10 juillet 2006

L'éthique à Domenech

" ... et puis il y avait un beau feu d’artifice".... Voilà l'essence même de notre sélectionneur répondant aux journalistes qui lui demandait pourquoi était-il resté le regard vide durant de longues minutes sur le terrain du stade olympique de Berlin ( spéciale dédicace à Jesse Owens... grand champion et grand fumeur snobé par Roosevelt mais admiré en secret par... Hitler!)


Raymond le fier, l'anti-Tapie, le mauvais-coucheur, le croquemitaine... Domenech le matamore ne se contente pas de la médaille en chocolat:

"C'est une grosse déception, je n'ai pas d'autres mots, une grosse déception. On ne peut être que déçu, profondément déçu. Sur la qualité du jeu, on le méritait. Seule la victoire est belle. Il manquera un petit quelque chose. Se satisfaire d'à peu près, ce n'était pas l'objectif".

Notre cher sélectionneur à la rancune tenace, regardez-moi ce bijou de perfidie à l'encontre de Zidane:

"Je n'imagine pas que Zidane avait envie d'être exclu. Il s'est passé quelque chose. C'est évident. (...) C'est triste quand un grand joueur termine sa carrière comme ça, exclu, alors qu'il a fait une grande compétition. J'aurais préféré le sortir, moi, à cinq minutes de la fin, pour qu'il ait une vraie ovation. Je ne m'attendais pas à une ovation comme celle-là...
"

J'aurais préféré le sortir, moi...Domenech dans toute sa splendeur... A vrai dire, il devait jubiler quelquepart en son for intérieur... Cette idole qui le snobait, contestait ses choix... Cette idole bankable déchue trahie par le Judas-Materazzi. Raymond lui n'absoudra point le cavalier kabyle... comme il ne pardonnera jamais à Robert Pirès.

L'amateur de théatre n'a point apprécié cette fin shakespearienne où Othello colle un coup de boule sur Iago. Raymond fait donc la gueule, il ne désire point devenir ce "looser magnifique" qu'on voudrait qu'il soit, le perdant sympa.

Non, Raymond c'est autre chose... Domenech l'homme qui refusa le nécrofestif sur les Champs-Elysées, l'empêcheur de pardonner en rond, l'ignoble gâcheur de fête made in TF1, l'anti "bonheur est dans le pré".









2 commentaires:

  1. Commence à en avoir ras la casquette, moi, de ces bipèdes à deux neurones qui ont fait du plus beau jeu imaginé depuis la Création
    un spectacle chiant et sordide sous tous ses aspects ! Qu'essaient-ils de nous faire croire, ces cons ? Le fair play est une notion qui a complètement disparu, en football comme dans les autres sports .Alors, se plaindre d'avoir été roulé dans la farine par les champions du monde en matière de provocation et simulation, c'est soit se foutre du monde, soit faire preuve d'une confondante naïveté !!Alors, vos gueules les footeux de tout poil !!!

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  2. Jadis Gary Gasparov avait mis un coup de boule à Deep Blue 2...

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