue jusqu'à aujourd'hui). Là c'est vraiment le summum du branché.

    (C'est bien ça qui détruit tout, la hype, une des causes de la branlette artistique, des pseudo subvertions, des faux reversements de valeurs, des valeurs faussées... du faux.)

    Or, le problème, aujourd'hui, c'est que rien n'est foncièrement nouveau, ni novateur. Au mieux, on pompe un peu sur tout. Du rechauffé sous couvert de "back to the old school" "hey oh let's go"! (on m'excusera ces dernières divaguations). C'est ce qui a marqué cette décenie. Avec certains qui se sont un peu distingués, comme Arcade Fire, qui a tout de suite fait quasiment l'unanimité, ces génies absolues, de l'innovation !
    Bref, un grand débat, et Amy Winehouse c'est très bien !

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  43. Mon propos n'était pas de cracher sur le populo mais de dire "attention les gars, Ken le survivant c'est rigolo, mais n'en faite pas ce que ce n'est pas".

    Il y a une nette tendance, surtout dans le cinéma, à porter aux nues des trucs ultra entertainment certes mais profondément débiles dans l'absolu.
    On se met à aborder Spiderman comme Bergman, et malgré la rime, ça marche pas trop. Autant la haine pure d'un Adorno par exemple ou d'un Kundera à l'égard de la culture de masse est risible, autant porter une sous-culture au pinacle l'est encore plus.

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