1 septembre 2007

Jean-Claude Michéa contre l'empire du moindre mal

On le croyait à jamais perdu pour l'écriture, retiré tel un ermite dans les massifs du Languedoc.

Jean-Claude Michéa sera de retour pour la rentrée des essais, le 10 septembre avec L'Empire du moindre mal toujours chez Climats.

Le philosophe au bonnet de docker explique dans le n°541 de Marianne, l'objet de son nouvel opus:

La société libérale est ce que j'appelle l'empire du moindre mal, elle ne reconnaît que deux figures de l'universalité: celle du droit et celle du marché. L'être humain n'y est donc reconnu que sous la forme du citoyen abstrait- et politiquement correct- ou celle du consommateur. Ses deux commandements théologiques majeurs sont donc "communiez dans la bonne conscience" et "rivalisez dans la consommation".

En supplément voici la notice de l'éditeur:

L'auteur se livre ici à une analyse du pessimisme fondateur du libéralisme, de sa critique de la "tyrannie du bien" qui oblige à considérer la politique idéale comme un art purement négatif, celui de définir la moins mauvaise société possible. Il offre ainsi un portrait de l'empire du moindre mal qui régit les sociétés pour le meilleur et pour le pire.

Du biscuit pour ceux qui pensent que les lumières ont tout éclairé mais rien deviné.

C'est à déguster avec une bonne rasade de Dany Robert-Dufour qui sort le 4 octobre Le divin marché chez Denoël, jour-même d'un débat qui s'annonce riche, très riche à Montpellier entre ces deux auteurs.

La rentrée s'annonce chaude pour le libéralisme.



2 commentaires:

  1. C'est pas bien de tirer sur une ambulance ;-)
    Cf "Les dernières heures du libéralisme : Mort d'une idéologie" (2007)de Christian Chavagneux

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  2. Très bon bouquin de cet éconoclaste...

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