23 janvier 2007

La rumeur

Via Le Monde, nous apprenons que le couple Hollande – Royal envisage d’intenter une action en justice contre les sites internet / blogs qui prêteraient des aventures extra conjugales au premier secrétaire du PS et à la candidate PS. A l’image de l’épisode de l’ISF et de la Sapinière, ce choix n’aura comme seule conséquence d’officialiser la dite rumeur et d’amplifier par la même occasion le buzz autour de cette histoire.

A quand les photos dans Paris-Match ou dans Closer ? Bonne ou mauvaise décision ? Nous aurons la réponse dans les jours à venir ...

2 commentaires:

  1. C'est ce qui s'appelle un avertissement en bonne et due forme. Les journalistes sont prévenus ! En ligne et on ne veut voir qu'une tête.

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  2. L'Express.

    C'est un couple auquel on reproche tout et son contraire. Pendant la campagne interne, certains socialistes accusaient Ségolène Royal et François Hollande de vouloir «privatiser» le parti. Depuis le début de la campagne présidentielle, c'est exactement pareil, sauf que c'est exactement l'inverse: Monsieur est même suspecté par quelques mauvais esprits de jouer la défaite de Madame! En plaçant la rentrée politique sous le signe des questions fiscales, sans concertation avec la candidate, Hollande a créé une situation dont les dommages collatéraux ont touché le parti et l'équipe de Ségolène Royal. Désormais, la méfiance est de mise entre les entourages, et les relations personnelles de ce couple public sont devenues une question politique.

    Car, après les révélations sur son patrimoine, voici la suspicion sur sa vie privée. Le couple que forment Ségolène Royal et François Hollande est l'une des cibles préférées de l'UMP: désormais, c'est au député qui racontera - devant des journalistes, bien entendu - l'anecdote la plus croustillante. Des photos compromettantes, laissent entendre des élus «informés», circulent déjà entre initiés...

    Son couple est-il dorénavant un obstacle majeur dans la campagne de la candidate socialiste? Au-delà des rivalités entre deux socialistes, c'est la réalité intime d'un homme et d'une femme qui pose problème aujourd'hui. Entre eux, tout est lu à l'aune de ces interrogations, qui pourtant ne regardent qu'eux deux - vivent-ils encore sous le même toit? Quelle est la nature du lien qui les unit? Au point que, lors des déplacements où l'actualité les conduit ensemble, savoir s'ils ont pris une chambre ou deux à l'hôtel constitue maintenant un enjeu stratégique.
    «Qu'on nous laisse un peu tranquilles!»

    Les voici qui vont jusqu'à se mettre en scène dans un lieu où le Tout-Paris politico-médiatique s'expose, pour un petit déjeuner commun... Jusqu'à présent, ni Ségolène Royal ni François Hollande n'ont souhaité évoquer publiquement leur couple. Même en privé, le premier secrétaire du PS élude ce type de questions, coupe court à toute insistance en marquant nettement la frontière entre sa vie publique et sa vie personnelle: «Il n'y a rien à dire sur ce qui ne relève pas de la politique.» Et n'hésite pas à répondre à un député socialiste qui moquait le geste complice de Ségolène Royal le jour de ses vœux à la presse, le 4 janvier, lorsqu'elle a avancé la main vers le ventre de son compagnon pour le saluer: «Mais non, elle voulait prendre mon bras!»

    Le 23 janvier, interrogée sur Europe 1, la candidate socialiste souhaitait, elle, que cessent les rumeurs: «Qu'on nous laisse un peu tranquilles!» lance-t-elle ce matin-là à Jean-Pierre Elkabbach. Pourront-ils résister longtemps à la pression médiatique, alors que le soupçon de mensonge, habilement entretenu par la droite mais aussi à l'intérieur du PS, pèse de plus en plus? Dans une campagne présidentielle, pour qu'une chose reste secrète, il faut être seul à la connaître. Deux, cela fait déjà une personne de trop.

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