27 mars 2011

"Coach" scolaire de l'école d'après

Un prof de mes amis m'a passé ce document. Il enseigne en ZEP de banlieue et a un jour trouvé ce papier dans son casier.

Une bonne femme s'improvise "coach" pour élèves et, sans doute pistonnée par l'encadrement, propose ses services aux lycéens. Qui paye ? C'est toute la question... mais je vous laisse savourer le lexique anglo-saxon de cette faiseuse de winners :


Quand il ne reste plus rien dans les temples du savoir, les marchands commencent à s'y installer (je n'en dirai pas plus sur le patronyme de la donzelle ni sur son CV à base de PNL/care/citoyenneté et autres fumisteries de marabouts 2.0).

7 commentaires:

  1. nulle mention des honoraires demandés par la préceptrice

    RépondreSupprimer
  2. " nulle mention des honoraires demandés par la préceptrice "

    Un coup de pied au cul de l'heure. Tarif syndicale.

    RépondreSupprimer
  3. Quand il n'y a plus d'adultes, alors commence le règne des experts

    RépondreSupprimer
  4. C'est pour son CV, elle habite une ville bourgeoise, c'est là qu'elle a son cabinet. On voit les mecs d'HEC faire pareil avec des stages dans l'humanitaire

    RépondreSupprimer
  5. ( ceci dit, y'a bon les subventions )

    RépondreSupprimer
  6. Ce qui est surtout incroyable, c'est que ce genre de "coach" ait pignon sur rue: j'en veux pour preuve le "inscrivez-vous auprès de votre conseiller d'éducation", ce qui sous-entend que son offre est publiée dans l'établissement et que le dit "conseiller d'éducation" (de mon temps, on appelait ça un préfet de division) est de mèche.
    En gros: "on sait que ça marche pas mais ne vous inquiétez-pas, il y a des heures d'accompagnement déductibles fiscalement".

    RépondreSupprimer
  7. Et c'est encore nous qui paye!

    RépondreSupprimer