29 janvier 2015

La grande frayeur du matamore



La grande frayeur du matamore, son obsession, c’est le réel. Clamer et déclamer restent toujours possibles, le matamore y trouve son rôle favori. Mais en son for intérieur, il craint de devoir passer à l’action.
La France a-t-elle un génie spécial sur ce point ? Sa nature favorise-t-elle l’apparition de ce type d’hommes ? Ce serait étonnant. Au moment propice, de nombreux pays voient naître un matamore en forme de ministre qui, toute glotte dehors, vient remplacer la sincérité par les décibels, le courage par le rodomont, l’intelligence par le gueulage, et qui fait passer aux yeux des benêts, l’incantation hurlée pour de la grandeur. Nous, nous avons Manuel Wallz.

28 janvier 2015

Des choses cachées depuis la fondation du monde

« Préviens-les que ton article est putain de long et chiant... »

Quand j’ai demandé à la conseillère livres de la FNAC où trouver « René Girard », elle a entré le nom dans l’ordinateur, cherché longuement, et fini par relever le menton pour me lancer d’un ton de maraîchère : « René je vais pas avoir… J’ai Girard Alain si vous voulez, mais du René on n’en a plus » !

Va pour Alain ! attendait-elle sans doute que je lui dise. Mais j’ai plutôt attendu une nouvelle cargaison de « René ». Bien m’en a pris : c’est une de ces lectures qui restent, qui créent un vertige à penser qu’elles étaient là toutes ces années, à la librairie du coin ou dans sa bibliothèque, et qu’elles détenaient depuis le départ les clés de questions qu’on n’avait même pas su formuler.

Temps 1 – Le point de départ de Girard est le désir mimétique : l’homme ne se fixe pas lui-même son désir, il a besoin d’un modèle, d’un autre qui désire. Le désir ne s’attache pas à l’objet mais à la possession de cet objet par un autre. Ce que l’on désire, c’est la plénitude dont nous semble empli celui qui possède. Une beauté froide passe devant vous sans daigner vous regarder ? Votre désir s’éveille parce que ce mépris affiché vous exclue, vous fait obstacle, vous signifie que cette personne est auto-suffisante et n’a besoin ni de vous ni de votre regard pour exister. L’homme désire ce qui est hors d’atteinte, fondamentalement autre, il est en quête perpétuelle de différence, qu’une fois trouvée il imite. La conduite mimétique aboutit évidemment à l’érosion de la différence et à une fuite en avant vers une singularité toujours nouvelle.
« Contrairement à ce que veut la théorie du narcissisme, le désir n’aspire jamais à ce qui lui ressemble ; c’est toujours ce qu’il imagine de plus irréductiblement autre qu’il recherche. (…) Et plus le désir cherche le différent, plus il tombe sur le même ». 

27 janvier 2015

Opération lobotomie de masse

Paix et Amour
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute plus
Attention danger. L’islamophobie menace. Elle est partout.
Le 7 janvier, on a tué dans les rues de Paris au cri d’Allahou Akhbar (on a bien appris notre leçon hein Joffrin ?).
Le 8 janvier, on a tué dans les rues de Montrouge en chuchotant Allahou Akhbar.
Le 9 janvier, on a tué dans un hyper casher de Vincennes au cri d’Allahou Akhbar.
Le 11 janvier, le rassemblement républicain était une marche… blanche.
Les Charlie ont battu le pavé pour dénoncer le meurtre des Charlie et des autres, abattus comme des chiens d’infidèles. Et on parle pas de Dijon, Joué-les-Tours etc.
Nous sommes le 27 janvier et attention danger. L’islamophobie menace. Elle est partout. Le danger c’est celui-là. Pas un autre. Les 7, 8, 9 janvier ? Circulez citoyen Charlie ! Le choc des civilisations n’a pas eu lieu ! C’est juste un sentiment, un sentiment de choc des civilisations. Comme celui de l’insécurité ouais. C’est un fantasme. Une parano. Un schizopiège. Une burqa pour le Réel.
Qu’importe si pendant que des illuminés qui ont grandi en France – des islamoracailles, des vraies – mettaient une rédaction de gentils blaireaux à feu et à sang, les chercheurs français patchaient des cellules souches à même un cœur malade…
Le choc des civilisations n’a pas eu lieu.
Entendez : le choc des civilisations n’A pas lieu.

26 janvier 2015

C.R.E.A.M.

Muhammad Speaks  

Festivus, festivus 

C'est avec ce motto qu'il semble qu'on ait décidé d'ouvrir un nouveau chapitre à l'avenir décrépit du monde occidental, en cette bonne année 2015.

Tout va donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes.

23 janvier 2015

L'autorité des têtes de cons







Notre bon Président semble redécouvrir l'autorité. Il va tenter de  rétablir l'autorité dans les écoles, sous le gouvernail viril de Najat Vallaud-Belkacem, grande adversaire du mérite, qui considère que donner des  notes est une pratique traumatisante, à mi-chemin entre l'empalement et  le nazisme. Et il aura fallu que ce soit un président dit socialiste qui  nous balance ça... Les têtes de cons sont de sortie, ils viennent nous  expliquer, à nous, enfants de la déconstruction, que la jeunesse a besoin de repères.

Dans  ses entretiens avec Giovanni Grazzini (parus en 1983 sous le titre Fellini par Fellini en France), Federico Fellini nous parle déjà de François  Hollande et de ses maîtres à penser. Ceux-là mêmes qui sont et demeurent au pouvoir d'un gouvernement à l'autre, qui façonnent l'école et le rapport qu'on y entretient avec le savoir, et l'autorité qui lui est dû.

- " Avez-vous le sentiment que vous vous trouvez bien parmi les jeunes?

17 janvier 2015

Le son du samedi soir qui te donne de l'espoir

...spécial dédicace à Mahomet qui fondait sur l'infidèle, sabre au clair, au son de la Woopy Machine, c'est attesté par les plus grands savants de l'Islam :


16 janvier 2015

Dans la peau de John-Michel Ribes

Patrick Timsit censuré !! Dans le contexte des attentats, JCDecaux a estimé que l’affiche du spectacle de Timsit, où on le voit embrasser un obus, pouvait « heurter la sensibilité » des passants. L’afficheur refuse de placarder l’affiche sur les colonnes Morris tant qu’elle n’est pas modifiée.

Jean-Michel Ribbes, le Nicolas Fouquet du Parti socialiste et directeur du théâtre où se joue la pièce, a chaudement réagi : « C’est grotesque. Cette affiche, évidemment humoristique, a déjà largement été diffusée à la télévision et dans les médias, dans la brochure et sur la façade du théâtre sans que personne ne s’en soit offusqué ni avant ni après les événements ».

Et il ajoute magnifiquement : « Surtout, ce dessin n’a rien d’offensant ni d’impertinent, c’est simplement de la drôlerie. On n’a pas chié dans un tabernacle ! ».

« Messire, j’ai composé pour Son Altesse un menuet anti-amalgames… »

« On n’a pas chié dans un tabernacle »… Ainsi, en cette période de psychose, c’est à cela qu’il pense, Jean-Michel Ribes. Depuis le 7 janvier, le danger qu'il envisage, ce n’est pas une fatwa sur sa gueule, ce n’est pas une rafalhallal de mitraillette… C’est… c’est… un attentat catholique !

N’hésitons pas à tout mélanger. N’hésitons pas à mettre toutes les susceptibilités au même niveau. Quand l’islamo en colère dégomme un journal, des flics, et un ou deux juifs au passage, le catho est tout juste capable de dégonfler un plug anal géant, mais ce n’est pas grave : pour Jean-Michel Ribes c’est la même chose.

Exclusif ! Le CGB s’est procuré des clichés de l’IRM faite par Jean-Michel Ribes début 2015. On découvre les images qui hantent son esprit.



Ah bon dieu Jean-Michel… S’il te plaît, dessine-moi un Mahomet et qu’ils t'emmènent au paradis ! De toute façon, arrivé à ce stade de mauvaise foi, le déni finit par révéler le vrai, mieux que la vérité elle-même. En pleine période « post-11 septembre français », puisque certains font la comparaison, le surmoi de Jean-Michel n’irait jamais chercher l’image du « tabernacle » si dans ses tripes ne clignotaient pas tous les voyants de la banlieue islamisée.

Signé Beauf, ou pourquoi je ne suis pas Charlie


Courrier des lecteurs / contributeurs : nous recevons un texte de l'ami Pic de la Farandole, qui a déjà sévi ici-même par le passé. Comme nous sommes tous Charlie en ce moment, et qu'on est gentils avec la liberté de la tolérance de s'exprimer qui se vaut pareille que tout le monde sans stigmatiser les amalgames (remettre tout ça dans l'ordre avant de publier), nous lui ouvrons notre espace.
Comme Libération le fait pour d'autres, nous l'hébergeons.


*


A ma grande honte, mon père, mon frère et moi même sommes "Beauf". Avec certains de mes amis, je commets le délit de pèche à la ligne. De père en fils, pauvre lignée ! Nous jouons au tiercé, aimons le footballe et la bière surtout la Kronenbourg. De facto, le bobohisme nous est interdit, intellectuellement irradiés que nous sommes. Cabu, paix à ton âme, tu m' as étrillé ta vie entière, voila encore ce que tu disais en octobre 2014 au Parisien , grand défenseur de la liberté d'expression et autres libertés:

« L'idée, c'est bien sûr de dénoncer la bêtise. Mais comme le beauf a rarement conscience d'être beauf, cela ne sert pas à grand-chose au final... »

Cabu a accouché de tous les Beaufs de France et de Navarre en 1973 puis nous, pauvres de nous, sommes devenus son prospère fond de commerce. Dans l'article du Parisien du 10 janvier 2015, il est dit: "Lui, l'amoureux de Paname et en particulier de Saint-Germain"

Mauvais Timing

SOURCE

15 janvier 2015

Ghalil Bidouch

Mercredi 14 janvier la chancellerie annonce soixante-neuf procédures judiciaires ouvertes pour apologie et menaces d'actions terroristes depuis l’attentat à Charlie Hebdo. Y aura-t-il une soixante dixième avec Ghalil Bidouch ???
NDLR : le digicode est 7542 et notre local se trouve au sous-sol.

Vite, offrons un holocauste à Arès !


C'est le Dieu de la guerre qui va être content !
Le Dieu du deux poids deux mesures aussi...

Je vise juste

Les frères Quetschi : des têtes de gland ?

Ce qu'il y a de sidérant dans l’attentat des frères Kouachi, c'est la justesse dans le choix de la cible. On ne pouvait mieux atteindre le cœur français. Auraient-ils visé une ambassade ou un bâtiment que cela aurait fait un sujet au JT de 13 h. Auraient-ils sévi dans Notre-Dame ou dans une gay pride qu’une frange de la population serait restée indifférente. Auraient-ils tiré au hasard dans la foule que la charge symbolique eut été bien moindre. Et l’on aurait conclu à « l’acte de déséquilibrés ».

Mais exécuter une rédaction entière, une rédaction de caricaturistes, et quels caricaturistes : des figures comme Cabu et Wolinski qui, qu'on les aime ou pas, qu'on les lise ou pas, font partie de notre paysage depuis toujours, et de celui de nos parents... S’en prendre à la satire, à l'esprit de gaminerie tout en même temps qu'à des messieurs de 80 ans. Liquider l'esprit 68, la subversion institutionnelle, chose pour laquelle tout le monde a forcément un peu d'affection quoi qu’il en dise...

Sans même le savoir, les terroristes ont frappé une cible constitutive de la France des 40 dernières années. Sans le savoir car ils n'ont sans doute pas fait exprès : eux se sont contentés de choisir sur la liste la cible blasphématrice qui était à leur portée, et sont allés la zigouiller. Point barre. Ils ne savaient même pas qui étaient ces gens, à l’instar des midinettes d'aujourd'hui qui, quand Kanye West fait un duo avec McCartney, n'ont pas la moindre foutue idée de qui est McCartney... Ils n'ont pas fait exprès, mais ont accompli une symbolique qui les dépasse. Une allégorie de ce que nous sommes et d’où nous en sommes. C’est cela, qui sidère tout le monde inconsciemment.

Ce qu’ils ont dégommé,

Charlie, la liberté d’expression, elle est dans ton cul

terrorisme
Liberté d’expression chérie, ‘spèce de counasse va !…
Il paraît que les profs ont eu des soucis avec les minutes de silence.
Il paraît que certains profs des écoles ont été débordés par leur classe de CM2.
200 incidents recensés au niveau national selon les chiffres des organisateurs.
Chemin de croix.
Mais on veut nous faire gober quoi ?
Que c’est la première station du calvaire ?

« Hè M’dâme, vous parlé de liberté d’expression et gé pas le drouât de dire que Charlie Haram ils l’ont bien ché-cher wallah ! »

On défend la liberté d’expression : apologie du terrorisme pour Momo
Littéralement : on défend la liberté d’expression. Défense de s'exprimer librement. A Momo, tu pourras jamais lui faire avaler le contraire...
Parce que Momo, sa culture, c’est les tajines, le soleil, le sable du désert, c’est Mahomet, c’est la mosquée. Même en Nike et doudoune Schott. 
T’as toujours préféré Harlem à Malika ? Fallait pas te voiler la face.
Momo a choisi son camp. Son camp a choisi Momo.
Mais au fait, la liberté d’expression, c’est quoi ? 

13 janvier 2015

Humour nauséabond

AVERTISSEMENT : ce fake n'est pas une marque d’allégeance du CGB au FN. C'est juste une pulsion que j'ai eue en lisant les messages de soutien de la presse anglo-saxonne. Je demande à ma famille de ne pas me renier tout de suite, à Saint Cabu de me pardonner et à l'équipe du CGB de faire une dernière prière.... la vengeance des padamalgam risque d'être terrible ! 
 

12 janvier 2015

Marche républicaine : l’horrible attentat



attentat pigeon Hollande
"Pour une fois qu'il fait beau, il me pleut des fientes..."
Nombre de Français étaient particulièrement inquiets de participer à la marche républicaine contre le terrorisme dimanche 11 janvier. Ils n’ont malheureusement pas été démentis par les événements. Jamais deux sans trois…

Il est 14h25 lorsque le pire se produit aux abords de la place de la République. François Hollande, alors entouré d’une soixantaine de chefs d’Etat, enfin devenu le centre du monde, est la victime d’un attentat indicible, inouï, au caca de pigeon.
Alors que notre superDupont de la Vème République pensait enfin tenir sa cote de popularité en clé kimura, que ça y était, il en était sûr, sa stature de superPrésident brillerait pour les siècles et les siècles, un pigeon a fondu sur lui en piqué pour lui lâcher sa cargaison intestinale en plein sur la gueule. Aussitôt, c’est le mouvement de foule. Bibi, qui a souhaité garder l’anonymat : « On était pété de rire shalom shabbat ! » Anguéla, qui a également souhaité rester anonyme, se porte aussitôt à son secours : « Ché tout de suite demandé à mein dispozitif de zécurité de lui prêter azistanze. » Günther, un garde du corps dégaine alors un kleenex de son holster...

11 janvier 2015

L'énergie du désespoir


"On vit un moment historique", s'exclame tout à coup une jeune femme dans notre dos. On se retourne, elle est blonde, elle est en mini-jupe, notre baromètre à nous de la démocratie. Cette jeune femme a raison : les moments historiques relèvent toujours du massacre.
Aujourd'hui, ils étaient tous là, Mahmoud, Bibi, Angela. Tout le monde était venu, tout le monde était là. Comme si on allait bientôt débrancher le malade. Côté peuple français, pareil : tout le monde était venu, tout le monde était là. Sauf les absents (le bubar, le barbatruc, la kaï encasquétée). On a vu qu'eux.

La parole est à Bardamu

"On mentait avec rage au-delà de l'imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l'absurde, dans les journaux, sur les affiches, à pied, à cheval, en voiture. Tout le monde s'y était mis. C'est à qui mentirait plus énormément que l'autre. Bientôt, il n'y eut plus de vérité dans la ville."
Louis-Ferdinand Céline

Guy Bedos n'est pas Charlie ...


Ghalil Bidouch, l'ex-«émir» qui a formé les frères Kouachi à l'idéologie radicale, occupe depuis le mois de décembre un poste d'humoriste de gauche dans le service gériatrique de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.


Né le 15 juin 1934, Ghalil Bidouch était une figure du peuple de gauche bien pensant et de la mosquée Adada Sir Monbidet, où il n'hésitait pas à prêcher des paroles radicales aux fidèles.




D'après nos dernières informations, les frères Kaouchi étaient des lecteurs assidus du journal islamique Var-matin ...

9 janvier 2015

La revanche des couilles



Ils ont massacré les gars de Charlie hebdo pour une seule raison : blasphème. Un châtiment pour avoir publié des caricatures de Mahomet. Que la représentation soit passée par cette forme de moquerie qu’on appelle caricature n’est pas forcément important, c’est le principe de la représentation de Mahomet qui est en jeu, caricatures ou pas. S’ils avaient publié une image de Mahomet en forme d’apologie, ils auraient été autant blasphémateurs aux yeux de leurs assassins.

Dès lors, il n’y a pas à tortiller. Les défileurs, les protestateurs, les allumeurs de bougie et les Je suis Charlie qui jurent qu’ils ne baisseront jamais les bras, qu’ils vaincront parce qu’ils sont les plus gentils, que la liberté ceci et que les droits de l’Homme cela doivent répondre à cette unique question : faut-il publier encore des images, drôles ou pas, irrévérencieuses ou pas, de Mahomet ? Dans l’avenir tel qu’on peut l’imaginer aujourd’hui, pensons-nous que des organes de presse, par exemple, iront publier de nouveau des images de Mahomet ? Un patron de presse prendra-t-il ce risque ? Si l’on répond non à cette question, les assassins ont gagné. C’est aussi binaire et simple que ça, et j’attends qu’on me démontre le contraire.

Attentat de Charlie Hebdo : prise d’otage de masse des Padam Algam

bienvenue chez les charlots
Nous sommes tous des Charlot !
7 janvier 2015.
Où est Charlie ?
Charly est dans la rue. 
Charly est deux. 
Il porte cagoules et parle le kalach. 
Charly est au siège de Charlie. 
Charly est là pour buter Charlie.
Mais qui est Charly ?
Charly est l’ennemi comme dans les films sur le Vietnam, copy that Papa Tango ?
Charly croise la factrice qui lui répond pas y’a pas marqué la Poste.
Charly croise Coco sur channel four.
La coconne fan de Femen tape sur le digicon.
Charly appelle Charb à la barre.
Il tire.
Charly appelle Cabu, Wolin, Tignious, Honoré, Maris et les autres.
Il tire.
Fatwa ça dans la tronche : c’est du calibre XXguerre.
Ça tire sur la satire.
A bout portant.
C’est la faute à Voltaire.
Charly s’échappe.
Charly pratique le tir de précision en pleine tronche au pas de course dans la rue.
Comme à la foire du trône. La loi du Game. Ça bouge comme dans BlackHawkDown. Charly est un pro.
Charly s’échappe. A midi en plein Paris, Charly a pris son temps. Charly a eu tout son temps. Et le sang froid.
Charlie est mort.
La France est tombée sur les pompes de la France.
Padam Algam réagit live : « L’Islam est meurtri. »
Padam Algam lui répond : « J’aimerais pas être arabe en France aujourd’hui. »
Padam Algam, les larmes aux yeux : « Tu crois que Charb leur a dit avant de claquer : vous faites le jeu du FN bande de cons ! »
Padam Algam prend Padam Algam sous le bras direction l’unité, la France rassemblée, direction Répu, sous les jupes de sa mère Marianne. 
Padam Algam : "Charlie, c'était la tolérance". 
Padam Algam : « Je suis Charlie. »
Padam Algam : « Nous sommes tous Charlie ! » 
Y’a même un Padam Algam qui a écrit sur son carton qu’il est Charlie et qu’il est musulman. Il est presque pas tout seul, mais c’est limite.
StarSystem
Héros nationaux
Sur BFM, c’est quenelles et V de la victoire. On se croirait dans le XVIIIème un jour de match de l’Algérie à la Coupe du monde.
La France des Padam Algam crie on a pas peur ! de sous les jupes de sa mère Marianne.
7 janvier 2015, les Charlie sont dans la rue. 
 Ils ont des pancartes avec écrit dessus Je suis Charlie. Ils sont debout dehors car la liberté d’expression est en danger ; celle de la 17ème chambre du tribunal correctionnel.
Ils ont pas peur. Ils voulaient juste pas rester tout seul. Y’a des bougies pour les bouffeurs de curé islamophobes, comme des cierges laïcs, comme ça, il fait pas trop noir pour les Padam Algam.
7 janvier 2015, l’Islam a été meurtri.
7 janvier 2015, le FN a été perçu comme une menace.
7 janvier 2015, les Padam Algam ont encore une fois parfaitement saisi le réel, celui de la réalité réellement inversée. Les Padam Algam sont coincés dans le miroir. Ils nous prennent tous en otage.
7 janvier 2015, des nazislamistes ont exécuté Charlie.
7 janvier 2015, des islamokaïra ont fait la guerre à Wolin, 80 ans, et Cabu, 76 ans et Charb, celui que les Padam Algam défendent de toute islamophobie, qu'on aurait fait le quart du dixième du tiers du nanocentième de l'équivalent d'une caricature d'un Mahomet à poil avec l'étoile du berger dans le cul, qu'on nous aurait délocalisé à Cayenne. 
7 janvier 2015, la menace intérieure a frappé fort. Un carnage. Faudra plus que du Daech 2 en 1 pour nettoyer la moquette.
7 janvier 2015, la France fantasme le rassemblement.
7 janvier 2015, le signe aura pourtant été parfaitement lumineux.
7 janvier, 8 janvier 2015, on a regardé les Padam Algam marcher comme toujours à l’envers depuis le réel.
7 janvier, 8 janvier, 9 janvier, 2015, des anecdotes de RER qui fusent : « Sale français ! »"Sale blanc !"
7 janvier 2015, Ivan Rioufol a fait pleurer Rokhaya et les Padam Algam y ont vu un crime contre l’humanité.
8 janvier 2015, un musulman venu se recueillir à l’épicentre de la tuerie a dit : « Les musulmans doivent se mobiliser pour que les terroristes cessent de les trainer dans la boue. » 8 janvier 2015, Jeannette Bougrab, au JT de TF1 : « Je voulais que nous quittions la France avec Charb car je pense que la France est dans une situation insurrectionnelle. » Mille ans que le CGB l'annonce. Charlie n’est pas mort pour rien. Tu parles Charles ! Le CGB, c'est le média d'avant et après, c'est-à-dire de maintenant.
7 janvier 2015, le bal des sirènes a débuté.
7 janvier 2015, les gyro bleus éclairent la nuit comme les lunettes infra-rouge des RAIDers
8 janvier 2015, une policière municipale est abattue au petit matin dans les rues de Montrouge. Charly peut être un amateur, un spontané ; Charly est de toute façon enfouraillé comme le Charles de Gaulle.
ça tire à vue. ça tire ici. ça tire pas ailleurs. ça tire maintenant et ici. 
Quand ça s’arrête plus de tirer, on appelle ça une guerre ou pas ?
Nan-nan : les Français font bloc, sont unis, solidaires.
RAIDers
Go les RAIDers !
Où est Charly ?
Il est partout.
Que fait Charly ?
Il met les jeunes des técis de France en fête.
C’est la StarAcHackée. 
Mahomet est élu personnalité préférée des Français. 
La France est under attack.
7 janvier 2015 : Charlie est mort.
Le CGB offre l’asile pour tous.
Les Padam Algam nous crient : padamalgam, surtout padamalgam.
Vous souhaitez survivre ?
Le CGB offre l’asile pour tous. 
Sherrif Hollande contre Chérif et Saïd ? 
Il se prend une branlée contre un gamin de 14 ans à Limoges alors on imagine contre des commandos Jihad Joe en mode Call of duty. 
On aimerait pas être un Français aujourd'hui en France.  
Grâce aux Padam Algam, l’asile pour tous c’est maintenant.
Bonne chance à toutes et à tous.  

8 janvier 2015

Qui a tué Charlie ?


Ca a commencé un peu avant les balles.

D'abord, un certain Val a tué l'esprit de Charlie Hebdo, un journal dans lequel travaillait jadis le génial Reiser que 50% des manifestants #jesuischarlie ne connaissent sans doute pas mais que tous les mal-pensants de France pleurent encore.

Val l'éditorialiste s'est d'abord imaginé en Spinoza, puis a pondu des éditos Kouchneriens appelant à massacrer des Serbes au nom des doigts de l'homme. Puis, devenu l'ami de BHL et de Carla Bruni, il a viré le vieux Siné, dont le billet d'humeur était devenu la dernière raison d'acheter ce journal.
Pour quel motif ?
Antisémitisme... Le fils Sarko avait marié la fille Darty ( Jessica Shalala Sebayoun ): une petite montagne d'or.
Et voilà qu'il revient comme un corbac sur le champs de bataille pour pleurnicher que la liberté d'expression c'est subtile, c'est spinozien, c'est Gayssoïen et que, s'il vous plaît, pas les juifs !

Ensuite, une fois Siné barré, Val aussi est parti... et la nouvelle équipe dirigée par Charb a embauché, sans doute pour des raisons paritaires, des gonzesses pas drôles ( y'avait déjà la nullissime Anne Sophie Mercier & Fourest) et d'autres nazes dont j'ai oublié le nom.
A part celui de la dessinatrice pro-femen Coco...

Et c'est là où je veux en venir, en tapinois, comme un salaud, comme un cancer après la chimio dirait Dieudonné.

Coco nous livre en effet ce témoignage poignant dans l'huma :
J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulées et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquait d’Al Qaïda ».
Ah, tout le monde n'a pas l'âme de Jean Moulin, mais quand on se dit "résistant"...
Ils sont morts par la faute de leur fendue à boucles brunes, de leur quota sans talent qui a loupé l'occasion de devenir martyr laïc.

Putain, mais il fallait garder le vieux Siné ! 
Imagine un bubar en train de braquer Siné avec une Kalach, lui et sa bouteille d'oxygène :
_ Ispiss di vieux micriant, ouvre moi li porte par Allah et par Akhbar ! Et lâche cette bouteille di vin, ci haram !
Je pense que la réponse aurait sans doute ressemblé à ça :
_ Tu peux crever espèce d'enculé. Sale type, pauvre con, militaire, Imam, Rabbin, je t'emm... PIM ! PAM ! POUM !
Il aurait agonisé en hurlant des jurons pendant qu'un geyser de pinard lui serait sorti du bide.
(même scénario pour Choron)
Et derrière la porte on aurait eu le temps d'appeler l'armée pour sauver ce sale con de Cabu.


Voilà, c'était la minute de l'asocial qui n'ira pas défiler au son des cloches, revanchardes de charité, de Notre Dame ou de l'hommage à coups de canons des flics... mais qui a grandi avec cette bande de vieux cons et qui rit encore en lisant "la vie de Mahomet" ou les albums de Riad Satouf.
(ouf, ils l'ont pas tué, je vais pouvoir lire la suite de "l'arabe du futur").

Ceci étant dit :

Enculés ! Fils de putes ! Racailles de merde ! Islamo bamboula de mes couilles ! Primitifs! Raclures! Pédés ! Rappeurs ! Salafistés ! Embabouchés du cul ! Tueurs de vieux gagas ! Suceurs de bouc ! Violeurs de poules !  Soumises à barbiche ! Allah poubelle ! Singes verts ! Tireurs de pandores à bicyclette ! Assassins d'homme de ménage ! Guerriers en mousse ! Polichinelles du Jihad !
Frustrés du bulbe et du gland! Hé, bubar coincé : Y'a que ton cul de prosterné qui s'ouvre cinq fois par jour ! Pour un lavement à la liqueur coranique, nique, nique ! Grosse dinde enturbannée !
etc..

Un coup de RAID, vite !



Question à Laurent Joffrin


Attentats Charlie Hebdo, Charb, Cabu, Wolinski, Tignous

Où est Charlie ?



Ce matin devant la Une de Libé, devant son traitement de l'attaque de Charlie Hebdo et l'édito de son patron Laurent Joffrin, je repensais à ceci . Faut- il écrire «Allah akbar» ou «Allahou akbar» ?

C'était à peu près le seul article consacré par Libération aux faits-divers sanglants qui venaient de secouer le pays quelques jours avant noël. Un article cynique, au 3ème degré dont Libération est devenu le spécialiste. Détaché, ironique, relativiste, condescendant, alors que des concitoyens venaient de trouver la mort dans des circonstances dramatiques. Comme si plus rien ne pouvait ou ne devait nous atteindre. Puisque qu'on vous dit que plus rien n'a d'importance.

Maintenant qu'on ne rigole plus du tout, qu'il n'est plus l'heure de se poser de questions devant les cadavres sanglants des dessinateurs de mickeys et que Laurent Joffrin se prépare à rejouer à la grande vigie de la démocratie sur les plateaux tv; je repensais à cet article à peine âgé d'une quinzaine de jours et me demandais si Laurent Joffrin et ses employés avaient eu réponse à leur question dans les événements survenus hier.
Laurent si tu passes par ici, merci d'éclairer ma lanterne.