16 octobre 2014

Le porno de masse

Lundi : une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre une adolescente qui monte sur scène à un concert et que le groupe de rap attrape violemment et se met à « violer » pour de faux devant le public sans qu’elle ne puisse rien faire. Rien d’étonnant après tout : l’imagerie de la variété musicale pour ados n’a plus de différence fondamentale avec la pornographie depuis quelques temps.

Mardi : quelqu’un me raconte que son fils de 8 ans a recherché « sexe vidéo » sur sa tablette. Après enquête, l’idée vient d’un camarade de classe, qu’on imagine aisé et précocement « connecté », et qui a montré ce genre de vidéos dans la cour de récré. Après coup, qu’est-ce que cela a d’étonnant alors que ce bel univers est à portée de clic sur l'écran de n’importe qui ? Qu’est-ce que cela a de surprenant et faut-il douter que cela se produise tous les jours dans les cours d’école ?

Mercredi : une discussion de collègues dérive sur les films X et « les bruits de gorge que font les filles » ; pour que chacun sache bien de quoi on parle, un type lance une vidéo hard de fellation sur son smartphone et la présente à tous. Les femmes présentes, ne sachant pas bien si elles doivent être gênées, rigolent comme les hommes pour faire bonne figure. Il est vrai que la génération 25-30 ans connaît parfaitement le jargon de l’industrie pornographique américaine et en use sans rougir dans la conversation courante.

Jeudi : je feuillette un magazine design branché, généreusement mis à disposition dans les toilettes de mon entreprise. Peu de texte, beaucoup de photos, notamment celles d’un artiste japonais contemporain qui fait des choses avec des parcelles de corps nus. Certaines vont assez loin : un bassin humain plié, cul vers le haut, les fesses fourrées de chantilly, le tout surmonté d’une cerise ! D’autres évoquent la soumission, l’humiliation sexuelle, le sadomasochisme… Ceci est banalement laissé à la lecture, à mon travail, comme ce pourrait l’être dans une salle d’attente. Je referme la revue et retourne bosser. Tout va bien. Ce monde est normal.

Vendredi : Fouquet nous apprend que le « labo » d’Arte réalise des vidéos « artistiques » dont le concept est de faire demander par une voix de petite fille ce qu’est un anulingus, un clitoris ou un « ass-to-mouth »… Décalage. Humour irrévérencieux. Contre-culture(s)… Je crois que je regarderai ça plus tard…

arte cochon
« Humour, humour, je précise... »

Porno grand public. Porno de masse. C’est cela qui menace la dignité et le respect de la femme, bien plus que le port du voile ou le sexisme soi-disant omniprésent.

Le porno, aujourd’hui, ne sert plus à bander mais à ricaner, à discuter, à socialiser… ou à faire de l’art. Sorti du placard où l’on planquait les cassettes VHS, il est partout et n’est plus choquant, ni transgressif, ni même excitant… il a tristement envahi le quotidien pour devenir « amusant ». On en rit à une tablée de collègues, hommes et femmes confondus, sans que gêne ou confusion n’affleure. 

Le porno est devenu inoffensif, c’est-à-dire normal. Il faut en rire, et notamment avec les femmes. Personne ne doit s’en offusquer. Surtout pas elles. Et alors qu’elles se disent « blessées » par une publicité de femme-objet ou « outrées » par les conceptions d’un Zemmour, elles ne doivent pas voir comme oppressant qu’un collègue mâle leur mette sous le nez une vidéo où elles avalent un pénis jusqu’à la garde.

Plus que jamais, la perversion masculine est amenée à devenir le désir standard, le désir partagé. Et comment en serait-il autrement ? Nous sommes égaux ! Parité des blagues triviales et de la perversité masculine. Un garçon et une fille rient de caca. Hommes et femmes d’aujourd’hui s’appellent « garçons » et « filles » jusqu’à un stade avancé de l’âge adulte, et ricanent autour du porno. A l’heure de l’égalité des sexes, l’homme et la femme font partie de la même bande d’amis, boivent des bières ensemble et sont en quelque sorte de simples « potes » qui baisent… Alors pourquoi pas partager le hard ?

La diffusion générale du porno doit permettre à ces femmes d’intéruioriser ce qu’il convient d’offrir aux hommes. L’environnement imprégné de porno exerce une certaine pression sociale pour se normaliser. A la fin, l’homme de Cro-Magnon n’aura plus à traîner la femme par les cheveux pour l’emmener satisfaire ses envies : c’est elle qui lui tendra sa crinière. Elle se comportera comme une traînée pour mieux ressembler à Rihanna.

Mais bien sûr, ne le dites pas : vous seriez affreusement pudibond, puritain, moralisateur… Voire même on vous reprocherait de vous mêler des affaires des autres. Chacun est libre. Si vous n’aimez pas, vous n’avez qu’à ne pas regarder.

19 commentaires:

  1. Tagada Grand Vénérable de la Hype16 octobre 2014 à 17:26

    Après tout, le XX ème siècle et la Gauche militante Mai 68 ont fait de la Femme une marchandise comme une autre grâce à la libération des mœurs. A Wall Street on dit merci aux progressistes !

    Aussi moi votre Dominus bien-aimé, par appât du gain facile -époque oblige- je me lance dans le bizness de la tv réalité avec trois programmes stars qui font déjà saliver d' envie les chaines les plus pourries et les plus populaires du PAF (en gros toutes les chaines tv): le Chaude-Pisse Loft et la Chtouille Academy et les Ch'tis de Marseille font du Porno crapoteux! Des programmes crétins ultra racoleurs à souhait pour une jeunesse débile, dégénéré & sans avenir mais qui a envie de se rincer l'œil à bon compte! Ca va faire un méga-carton ! Par ici la monnaie braves gens!

    Il en faut si peu pour divertir les masses populaires: du foot & du porno (ça ressemble à un slogan de Canal+de-coke): "panem porno et circences" comme dirait mon ami Jules César !

    J'ai fort bien fait de relire les écrits prophétiques (en BD) de mon ami le mondialiste Aldous Huxley: sa prose visionnaire est une mine d' or pour anticiper la Société (dégénéré) à venir que nous concocte l' Elite progressiste qui préside aux destinées de ce bas-monde. Sacré Aldous! :)

    Bonne branlette, mes amis prolos & soyez sages (les émeutes populaires ça pourrie le business). :)

    "Populus ad eum tacere bonum justo branlettus"

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  2. "Porno grand public. Porno de masse. C’est cela qui menace la dignité et le respect de la femme, bien plus que le port du voile ou le sexisme soi-disant omniprésent."

    D'accord pour dire que le sexisme est loin d'être omniprésent dans notre société. Même si par bien des aspects, bien des féministes sont misogynes, car elles (et ils) détestent profondément la féminité (et même en ont peur). Le féminisme pèche en ce qu'il équivaut souvent à une haine de la féminité à l'intérieur de la femme, et à une politique systématique d'éradication d'icelle, dans une perspective de "virilisation" et d'endurcissement de l'individu féminin. Les féministes sont rarement des gens très sentimentaux, vous observerez par vous-même... Bien des hommes ayant une certaine façon-de-voir puritaine, bien des hommes ayant peur de la féminité, ayant été élevés comme pour faire de bons petits curés, trouvent leur compte dans le féminisme, qui peut être employé par eux comme une façon d' "hygiéniser" la femme en la rendant plus semblable à l'homme, donc perçue par eux comme moins "dangereuse".

    En réalité les hommes (des manipulateurs et des faibles, en général) qui ont peur de la Femme et qui ne demandent qu'à l'assujettir et à la museler pour qu'elle prenne moins de place, trouveront toujours une façon d'arriver à leurs fins. Le féminisme est pour eux une arme supplémentaire. Hier en Occident; les femmes étaient assujetties surtout physiquement à la "loi du phallus" (mais on peut dire sans risque de se tromper qu'en leur for intérieur beaucoup étaient plutôt libres - car elles se savaient dans les fers). Aujourd'hui, un nombre considérable d'entre elles le sont psychiquement, car elles identifient mal où se trouvent les sources réelles de leurs diverses aliénations - le plus souvent elles participent elles-même activement à ces divers dogmes qui les aliènent - et d'autant qu'elles ne se méfient pas, car elles se croient libres (la bonne blague!).

    C'est à l'aune de telles constatation que certains musulmans prétendent que le voile "libère" la femme. Une telle affirmation peut paraître idiote à première vue, c'est-à-dire vu de l'extérieur, mais il faut rendre à César ce qui lui appartient, il y a tout de même une logique interne à l’œuvre là-dedans. Les musulmans font partie de ces hommes à la fois "manipulateurs et faibles" qui ont peur de la femme, car ce sont (tout comme les protestants et les juifs) des puritains, des gens avides de pureté, qui cherchent à "hygiéniser" la vie. Leur solution pour remédier à leur peur de la féminité est toute simple : considérant que la féminité est dangereuse pour l'homme et par extension pour la société, c'est-à-dire qu'elle est à proprement parler un "monstre", ils ont décidé qu'il valait mieux éviter de la "monstrer" en place publique, où de toute façon elle était en danger de mort, car exposée à la juste vindicte des hommes et de la société, et qu'il valait mieux à tout prendre, pour lui conserver une existence, la "mettre à l'ombre", la cacher, comme on cache un produit toxique dans un bocal ou comme on cache dans des vêtements ses parties intimes. En quelque sorte, le musulman dit aux femmes : "pour vivre heureuses, vivez cachées".

    [...]

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  3. [...]

    Si le musulman avait raison, il devrait s'ensuivre une chose toute simple : ses femmes non seulement devraient être effectivement heureuses, mais aussi et surtout (ce dont serait assez facile de s'assurer à mon avis si c'était effectivement le cas), devraient être des parangons de féminité. Selon le principe du musulman, sa femme, en étant conservée "intacte" dans sa féminité sous le voile, est censée être plus ontologiquement "Femme" que la femme-qui-fait-l'homme de l'Occident. Or, que voit-on, lorsque les "voilées" s'expriment ? On voit des femmes qui n'ont pas l'habitude peut-être de soigner leur apparence et de se surveiller en public, en tout cas des femmes en général très arrogantes, avec des voix de crécelles, parlant fort et ne sachant pas se tenir, disant tout haut sans pudeur certaines choses fort intimes ou susceptibles de choquer ou blesse... C'est là mon œil d'observateur qui transcrit ses sensations, rien de plus. Mais je fais confiance curieusement à mon œil d'observateur.

    La vraie féminité épanouie, supposément "dangereuse", si elle existe et n'est pas qu'un mythe, il faudrait sans doute se la représenter sous la forme d'une odalisque au bain : cette rêverie d'Orient typiquement romantique de chez nous. ... Indolence, douceur, "eau qui dort", esprit à-demi ensommeillé, présence presque surréaliste d'un rêve en marche lente, aimable félin aux griffes rentrées, fille de Poséidon en liaison directe et involontaire avec des forces primordiales qu'il faut flatter pour ne pas qu'elles se déchaînent...

    Depuis quand n'a-t-on pas vu venir d'Orient ce genre de fille-là ?

    Le voile islamique ne semble donc non seulement pas une solution, mais plus encore il semble bien être un mensonge lui-aussi. Une hypocrisie de plus au service de la haine et de la vantardise des idéologues.

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    1. Momo de Créteil27 octobre 2014 à 21:13

      HAY MAIS ENCULAY T'AS EU COMBIEN AU BEPC POUR ECRIRE COMME SA?

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  4. Juste deux choses : Vous devriez regarder Alice Schwarzer et sa croisade PorNo. POrno= capitalisme du corps. Il est possible que dans vingt ans, on ait des campagnes de lutte anti-addiction comme le tabagisme aujourd'hui.

    Je vois de plus en plus de trucs établissants la soi-disante "supériorité" de la (longue) bite noire, jusqu'à justifier une suprématie raciale black. Googlez par exemple swedish interracial tumblr. ou lenswalker tumblr. Cela semble être un des nouveaux espaces ou marché émergent du porno. Hélas.

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  5. Pourquoi ne parler que des femmes ? Les mecs peuvent s'amuser aussi entre eux.
    Un plug anal géant vient décorer Paris et illustre l'actualité de cet excellent billet.

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  6. L'aliénation masculine, elle aussi, existe et conditionne le porno. Elle s'en nourrit. Hommes et femmes de tous les pays, unissez vous contre une libéralisation de l'aliénation.

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  7. Je trouve votre article très intéressant, et vous remercie de l'avoir écrit. Je m'inscris cependant en faux avec l'une de vos conclusion, lorsque vous dites "La diffusion générale du porno doit permettre à ces femmes d’intérioriser ce qu’il convient d’offrir aux hommes. ".
    Vous avez raison dans le sens ou le porno dit aux femmes ce qu'il semble qu'il faille offrir aux hommes. Vous avez de mon point de vue tort si vous considérez que c'est effectivement ce qui convient aux hommes.
    La situation issue de l'omniprésence du porno dans nos société est aussi inconfortable pour bien des hommes qu'elle peut l'être pour les femmes, et pour ma part (en tant qu'homme), je me rends bien compte de l'influence déterminante qu'aura eu le porno sur la formation des mes fantasmes sexuels, et sur ma relation à la femme en général. S'en rendre compte, c'est déjà être capable de lutter contre, mais ça n'en reste pas moins un handicap quotidien.
    Il s'agit certes d'une perversion masculine, mais elle n'a rien de naturelle. Elle est imposé à l'homme autant qu'à la femme, et ne répond à aucun désir profond. La pornographie a le mode d'action d'une addiction et entretient un faux besoin qu'elle a elle-même créé.

    Si les femmes en sont les victimes les plus apparentes, c'est que bien souvent, la pornographie utilise les hommes contre les femmes. Mais je crois qu'il ne faut pas perdre de vue qu'il ne s'agit pas là, malgré les apparences, de lutte entre les sexes. La pornographie est un mal universel, et l'Homme gagnera autant que la Femme à ce que son omniprésence soit brisé. Il lui deviendra beaucoup plus simple de n'être pas le bourreau qu'il n'a jamais rêvé d'être.

    Je précise pour éviter les tirs d'escadrille que je crois au libre arbitre en toute circonstance et qu'un salopard reste un salopard, mais je ne pense pas que cela amoindrisse sa responsabilité que de dire que l'omniprésence du porno ne l'aura pas aidé à changer de route, bien au contraire.

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    1. Très juste.

      Je ne suis pas certain que le porno permette aux frustrés de trouver un exutoire, et ainsi d'éviter les violences-faites-aux-femmes (c) ; j'y crois d'autant moins que c'est, en général, l'argument avancé par l'industrie du porno, par le biais des actrices ou des connasses de journalistes qui relaient le message. Au contraire...Le jeune qui fera son éducation sexuelle par le porno (et c'est la norme) risque de se poser bien des questions sur la taille de la saucisse cocktail qu'il a dans le calbut. Et je ne parle pas des conséquences du polissage frénétique de colonne sur l'éjaculation précoce...

      De même, je ne suis pas convaincu que certaines pratiques devenues la norme du porno découlent de l'imagination du plus grand nombre. C'est plutôt issu du cerveau de quelques pervers qui prétendent l'imposer comme norme. Houellebecq ou Dantec ont bien décrit, il y a déjà pas loin de 20 ans, les conséquences d'une généralisation du porno, qui ne pourra être que toujours plus hard, l'excitation s'émoussant avec la banalisation.

      Il ne faudra pas compter sur les connasses de féministes pour ouvrir le débat, elles auraient trop peur de passer pour des lectrices du CGB !!!

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    2. Dans une récente interview, Michel Houellebecq répondait à la critique de Laure Adler sur ses pages pornos. Elle lui disait en substance que ses pages manquaient d'imagination, qu'elles étaient en quelque sorte banales. Il répondit en affirmant que les fantasmes des hommes sont banals, qu'il suffit d'aller voir sur les sites idoines pour s'en rendre compte : ça tourne autour de 3 ou 4 gros thèmes, et on n'en sort pas.
      Je suis tout à fait d'accord avec lui. Il est très facile de savoir ce qui plaît aux hommes, n'importe quelle prostituée le dirait. D'où la chape d'ennui qui tombe sur le visiteur de sites : il s'attend à découvrir des choses (et certes il en découvre) qui renouvellent son fantasme principal, mais il ne trouve au mieux que des variations de celui-ci, des exagérations destinées à faire croire qu'il "se passe quelque chose" dans un domaine aussi vieux et épuisé que la sexualité humaine. A la faveur de la polémique "plug anal vanté par Fleur Pellerin", j'ai entendu parler, tenez-vous bien, "d'innovations sexuelles". Comme dans un process industriel, il y aurait donc des "innovations" dans l'art de se faire des trucs cochons... J'imagine que l'art contemporain en est le bureau d'étude, la structure r&d, et que l'industrie du porno joue le rôle du marketing.
      Bien sûr, je ne crois pas du tout à cette histoire d'innovations, et les sculptures antiques de fist fucking sont là pour nous rendre modestes.

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    3. Autrefois (avant Vatican II), il y avait un Jubé pour protéger le Mystère des yeux profanes. Ce n'est pas ce qu'il y avait derrière le Jubé qu'on a changé.

      Autrefois, on disait la messe en latin. Ce n'est pas ce qu'on y raconte qui a changé.

      Autrefois, si l'on entrevoyait parfois la gorge d'une femme dans un rai de lumière, on en était tout chamboulé. Ce n'est pas la gorge des femmes qui a changé.

      Au Moyen-Orient, on éventre la poule aux œufs d'or... chez nous on lui enfonce une caméra dans le cul pour mieux y voir qu'il n'y a rien à voir. Même résultat.

      http://www.fonddutiroir.com/blog/wp-content/uploads/2014/04/Reiser-porno.jpg

      Ce qui compte, ce n'est pas la Vérité, c'est le chemin vers la Vérité, disaient les anciens. Plus il est long et plus la Vérité paraît profonde. Ca ne veut pas dire pour autant qu'il faille s'égarer définitivement dans les ténèbres pour être bien sûr de ne plus jamais la retrouver.

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  8. Jackson De La Goya27 octobre 2014 à 21:17

    Surtout que si le porno proposait des histoires, un fantasme (le livreur de pizza, la patronne cochonne et autres) maintenant, on a des vidéos où le type explique aux filles qu'elles auront un boulot si elles lui font plaisir. Quel genre de rapport au sexe est-ce que ça peut créer dans la tête d'un gosse ?

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  9. oui mais vous oubliez le fait que désormais corps et sexes autant masculins que féminins doivent être parfaitement glabre, la présence de poils choquant désormais plus nos contemporains que les plus puritains des victoriens du 19éme siècle... comme quoi la sexualité n'a probablement jamais été soumise à des carcans qu'aujourd'hui, et nous sommes à des années-lumière de la "révolution sexuelle" des années 60-70...

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    1. Les poils compliquent terriblement la retouche de films par images de synthèse.
      C'est à mon avis la raison principale.

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    2. certes mais il n'y a pas que çà : la toile classique de Courbet , "l'Origine du Monde", a récemment été retirée d'exposition d'un musée de l'Est de la France car "risquant de choquer un public non averti"...sans commentaire!

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  10. Porno de masse ou maux de pornasse ?
    Difficile de trancher

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  11. Je crains fort d'être la seule lectrice de CGB !
    Mais hélas je ne suis pas féministe.
    Donc je m'en voudrais de participer au débat.
    Mort au porno bizness et à ses horribles et moches abrutis dégénérés.
    Celà dit sans animosité aucune. Jamais !

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