30 décembre 2007

Non revendication


Là, ils ont fait forts...il y avait eu un précédent lors des attentats de Madrid en 2004... Le mouvement terroriste "Al Qaïda" vient de publier deux communiqués de non revendication, l'un pour l'assassinat Benazir Bhutto (malheureusement béhachélisée), l'autre pour le meurtre des 4 français dans ce territoire hospitalier qu'est la Mauritanie (on se croirait dans un des poèmes de Minimum Respect).

On connaissait l'acte de revendication par voie de presse, on devra s'habituer aux messages de non revendication à présent du genre " le CGB n'a rien à voir avec le 11 septembre malgré le fait qu'il puisse représenter la branche humoristique d'Al Qaida sur le ouèbe" (note blanche des RG avant dissolution du 4 avril 2007).

Plus sérieusement au CGB, on doute depuis longtemps de la "véracité" du mouvement Al Qaida à l'instar du chef du service politique de RFI Richard Labévière qui déclarait lors d'un colloque:

" Pour moi, Al Qaida n'existe pas , Al Qaida a cessé d'exister le 12 septembre 2001 pour devenir une idéologie, une référence symbolique dont la structure se rapproche d'un concept, le rhizome, mis à jour par le philosophe Gilles Deleuze. Le rhizome peut prendre des formes extrêmement diverses. Ces formes s'agencent selon des principes de connexion et d'hétérogénéité. A la différence des arbres ou de leurs racines, le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque. Il n'est pas fait d'unités mais de directions mouvantes. Il n'a pas de commencement ni de fin. "

Pour Richard Labévière, le mouvement d'Oussama Ben Laden, est aujourd'hui un " label ", un " référentiel ", une " marque de fabrique ", dont la plupart des groupes intégristes islamistes terroristes pourraient se réclamer par leurs méthodes d'action, leurs cibles ou leur " idéologie ".


Au CGB, on considère juste que les tenants de "la base" ne font qu'appliquer les recettes les plus efficaces du management capitaliste : là où mai 68 finit Al Qaida commence...



1 commentaire:

  1. c'est vrai que Ben Laden fait un peu penser au Goldstein de 1984.

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