20 septembre 2006

Benoît XVI fait vraiment führer.


What’s his motherfucker name ?
Benoît XVI, Bi Sixteen, ou le Bi Fifty-Two relégué au rang d’avion de papier, Benoît « _ C’est qui ? _ C’est l’pape ! » XVI ! Bref le feu faillible mais napalm Ratzinger.



Benoît XVI qui défraie la chronique et relègue une nouvelle fois la religion dans ses nouvelles pages de prédication, euh, pardon, de prédilection, à savoir la rubrique très très prisée des faits divers… Il ne se hisse certes pas au rang des caricaturistes danois qui avaient commis le ralam de première de représenter le prophète Maho Tsé, euh non, Mahomet, allons Muhammid, mais on ne peut pas dire non plus qu’il ne s’en tire pas bien et avec du texte du XIVe s’il vous plait ! Soit : la grande cecla !

Calvaire



Benoît, il était tranquille au pays… Dans sa bonne vieille université de Ratisbonne… Il parlait religion, rapports Foi/Raison. Du grand classique philosophie contre théologie. Il était en train d’expliquer que l’truc c’est qu’dans l’Islam, Dieu est absolument transcendant… En gros pour qui extrapole un peu, que c’est une religion qui pourrait n’être que fanatisme tandis que le christianisme est empreint de philo grecque… Certes, nous pouvons déjà discuté ce point… Mais Bi 16 a continué dans son sacro saint principe d’infaillibilité et a poursuivi son exposé, petit b du point 2 du grand A de son grand II, sur le sujet bien précis des rapports de cause à effet entre la religion en général, mais l’Islam en particulier, et la violence. Tout naturellement, il s’est rappelé d’un vieux texte du XIVe…

Pourquoi ce texte alors qu’il avait pensé à Charles Martel en premier ? Ses voies sont impénétrables… Il voyait Constantinople prêt à tomber devant les turcs quoi… C’est-à-dire que Benoît se rend bientôt en Turquie justement et que justement il s’est comme qui dirait prononcé contre son entrée dans l’Union Européenne… Nous ouvrons une parenthèse gangbangienne à ce propos : Biiii only sixteen, only sixteen, wouuuuuuhouuuuuu. Pardon, nous chantions. On saurait pas que Ji Pi Two a échappé à un attentat peut être organisé par les Loups Gris, pègre turque, par l’intermédiaire du flingue du peut-être hitman, Mehmet Ali Agça, ça nous mettrait pas la puce à l’oreille sur l’ambition de Bi 16 de passer à la postérité par le chas d’un Glock neuf millimètres voire de renouer avec le passé glorieux de ses Innocents de prédécesseurs souverains spirituo-temporels... Nous refermons notre parenthèse : tout est politique et la politique est pub. « ??? » me direz-vous, et pareil pour moi…

Si j'existe, c'est d'être fan, c'est d'être fan



Ce texte donc du XIVe mettait aux prises l’empereur byzantin, Manuel Paléologue, et un sage persan. L’empereur incommodé par le barouf aux portes de sa capitale lâcha un « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait ».

Echo sept siècles plus tard et c’est la boulette et le dawa et wouhou !

Il est à souligner il est vrai que, concernant le gentil christianisme, dont je suis, je le rappelle le fondateur ressuscité et dont je ne répèterai jamais assez combien les apôtres ont déformé mon message originel (« aimez-moi les uns les autres », « tends-la joue gauche ok et avec la force centrifuge, tu frappes de ton poing droit derrière la nuque », « j’transforme pas l’eau en vin par hasard : moi l’eau, j’lui marche dessus »), il eut été pertinent pour Bi Sixteen d’aller plus avant dans son argumentation et de rappeler les tristes heures de violence aveugle de son Eglise dans un souci d’objectivité oecuménique… Quelques sorties christiques pas piquées des hannetons aussi peut-être… Il est vrai, à sa décharge, que d’une, JiPé 2 avait déjà fait état de sa repentance en bloc (antijudaïsme, Croisades, Inquisition, guerres contre les protestants…) et que de deux, Benoît XVI insiste sur un problème que bon nombre de musulmans critiques de leur religion ont déjà mis en lumière et de bonne foi s’il vous plait : l’Islam prône-t-il la violence dans la lettre même de son Coran ? A savoir comme disait nous ne savons plus quelle islamologue passée à la clandestinité : « Il n’y a pas d’Islam modéré, il n’existe que des musulmans modérés ».

Pas de violence sous le soleil de la charia



Bi 16 est un Bi Boy et on ne parle pas de Bloy qui rigolait pas non plus ! Il veut des réponses à ses questions : le Djihad n’est-il qu’un effort ou bel et bien une guerre à mener contre les chiens d’infidèles ? Le statut de dhimmi est il une discrimination conditionnant automatiquement la conversion de masse de force ? Le Coran est-il une Constitution ? Bi 16 fait pas dans l’Alchimiste là… Plutôt dans les versets sataniques…

Les réactions ont été vives dans le monde musulman et des Eglises y ont été brûlées, et des chrétiens y ont été agressés, déjà… Le monde musulman réclame des excuses personnelles et avec lui, une partie de notre intelligentsia très très inculte et culturellement anticléricale mais paradoxalement islamophile car antibush mais tout de même prosalmanrushdique parce que c’est un écrivain reconnu dans le monde entier (oui on sait, on aime bien caricaturer aussi), le pape étant pour d’aucuns « sorti de son rôle de pape »… Nous ne citerons pas les noms des inepteurs, tant il est vrai qu’un pape qui ose parler de religion, c’est tout de même très original ! C’est vrai, d’habitude ça parle de capotes, tout ça quoi…

Papamobile for ever



Nous au CiGéBi, nous avons deux questions à poser. L’une s’adresse à tous ceux qui parlent mielleusement de discours interreligieux : le dogme qu’il soit musulman, chrétien, juif ou autre, souffre-t-il réellement la discussion ? Le fanatisme est toujours l’apanage des interprétations stricto lettrée… Or toutes les écritures dites saintes sont censées receler de l’ésotérisme, de la parabole. L’autre s’adresse à tous les athées ou fondamentalistes laïques de nos contrées : croyez-vous que la perception de soi en tant qu’athée peut miraculeusement sauver d’un attentat/amalgame anti-croisés ? Une troisième pour la route : à quand la Fatwa officielle sur la tête de Bi 16 ?

Bref, encore de la susceptibilité mal placée et de la mauvaise foi de tous les côtés... Précisons que Benoît se défausse et botte en touche direction les stadistes français en train de poser dans des positions suggestives à moitié à poils et que certains intellectuels musulmans s’offusquent de la référence datée de Bi 16 et datant d’une guerre alors qu’ils mettent volontiers le nez des chrétiens dans leur bouse inquisitoire ; Islam et islamisme idéologie politique ? Okay recevable nuance et applicable à toute l'histoire des croisades non ? Pour preuve les guéguerres politiques entre rois, empereurs et papes pendant des siècles. St Thomas d'Aquin's touch... Il est évident que la question de la violence se pose pour toutes les religions. Les islamistes actionnent le levier du petit livre vert, les bushistes du Holy Book. Tous crameront en enfer ou bien… Rien : ça sera nous et ici. Il soufismera (ah les soufistes, ah les kabbalistes, ah les gnostiques chrétiens... Spiritual Love)d'une étincelle. Entertain us.

On vous offre les meilleurs passages de l’échange entre Henri Tincq et les internautes du Monde sur le sujet de peur que l'accès en devienne rapidement payant:

Henri Tincq : Le pape a fait un discours très long, dans un cadre universitaire, à l'université de Ratisbonne, en Allemagne, là où il avait enseigné. Il est dans un contexte de chercheur, d'expert, et il a fait une longue allocution sur ce qu'il a appelé les maladies mortelles de la religion et de la raison.
Les maladies mortelles de la religion, c'est l'intégrisme, le fondamentalisme. Et la maladie mortelle de la raison, c'est de tout rationaliser et de perdre ainsi le sens de Dieu. La maladie mortelle de la raison, c'est celle dont souffre l'Occident, et l'Europe en particulier, qui a tendance à oublier sa culture chrétienne. C'est ce que le pape a dit. Il a dit que pour éviter l'intégrisme, il fallait rationaliser la religion. C'est l'essentiel de son propos.
Ce qu'il y a derrière, c'est la crainte qu'a le pape que l'excès de raison en pays d'Occident, la perte du sens de Dieu, ne favorisent d'une certaine manière le développement de l'islam en Europe et en Occident. C'est donc une réflexion très profonde, tout à fait d'actualité, sur les risques d'affaiblissement culturel et religieux de l'Occident et de l'Europe par rapport à l'islam. Et ce discours ne se réduit pas à une attaque de Mahomet ou à une critique de la religion musulmane comme étant violente.

Jeff : Sans revenir sur le fond du discours, peu contestable, comment expliquer une telle légèreté dans ses propos sur un sujet aussi sensible ?
Henri Tincq : Je suis très heureux que les internautes aient lu le discours, et nous avons bien fait de le publier intégralement pour que les lecteurs sachent exactement ce que le pape a voulu dire. Bravo à tous ceux qui ont lu ce texte et qui ont découvert que le discours du pape ne correspond pas à ce qu'on en a dit.
Pour le fond de la question, j'ai envie de dire : oui, il y avait sans doute un risque, le pape n'a pas été très prudent de prendre ces exemples de risques de violence propres à toute religion dans le contexte historique du XIVe siècle, alors que les musulmans étaient aux portes de l'empire de Constantinople.
Le pape a manqué de sens politique. Il faut rappeler qu'il est d'abord un universitaire, un très grand théologien. C'est en effet léger de sa part, parce que dans le contexte actuel – d'extrême méfiance vis-à-vis de l'islam –, chaque mot peut être récupéré, instrumentalisé. Le contexte du choc de civilisations dans lequel on est aurait mérité que le pape soit plus prudent.

Bérénice : Pensez-vous que le pape devait prononcer des excuses suite à ses propos ?
Henri Tincq : Non. Lui demander de prononcer des excuses sur un jugement qu'il n'a pas porté, c'est une aberration. Il a exprimé sa tristesse, son regret, car la formulation n'était pas très bonne, mais on ne peut pas lui demander de s'excuser sur des idées qu'il n'a pas voulu défendre. Il a dit lui-même que la citation qu'il avait faite ne reflétait pas son opinion personnelle. C'est clair.
Et sur le plan politique et symbolique, on peut voir l'utilisation qui pourrait être faite de l'excuse du pape au monde musulman. Le pape se couche devant l'islam en s'excusant. C'est tout à fait inimaginable que le pape prononce des excuses.

Pandore : Comment expliquer la globale surenchère du monde musulman sur un sujet qui, finalement, pourrait aussi bien s'appliquer aux chrétiens qu'au monde musulman – tout étant une question d'époque ?
Henri Tincq : Je suis tout à fait d'accord avec vous. Le propos du pape se voulait général, touchant toutes les religions. Mais en choisissant ses exemples dans l'islam, il a pris le risque d'être attaqué. La violence est une tentation propre à toutes les religions.
Le monde chrétien a une longue histoire de violence : les croisades, les inquisitions, les méthodes d'évangélisation musclées dans les terres conquises en Afrique ou en Amérique latine, les conversions forcées, l'antijudaïsme de l'Eglise chrétienne...
C'est vrai qu'il y a eu des revirements dans le monde chrétien, il y a eu des mea culpa, des repentances (le pape Jean Paul II en l'an 2000 avait demandé pardon au monde entier et aux victimes des exactions de l'Eglise, en citant nommément l'antijudaïsme des premiers temps chrétiens, l'Inquisition et autres phénomènes).
Et on se souvient que dans ce cadre de la pénitence, Jean Paul II avait demandé pardon aux juifs pour les crimes et les pogroms commis par l'Eglise à l'égard du peuple élu de Dieu. C'est vrai que si le christianisme fait aujourd'hui repentance pour ces violences, toutes les religions n'ont pas fait ce même cheminement.
Et c'est vrai que l'islam, et d'autres religions, devraient s'interroger à leur tour sur leur passé d'intolérance, d'extrémisme et de guerre.
Je ne dis pas que l'islam est une religion violente, mais qu'il faut regarder son passé avec objectivité. Il faut remarquer que la figure du prophète Mahomet était aussi un chef de guerre (ce que Jésus n'a jamais été). Il faut se demander si dans les textes sacrés du Coran, il y a des germes d'intolérance. C'est une question très douloureuse.

Bill : Est-ce que cette polémique ne montre pas avant tout qu'un pape n'a pas à se prononcer sur autre chose que la question de sa religion, le catholicisme ?
Henri Tincq : Non, je ne suis pas tout à fait d'accord. Bien sûr, il doit balayer devant sa porte, s'occuper de ses fidèles, de la foi chrétienne. Mais en même temps, la paix du monde passe par la paix entre les religions.
Depuis quarante ans, depuis le concile Vatican II (qui a eu lieu de 1962 à 1965), il y a des habitudes de dialogue qui se sont créées entre les religions, entre les chrétiens, catholiques ou protestants, et les juifs, l'islam ou le bouddhisme.
Ce dialogue est parfois difficile, il peut sembler aussi inefficace, mais aujourd'hui on ne peut plus vivre en faisant semblant de s'ignorer. Il faut se rapprocher et échanger des idées.
Si l'on veut un dialogue entre les religions qui soit un dialogue de vérité, franc et utile, il faut qu'on puisse se dire les choses franchement. Sans doute le pape l'a-t-il fait trop franchement, mais je ne suis pas d'accord pour dire que le pape doive rester dans sa chapelle catholique et ne pas se prononcer sur l'état du monde et les autres religions.

Jeff : Que peut-on attendre du voyage de Benoît XVI en Turquie ?
Henri Tincq : Bonne question. Je pense que le Vatican et la Turquie vont faire assaut de bonne volonté pour préparer ce voyage. Je pense que la Turquie surtout a intérêt, pour son image internationale et son adhésion à l'UE, à montrer un visage accueillant au pape malgré la polémique récente.
Et le pape aussi fera assaut de bonne volonté. C'est vrai que quand il était cardinal Ratzinger, il s'était prononcé contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, mais il va de soi qu'aujourd'hui il ne tiendra plus un discours aussi carré, et il mesurera politiquement ses propos à la Turquie.
Mais il va aussi en Turquie pour une autre raison : rencontrer le patriarche de Constantinople, et lancer avec lui les ponts d'une réconciliation entre les Eglises catholique et orthodoxe.
Peut-il y avoir des manifestations musulmanes contre le pape ? On ne peut jurer de rien, mais il me semble que les autorités turques prendront toutes les mesures nécessaires pour que cette visite se passe le moins mal possible et en tout cas en assurant au maximum la sécurité du pape et la liberté de ses mouvements et de son propos.

Jeff : Benoît XVI n'inaugure-t-il pas une période de pause dans l'œcuménisme voulu par Jean Paul II ?
Henri Tincq : Attention au mot "œcuménisme". Ce mot sert à désigner les efforts de rapprochement entre les religions chrétiennes. Pour les religions non chrétiennes, il faut plutôt parler de dialogue interreligieux.
Sur le plan de l'œcuménisme proprement dit, le pape a fait de la réconciliation des Eglises chrétiennes l'une des priorités de son pontificat. Et il l'a montré. Il est allé voir les protestants en Allemagne, et à l'occasion de sa visite en Turquie, il va aller au patriarcat orthodoxe de Constantinople.
Il envoie aussi régulièrement des messages au patriarcat orthodoxe de Moscou. C'est vrai qu'à l'époque de Jean Paul II, il y avait eu de nombreuses frictions entre les orthodoxes de Moscou et le Vatican. La vérité est que le pape Jean Paul II, qui a visité tous les pays du monde, qui est allé dans des synagogues ou des mosquées, n'a jamais pu se rendre à Moscou.
Pour le dialogue interreligieux, avec les juifs, Benoît XVI a suivi complètement la ligne de Jean Paul II. Les relations entre Eglise catholique et juifs sont bonnes. Le pape, en août 2005, est allé à la synagogue de Cologne, l'une des plus anciennes d'Europe.
En revanche, pour le dialogue avec l'islam, c'est vrai qu'il veut marquer un tournant, il veut un dialogue en vérité avec les musulmans, il ne veut plus des grandes assemblées où l'on prie ensemble, où on lance des appels à la paix, incancatoires, inefficaces. Et il a pris des initiatives montrant qu'il souhaitait un peu plus de fermeté dans le dialogue avec les musulmans.
Cela s'explique par le contexte mondial, qui a changé. La montée des extrémismes musulmans inquiète de plus en plus le monde chrétien. Je rappelle que dans les pays musulmans, les chrétiens sont de moins en moins nombreux et sont tentés de s'exiler. Je rappelle qu'en Turquie, après l'affaire des caricatures de Mahomet, trois prêtres ont été assassinés. Au Nigeria, on a brûlé des églises, comme au Pakistan. Les chrétiens sont dans une période de crainte par rapport à l'islam, et les autres aussi.
La question est de savoir si on ne risque pas de confondre islamisme et islam. C'est le reproche qui est fait au pape, de faire l'amalgame. Reproche sans doute injuste. Je continue de penser que si le pape dénonce, comme il l'a fait tant de fois, l'islamisme – c'est à dire la perversion de l'islam –, il est en droit aussi de poser des questions aux musulmans dits modérés. Prennent-ils assez position pour dénoncer les tentations intégristes dans leurs propres rangs ? Que font-ils pour chasser la tentation islamiste ? Que font-ils pour moderniser leur religion ? Que font-ils face à des dispositions de la loi musulmane qui sont scandaleuses, comme la peine de mort pour l'apostasie, pour le blasphème, comme les lois sur la répudiation, sur l'héritage inégal entre l'homme et la femme ? Cela choque l'Occident.
Que veulent ou peuvent faire les musulmans modérés ? Sans doute, les conditions politiques ne leur permettent pas de s'exprimer. Mais il est bon que le pape pose des questions à l'ensemble de l'islam sans qu'on puisse lui reprocher de faire un amalgame avec l'islamisme.

7 commentaires:

  1. http://minilien.com/?K5AcdjIVBy

    Déjà culte en Tunisie.

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  2. « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait ».
    Comme on dit vulgairement : il n'y a que la vérité qui blesse.

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  3. Moi J'm en fous, j'suis un adepte du culte de Mithra.

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  4. - le titre est vraiement très facile ; on dirait une "une" de Libération ou de Charlie hebdo. Vous nous aviez habitués à mieux
    - l'Europe est l'homme malade de la catholicité. Benoît XVI est son médecin.

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