11 août 2007

Libérez les Vélibs



Ils nous font peine les Vélibs, attachés qu’ils sont à leurs bornes. Ces bornes où fut un temps, des voitures libres pouvaient stationner…


On attend impatiemment les statistiques des traumas crâniens à la fin de la saison. Louer un vélo c’est bien, mais ne pas mettre de casque à disposition des gaga qui louent ces merdes pourrait s’apparenter à une mise en danger délibérée de la vie d’autrui… Quid des responsabilités en cas d’accident ? Et ce connard qui roulait dans la voie de bus, boulevard Saint Germain, et qui, sans vergogne, vous a coupé la route tandis que votre clignotant criait inlassablement « Danger » depuis cent bons mètres de bouchon, que vous vous apprêtiez à tourner à droite… Angle mort, place du mort…

Tout droit


Jean-Claude Decaux et ses petits fistons se portent bien en tout cas. L’empire du mobilier urbain… Article 2279 du Code Civil : « En fait de meubles, la possession vaut titre. Néanmoins celui qui a perdu ou auquel il a été volé une chose peut la revendiquer pendant trois ans à compter du jour de la perte ou du vol, contre celui dans les mains duquel il la trouve ; sauf à celui-ci son recours contre celui duquel il la tient. » Les petits cadenas des Vélibs, des cautions de 150 €… Rendez-vous dans trois ans pour des Vélibs vraiment libres, volés à Decaux certes, mais surtout au gogo qui l’avait naïvement cadenassé en bas de chez lui… Translation de propriété…

Vélib relaché dans le 93


Et tous les parisiens sont ravis ! Et tous les bruxellois pensent à nos histoires belges et se marrent… L’écologie, cette putain de bonne blague et pendant ce temps les chauffeurs de taxis roulant au bon vieux diesel bien épais qui te retapisse les bronches gratuit se voient toujours rembourser la TIPP par l'Etat, par toi donc doux rêveur transpirant sur ton fier destrier.

L'important c'est la tendresse


Et on se demande bien où ils vont tous ces cons à dada sur leurs vélos de vingt kilos qu’on dirait des mobylettes sans moteur… Ouais. Pas à Paris plage en tout cas ! Le fameux « concept basé sur une idée ». La « parasolisation » des berges a du plomb dans l’aile : il pleut sur Paris, donne-moi la main, le ciel de Paris, rend mon cœur chagrin… Barbara-bapapa…

sous les pavés la rage


A coup sûr, un mauvais tour joué par Philippe Muray de tout là-haut. Là-haut où le silence est la récompense…

Paris plage ensablé, le réel libéré.

On ne se demande pas si la mère de Paris va douter du bien fondé de son opération de virtualisation. Le contribuable parisien va par contre peut être commencé à se poser la question de l’intérêt de la brumisation…

Réconcilier les parisiens avec leurs fleuves ? Mais bordel, y avait pas mieux qu’un poème d’Apollinaire : « Vienne la nuit sonne l’heure ! » pile qui efface... Cuba Libre !

(by Christ-Off)

8 commentaires:

  1. acheter un gros 4X4 et écraser, écraser, écraser...

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  2. On savait que Decaux fabricait des Wc moches, des abribus moches, eh bien ils savent aussi faire des vélos moches!

    C'est chemo, c'est Decaux!

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  3. j'adore les vélibs, c'est super pratque après une soirée bien arrosée

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  4. après une soirée bien arrosée ?
    préfère la caisse.
    dans les deux cas si on t'arrête, tu risques le retrait de ton permis de conduire.
    Autant y aller franco.
    Les vélibs sont moches c vrai. En plus, à cause d'eux toutes les filles vont avoir des mollets de sprinters !

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  5. après une soirée bien arrosée ?
    En effet c'est tjrs mieux que le skate crois moi ... et comme j'ai pas le permis dc pas de caisse.

    Pour ce qui est des filles et de leurs mollets j'en doute!

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  6. Ouais, l'emmerdant, avec les bobos responsables et concernés, c'est qu'ils arrivent à vous faire débiner tout ce qu'ils touchent, même quand ils s'emparent d'un truc bien. Le vélo, par exemple, est incontestablement un outil intéressant (surtout quand il n'y a pas 10 000 mecs qui roulent en vélo en même temps dans la même ville). Jusqu'à l'âge de 23 ans, j'ai roulé qu'en vélo, et pas pour raison d'écologie, mais pour raison de pas de pognon. J'allais vite, peinard, je connaissais pas les feux rouges et les sens interdits (Lyon), enfin pas trop, et j'ai appris à anticiper les conneries des bagnoles pour pas me faire rouler dessus. A l'époque, presque pas de vélos en ville, pas de pistes cyclables, on se démerde comme on veut, le pied.
    A Paris, ils ne savent peut-être pas encore quel est le principal inconvénient des vélib (à Lyon, les Vélov existent depuis deux ou trois ans déjà, je peux en parler) : c'est ces connards qui roulent sur les trottoirs. Quand il y avait peu de cyclistes, pas de problème: t'es à vélo, tu roules sur la chaussée en faisant gaffe à tout, tu es responsable de ta propre sécu, comme un grand. Depuis qu'ils ont foutu les vélos louables, des hordes de cons s'en servent sans vouloir "risquer" de rouler sur la chaussée. Ils envahissent les trottoirs où ils font chier les rétrogrades qui marchent encore à pinces. Faut dire qu'ils ont peut-être été incité à le faire puisque ces putains de couloirs cyclables empiettent souvent sur ces fameux trottoirs. Quand elles sortent pour aller à la pharmacie, les petites vieilles n'ont qu'à prier pour qu'un Vélov ne leur rentre pas dans le cul !

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  7. 3 morts en 2 mois dont le mois d'août...

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