18 février 2016

Derrière ton écran




Rien ne peut échapper aux lumières crues des néons qui révèlent la scène sous toutes ses coutures. L’action se déroule sur le canapé d’une villa en Californie, ou sur le sol d’un hangar en France. Vieille pute au visage ravalé, jeune collégienne à fond dans la fausse innocence ingénue: outrageusement fardées, maquillées comme des jouets, ensaucissonnées dans des tenues tellement putassières qu'elles en deviennent grotesques, sourires vides à la caméra, alors qu’en arrière-plan s’avancent des espèces de bœufs bodybuildés aux hormones tenant dans leur pogne leur énorme bite qu’ils astiquent frénétiquement. Oh elle va prendre cher, murmure le spectateur, elle va avoir mal, elle va se faire bien défoncer, qu’il murmure le mâle blanc derrière son écran, dans sa chambre aux rideaux fermés, quelque part en Europe de l’ouest, aux alentours de l’an 2016.

Plus c’est dégueulasse, plus c’est immonde, plus ça marche.


Le fond de l’affaire : un double avilissement ; celui de la femme, réduit à l'état de viande, et celui du spectateur qui regarde cette abjection le caleçon sur les chevilles, courbé devant son écran la queue à la main[1].

Il est étonnant qu’un tel phénomène, dont la nocivité devrait pourtant être évidente, soit à ce point toléré dans notre société. Malgré les nombreuses études scientifiques qui pointent les effets extrêmement néfastes du porno sur l’homme (modification des circuits neuronaux liés au désir sexuel, impuissance, baisse de testostérone, destruction de la vie sociale, dépression, anxiété, etc.) et l’avilissement évident de ceux qui y participent, le porno continue d’être régulièrement présenté dans les médias comme l’accessoire d’une sexualité « libérée », quelque chose de « coquin », d’ « osé », qui fait partie des mœurs. Parallèlement, on considère souvent que le porno est un passage obligé de l'adolescence, une sorte de vestibule qui mènerait au sexe réel. Dans cette optique, le porno serait un moyen somme toute assez naturel pour les adolescents de patienter en attendant leur glorieuse entrée dans le con féminin.

Le grand piège est que, précisément, si c’est peut-être vrai au début, cela cesse très vite de l’être. Les récits édifiants des accros qui essaient d’arrêter montrent que la consommation régulière de porno génère assez rapidement une sorte de besoin compulsif totalement distinct du désir sexuel normal, une avidité à l’artificiel qui finit par engloutir et remplacer le besoin de sexe réel. Très vite, l'attrait de la chair pâlit puis disparaît face à la fascination de l'écran [2]Ce qui est encore plus inquiétant, à la lecture des témoignages de ces recovering addicts, c’est qu’on ne peut à présent plus dire qu’il s’agit d’un « phénomène nouveau », qui affecterait « les jeunes » : en effet, l’internet existe à présent depuis suffisamment longtemps pour que des hommes de quarante ans soient aussi addicts que des adolescents de dix-huit ans. Le porno de masse n’est plus un phénomène émergent, mais un chancre durablement enraciné qui irradie toute la société.


A l’exception d’une vague tentative au Royaume-Uni suite à un meurtre particulièrement scabreux, je ne trouve aucun exemple d’un gouvernement occidental qui ait proposé d’interdire totalement la pornographie. Pourtant, il saute aux yeux que c’est exactement ça qu’il faudrait faire : l’interdire purement et simplement, de la même manière que le gouvernement chinois interdit l’accès aux sites qui lui déplaisent.

Qu’on ne m'accuse pas d'être un puritain, un hygiéniste moral, un empêcheur de jouir en rond : le porno ce n’est pas la jouissance, c’est la mort. Ce n’est pas le sexe, c’est un écran. C'est en fait tout le contraire du sexe. Celui-ci est fécond, sensuel, glorieux et partagé. Le porno est stérile, affalé, misérable et solitaire. Toute personne qui a, au moins une fois dans sa vie, fait correctement l’amour à une femme sait exactement de quoi je parle.

C’est un cancer qui vous détruit lentement et imperceptiblement toute une race, génération après génération d’adolescents élevés à l’internet, à la traitreuse, piégeuse abondance d’internet, devenus hommes à présent, dans la trentaine, dans la vingtaine, et atrophiés corps et âmes par ce cancer qui les dévirilise, les avachit, les affaiblit: Et ce qui est vraiment terrifiant c’est que la génération suivante s’avance, et la suivante, et que selon toute logique ce phénomène va aller en s’aggravant, car l’accès à la vilenie on demand se fera toujours plus jeune, toujours plus facile.

Tout indique qu’il s’agit là d’un sujet de société relativement préoccupant dont il faudrait s’emparer. Or, pourtant : rien. Silence assourdissant, à gauche comme à droite comme chez les féministes, qui devraient pourtant faire de ce sujet leur cheval de bataille. Quand, aux USA, la presse mentionne les associations anti-porno, c'est toujours pour s'en moquer ou mettre en doute leurs motivations ("oui mais bon ce sont des Mormons"). Les véritables articles d'investigation existent, mais ils sont rares et ne provoquent aucun débat de société. 

C’est à croire, comme soutenait Darbois, que le porno dispose de lobbies terriblement efficaces.

En vérité, le porno n’a pas (ou plus) besoin de lobbies : son l’immunité tient de ce puritanisme inversé qui protège tout ce qui peut se draper, de près ou de loin, du manteau de la liberté sexuelle. Il en va exactement de même pour la prostitution (cfr le manifeste des salauds), à propos de laquelle on nous ressert régulièrement le cliché de la pute « qui aime ça », alors que l’on sait pertinemment que l’écrasante majorité des gagneuses sont des esclaves sexuelles exploitées par des gangs d’Albanais et autres affreux.


Le porno est une défaite individuelle, mais c’est aussi une défaite collective, un écroulement à l’échelle de la cité. Il faut être aveugle pour ne pas voir le lien entre la contamination des trois générations actuelles (celle qui me précède, la mienne, et la suivante) et le phénomène généralisé de retrait de l’espace public, la préférence pour le « cocon », la fuite des centre-villes où se joue le grand jeu et que l’on laisse à plus agressif que soit. Le scandale du porno cristallise à l’échelle sexuelle notre lâcheté, de la même manière que le Cologne New Year’s Rape Tour a montré de manière territoriale, géographique, ce qui se joue : la débandade, qui opère subrepticement dans nos crânes, et qui soudain se révèle par brusque écroulement, par à-coup stupéfiant. « Où étaient les Allemands ce soir-là ? » demande un ami. Ils étaient derrière leurs ordinateurs.  

Si un peintre ou un photographe voulait dresser le portrait de l’homme d’occident aujourd’hui, il montrerait une succession de visages blafards baignés dans la lueur bleuâtre d’un écran d’ordinateur, dans un appartement aux rideaux fermés, les yeux chassieux, endormis, abattus, le visage informe, mal rasé, le corps pâteux comme un doughnut, une main dans le caleçon s’astiquant mollement, l’autre main cliquant régulièrement pour passer d’une vidéo à une autre, rapidement, sans jamais s’arrêter longtemps, le visage ne trahissant pas la moindre émotion alors que le sujet s’abîme dans les profondeurs de la dégueulasserie la plus vile, toujours plus vile, toujours plus abjecte.

Darbois avait très justement relevé que le porno a comme fonction l’écrémage de la population, une ponction de l’énergie sexuelle du mâle occidental qui par conséquent se retire de la lutte. Il ne projette plus ses appétits de conquête (sexuelle ou autre) vers le monde, il les expédie dans un mouchoir dans la pénombre de sa chambre. Il ne sort pas, il se calfeutre. Il ne s’aventure pas, il s’acagnarde. Il jouit de sa propre dépossession, au sens le plus littéral du terme : pour qui en douterait encore, qu’il lui suffise de se renseigner sur la surprenante popularité du critère « interracial » (c’est à dire un noir qui baise une blanche) dans les recherches pornographiques : c’est la preuve la plus concrète de cette curieuse jouissance à la dépossession.


Carl Schmitt, célèbre penseur NAZI (n’est-ce pas), écrivait :

« Qu'un peuple n'ait plus la force ou la volonté de se maintenir dans la sphère du politique, ce n'est pas la fin du politique dans le monde. C'est seulement la fin d'un peuple faible ».

Nous avons décrété la fin de l’Histoire, et depuis lors celle-ci ne cesse de venir nous gifler en pleine figure, à tel point qu’on ne peut plus aller manger des nems au Petit Cambodge ou assister à un concert au Bataclan sans qu’elle nous tombe dessus. 

Eh bien le porno, c’est la fin de l’Histoire à l’échelle sexuelle. C’est l’abdication de la conquête, de la vie et de la fertilité. C’est, à travers mille petites renonciations individuelles, le renoncement général à la mission qui nous avait été donné : se tenir droit, et fonder une famille.





[1] Il y a quelques années, Lounès Darbois avait écrit sur ILYS un article définitif sur la question, un texte qui vous jetait au visage la saleté de ce cancer qui s’est infiltré insidieusement parmi nous. J’aurais pu y renvoyer, mais ILYS a sauté : je vais donc épiloguer. Mais ce texte était vraiment fondamental.
[2] Je confesse que ce billet est inspiré par la découverte récente d’un site américain (Your Brain on Porn) qui porte à bout de bras le combat contre le porno et multiplie enquêtes scientifiques et témoignages de gens qui ont eut de gros problèmes à cause de cette merde.   

52 commentaires:

  1. Si c'est un exercice de second degré, il est parfaitement réussi : il suffirait de remplacer "porno" par "masturbation" et on aurait l'impression délicieusement désuète de lire un article du Grand Larousse du XIXe siècle.

    Mais il s'agit d'une parodie, heureusement.

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    1. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vraiment. Vous ne savez rien.

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    2. Mais si, mais si, je sais parfaitement de quoi je parle ! Je connais fort bien l'article "onanisme" du Grand Larousse, je vous assure.

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    3. Effectivement, interdire le porno n'équivaut pas à interdire la branlette...

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    4. Monsieur Goux a vu juste, sauf qu'on voit aussi tout de suite que ce n'est pas du second degré. Malheureusement.
      Interdire l'effet plutôt que chercher la cause.
      Mais ce serait encore mieux de traiter la cause de la cause (toujours), et c'est là qu'on tombe dans le piège de la branlette intellectuelle...
      Pornographie ou érotisme ? Thé ou café ?
      L'humanité a encore beaucoup de grandes questions à se poser. Sortez en silence et ne courez pas dans les couloirs.

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    5. Ok, donc voila pour les intellos qui connaissent les dictionnaire mais pas la vie :
      https://www.youtube.com/watch?v=wSF82AwSDiU

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    6. excellente vidéo, merci Sur la question sexuelle le sieur goux est aussi soixante huitard que ceux de sa génération

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  2. Peut-être qu' ici :

    http://lounes-darbois-beaumont.blogspot.fr/

    A.g.

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  3. Voilà !!!

    http://lounes-darbois-beaumont.blogspot.fr/2015/08/10-decembre-2011-films-de-q.html

    De rien.

    A.g.

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  4. difficile de croire que le texte est au deuxième degré
    l'auteur est authentiquement écoeuré par le porno
    mais ce qui est en cause là dedans , de façon plus profonde c'est d'une part la disponibilité immédiate du porno et d'autre part les femmes occidentales

    comme ça la boucle est bouclée si on peut dire

    le pentagénaire que je suis n'apprendra rien à personne en disant qu'il n'a jamais vu de porno dans sa jeunesse , les salles étant sévèrement contingentées et surveillées ( un mineur suspecté dans un kino et la licence du patron sautait aussi sec ), les bouquins de cul étant aussi réglementés ( d'ailleurs il ne nous serait pas venu à l'esprit de lire ça )


    on en vient à l'autre bras de l'étude , les femmes occidentales
    j'espère que tout ce que la gloglosphère compte de féminasses va tomber sur le dos du cigibi , ça lui fera un peu de pub et par les temps qui courent , ça ne peut pas nuire.....
    analysons ça
    de quelle femme pourriez vous tomber amoureux?
    toute la question est là
    et partant , on peut analyser son corolaire;
    quelle femme vous sentiriez vous obligé de protéger contre les violeurs de cologne, de hambourg ou de munich ?

    réfléchir à cette question,,c'est déjà y répondre

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    1. « difficile de croire que le texte est au deuxième degré »

      Ça ne me coûtait rien d'essayer…

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  5. question subsidiaire
    où est passé lounès?
    dans quel enfer a disparu ce garçon en qui on sentait autant de désespoir que dans mon gamin?

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    1. Excellente question : je suis également sans nouvelles de lui depuis un petit moment déjà.

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  6. Tiens Messieurs, pardonnez ma présence incisive mais comme vous semblez être dans une période "archives", j'ai recherché sans succés un texte traitant du féminisme où, un commentateur je crois (Beboper), avait crucifié qqun avec, si ma mémoire est bonne, "les Femmes étaient l'égal des Anges..." puis le féminisme les avaient ramené au statut d'homme comme les autres.
    Si çà rappelle quelque chose à quelqu'un avec un lien à l'appui...
    Vous me seriez très agréable.
    A.g.

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  7. Vous devriez la feministe allemande Alice Schwarzer et son Mouvememnt PornNO, qui existe depuis, quoi, 20 ans?

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  8. D'accord avec l'article mais interdire le porno est absolument impossible cela me fait penser à ces députés voulant interdire les "liens hypertextes". Il existe de nombreuses solutions VPN gratuites pour contourner n'importe quelle législation nationale sans même parler du réseau Tor. Sinon regardez comment cette ordure parle des femmes un proxénète des temps modernes, si ça ne vous dégoute pas du porno je ne peux plus rien pour vous. http://www.dailymotion.com/video/x1878xo_pierre-woodman-a-l-est-rien-de-nouveau-quarks-ep10_creation

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    1. perso s'il y avait un truc à interdire , ce serait l'aïl cru dans la cuisine vronzaise
      le reste , ma foi...
      ha si ! péter au lit et ne pas changer de sous vêtements tous les jours, ça c'est vraiment dégueu et ça devrait tomber sous le coup de la loi

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  9. Tiens, l'autre jour j'ai acheté mon pain derrière l'actrice Ovidie et sa fille. Évidemment elle a pris une baguette.

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    1. j'ignorais qu'elle avait une fille

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    2. Et moi donc ! Je lui ai tapoté sur l'épaule et, la gorge serrée par l'émotion, lui ai dit combien sa mère était une femme formidable.

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  10. Robert Marchenoir19 février 2016 à 19:15

    Justement, les gars, il faudrait ptet' en partir, de « derrière vos écrans ». (Ce commentaire le contredit, mais je suis un peu votre Gandalf, ou votre Yoda, c'est selon.)

    Donc au lieu de bavasser en ligne, sortez donc dans les rues et tentez 10 approches par jour. Avec un ratio de 1% ça vous fait 36,5 poules par an.

    Si ça vous intéresse j'ai réuni mes conseils de drague dans un e-book. 10 balles, ça vous coûte pas cher et moi ça me paie le picon. Fair trade.

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    1. alors, vous vous etes décidemment impayable... Si vous n'existiez pas, il aurait fallu vous inventer

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  11. Effectivement on ne peut que souscrire à ces propos.

    "On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie que par des miradors" disait Soljenitsyne


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  12. Ici on ne fustige pas le porno lui même mais sa distribution gratuite et universelle. Il est en effet curieux, alors qu'on souhaite interdire à longueur de temps Internet sous n'importe quel prétexte, il n'y ait personne pour avoir jamais proposer l'interdiction du porno. On a l'idée d'interdire les pubs de bouffe sous prétexte que ça fait des gros mais personne n'est pret à entendre qu'on puisse supprimer le porno ou juste le réfréner. Moi je propose des mentions obligatoires "Enculer tue" en bas de l'écran, afin de responsabiliser le jeune spectateur et lutter contre la mal-baise.

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    1. restreindre la liberté sexuelle des femmes et autres "minorités" ?(les minorités ethniques et sexuelles sont parmi les plus grosses consommatrices) vous n'y pensez pas Tout le monde a le droit de jouir aussi fort et aussi facilement que l'homme blanc lambda

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    2. "Ici on ne fustige pas le porno lui même mais sa distribution gratuite et universelle"


      Par cette phrase vous résumez toute la source de l'irréconciliabilité des pro et des anti sur ce sujet.

      Le problème auquel fait référence ce texte n'est pas du au porno en soit. il est du à ce qu'on appel le porno de nos jours : les tubes X sur internet.

      En gros l'évolution du porno c'est :
      - les salles de cinémas X
      - L'apparition de la VHS et canal plus (porno à la TV)
      - L'arrivé d'internet a ses début, puis la démocratisation du haut débit et les logiciel de P2P.
      - Enfin l'apparition des tubes X.

      => chaque étapes implique des caractéristiques en terme de lien social/anonymat, Prix/gratuité, diversité du contenu/facilité d'accès, et enfin rapidité d'accès (je vous laisse réfléchir sur ce qu'amène chaque étape).

      Force est de constater que le site "yourbrainonporn", malgré toutes les critiques que l'on peut faire, cite des articles scientifiques (notamment pour les études structurelles cérébrales) de qualités: le Max Planck Institute et L'Université d'Oxford entre autres...

      "On a l'idée d'interdire les pubs de bouffe sous prétexte que ça fait des gros mais personne n'est pret à entendre qu'on puisse supprimer le porno ou juste le réfréner."

      => Vous avez tout résumez : il s'agit de nos jours, non plus de tomber dans les stériles débat puritain VS libertaire mais de traiter le porno 2.0 (= Tubes X) pour ce qu'il est : un produit de consommation de masse.
      Et dans ce domaine le peu d'études scientifiques sérieuses qui existe fait froid dans le dos quant au conséquence de la consommation excessive*

      *Consommation Excessive : là encore, selon les études sérieuses disponibles, il y a un piège de langage.
      En effet à l'air du porno 2.0, l'outils même (Ordi perso/ Connexion haut débit/ Gratuité et Immédiateté de l'accès au contenue/ Anonymat-plus de stockage sur le disque dur) implique que l'écrasante majorité des consommateur sont, de fait, dans un mode de consommation dit excessif.
      Il s'agit d'un produit "culturel" beaucoup "trop" adapté au cerveau, tout comme la nourriture trop sucré est "trop" adapté à notre système gustatif. A l'instar des pathologies de la nutrition on est typiquement ici dans une pathologie de "l'information".

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  13. Ah! Comme je suis d'accord avec l'auteur de cet article ! Et les sucreries et le Mcdo, qu'en pensez vous ? Nombre d'études prouvent que c'est mauvais. Je ne vous demande même pas ce que vous pensez de la cigarette et de l'alcool, tout ça au gnouf et le monde sera joli !

    Plus sérieusement, parlons de refréner la glorification du sexe et du porno dans la société, d'interdire les hameçonnages (pub, pop-up etc) pour du porno, etc. mais interdire le porno... C'est aussi con que la liste que j'ai citée au-dessus.

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    1. Et surtout, surtout, par dessus tout, interdisons le cannabis hein. Parce que y'a rien de plus pire qu'un mec qui fume un joint en regardant un porno gratuit.

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    2. Pour peu qu'il ait un port d'armes en plus :-)

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  14. Rashida Jones a réalisé un documentaire sur la pornographie adolescente. http://news.yahoo.com/rashida-jones-talks-amateur-porn-industry-documentary-with-katie-couric-203552949.html

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  15. Que penser alors du cortège d'employés et de cadres qui s'accorde un bref moment de détente et d'excitation avant d'embarquer dans un train destination bobonne et effectue une brève halte-éjac dans un des nombreux peep-shows opportunément installés aux abords des gares ?

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  16. Merde, il a fallu que je tombe sur cet article juste avant d'aller m'en faire une petite sur xnxx ou xhamster ! Font chier au gangbang !
    - Euh, au fait c'est déjà quoi un gangbang ?

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  17. Stenka Razine,

    le problème de ton texte, à mon sens, est que tu confines l'avilissement moral que représente le porno à l'Occident, grosso modo, or ça touche toutes les régions du monde de la même manière. Plusieurs études ont montré que les tubes porno sont souvent parmi les 30 premiers sites consultés dans les pays du 1/3 monde, Algérie, Maroc, Egypte...la différence résulte dans l'accès à la fibre, au Haut Débit...pas de doute que ça arrivera...on parle déjà des ballons Facebook ou Google, t'inquiète dans 10-15 ans, le haut débit partout tout le temps et le porno avec...J'ai 35 ans, le premier porno que j'ai vu, c'était canal+, il fallait ruser les parents qui dormaient, traverser l'appart...une autre époque.
    Sur la censure du porno, il me semble que Singapore a tenté quelque chose:
    https://en.wikipedia.org/wiki/Internet_censorship_in_Singapore

    Après le porno et l'argent sont deux moteurs des hommes, ce qui entraîne de l'innovation technologique, vous seriez impressionné de voir comment le porno innove et ensuite ces innovations ruissellent sur les autres industries: 3D, paiement électronique...le film middlemen est tout à fait instructif à ce sujet

    Après on dira oui, un vpn, mais il ne faut pas mésestimer l'inertie des masses, pas plus de 20-30% mettra un vpn pour mater du porno.

    Ensuite le porno n'est pas une addiction, tu peux très bien regarder une vidéo comme cela par jour et ensuite ne plus en regarder pendant longtemps sans problème surtout si tu es contraint...

    Tout le monde mate du porno, mon père de 70 ans m'a demandé comment effacer l'historique de son ipad...je n'ai pas besoin de demander pourquoi il veut effacer son historique...et ça reste un père et un grand-père formidable...

    Je ne suis pas sûr de l'incidence du porno sur les mentalités, c'est comme tout, ça dépend de la consommation, avec modération..

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    1. Bon, en écho à ce que dit Cherea, que je salue au passage, je vais être un peu plus "rondelet" : et même si ce pouvait être considéré comme une "addiction" (terme dont j'ai horreur, en ce qu'il accommode désormais les sauces les plus diverses), qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ?

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    2. J'ai moi aussi expérimenté l'agonisante expérience de devoir descendre dans le plus grand silence les escaliers abominablement grinçants vers 1h du matin pour aller mater la distribution Darc Morcel que j'avais repéré plus tôt dans la journée, très discrètement, dans la grille des programmes canal+.

      Et je nie pas qu'on puisse avoir un rapport en bon père de famille (eh) avec le porno, en l'utilisant comme voie d'évacuation quand Madame est partie si on est incliné en ce sens.

      Mais ce qui m'inquiète, et c'est que j'ai essayé d'exprimer dans ce pamphlet, un peu trop sérieux par rapport à la ligne habituelle du CGB, c'est l'éventuel (je n'en sais rien, les chiffres sont relatifs) essor d'une addiction rampante chez la génération suivante (j'ai 28 ans), chez les gamins qui ont un accès généralisé aux smartphones et à l'internet dès 11-12 ans.



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    3. Le problème du porno, c'est un peu le meme problème que la malbouffe comme le disait Muray je crois le MC DO fait de la malbouffe, le porno provoque la malbaise Le drame du monde moderne, c'est que notre biologie (et aussi notre esprit, notre mental, notre ame) n'est pas adapté au conditions de vie moderne Ce qui caractérise la modernité en gros, c'est que tout, absolument tout est en libre service (je ne parle pas bien sur des pays en voie de dévéloppement qui eux ont plusieurs siècles de retard que ce soit dans leur mentalité ou leur mode de vie) Le problème c'est que pendant la majeure partie des siècles précédants, l'etre humain a du se battre pour sa survie, pour manger, pour baiser Et comme les évolutions techniques vont bien plus vite que les évolutions biologiques, le monde moderne provoque souvent apathie dépressions addictions troubles psychologiques etc Je croyais naivement que Mr Goux seraient assez intelligent pour comprendre cela Au lieu de cela, il s'entete C'est fou le manque d'empathie et de compréhension dont font souvent preuve les "tetes bien faites" en tout genre Voila pourquoi les "énarques" et autres "chercheurs" ou "profs" sont les plus mal placé pour faire de la politique ou du journalisme

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    4. Mon cher Andy, votre commentaire est truffé d'affirmations aussi gratuites qu'elles sont péremptoires. D'où, par exemple, sortez-vous que « le porno provoque la malbaise » ? Vous avez sondé tous les reins et tous les cœurs ? Notre esprit, notre mental, notre âme ne sont pas « adaptés aux conditions de vie moderne » ? Mais qui a créé ces conditions (ou au moins rendu possible), sinon nous tous, avec notre esprit, notre mental, voire notre âme ? Dire que les évolutions technologiques aillent plus vite que les évolutions biologiques ne signifie pas grand-chose, dans la mesure où vous seriez bien en peine, je gage, de me dresser la liste des “évolutions biologiques” dont l'homme aurait été le théâtre depuis, disons : cinq mille ans. Quant aux apathie, dépressions, addictions, troubles psychologiques, etc., pour penser qu'ils sont notre apanage, il faut avoir tiré un trait sur les “nefs des fous” médiévales, les asiles du XVIIe siècle et autres joyeusetés.

      Quant à la "morale" que vous tirez de cela à la fin de votre texte, j'aurai la charité de faire semblant de ne l'avoir pas lue.

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    5. Quelle assiduité au commentaire, pour un sujet dont vous n'avez rien à foutre. Vous aurais-je dérangé en pleine branlette ?

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    6. Laissez-moi un court moment, le temps de pousser sur le manche pour redescendre à votre altitude.

      (Sinon, ce n'était pas à vous que je m'adressais, comme vous l'aurez sans doute noté.)

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    7. Mon père, excellent arrière grand père, grand père et père de 93 ans, ne m'a pas demandé d'effacer son historique d'ipad
      Il n'en a pas

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  18. Lounès serait devenu chrétien et aurait arrêté de publier:
    http://hazukashi.fr/les-mots-n-ont-pas-de-sens/#comment-611

    Difficile de vérifier tant qu'il ne répond pas à son adresse hotmail (que j'ai encore en réserve!).

    A part cela, très bon article chez CGB !

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  19. Russie : À 16 ans, il gagne un mois en compagnie d’une actrice porno http://croustipost.fr/a-16-ans-gagne-mois-compagnie-dune-actrice-porno/

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    1. Mais kes tu veux faire à une hardeuse professionnelle à 16 ans ?
      Ça te tourneboule le ciboulot et c'est tout !
      Mon premier rapport : 14 ans
      On peut pas dire que j'ai une sexualité épanouie....
      Heureusement, la femme qui condescend à partager mon existence est compréhensive....
      Et elle sait compter !
      Pour combien de temps encore ?

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    2. moi à 16 ans je croyais que c'était un os

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  20. Tant que l'on dit "la pornographie" on ne parle de rien. La seule question importante : d'où vient cette merde? qui la produit? Est-ce que ça intéresse quelqu’un de savoir QUI sont les gens qui dirigent les principaux studios de pornographie de Los Angeles situés à Chatsworth, juste à côté de Hollywood ?
    Liste non exhaustive et entièrement vérifiable sur le site web des "oscars du porno" (avn.com) :

    - Blacked.com : Grégory Aouizerate
    - Red Light District, Platinum X : David Joseph
    - Candy Shop : Jerry Aharony, Sarah Sasner, Lewis Adams
    - Seymorebutts.com : Adam Glasser
    - Vouyer productions : John Lefom, Steve Orenstein
    - Vivid : Steven Hirsch, Bill Asher
    - Wicked Pictures : Steve Orenstein, Axel Braun
    - Sin City : David Sturman, Jared Sturman
    - Brazzers : Ouissam Yossef, Stephane Manos
    - Digital Playground : Al Davoudian, Samantha Lewis
    - Combat Zone : Don Giarusso, Rebekah Nazarian, David Luger, Howard Feintuch
    - Dogfart : Cable Rosenberg, Mark Krinsky

    etc...

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    1. Salut Id,
      Je n'ai pas réussi à trouver le(s) dirigeant(s) de teamskeet, que je trouve passablement ignoble, aurais-tu l'info s'il-te-plaît? Merci d'avance...

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  21. Texte très viril, monsieur Razine. Il vous honore ; en tant qu'homme, mais pas seulement.
    Avec l'espoir impatient de vous relire.

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  22. Un article en relation avec ce que vous écrivez, ça parle du magnat du porno espagnol poursuivi dans une affaire de trafic d'être humain. http://www.leparisien.fr/faits-divers/appel-a-temoins-apres-l-arrestation-du-roi-du-porno-espagnol-07-05-2016-5775379.php

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