4 mars 2008

Jules et UIMM


Comme à l'accoutumée et dans un réflexe putassier, les médiacrates et l'ensemble de la classe politique ont applaudi à la "fausse colère" de Laurence Parisot...

L'enjeu? La mort du capitalisme à la papa, des derniers phallocrates légèrement ringards qui finançaient le GUD via ces bons Ponia et Basso.




Admirez tout d'abord la mise en scène médiatique:

Acte 1: Laurence interrompt ses vacances (sur une ile grecque où celle-ci s'adonne aux joies du ski nautique).

Acte2: Laurence Parisot se fâche tout rouge et promet de faire le ménage au sein du patronat français. Syndicats jaunes et politicards saluent en choeur "le courage" de dame Parisot.

Acte3: L'UIMM contre-attaque (Frédéric de St Geours) en dénonçant à mots couverts l'hystérie (hysteros) de la patronne du MEDEF tout en tâchant de garder ses mandats dans les commissions paritaires.

Qu'on ne s'y trompe pas, Parisot n'est pas un vrai entrepreneur mais encore une de ces élites sciences po infiltrée dans l'industrie des services par l'entremise d'Alain Lancelot (ancien président de l'Institut des études Politiques). Pour asseoir son pouvoir (elle est passée ric-rac lors de son élection avec l'appui de la fédération des Services et celle du Bâtiment), elle a donc besoin de flinguer les Métallos.

Un ennemi de classe reste un ennemi de classe, mais en bon nostalgique le CGB préfère le vieux patronat, celui directement issu du Comité des Forges et des 200 familles , celui qui tentait dans ses meilleurs jours le bon vieux compromis fordiste.

Avec Parisot et le néocapitalisme de services, il n'en sera rien: tout sera rhizomatique et Deleuzien, déterritorialisé et horizontal, plein de moraline (Parisot a imposé la diversité pour mieux faire la nique à la pénibilité), la critique artiste de mai 68 (Boltanski) au service du Grand Capital Mondialisé.

1 commentaire:

  1. Tu répète un peu ce qu'il y a dans un article du site de Marianne (ces saligauds qui nous salissent Maria Cotillon): MEDEF vs. IUMM c'est capitalisme financier vs. capitalisme industriel, virtualité vs. réalité, blablabla...

    Ah bon, Ponia-gros-cul finançait le GUD ? Remarque ça ne m'étonne pas: en tant que ministre de lintérieur, Bidibule avait rendu des services à la DINA (la Gestapo chilienne à l'époque de Pinochet).

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