16 février 2017

Au nom des fils et filles de pute



La honte.
L'amour maternel dure 7 mois

Une infinie, ressentie à la lecture de cet article de Nolwenn Le Blevennec.

Toutes ces mamans aux désirs bafoués, brimés, violentés par… le fruit de leurs entrailles.

Emilie, 38 ans. 
C’est le moment du grand réveil : Emilie (…) a divorcé et rencontré un nouveau mec qui lui a fait découvrir l’éjaculation féminine. "Avec lui, je fais l’exact inverse de ce que la société attend d'un couple." Pendant cette période, ses enfants sont passés au second plan et elle trouve que ça leur réussit très bien. Elle a fait boucher ses trompes, pour être sûre de passer définitivement à autre chose.
Mélanie, la 30ne. 
Autre type de scénario fracassant : quand le retour sur soi se réalise dans l’adultère. (…)Quand l'histoire commence, elle sort de sept mois d'allaitement, "à la fois dur et charnel comme un bisou sur le sein".
La nuance de gris chamarré entre Emilie et Mélanie la lyrique : l’une a empapaouté son mec AVANT de découvrir l’éjaculation féminine. Un détail de l’histoire. Tout comme le fait que Mélanie poulope après la tringle à rideau d'un amant, alors que son bambino n’a que 7 mois. L’horreur. Intégrale. L'infidélité, c'est d'abord envers son gosse.

Catherine, 60 ans.
Elle a aussi vécu l'histoire passionnelle de sa vie quand son fils avait 1 an. "C'est loin, j'imagine, pardon...", lui dis-je. "Ah non non, pas du tout, je me souviens de tout." » Elle est passée de "bobonne centrée sur son fistoune" à femme amoureuse, amincie et riant "à gorge déployée" dans la rue. Son mari a compris tout de suite, il lui a demandé de choisir au bout de trois semaines et elle a fait ses valises. "Tout a été emporté par une vague irrépressible. D'un coup, j'étais prête à toutes les aventures et je me disais que mon fils allait s'adapter. Que si j'étais heureuse, il le serait aussi." Elle est restée accrochée sept ans et elle n'a plus jamais aimé avec "autant de violence" après.
Parle pas la bouche pleine
On gougoûte particulièrement à l’auto-persuasion de Catherine, à coup sûr performative : "Je me disais que mon fils allait s'adapter. Que si j'étais heureuse, il le serait aussi." On aimerait le témoignage du petit "fistoune", car cette phrase résonne comme un remords.

Amélie, 38 ans, journaliste indépendante - on sent que le niveau va monter...
 "Je n’avais pas mesuré à quel point c’était une expérience physique, de porter, soulever, ramasser, courir."
Bingo tralalère. Un pur moment de gonzo-journalisme. De la grâce. De l'investigation. Évidemment,  pendant qu'Amélie découvrait l'eau tiède - "peut-être qu'en ouvrant le robinet d'eau froide et le robinet d'eau chaude..." - papa lui, se tournait certainement magistralement les pouces. Une prouesse tandis que jamais âme qui vive ne le vit sortir ses doigts de son cul !!! 

Car c'est apparemment plié pour toutes ces femmes aux échines comme des cocottes en tigres de papier : un papa ne porte jamais bébé, ne ramasse jamais de grain de riz au pied de la chaise haute, ne court jamais après bambin lancé aux trousses des American Staff dans les parcs de banlieue parisienne. Et papa adore jouer avec des tut-tut, des cubes qui s'empilent, et des trucs du diable qui te cacophonent des comptines en clé dsol-air bips barbares et bops blafards à rendre dingo !

Julie, 31 ans. 
Aujourd'hui, elle a l'impression que ses deux enfants sont à la bonne distance. Julie se force à ne pas enchaîner deux soirées dehors pour passer du temps avec eux. Pas parce qu'elle ne pourrait pas supporter de faire autrement, mais parce que c'est le point d'équilibre qu'elle s'est fixé.
Julie a la sémantique fichtrement édifiante. Nécessaire pour démontrer toute sa monstruosité égoïste. Surtout suffisante.

La honte.
Nous ferons fi des élucubrations des expertes illuminées qui suivent dans l’article et leur psychologie enluminante de magazine féminin. Mais non, car elles attestent, normalisent, encouragent. L'abandon, le retrait, la distance. 

Ne culpabilisez pas Mesdames : il est interdit de ne pas jouir ! A tout instant ! Ceci est votre corps. Donné pour vous.

Tout comme le ton global de l'article, qui semble se pencher sur le sort de victimes de guerre. En stress post-traumatique. 

Voilà l’émancipation ! Voilà la femme debout ! Voilà le Progrès. Tous les chiards pupilles de la Nation ! On comprend mieux les ceintures de chasteté et les tours d’ivoire. Les donjons. On sait comment s’est terminé l’enlèvement des Sabines. Les salopes!...

"Attends Romulus, j'ai pas pris mon string"

Pour la route :
"Cela a un rapport avec le fait qu’on s’est mis à aimer le père de ses enfants comme sa mère. L’amour l’a emporté et il ne suffit pas à faire vibrer notre sexe. Pour désirer, il faut être séparé..."
Question : avec une bonne claque dans la gueule, le clitoris vibrerait ? Le point G, le Godwin. Toute contradiction de la femme, réduite à un fascisme. Dernier anathème en date, Fillon taxant le Canard de misogynie. Pénélope ne tissait pas telle une vulgaire femme au foyer non Monsieur Canard ! Non. Elle détournait l’argent public des foyers comme un vulgaire politique.  Un chiasme ! Que nenni : une chiasse. Plus canari que Canard !
"Vivement que tu te casses hein"
« Les fonctions parentales sont asexuées. Vous êtes papa et maman et contents de l’être. Mais il est difficile d’être intéressé par un sexe qui fait partie de la famille. Cela n'a rien de nouveau, sauf qu'avant on en parlait pas."
Mais si on attrape maman par les cheveux en lui calant bien sa queue dans la bouche, c’est asexué encore? Et si on la bourre à même le parquet ? C'est encore asexué ? Apparemment, c'est la prouesse de pouvoir encore baiser la mère de ses enfants !

« Les bébés, c’est plus pareil quand ils se mettent à parler et qu’on ne les porte plus. A ce moment-là, on peut repenser… L’infidélité, à ce moment-là, je dirais que c’est classique quand on est classique... et téméraire."
Toutes des putes, CQFD. C’est l’experte soi-même qui le dit. 

On comprend mieux pourquoi la disparition du divorce pour faute : non pour le bien-être des enfants comme le raconte la jolie nistoire, mais pour le droit de maman à s'en prendre plein sa salle des fêtes. Et son turlutucul !
"S'il est extrêmement difficile, pour une femme, de créer, de se réaliser socialement, dans le "régime totalitaire et totalisant qu'est forcément la famille", il n'est guère davantage facile d'y vivre une relation de jouissance."

"Tu passeras toujours après mon yoga !"
A graver aux frontispices des auspices où qu'on a camisolé la Pensée, la Nuance ! On se croirait en plein la Sorbonne, en plein Mai 68, délire LSDique et yellow submarine tous azimuts sans plus le Nord ! sans plus le Sud !  Forcément, la famille ne peut être aujourd’hui qu’un régime totalitaire et totalisant. La cellule familiale, c'est marqué dedans ducon : c'est une prison, une geôle, un donjon, une ceinture de chasteté on t'a dit ! Non pas la stabilité, le cadre, la référence. La fidélité. Si on était dans un open space, on pourrait même oser le mot projet. Commun. Trop commun!

Papa Ours, Petit Ours et Maman ? Elle a ses ours fils ! 


A quoi qu’on pensait pendant qu’on déhottait le premier dès potron-minet pour courir donner biberon à bébé ? A quoi qu’on pensait le soir pendant qu’on s’épanouissait à faire la vaisselle ? A quoi qu’on pensait putain ? A quoi qu’on pense quand qu'on a son enfant dans les bras, qu'on lui susurre des berceuses aux enclumes et marteaux pendant des ¼ d’heure d’éternité ? Au bonheur total. L’amour inconditionnel. L'absolu. Enfin. Déniché. Le Clair de Lune à Debussy en body et pyjama trognon ! A la niche papa !

La honte.

L’homme, balayé de l'article. Le corps roulé dans ltapis qui cachait la poussière du corps de désir en décomposition de maman. Non, c’est une bite. Un tuyau à sperme béchamélisé par Nolwenn et les autres. Mais Papa out. Papa, ce criminel de la fécondation, présumé fantôme de la parentalité ! Car comme de bien entendu, Papa, lui, vit quoiqu'il arrive sa vie pépère, pendant que Maman fourrage dans le caca. Il est papa mais ça ne change rien pour lui. Il n’est pas réveillé la nuit, il ne s'en met pas plein les mains, il se fait pas niquer toute sa garde-robe avec des vomitos. Il sort comme avant, baise à couilles rabattues sa secrétaire – oui, car tous les papas ont une secrétaire et s’épanouissent dans leur vie professionnelle forcément prodigieuse, c'est entendu : elle les tient loin de la chaleur du foyer, c'est déjà ça. IIs kiffent ces chiens ! Pendant que pôv maman mamane...
"Je vais te couper le cordon"
A la lecture de ce réquisitoire en creux contre les papas, parfait plaidoyer pour le matriarcat, et non pour l'égalité homme/femme, le CGB aurait pu basculer dans la folie magnanime de l'amalgame de masse. Mais une nouvelle fois, cascade ! Il va vous démontrer qu’il saura toujours raison garder. Tagatac-tagatac-tagatac. Si toutes les femmes ne méritent pas d'être assimilées aux protagonistes de cet article, toutes les femmes de cet article ne méritent probablement qu’une chose : le voile. L’islamique. Et le 5 pas derrière Papa.

La femme libérée d’hier est la femme dominatrice, castratrice, prédatrice d’aujourd’hui. 

Des 11 000 verges à son tableau de chasse ! Et les coucouilles toutes mignonnettes à leurs  minots !  

Métaphore du foyer pour Moman
Son désir refoulé le plus profond : que Papa porte Bébé dans le ventre pendant 9 mois.

Malheureusement, ce n’était pas dans les plans de Madame/Mademoiselle?On-ne-voudrait-pas-être-taxer-de-sexisme-déguisé-galanterie Nature.

Peut-être bien qu’en votant Macron, ce prédicateur qui fait la tournée des places des villages, bonimentant le miracle par simple apposition de la main invisible du marché? L'imaenculée conception, vous connaissez ? Like a verge-in.

Peut-être bien qu’un jour la science délivrera la femme, sans plus besoin de péridurale. 

Peut-être bien qu’elle l’arrachera enfin, ô bel horizon, aux fers de l'enfer de la grossesse à cellulite et alien et de la maternité qu'est délicieuse mmm comme une vie sous vide. Sans air. Bodybag.

Seigneur, pardonne à ces harpies, même si elle savent très bien ce qu’elles font. 

Happy end
Mais merde : Médée-nous.

La famille n’est pas tant menacée par la parentalité des homosexuels ou la théorie fumeuse du genre, que pas la succube impératrice enfantée par le libéralisme total. Qui ignore tout du mot sacrifice. 

Le féminisme est une guerre. Evacuez les femmes. Surtout les enfants. 

Parole de dad dévoué. 

Des générations de tarés déboussolés sont en route. Le fruit de leurs entrailles…


5 commentaires:

  1. Après Ni pute ni soumise, Ni maman ni putain !

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  2. On sent que ça t'as mis en colère..!

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  3. Heureusement, avec tout ça il y a une nouvelle venue dans la maison qui ne s'occupe pas forcément que des mouflets : la baby-sitter !

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  4. La partie amusante de ce courant de pensé c'est le revers de la médaille. Selon cette logique la femme est donc responsable de tous les maux vu que le mâle ne sert que de géniteur. Ces féminazi, un grand moment de contradictions.

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