18 janvier 2008

Greluche de l'environnement

(partie 2 de la vidéo dans le lire suite)

Parce qu'elle vit des dividendes du Marché et qu'elle veut donc plus de production (écologique) pour faire plus de ventes (écologiques) pour s'enrichir plus (écologiquement bien sûr), la bourgeoisie financière a voulu le Grenelle de l’environnement.

Celui-ci va en effet permettre de dynamiser le marché de l'automobile et le marché en général grâce au marketing publicitaire désormais exclusivement focalisé sur l'émission de carbone. Il faut se rappeler qu'au temps de la sécurité comme thème omniprésent dans l'actualité, l'accent dans les publicités était mis sur …la sécurité. De plus, complétée par une politique de normalisation du parc automobile (toujours au nom de l'écologie), cette stratégie marketing présentée comme une action politique fera que les gens modestes ne pouvant remplacer leur voiture (pas assez écologique) seront soit contraints de s'endetter pour le faire, soit, comme le préconisait Miss Christine Lagarde (autre greluche du gouvernement), de se déplacer à pied ou en vélo. La tactique est donc de faire de faire des voitures un peu moins polluantes mais d'en vendre plus et de renouveller plus rapidement le parc donc de dépenser plus d'énergie pour fabriquer ces voitures, ce qui au final est encore plus dommageable pour l'environnement.



Merci donc au Grenelle de l’environnement qui va favoriser également la vente de véhicules diesel qui rejettent le moins de CO2 mais qui sont par ailleurs les plus polluants*. Merci au Grenelle de l’environnement pour nous préparer à la création prochaine d’une éco-vignette. Merci au Grenelle de l’environnement pour faire augmenter le prix de la cantine à l’école (par l’introduction de produits dits « bio »). Merci aussi au Grenelle de l'environnement pour faire exploser le marché de l’habitat écologique qui nous fait recevoir à longueur de semaine des coups de fils de camelots qui tentent de nous refourguer tout un tas de choses à des prix démesurés, produits dits écologiques dont il est souvent légitime de mettre en doute la pertinence et la fiabilité.
Au nom de la démocratie, on commettait les pires injustices. Désormais, au nom de l’écologie, on se permettra les pires absurdités, du moment que ça rapporte.

En marge de la conférence sur "la société de l'après Grenelle", Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargé de l' écologie était en joyeuse compagnie pour visiter l'exposition A.N.A.T.O.L.E, escortée de Hervé Brossard, président de l'AACC et de Laurent Habib, président de Euro RSCG C&0, ami-conseiller de longue date. C.L


On notera enfin que notre secretaire d’Etat à l’ecologie, grande défenseuse de l’économie (avec un coeur gros comme ça, comme on dit dans le show-biz, elle veut sauver la planète, mais pas touche au modèle économique – Ah les femmes ! ), cette greluche de l'environnement a pour mari le PDG de Price Minister, grand refourgueur de camelote devant l’Eternel et donc indirectement gros pollueur. Remarquez au passage cette constante : les femmes de bourgeois ont toujours eu besoin de se trouver une occupation pendant que leur mari fait des affaires. Il y eut des dames patronesses, aujourd’hui la tendance c’est ministre.
"l'écologie n'est pas contre l'économie" nous dit cette jeune femme visiblement incompétente ou bien cynique (comme toutes les femmes de ce gouvernement d'ailleurs) on sent bien à travers sa formule-lapsus la grande crainte des libéraux : rien ne doit constituer un frein à la religion du Marché et à la production infinie des biens, c'est-à-dire à cette fameuse croissance.
Le problème n'est pas de savoir si l'écologie constitue ou pas une gêne pour l'économie (ce qui est une préoccupation d'homme /femme d'affaire), il est de comprendre que l'économie (telle que pratiquée aujourd'hui) est contre l'écologie (ce qui est en revanche une façon de vraiment se préoccuper d'écologie). Mme Morizet n'est donc pas une écologiste mais une femme d'affaire ambitieuse qui ne veut rien changer à son mode de vie. On appelle ça comment déjà ? Ah oui ! une bouffonne !

* Principe du bonus-malus qui en plus n’oblige en rien les constructeurs à fabriquer des véhicules plus écologiques puisque la prime va aux acheteurs.
Les modèles diesel sont ceux qui rejettent le moins de Co2 mais ils produisent de nombreuses particules lourdes très nocives pour l’environnement.

6 commentaires:

  1. C'est pas plutôt Christine Lagarde pour le vélo?

    RépondreSupprimer
  2. Je les confonds toutes, surtout ces deux vielles peaux (Albanel et Lagarde)qui sont des injures à la féminité. Donc je corrige. Merci René.

    RépondreSupprimer
  3. C'est elle qui fait rédiger ses notes en anglais et qui ambitionne de changer l'âme du peuple français notamment dans le rapport de celui-ci au travail.

    à lire sur voltaire :
    http://www.voltairenet.org/article17340.html

    après ça vous aurez une sérieuse envie de réouvrir quelques goulags pour y envoyer en stage des saloperies du genre de cette Lagarde.

    RépondreSupprimer
  4. Les personnels politiques et les journalistes parlent, pour beaucoup d'entre eux, "d'environnement" en tant qu'effet de mode, et pas en tant que science géographique. Bref, ils confondent une écologie moderne, très superficielle et cosmétique, et une science sur laquelle géographes, climatologues, géologues etc. travaillent depuis des décennies.

    C'est en totalement rageant, surtout de devoir être impuissant sur ce fait ... Quoique, j'ai déjà vu (sur le net, pas de TV) une émission où Le Roy Ladurie était invité et avait un peu expliqué ses recherches.
    Reste à inviter Yvette Veyret, ou d'autres géographes. Et à envoyer Géo-environnement, de cette même Mme Veyret, à tous les politiques et journalistes ...

    Enfin, faire d'un problème très complexe et essentiel (le modèle cartésien - "l'homme comme maître et possesseur de la nature" - doit-il être remis en cause ?), sur lequel de très nombreux spécialistes en sciences humaines et physiques balbutient, un effet de mode, qui permet des mesurettes populistes qui profiteront à ceux-là même qui polluent le plus, cela m'hérisse le cuir chevelu. Qui est dru.

    Grmphf.

    RépondreSupprimer
  5. Je ne connais pas les chercheurs dont tu parles (en fait je connais rien en climatologie et en géo) mais ça a l'air intéressant. Le truc c'est que les politiques dont tu parles je crains qu'ils les connaissent bien eux et qu'ils soient parfaitement au courant de leurs recherches et de leurs conclusions.
    D'aucuns appellent cela le Mal. C'est une dénomination qui ne me dérange pas.

    RépondreSupprimer
  6. Ce ne serait pas plutôt son frère, le PDG de Price Minister ?

    RépondreSupprimer