15 novembre 2013

Aidons le service public à faire chier les sales vieux cons atrabilaires en disant des saloperies publiquement aux environs du soleil qui se couche tôt en hiver, sur la face chenue et moisue de la pseudo-génération 68. Ces chèèèèèèvres crétines et troupeautaires qui n'auront jamais fait que compter les points en se gargarisant de leur propre inutilité jusqu'à ce qu'ils se transforment en compost. Amen!





 Il a dit « salaud ». En public. Sur la télévision françoise !
 
Cyril Féraud, présentateur de Slam, sur France 3, a dit « salaud », oh ben merde !
 
Rassurez-vous, le public n'a pas laissé passer. A hue, à dia, ils huent, les cons momifiés. C'est pas eux qui auraient dit de telles vilaines choses, ils avaient vingt ans en 68, et on savait se tenir en ce temps-là. Les zoms portaient pattes d'éléphant et mèmèche longue et graisseuse, les fâmmes rien du tout. Rien du tout en dessous d'une choucroute, splendide architecture capillaire dont le but était peut-être de faire diversion, de faire loucher le peuple avide devant cette exhibition de nos jours incompréhensible. Si tu passes assez vite de haut en bas, du poil à la toile, grâce à la persistance rétinienne, tu as une belle chatte poilue. En cette époque bénie où les salopes signaient des manifestes de salopes, hirsutes des mollets jusqu'à quarante centimètres plus haut que la boîte crânienne. Et pourquoi ?
 
Pour faire chier les cons. Les vieux. Les vieux comme eux, splendides ordures, d'aujourd'hui.
 
Mon sujet n'est pas d'agresser la pseudo-génération soixante-huit en tant que telle, celle-ci n'ayant jamais existé, comme chacun sait. Ce n'était pas une génération, mais trente-trois couillons rouquemoutes étudiants fils de la bonne bourgeoisie, qui avaient un bon plan com pour baiser, afin de permettre à des centaines de milliers de gaullistes à parapluie dans le cul de défiler sans embêter la maréchaussée. Comme ça, tout le monde était content. Sauf les ouvriers. Eux, ils l'ont eu dans l'os. Littéralement. Comme d'habitude. Ils n'étaient ni exotico-tortionnaires à tendance terroriste, ni barbouzards à matraque casseurs de grèves légitimes. Et ils n'étaient pas roux non plus.
 
Que faisaient-ils alors, à cette époque, les pleins, les beaucoup ? Ils regardaient. Imaginez l'indignation devant toute cet étalage de vulgarité ! « De Gaulle, il a dit chienlit, c'est pas bien. » Pof, au suivant !
 
Pompidou, il a le cancer boursouflé, c'est pas bon pour l'export, suivant !
 
Regarder, c'est la sagesse des cons. Ce sont eux qui détiennent la clef du monde. Ça leur permet, un demi-siècle après, de revendiquer tout et son contraire par capillarité générationnelle. Exquis. A croire qu'ils ont pratiqué l'auto-avortement déguisés en barbudos du SAC dans un amphi de la Sorbonne à l'aide de la hampe d'un drapeau rouge. La partouze mais avec Tata Yvonne. La révolte sans cadence infernale. L'idéologie prolétarienne sans le prolétariat. Les vieux cons. Les jeunes cons. Déjà l'un et l'autre, métis du désengagement.
 
A celui qui dit « voici un retraité ! », je réponds, « je lui pisse à la raie, légalisons l'euthanasie. »
 
Dès que tu vois un vieux débris, c'était soit un gaulliste, soit un bourge assez con pour confondre les fortifs avec la Muraille de Chine, soit -presque tous- des ménagères de moins de cinquante ans, déjà enfant. Les veaux. Avec un drapeau. Rouge, t'y mets du bleu, du blanc, ça fait un tricolore. T'écris Darty dessus, tu as le monde qu'ils espéraient. Une svastika, et ils te balancent à la Kommandantur en profitant du service après-vente.
 
Partout, la preuve de leur infamie. Regardez leurs vieux. Pépé, mémère, papa, maman, les autres braillards, c'est 14, c'est 29, c'est 40. Ça rend humble, la défaite, la mort, la misère. La mort partout, dès le berceau, ces générations sacrifiées. Ils savaient, eux, ce que c'était la peur. D'être minable et ballotté par l'Histoire. Qu'il n'y avait que peu de héros. Si tant est que l'héroïsme existe. Rester un homme bien, un homme bon, gens de peu, était une victoire en soi. Ne pas être un salaud. Un miracle. Tout en bonhomie, souvent. L'acceptation de ses limitations.
 
 
Puis soudain, les abrutis privilégiés par millions, des egos comme la Voie Lactée. Qui laissent d'autres revendiquer ce que les Trente Glorieuses leur donnaient de facto. Bourgeois Spontex. Effectuer une transition de masse vers la consommation de masse, mais les minauderies. Quelques pavés. Ça vole. C'est joli. Oh, un Katangais ! Un CRS en feu ! A la télé. A la radio. Jean-Foutre comme jamais.
 
Comme aujourd'hui.
 
Vioque chauve bedonnant, ta graisse prend toute la place. Chair boursouflée par l'égoïsme. T'as jamais cru en rien, ta génération n'existe pas. Ni matraqué, ni matraqueur. Spectateur.
 
Brassens, Brel et Ferré, te dynamitent le déambulateur. Rappelle-toi, à l'aube du pléistocène, tu l'as senti vaguement. Tu l'as certainement chanté, le cochon que tu es devenu. Coluche, prolo de Montrouge, t'a fait rire aux éclats. Mais c'était la préhistoire. T'es laid. T'es tout blanc. Sac à verrues. Mort.
 
Mort assez pour mettre au pinacle des anarchistes parce que vous les avez académisés, légion d'honneurisés, dans vos esprits stériles. Vous ne les reconnaissez même plus. Piaf était une pute, mes salauds. Tout en haut de l'escalier des siècles, Rabelais et Villon. Ces fous. Ces punks. Ces génies. Aujourd'hui, l'index. La Gaule sans gauloiseries. Cadavres !
 
Vous les sentez, les grosses couilles à Gargantua sur vos nez ?
 
Céline savait tout. Que jamais vous ne verriez jamais sa tendresse, son amour, pour les vulgaires, les pauvres, les sans. Sans amour, sans éducation, sans écho. A mourir seul, pauvre Martin, pauvre misère, pauvre de vous, lamentables badernes !
 
Vous n'y avez vu que ténèbres. Et gros mots. Parce qu'il n'y a aucune lumière jusqu'au fin fond de vos trous-du-cul.
 
Faut-il être vulgaire pour croire que la vulgarité est verbale. Si tel est le cas, tuez Rabelais, l'Église l'a loupé. Église, clergé soixante-huitard par procuration. Des curés, curés bavant, à jeter l'anathème sur un animateur parce qu'il a osé dire un vilain mot à l'antenne. Un vilain mot.
 
 
C'est vous, les salauds.
 
 
Cyril Féraud est jeune, beau, et talentueux. En plus, il est marrant. Alors que vous êtes tristes à vous passer le défibrillateur au micro-ondes. (Pour les Alzheimer, Féraud, c'est le blondinet, l'autre, c'est Zitrone.)
 
Historiquement, votre génération, celle des renoncements, aura été celle du vide. Des privilégiés voulant plus de privilèges. Privilèges de la vieillesse. Place aux jeunes, place aux vieux. Gras cochons, comme disait le camarade Vallès. Dix ans après vous, des hirsutes rock'n'roll reprennent la place des blousons noirs. Les cheveux verts comme Rimbaud. Ils mourront. Comme des mouches. Jusqu'à aujourd'hui. Par OD. Par suicide. Par misère. Par folie.
 
La génération 68, une parenthèse de vide. A n'être jamais morts de guerres que vous avez subies ou déclarées. Classe sans tragédie, vous mourrez sans gros mots, en des flots de chattes offertes sous des mini-jupes dont vous n'aurez fait que des cuisinières, cons létaux. Il y avait mieux à faire !
 
Une jeune chaman dionysiaque se caressait le bouton sur scène pour atteindre une connexion cosmique dont vous n'aurez jamais aucune idée.
 
Elle chantait, en plein orgasme : « Go Rimbaud, go Rimbaud, and go Johnny go »
 
Elle utilisait également un vocabulaire ordurier, c'est pourquoi vous n'avez jamais été ivres.
 
Sobres, atones, spectateurs de votre déclin.

8 commentaires:

  1. Poupoulou poupou, poulou !

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  2. Je précise que je ne suis pas atrabilaire ...

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  3. Rien que le titre, on dirait du Lounès d'I like your slip...c'est-à-dire du Angot pour tata en slip...

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  4. Vous connaissez Boulevard Voltaire? C'est un site fait pour vous, vous comprendrez tous les articles. Fascistes de merde!

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    1. Bien ce que je disais, vu la réaction épidermique, c'est Lounès...ou XP...je ne savais pas que le CGB et ILYS avaient fusionné...bientôt une holding avec Fromage+ ???

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    2. Nous sommes actuellement en négociation avec la quenellerie Yann Barthès. Vous en saurez plus sous peu.

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  5. Vous êtes littéralement obsédé par les réacoplumitifs, c'est effrayant. Non, en fait, je suis le fils caché de Millie, Pasqua et Zemmour. Un soldat du peuple. Élevé au pastis et à la tajine.

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