29 novembre 2010

Escroquerie du midi

J'ai acheté le canard "de référence" en voulant lire le wiki-gadget glissé à l'intérieur... je n'avais pas ouvert ce torchon depuis des années, c'est toujours aussi effarant!
Papiers pour débiles légers, ton de fromages mous et quant aux "wikilikileaks expliqués à ma fille trisomique", n'en parlons pas... ou alors comme ça:

23 novembre 2010

Audrey Pulvar sacrifiée sur l'autel des apparences, au nom de la sacro-sainte illusion démocratique


Parce qu’elle se fait araser le talus par un homme politique candidat aux primates primaires socialistes, Audrey Pulvar, la noiraude qui emmerde Guerlain, s’est fait confisquer l’antenne sur I Télé. Cette décision arbitraire qui s’enorgueillit d’une fallacieuse éthique d’irréprochabilité est d’une parfaite hypocrisie. Pourquoi interdit-on d’antenne une journaliste sous le prétexte grotesque qu’elle se fait déterger la plomberie par le solvant spermatique d’Arnaud Monte & Bourre ? Bien que ça puisse paraître incroyable, Audrey Pulvar fait paître la chèvre qui lui chante dans son noir pâturage.
On le sait, c’est un secret de polichinelle. Sous la V République, des femmes journalistes, voire des hommes comme Elkabach, passent plus de temps sous la couette avec des hommes politiques de premier plan que derrière un micro pour les interviewer. C’est quasi dans la constitution et c’est peut-être aussi une déformation professionnelle, on fait monter le PAF comme on peut. Interdire Audrey Pulvar d’antenne, ce serait comme interdire Carla Bruni de chanter sous prétexte que son époux est président de la République, parait-il. Ce serait génial bien sûr, mais pour de fausses raisons.


Si on devait suspendre tous les journalistes qui se font gonfler l’urne par des politriques, en France, il ne resterait plus que Péan, Robert et Carles pour assurer le métier. Ce serait mince. Et puis, ils ne sont pas télégéniques.
Sans crier un peu trop vite au sexisme comme certains, alors que c’est un cas de sexualisme républicain et démocratique, pourquoi ce serait à Audrey Pulvar de quitter sa fonction, alors qu’Arnaud Montebourg n’a aucune chance de gagner une élection présidentielle et même des primaires ?! N’y a-t-il pas comme une injustice ? (Que foutent le MRAP et le CRAN, bordel ? Lozès arrête de te tripoter le gri-gri et fustige-nous ce cas patent de racisme !) Ne serait-ce pas à celui-ci de quitter la vie politique et si possible la France, si possible, l’Europe, la planète Terre, le système solaire et la galaxie, hein ? C’est une époque où l’employeur intervient de plus en plus dans le privé. I Télé, filiale de Canal +, vous savez la chaîne de la jeunesse et de la liberté en suppositoire, sacrifie une journaliste sur l’autel de la déontologie afin de sauver les apparences. Il ne faudrait surtout pas que le ploucblic se rende compte de l’absence de démocratie et d’indépendance au sein des grands groupes derrière nos médias, Canal + appartenant au Léviathan économique VIVENDI qui appartient essentiellement à la sphère financière et aux banques de renom (BlackRock 5,01% ; Amundi 4,72% ; Capital Research and Management Company 4,67% ; Société Générale 4,03% ; Caisse des Dépôts et Consignations 3,80% ; Crédit Agricole 3,54% ; Emirates International Investment Company 2,82% ; Natixis Asset Management 2,48% ; AllianceBernstein 2,00% ; PEG Vivendi 1,55% ; Merrill Lynch 1,52% ; Crédit Suisse Securities 1,13% ; BNP Paribas 1,05% ; Prudential 0,90% ; UBS Investment Bank 0,85% ; Abu Dhabi Investment Authority 0,63% ; DNCA Finances 0,57% ; Société Générale Gestion 0,57% ; Crédit Agricole Structured AM 0,55% et Rothschild - Asset Management 0,51%). La morale doit être sauve, c’est bon pour les affaires.



Julien Guiomar 1928- 2010


Quand on dit que le cinéma français d’avant-guerre avait connu de grands seconds rôles, on raconte des salades. En réalité, le cinéma français a connu de grands seconds rôles tout au long de son histoire, et jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à hier, précisément : Julien Guiomar vient en effet de mourir, à 82 ans.

Le propre d’un second rôle, en plus d’un indéfinissable talent, c’est de n’avoir pas de nom. Le second rôle, qui est assez souvent un troisième, quatrième ou vingtième rôle, c’est un physique, une voix, c’est une dégaine qu’on reconnaît et qui donne aux films un air familier. Mais le spectateur non spécialiste est généralement infoutu de se rappeler son nom. Qui se souvient de Bussières, de Bernard Musson, de Saturnin Fabre, de Dalio, de Jeanne Fusier-Gir ? Qui se souvient de Julien Guiomar ?

En quoi Julien Guiomar fut-il un « grand » second rôle ? En ceci qu’il avait une tête, un regard, une énergie, un phrasé, un physique, une gestuelle et en un mot un style immédiatement reconnaissables. Il pouvait jouer un colonel dans un film de Costa-Gavras et l’inoubliable Tricatel dans un film de Claude Zidi en conservant sa manière d’être bien à lui qu’on identifiait sans délai. Un style.
Il fut aussi un grand second rôle parce qu’il a rempli avec constance la mission dévolue aux seconds rôles de tous les temps : sauver les navets. C’est sur ce genre d’exploit que se bâtit la reconnaissance du public, qui s’y connaît en navet, et qu’un critique « nouvelle vague » ne pourra jamais comprendre.

21 novembre 2010

La fête malgré tout


Une très sérieuse étude espagnole vient de mettre en lumière un fait statistique étonnant : on ne marche jamais deux fois dans la même merde de chien. Selon les résultats de cette enquête (10000 merdes de chiens répertoriées et observées sur les trottoirs madrilènes, barcelonais et valenciens dans les six premiers mois de 2010), une merde de chien est rendue quasi inoffensive dès qu’un pied l’a écrasée. C'est à dire qu'on ne remarche presque jamais dessus. « On estime qu’une déjection de canidé moyenne réduit son POEM (potentiel d’emmerdement) de 86% dans la minute qui suit son étalement par une chaussure. Ce POEM est même réduit de 91% trente minutes après le drame. On a toutes les raisons de penser que ces chiffres augmentent encore en cas de pluie, mais les études sont encore incomplètes sur ce point », confie Luis Cordoba, chargé de la sécurité citoyenne des quartiers centraux de Barcelone.


Parmi d’autres traits, la présence de merdes de chiens sur les trottoirs des villes peut être considérée comme un caractère typiquement européen qui, à l’instar de la circulation des idées, du christianisme où des familles royales, a fait l’Europe telle que nous la connaissons bien avant Jean Monet et sa clique de technocrates vendus au grand capital mais je m’égare. Oui, autant que puisse en juger un voyageur attentif (ou distrait, mais je me comprends), sur le rapport de la coprophilie canine, les villes européennes sont des cousines, des sœurs, des jumelles. Sur ces terres de liberté, l’homme libre fait bien de regarder où il pose son pied libre. Ayant jadis conquis le monde, les peuples d’Europe sont obligés d’en rabattre sur le point de l’orgueil, et de marcher désormais tête basse, scrutant non plus les horizons en quête d’avenir, mais le bitume à la recherche des bronzes. En l’espèce, et comme du temps de Descartes, le parisien est la quintessence de l’européen moderne, le modèle, le patron d’où l’on tire les mesures.
Ceci n’a pas échappé à la mairie de Paris puisque désormais, rien de ce qui fait la vie privée des gens n’échappe à la mairie de Paris. On ne l’a pas encore dit, mais l’opération qui consiste à embaucher des clowns pour sécuriser les rues de la capitale la nuit comporte aussi un volet citoyen qui se fixe pour objectif de sécuriser la démarche des fêtards. Comme son cousin de la movida, le fêtard parisien court à la fois le risque de réveiller les riverains en gueulant comme un veau, il risque de recevoir un bassine d’eau de vaisselle sur la gueule pour la même raison, d’être l’objet d’une plainte parce que ses rires dérangent ceux qui s’amusent plus discrètement, il court aussi le risque de casser sa grande gueule en glissant sur une merde de chien où le pied de l’homme n’aurait pas encore mis son empreinte. C’est la raison pour laquelle Ernest Ringeard, le conseiller Vivrensemble de Delanoë a embauché dix-huit jeunes chômeurs pour remplir la mission de la dernière chance : désamorcer ces bouses en marchant dedans les premiers. Sur le coup des 18 heures, disposés en binômes par les rues des cinquième et onzième arrondissements, les brigades d’écraseurs de fèces vont donc traquer le colombin intact pour, en l’écrasant, le réduire au rang de risque statistique mineur, et laisser libre champ à la fête. L’équipement de pied de ces éclaireurs est assuré par un atelier de chausseurs associatif qui a permis à une équipe de dix savetiers roumains d’obtenir un contrat de travail de six mois en toute légalité. « Le partenariat, c’est l’axe majeur de notre politique solidaire », rappelle Bertrand Delanoë. De son côté, Ernest Ringeard rappelle que « le droit à la sécurité et le droit à la fête ne sont pas incompatibles. C’est ce que veut démontrer l’équipe municipale et, bien sûr, il nous faut refuser toute tentation de laisser-faire libéral en la matière. Puisqu’on n’a pas réussi à apprendre aux chiens à se retenir vraiment, la diminution du risque lié aux déjections fait désormais partie des engagements forts de la mairie de Paris. Evidemment, nous regrettons que les propriétaires de chiens ne soient pas plus sensibles aux règles élémentaires du vivrensemble, et nous continuerons nos démarches pédagogiques pour les y amener. En attendant, il aurait été irresponsable de ne pas prendre toutes les mesures pour que les nuits parisiennes ne soient plus le théâtre d’événements qu’on a trop vus par le passé, et pour que toutes et tous puissent exprimer dans la fête et les réjouissances responsables le talent convivial qui fait la réputation des habitants de Paris depuis toujours ».

Du rififi au sommet de l'OTAN


Vifs échanges entre chefs d’Etats
envoyé par BFMTV. - L'actualité du moment en vidéo.

No Comment

Sous ce casque noir se cache aussi un homme avec ses envies, ses désirs, ses phantasmes ...


No Comment_1
envoyé par Culturalgangbang. - Clip, interview et concert.

20 novembre 2010

Mort d'un gourou

De l'inconvénient d'avoir un fan-club... Il faut leur plaire, les divertir, sinon ils ne sont pas content... Soral est mort, il se lance dans l'import-export? Vive Soral.


Message de Monster El Leaw, chef de la résistance

Dédicace à tous les fan-boyz d'E&R qui le voyaient envahir Paris à la tête de ses troupes... Pleurez pas les mecs, il vous reste ce gros con de Dieudonné!

Ca chauffe au club des pédés!

Nos éminents confrères se prennent pour des cro-magnons 2.0 (des clodos quoi) et nous livrent un passionnant article sur les lampes à huile ( et l'huile, ça vous connait, pas vrai... Survivalistes des marais ;)
Prochaine étape, un dossier sur l'art de la transformation de cannettes... Alors, si vous croisez un jour un métrosexué sur un bout de trottoir en train de se chauffer à l'huile et d'essayer de vous refourguer un zizigougou mal plié en fer blanc... Foutez-lui un coup de pied, il l'aura bien mérité!


Bleubite dans le métro

Une des dernières aventures modernes

19 novembre 2010

Dissection d'un patron de gôche

L'Histoire nous apprend que derrière le patron de gauche, se cache bien souvent un bon vieux mec de droite


A défaut de connaitre la chance d'avoir des parents communistes, qui a eu celle de bosser pour un patron de gôche ici? Malheureusement pas moi. Aussi loin que je me souvienne, je ne vois que de bons vieux électeurs UMP disciplinés, peut-être un ou deux nostalgiques du CNI et j'ai même eu le bonheur de surprendre le dernier en date à 6h du mat' se donnant du plaisir courage sur le parking de la société en entonnant des chants militaires sur le chemin du taf. Pour ma plus grande satisfaction, j'ai fini par en dénicher un au hasard d'une rencontre. A la suite de cet édifiant échange, il sèche à la cave.

Police scientifique du CGB


Comment reconnaitre un patron de gôche ? En fait ce n'est pas difficile, il est sympa. Sympa et de gauche. D'ailleurs il vous met rapidement à l'aise en l'affichant dans la conversation voire dès l'entretien d'embauche.

Cadre de la boite :
4 salariés à temps plein
1 salarié travaillant en externe au coup par coup
3 à 4 stagiaires peuvent se relayer au cours de l'année. Ils se voient confier des missions facturées aux donneurs d'ordre, mais eux restent non rémunérés.

Le patron de gauche pratique un franc tutoiement de rigueur mais ne développe pas de grille salariale au sein de l'entreprise, du moins pour ses salariés, son salaire propre reste secret. Tous, chef de projet comme employés, sont payés au même salaire, soit le plus bas. Non pas qu'il soit radin mais au nom d'un beau principe d'égalité entre les salariés.
Le salaire peut augmenter au mérite, grâce à un système de développement de primes selon la productivité. Il faut savoir être réactif dans un contexte de concurrence exacerbée sur un marché mondialisé (j'aime bien ce genre de phrases, ça fait aventurier en slip kangourou). Pas de 13ème mois.

Les heures sups sont interdites. Du moins en théorie. Elles ne sont surtout pas payées. Car dans la pratique elles sont obligatoires. Elles sont à prendre exclusivement en récupération. Et dans un secteur où les délais de livraison sont extrêmement court et tendus, les projets pouvant tomber à n'importe quelle heure de la journée, on se retrouve facilement avec plus de 300h sups par an. 300 heures c'est impossible à rattraper. Elles sont donc perdues. Sans compter qu'on peut facilement se retrouver à emmener du travail chez soi.

Le patron de gauche engage des collaborateurs bac+5 pour un salaire net de 1200 euros par mois. Et le gras se fait sur les primes. Hors si vous récupérez vos heures sup, impossible de développer de la prime. Le serpent se mord ainsi la queue où on est obligé de faire des heures sups pour rendre à temps les contrats et dégager des primes qui finalement ne couvrent pas vraiment le nombre d'heures sups effectuées niveau taux/horaire, heures sups dont la récupération empêche le développement des primes etc etc.

On peut ainsi féliciter ce patron de gauche sachant parfaitement s'adapter aux enseignements de la flexibilité et de l'annualisation du temps de travail. Mais si son ancrage à gauche ne se retrouve pas dans une philosophie de partage des richesses où peut-il bien se nicher ?
revenons un instant aux fondamentaux


Il faut aller chercher du coté sociétal et sur le plan personnel

IL faut pour ça consulter la plaquette de com de la boite sur laquelle trône en bonne place, ainsi qu'encadrée dans l'entrée du bureau, l'appartenance de la boite à « ni putes ni soumises ». Oui monsieur. La société verse chaque année sa contribution à l'association, je me demande si y a pas une histoire d'exonération d'impôts derrière, qui a tant fait pour la carrière de Fadela Amara, lui permettant d'accéder à un poste ministériel...dans un gouvernement de droite. Car le patron de gauche n'est pas sexiste comme le prouve cet engagement citoyen auprès de l'assos, ainsi que le fait que la totalité des employés soit des femmes. Le patron de gôche ne pratique pas de discrimination raciale, il se félicite d'employer des stagiaires (non rémunérés) d'Afrique noire. Et la femme de ménage est une étudiante chinoise, à qui il loue une chambre, les heures de ménages étant décomptées de son loyer.

Il reste à l'écoute des mouvements sociaux et saura devancer toute tentative de mobilisation en proposant lui-même aux salariés d'aller tous ensemble et solidaires manifester le samedi, jour de fermeture de la boite, pour la préservation de l'âge légal de départ à la retraite.
Sur un plan plus personnel, il est mollement engagé du coté d'Europe Ecologie (l'avenir !) et prêt à se mobiliser pour aller déboulonner les statues des grands hommes inaugurées par Georges Frêche. Fait preuve de beaucoup de tendresse pour le combat des sans-papiers et se rend à son travail à vélo quand ce n'est pas à rollers.
Il déteste Sarkozy et place beaucoup d'espoir en DSK. En 2007 il était pour Ségolène « un vrai vent de changement, un signe fort de modernité que de porter une femme au pouvoir ».

Je le soupçonne d'avoir son t-shirt « yes we can » mais il n'ose pas le revêtir en dehors des tâches ménagères partagés.
J'ose à peine conclure en ajoutant qu'il milite sincèrement pour le mariage gays et adore les free-hugs, vous allez finir par croire que je caricature.

La révolution est pour demain




18 novembre 2010

Archi, Archi, que deviens-tu ?


I am very very very sorry
envoyé par archischmock. - Regardez plus de vidéos comiques.

Marbot

couvs des 5 premiers tomes


Découverte dernièrement de cette série de bande dessinées, entièrement réalisée par Stéphane Pêtre en sept tomes, 5 parus à ce jour et téléchargeable sur le site de l'auteur. La saga revisite librement les mémoires de Marcellin de Marbot, figure de la geste napoléonienne, qui entré comme simple volontaire à 17 ans chez les hussards, gravira les échelons de la Grande Armée jusqu'au grade de colonel.


Excellent choix que celui de suivre Marbot, sa vie est un roman. Quand on a été hussard et gascon, on a forcément l'anecdote belle et la mémoire fourmillante.

Véritable enfant de l'épopée napoléonienne, happé par l'accélération du tourbillon de l'Histoire, Marbot intègre l'armée 2 mois avant le coup d'État du 18 brumaire. Il sera ensuite de la plupart des campagnes, les victoires comme les débâcles, des armées de l'Empereur. Le jeune Marbot connaitra son baptême du feu face aux Autrichiens. Au programme : Marengo et le siège de Gênes. Ses affectations le mèneront ensuite à Austerlitz, Eylau, les désastreuses campagnes d'Espagne ou encore celle de Russie. Il restera fidèle à Napoléon lors des 100 jours et verra se refermer la page napoléonienne à Waterloo à la tête de son régiment de Hussards.

Si Stéphane Pêtre respecte la trame et les grands axes des mémoires de Marcellin Marbot, il se singularise par un style graphique très personnel. Un trait naïf, quasi enfantin, vif, parfois proche de la caricature et des cases explosives surchargées de couleur. Un parti pris qui se révèle heureux et qui donne à l'ensemble une impression désinvolte qui tranche avec les habituelles représentations ampoulées, pesantes et guindées que se croient obligés d'adopter tous ceux qui se frottent, petit doigt sur la couture du pantalon, à la période napoléonienne. Pêtre prouve qu'on peut traiter une période forte et dramatique avec humour sans sacrifier pour autant l'authenticité historique.

Le scénario est évidemment captivant, tant le destin de Marbot, personnage simple, courageux et sympathique, ainsi que l'époque, sont hors-norme. Les dialogues, eux, peuvent parfois souffrir d'une certaine faiblesse. De même pour les encadrés rédactionnels souvent redondants avec le dessin et très envahissants dans les premiers tomes. Mais ce sont de légers défauts sur lesquels on passe bien facilement.

Pêtre aime son héros, on le sent protecteur malgré les embûches qu'il se plait à dessiner sous ses pieds. L'auteur fait preuve d'une véritable empathie pour son personnage, un Marbot attachant, émouvant, aux traits très lunaires et malicieux dans les premiers albums, qui racontent son apprentissage. Il se montre plus irrévérencieux quand il s'agit de croquer les grands personnages comme Murat, Napoléon et les gradés en général qui ont plus à voir avec des aventuriers ou des forbans ambitieux, voire de fieffés incompétents, qu'avec de respectables officiers. Si la série n'est pas une charge contre l'odyssée napoléonienne, on ne sent pas chez l'auteur une quelconque fascination pour les boucheries et les grands stratèges guerriers de l'époque, plutôt la volonté de raconter la vie et les actes souvent extraordinaires d'hommes ordinaires face à l'Histoire avec un grand H.

Tout d'abord publié chez un petit éditeur pour les deux premiers tomes, Pêtre a récupéré son œuvre quand la maison d'édition a été mise en sommeil. Désireux de ne pas laisser mourir son projet, il décide de continuer l'aventure et propose aujourd'hui ses albums en téléchargement gratuit sur son site internet. Une initiative à découvrir en pdf en espérant prochainement un nouveau tirage papier.

Les différents tomes de Marbot sont téléchargeables à cette adresse :
http://www.bd-marbot.net/albums.html

16 novembre 2010

Aberrations agricoles : Le porc maigre, petits pois, crottes de lièvres, les pommiers nains, les fraises tagada et un nain avec une grosse bite !





Jean-Claude Michéa sort de sa caverne

EDIT : Remplacé par une unique vidéo

Selon son souhait, Jean-Claude Michéa se fait d'une extrême rareté dans les médias, étant apparu que chez Finky sur France Culture et dans divers fanzines dissidents. Pour une fois qu'on le tient, on ne va pas s'en priver !


Entretien avec Jean-Claude Michéa
envoyé par oligarchie. - L'actualité du moment en vidéo.

Propagande européiste pour demeurés

"Le monstre de l'inflation"... sniiif. Quant à la stabilité des prix et l'arrivé de l'€uro, ouarf!

Houellebecq, rock star de la littérature française

One for the money, two for the show




Michel Houellebecq est la star incontestée de la littérature française. Le numéro 1 du Box Office. Il est l'équivalent littéraire des groupes de pop/rock à grosses guitouses anglo-américains dans l'industrie musicale. Sa carrière se construit sur le même modèle.


Un premier album/livre qui apporte quelque chose de fort et de nouveau, souvent porté par le désespoir et l'envie de sortir de la merde, une merde de puriste, d'artiste maudit attendant la gloire, une merde où tu ne manges pas tous les jours et qui, justement, est le moteur créatif du groupe. Le premier album, c'est souvent le dernier espoir pour s'en sortir. Et bien souvent le testament d'une aventure collective. Un premier album qui, après avoir écumé les petites salles et les concerts merdiques dans lesquels on a senti les prémisses d'une gloire future, un retour de la part de son maigre public, doit permettre de faire péter le plafond de verre qui te confine dans les pianos-bars et les festivals du Beaujolais nouveau. Il y a aussi l'émulation créatrice en compagnie de ses camarades de lose (dans ses périodes de vaches maigres, Welby était le voisin de l'éternel enfant maudit de la littérature française, Marc-Edouard Nabe) et la saine jalousie face aux groupes merdiques mainstream sans âme qui tiennent le marché avec des grosses ficelles, alors que soi-même on vit encore la musique/littérature (et non pas DE la musique/littérature). S'il ne marche pas, le groupe splitte, on se salue, on abandonne définitivement toute prétention artistique et on s'en retourne à la grise réalité du labeur classique, qui peintre en bâtiment, qui employé de libre-service, qui petit commerçant. Michel lui serait retourné à sa vie de petit fonctionnaire, plaçant de temps en temps un petit poème dans quelques fanzines anonymes. Welby, avant le succès du premier livre, c'était ça : remplacez simplement les pianos-bars par des revues littéraires confidentielles. Et il avait bien du mal à les placer, ses poèmes...

Tonight I'm a Rock n'Roll Star...
Mais son premier album/livre marche : il reçoit un accueil critique conséquent et un accueil public qui laisse entrevoir des lendemains qui chantent. La maison de disques te signe pour plusieurs albums et tu pars défendre ton bébé en tournée dans de bonnes conditions et pas à 5 dans le Kangoo de Bébert. C'est « Extension du domaine de la lutte » pour Welbeck, un livre qui pue la lose et la défaite, un constat « d'urgence » dirait Joey Starr. « Extension » est un livre crasseux et magnifique, dérangeant. Welby se confond avec son personnage, il est en phase avec la société et sa génération qu'il décrit sans complaisance. La société merdique qu'il décrit, il la tient d'autant mieux qu'il la vit en plein. Michel Houellebecq est un de ces rappeurs qui te traîne dans les bas-fonds urbains ou un de ces lads anglais qui vit la misère post-industrielle des anciens ports et usines désaffectés d'Albion. Sauf que lui, son terrain de jeu, c'est la vie des petits employés du tertiaire. Leur misère affective, intellectuelle n'en sont pas moins crasses.
Devant l'engouement critique et public, la maison d'édition le prend en main : il est signé, touche des à-valoir et se voit salarier par celle-ci. Il peut enfin se consacrer à la littérature quasi à plein-temps et se concentrer sur ce qui doit être le livre qui le fera découvrir à un plus large public. En rocklangue, le voilà en route pour la gloire, la coke et les putes.

La consécration
Le deuxième album est celui de la consécration, "Les particules élémentaires", c'est lui. La vie de l'artiste rockeur/écrivain est maintenant entièrement tournée vers la création. Le deuxième album/livre, c'est celui où sa créativité est à son apogée, où il est encore vrai. Bénéficiant de meilleures conditions de vie, meilleur entourage, meilleur studio, avec la crème des producteurs. Il peut ainsi se poser pour mettre tout ce qu'il a en lui, concrétiser ses rêves d'artiste. En mode rocktstar, un deuxième album réussi ouvre la porte des stades, en littérature il donne accès aux têtes de gondole. Si un livre de Welby a mérité le Goncourt, c'est celui-là. Mais l'auteur n'est pas encore assez reconnu pour accéder au monde prestigieux des prix, peut-être encore perçu comme non-membre du sérail et donc potentiellement dangereux pour les vieux rogatons. Il verra alors le prix s'envoler vers la déjà oubliée Paule Constant, écrivain sans importance mais dont on est bien sûr qu'elle dira merci poliment et fera où on lui dira de faire.

Si « Les particules élémentaires » est le meilleur livre de Michel H., c'est également son dernier. Les prochains ne seront plus des livres : ce seront des Welby. On n'annonce plus la sortie du dernier livre de Michel Welby, mais la sortie du nouveau Welby. L'auteur-star devient plus grand que son oeuvre, son nom est sa marque. Sort le nouveau Welbeck comme sort le nouveau U2, le nouveau Rolling Stones dont la plupart des gens seraient bien en peine de citer un titre d'album une fois passé « Exile On Main Street ». Pourtant ce sont ces albums là qu'ils ont achetés.

Taillé pour les stades
Suivent ainsi « Plateforme » et sa face B « Lanzarote ». Dorénavant, les écrits de Welby sont taillés pour les stades. Ce qui faisait son style (sa fameuse absence de), sa force et sa singularité sont maintenant réduits à l'état de gimmicks, c'est le moulinet de bras de Keith Richards, le déhanchement de Mick Jagger dans un éternel singement de la posture rock n'roll. L'amour de la musique a laissé place au show rock n'roll circus.

Le désenchantement, la description, sinon la critique, de la société de consommation/société du désir laisse place au cynisme et aux scènes de cul façon porno dans une apologie surprenante de cette même société. C'est que maintenant la rock star est du bon côté du manche. Si la starification peine à le rendre beau, le voilà tout de même du côté des vainqueurs-jouisseurs. Si l'humour est omniprésent et son œil toujours acéré, les morceaux de bravoure restent bien peu nombreux. Le sexe pourtant omniprésent est plastifié, figé dans son esthétique porno obligée : fellation, position vaginale, position anale, éjac faciale. « Plateforme » et « Lanzarote » sont des livres trop faciles, des albums mineurs. Pourtant, malgré cette baisse de régime, le succès ne se dément pas.

Le lost week-end
Mieux, sa notoriété, si elle ne rend pas son nom systématiquement bankable, lui permet de donner vie à ses caprices dans des catégories annexes. C'est ainsi que Houellebecq peut se permettre des incartades non couronnées de succès dans les domaines du cinéma et de la musique. Rare écrivain vivant dans un monde de l'édition chloroformé, l'artiste joue les enfants gâtés, capricieux. Tout juste nous épargne-t-il le saccage de chambre d'hôtel. La rock star aime à se parer d'atours sulfureux, jouant les divas en interviews, mais pas au point de refuser le jeu de la promotion, incapable de voir que sa « rébellion » ne lui est permise que grâce à sa position dominante et l'intérêt que voit en lui l'industrie.

C'est pourquoi à l'avenir, Welby seul fera débat. Le sujet de ses livres, leur qualité, peu importe. L'aura de l'auteur cannibalise son oeuvre et les sujets, interviews, ne tourneront plus autour de ses livres mais autour de l'écrivain dans un systématique pour ou contre Michel Houellebecq. La polémique résultant de sa sortie sur l'Islam, « religion la plus con du monde », sera caractéristique de ce nouvel état de fait. Houellebecq est le débat et jusqu'à ceux qui n'ont jamais ouvert un de ses livres se devront d'avoir une opinion tranchée et définitive sur l'écrivain. On aime ou on déteste Welby. Ses romans ? Aucune idée, pas lus.

La grosse machine.
Une fois dépassée l'ère du Welby rock n'roll show, le bourrin change d'écurie et signe chez Fayard. Son prochain opus, après la déconvenue connue par « Les particules élémentaires », doit être lauréat du Goncourt. L'éditeur met en route à cette fin une énorme machine promotionnelle et écrase littéralement la rentrée littéraire 2005. Le résultat est impressionnant, égal à la scène des dernières tournées de U2. Couvertures de magazines, journaux télévisés, émissions spéciales, têtes de gondoles qui débordent. Malgré une rentrée littéraire pléthorique, plus de 800 galettes, l'observateur a l'impression de se trouver face à une politique du livre unique.

Houellebecq revient, assagi, avec « La possibilité d'une île ». Un livre sur l'ennui dira-t-il. Et c'est réussi, on s'y ennuie prodigieusement. Peut-être châtré et usé par la violence de la polémique qu'il a connue autour de la religion, l'auteur écrit avec le frein à main. On le sent vieilli et morne.
Mais le livre importe peu, le seul débat soulevé est : Michel va-t-il avoir le Goncourt ?
En fait, ce n'est pas un débat, c'est une injonction, Welby doit avoir la zolie médaille. Ce ne sera pourtant pas pour cette fois et Michou retrouve sur sa route un nouveau Mazeline. La vénérable institution minaude et goûte peu cette tentative de prise par la force.

Bien que connaissant un véritable succès public, avec plus de 300 000 ventes (triple disque d'or, mine de rien) et au vu des moyens déployés, « La possibilité d'une île » apparaît comme un demi-échec dans la carrière de Welby. Le succès n'est pas aussi retentissant qu'espéré et le Goncourt lui échappe une nouvelle fois.
Pourtant la Maison G. ne peut se permettre de passer au travers du phénomène Houellebecq. Celle-ci a largement perdu de son prestige par les rumeurs insistantes de prix tournant et arrangé entre les différents poids lourds de l'édition. Et ne pas associer son nom à celui de l'écrivain emblématique des 10 dernières années scellerait probablement son discrédit. Qu'à cela ne tienne, ce sera pour le prochain.

L'album de la maturité ?
C'est donc «La carte et le territoire » qui permettra à l'auteur des « Particules élémentaires » de voir son nom au palmarès du plus célèbre prix français. « La carte et le territoire » sonne comme l'album de la maturité, celui qui annonce sa reddition et sa désormais totale innocuité.
Le Goncourt, c'est un de ces labels qualité qui aux yeux du grand public assure un solide cadeau de Noël sans grand risque et sans grande originalité. Écrivain lu et reconnu, Houellebecq entre ainsi dans la grande famille des produits de consommation que l'on vend, que l'on offre mais qu'on ne lit pas.
Pour ce faire, il lui aura fallu jouer le jeu du système jusqu'au bout. Le jeu des maisons d'édition, celui du marché, de la promotion et courber poliment la tête devant les instances remettant les médailles. Le voir écraser une larme à l'annonce de son éclatante victoire (au premier tour) pour ce qu'il sait ne pas être son meilleur livre a quelque chose de pathétique. Sont-ce des larmes de joie ou les larmes de celui qui craint d'être bientôt tari et sait à quels renoncements il doit cette gratification ?

15 novembre 2010

Don Besancenot et ses kapos

Rien à foutre des activistes de "We Are Change Paris", mais de voir Don Besancenot donner des ordres à ses lieutenants pour que les trouble-festifs giclent m'amuse.



Olivier Besancenot face à We Are Change Paris
envoyé par wearechangeparis. - L'info video en direct.

14 novembre 2010

Les verts : retour aux fondements de l'écologie



Nota bene: je n'ai pas retouché l'anatomie de la maman de Térébenthine

Les bigots sont rigolos

Pour être un "bon mousoulman", il ne faut pas entrer en contact avec le moindre chien, créature impure et zaram si il en est... Ainsi donc, cette gentille fifille aveugle privée de chien d'aveugle par fatwa parentale, au lieu de dire à ses tarés de géniteurs d'aller se faire cuire un œuf chez momohammed, a épargné trois ans pour s'acheter ça:


Un mini chwall guide d'aveugle... ça va sentir bon le crottin chaud sur son passage
(à moins que le mini-chwall n'ait appris le caniveau)


SOURCE

12 novembre 2010

David Pujadas, l'incorruptible


LES PRESSIONS AU "20 HEURES" SELON PUJADAS
envoyé par latelelibre. - L'info video en direct.


J’aimerai uriner de toute ma réserve sur David Pujadas, un matin après avoir pinté quatre litres de bibine la veille. De la bière brune parce que l'odeur de la pisse est plus prégnante. J’peux pas le gober ce gland. Il m’est plus antipathique qu’une bande de Péruviens qui piaille leur turlurette dans ma rame de métro. Rien que sa coupe de cheveux est une dégueulasserie sans commune mesure. Je déteste sa mine d’autosatisfaction, que Houellebecq se tape aussi depuis quelques jours, mais lui au moins, c’est compréhensible, ponctuel et puis il aspire tellement du goulot, que ça ne durera pas. Chez Pujadas, on sent que c’est pour la vie, qu’il la tient cette gueule parce qu’il se sent supérieur, une prétendue élite comme un morpion d’I Like Your Slip (excepté Millie, dont je devine de jolis petits seins fermes qu’ont aurait envie de caresser avec des gants en satin).


Je suis sûr qu’il a une double vie, une vie de bourgeois vicelard, dans le genre Serial Killer méticuleux, traquant plus faible que lui, ce qui doit être difficile à débusquer. Ce qui expliquerait son cynisme lorsqu’il s’écria « génial » pendant la retransmission en direct de l’avion percutant la deuxième tour du World Trade Center, devant les caméras de Canal +.
Après une licence en sciences économiques et un diplôme de l’institut d’études politiques de Paris, Davis Pue-Judas passe par le CFJ, centre de formation des journalistes, qui ne l’a pas formé à être un journaliste, mais à devenir une speakerine du JT et un désinformateur sans scrupule. Il y décroche sa carte de presse comme on gagne un nounours à la foire du Trône pour avoir dégommé tous les canards en plastoc.
Désormais membre du club « Le Siècle », une secte de violeurs spécialisée dans la sodomie de Français, David tente de nous faire croire qu’il reçoit d’infames pressions comme un simple journaliste de terrain, à qui on demande de clore le bec et d’oublier prompto ce qu’il a déniché sur le gotha.
David Pujadas nous explique que les journalistes subissent d'étouffantes pressions pour finalement nous dire que c’est normal, tout va bien, y a pas lieu de s’inquiéter, bouseux de français. Et pis, c’est la faute des journalistes, ils n’ont qu’à pas développer des timidités de jouvencelles. Et pis, ça va pas loin. Et pis de toute façon, lui ne se laisse pas faire, le héros. Et pis, on a enquêté sur les vacances de Sarko à Malte comme des kamikazes. Pas besoin de fouiner dans les conseils d’administration des multinationales pour voir que ce sont les mêmes qui trônent partout, formant un circuit fermé. Pas besoin d’enquêter dans le milieu des banques centrales, des chambres de compensations, du nombre de lobbyistes qu'ont un bureau au parlement européen, des cercles élitistes, ben non, Sarko se dorant la pilule sur un transat, c’est plus important, ma foi. C’est un ouf, Pujadas. Un oligarque mettant en danger l’oligarchie. Il va faire péter le système, ce nouveau Denis Robert, à moins qu’il finisse comme Bérégovoy. Rien qu’à voir comment Sarko a tremblé devant lui le soir du 12 juillet 2010.
David Pujadas est un PQ ambulant à portée de mains de ses maitres avec lequel ils se torchent grassement.

11 novembre 2010

La souffrance à Copacabana


Françoise avait eu neuf enfants. Sur une période de vingt ans environ, à cheval entre le XIX ème siècle et le XX ème siècle, ses enfants étaient nés, puis étaient morts. Parfois, ils mourraient le jour même de leur naissance ; parfois, un répit plus long leur permettait de recevoir le baptême. Aucun n’arriva à l’âge d’un an. On ne sait plus les causes de ces morts successives, mais les a-t-on jamais sues ? En ces temps-là dans les campagnes, la mort des nouveaux-nés était certes chose courante, mais il était tout de même rare qu’une telle série malheureuse s’établisse. On plaignait ce couple, on venait aider à la naissance d’un nouveau petit être et, sitôt né, on l’emmaillotait rapidement pour l’emmener à l’église voisine. Une superstition tenace prétendait alors qu’un enfant n’ayant pas eu le temps de recevoir le baptême n’irait pas au paradis.

Deux enfants pourtant survécurent, un garçon et une fille. Antoine était né en 1895, Rose en 1906, tous deux de bonne constitution. Leur survie demeure aussi inexplicable que la mort de leurs frères et sœurs. Tout ce qu’on peut dire, c’est que ces deux-là durent être particulièrement choyés par leurs parents, même si les mœurs de l’époque conduisaient rarement aux excès d’idolâtrie infantile qu’on déplore aujourd’hui partout.
Un jour de 1915, l’Etat ordonna que le jeune Antoine parte pour le front. On se battait sur les frontières de l’est et le jeune Antoine dût parcourir des centaines de kilomètres pour venir rapidement y mourir. Des neuf enfants de Françoise ne survivait désormais que la petite Rose.
En ce XX ème siècle débutant, la France n’admettait pas qu’une famille si marquée par la mort puisse être dispensée de martyr guerrier. Il fallait décidément que meurent tous les fils de vingt ans, au moins ceux qui n’avaient ni relations, ni parents bien placés. Les paysans, quand il y en avait encore, ça servait à ça. Françoise continua sa vie malgré tout, avec sa seule fille survivante. Elle mourut en novembre 1933. C’était mon arrière grand-mère.
La France a beaucoup changé en un siècle, probablement moins que les Français. Désormais, ceux-ci se suicident au bureau parce qu’un chefaillon veut les changer de service. Ou ils se couvrent de tatouages pour faire semblant d’avoir une vie sauvage. Ou ils vont mendier des emplois de pompiste. Ou ils manifestent à 18 ans parce qu’ils n’ont pas d’avenir. Ou ils font des procès à l’Etat parce qu’ils ont chopé le cancer de la clope. Ou ils exigent des aides financières pour s’acheter des I-phone. Ou ils se plaignent de tout, des impôts, de la Sécu, des vacances, du temps qu’il fait, de la retraite, du boulot, de l’actualité, de la colonisation, des Croisades, de Cro-Magnon, du passé, du présent, de la vie. Ou ils écrivent des livres de sociologie sur la souffrance au travail, la souffrance au chômage, la souffrance à l’école, la souffrance sur Internet, la souffrance sous Ecstasy, la souffrance aux sports d’hiver, la souffrance à Copacabana.

Hommage aux poilus

10 novembre 2010

Le père Mocky


Jean-Pierre Mocky interview : des mots de minuit - 1
envoyé par Dailygratuit. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Le contrepied de Florent Pagny

Éloge du mensonge

Le discours vérité, cette pitance dinosauresque qu'on sert aux affamés de transparence, mérite de crever. Aujourd'hui, si t'es hype et branché, t'as intérêt à savoir mentir en beauté.


Allez admettons-le : la vertu est le mensonge, et le vice est la vérité ; pas de regret donc de voir celle-ci, avec Eric Hazan dans sa Propagande au quotidien, renommée en "transparence" pour s'en débarrasser. Frappée du sceau de la novlangue, voici plus qu'un mot, la nouvelle marque d'un ersatz avarié de produit en rupture de stock.



La transparence en action


Plus besoin d'en faire des tonnes pour la vérité. Le populo s'en contrefiche désormais, habitué à ce qu'on lui mente : les patrons en lui promettant de ne pas délocaliser, Sarkozy en "luttant" contre l'insécurité, la gauche en s"opposant"... Atomique circus ; il a intégré depuis belle lurette son statut de dindon farci.

Alors tel un banlieusard blasé adepte de 50 cent, le voilà accro aux serial menteurs rigolards qui s'asssument, versions politico-financière de Rastignac mêlés de Gad Elmaleh. Avec l'espoir que lui aussi, un jour, pourra tâter du milliard et emballer de la poulaga.

Oubliées, les promesses du Président ; tolérés, les millions de Woerth et le conflit d'intérêts de Bachelot ; on salue le menteur professionnel et récidiviste tel le vainqueur darwinien dépourvu de scrupules qu'on voudrait être. Le syndrome de Stockholm frappe le Français victime de hold-up et pourtant admiratif devant l'énormité du crime.

Nanaaaard !




« Plus je sens que ça vous emmerde, plus ça me fait plaisir » ©2010 Bernard Tapie

C'est une mutation du syndrôme nanard, nommé d'après un bathyscaphe patenté capable de tourner une série télévisée entre un délit d'initié et un passage aux Grosse Têtes.

Dix mille fers au feu et la réussite dans les crocs, Tapie le voilà, le modèle à la fois des caïds de banlieue et de Jérôme Kerviel, qui passe chez Ruquier, sur France Inter, Tapie cogne sur le système et la bonne morale, Tapie cogne sur son interviewer, ose se qualifier lui-même de filou mais bien plus madré que les amateurs d'en face ; spectacle et rires assuré, David financier contre le Goliath bien complice de l'autorité des marchés.

Dans cette fusion de la rouerie et de l'entertainment le Français se bidonne à nouveau - comme il le faisait déjà pour ne déprimer en plein mitterrandisme - et a envie d'en être.


Nous sommes tous des Nanards français.

Car c'est bien sous Mitterrand que tout a commencé, que le décalage rapidement intolérable entre les paroles et les actes a façonné le golem Nanard.

Devenue incapable d'assurer la sincérité de son engagement, la gauche libérale a vendu du gagnant, de l'entrepreneur ; un phare dans la nuit pour les idéologues paumés. La droite néo-libérale a repris le flambeau, et maintenant, tel un rassemblement de gaullistes confronté à une migration massive de Bessons mal latéralisés, la scène politique toute entière en est infestée.
Eh oui les envahisseurs sont parmi nous, et tel Tapie il ne forment plus qu'un seul gouvernement, un seul parti, une seule grande gueule et un seul dictionnaire de synonymes. Alors en l'absence de vaccin à la hauteur de la pandémie, autant s'entraîner avec ces quelques liens :

- http://www.palsambleu.fr/apprendre-a-mentir-sans-se-faire-reperer (Mentir sans se faire repérer)

- http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/hazan/lqr.html (Eric Hazan, La Propagande au Quotidien, 2006 - Raisons d'Agir)

- http://www.actustar.com/Actualites/36833/bernard-tapie-et-patrick-cohen-entretien-muscle (Bernard Tapie VS Patrick Cohen, ring de France Inter)

- http://www.youtube.com/watch?v=UMxSzQsdOwM (Bernard Tapie justifie ses idemnités)

- http://www.youtube.com/watch?v=uSGAWaGt3lM (Bernard Tapie - Réussir sa vie)


Allez, envie d'en être ?

9 novembre 2010

Pipiformance artistique

Admirez ce public de tronches de cul en mode hype... Ils ont l'impression d'assister à "quelque chose d'important", faut dire que ça s'appelle Interior Semiotics :



Apprenez-lui le caniveau! Et pour approfondir le sujet:

8 novembre 2010

La chanson du soir qui te vide comme un poulet

La carte du Goncourt


Dans le dernier roman de Houellebecq, ce qui étonne le plus est ce qui ne s’y trouve pas. D’abord, le bon accueil de la presse.
Après avoir tout cassé sur son passage avec ses Particules élémentaires, Houellebecq s’était progressivement rendu tricard auprès des Intelligences médiatiques qui règnent ici-bas. Pourquoi ? Sans doute pour un défaut d’humanisme déclamatoire, pour une carence de citoyenneté, un restant de pessimisme qui fait honte, au pays des droidlome et du parc Eurodisney.
Déjà, au moment des Particules, on avait ici ou là déploré qu’un écrivain envisage sans broncher les manipulations génétiques et les tripatouillages de la Vie comme la solution aux malheurs des hommes et notamment à celui-ci : la mort. Le ton d’évidence pris pour annoncer la fin de ce qui nous définit tous en tant qu’êtres humains avait braqué contre lui ceux qui attendent de la littérature le repos traditionnellement dévolu aux charentaises. Et surtout, crime d’entre les crimes, Houellebecq ne faisait aucune réserve sur le sujet, n’émettait aucun doute sur son caractère inéluctable et ne permettait à aucun de ses personnages de se plaindre de la disparition de « l’ancien monde », le nôtre. Qu’un écrivain ne soit pas béat d’admiration devant l’homme nouveau qui peuple nos rues, et annonce sa nécessaire amélioration biologique pour bientôt, voilà une attitude antimoderne qui ne sentait pas bon. Il n’est pas impossible que ce soient ces accents nietzschéens du roman, promettant le « dépassement » de l’Homme et l’avènement apaisé d’une race de surhommes, qui provoquèrent l’hostilité la plus durable contre l’auteur. Et son eugénisme avait un inconvénient impardonnable, presque inconcevable aujourd’hui : celui d’être assumé.
Puis vint Plateforme et le déclenchement de la polémique. Tant qu’il traitait de broutilles comme le sort de l’humanité ou l’accession à l’immortalité des corps, Houellebecq ne gênait pas réellement les médias sur leur terrain. Mais s’immiscer dans leur pré carré sociétal et aborder des questions d’actualité, c’était prétendre parler du peuple au peuple alors que les journalistes se croient seuls légitimes dans ce rôle. Avec Plateforme, il commit l’erreur d’émettre une opinion très terre à terre sur les religions, et notamment l’islamique : il n’en fallait pas plus pour que la meute se lâche contre la baitimonde. Pour Houellebecq, il ne fut plus question alors de répondre à une interview sans d’abord avoir à se justifier de sa mauvaise pensée à l’égard de l’islam. Pire : comme il avait eu la bonne idée de « prophétiser » les attentats de Bali, on substitua très vite le fait divers à la littérature dans la façon commune d’appréhender le bonhomme.
Toute la beauté de La possibilité d’une île ne suffit pas pour qu’on reparle de littérature. Désormais, Houellebecq était devenu ce fautif qu’on tient à la gorge parce qu’il a un jour obtenu le certificat implacable de salaud (C.I.S.) : il a dérapé. On pouvait alors se contenter de rappeler qu’il trouvait l’islam con au lieu de parler de son oeuvre. Autre indice d’une position solidement établie dans l’ignominie, on pouvait dorénavant dénigrer le mec sans prendre la peine de lire son livre. On lui reprocha donc d’avoir boudé la presse et d’avoir mis sur pied pour la sortie du roman, une campagne marketing qu’on présenta comme sans précédent. Crime ! Si l’on dépensait autant d’argent dans le marketing, c’est que le livre ne valait rien ! Ce genre de tautologie fut encore une bonne occasion de ne pas voir ce qui pourtant crève les yeux : le génie littéraire. Il est probablement devenu si invraisemblable qu’un français puisse avoir du génie (en dehors d’un judoka, bien sûr, ou d’un parfumeur embagouzé) et cela contrevient tant à l’acharnement auto flagellatoire qui nous a pris, qu’on utilise les prétextes les plus navrants pour pouvoir détourner le regard.
C’est peut-être parce qu’il est lassé de tant déplaire et parce qu’il veut tenter le coup parfait que Houellebecq a écrit La carte et le territoire. Et la presse, pour l’instant, semble être tombée dans le panneau, ce qui est son rôle. On a dit que le roman est un peu mou, un peu lisse, un peu soporifique : c’est donc certain, il aura le Goncourt. Être goncouré pour son livre le plus moyen, c’est non seulement un joli coup stratégique, mais c’est aussi la moindre des choses. Le livre brille par ce qu’il ne contient pas : plus aucune allusion aux questions sociales, aux problèmes mondiaux, aux sujets brûlants. Plus de cul, non plus. La seule déclaration scandaleuse qu’il contient ne ferait pas dévier une mouche : il taille un costard à Picasso, un peintre qui a un nom de voiture et dont tout le monde se branle. On ne s’étripe plus pour la peinture depuis longtemps et il y a moins de risque à dégommer un peintre colossal qu’à vouer un rappeur aux cagouinces. Non, décidemment, si les épiciers de l’académie Goncourt veulent éviter de passer encore une fois à côté d’un écrivain considérable, ils feraient bien de donner leur prix à La carte, parce qu’il n’est pas sûr que dans l’avenir, Houellebecq refasse l’effort de descendre son art à leur niveau.

5 novembre 2010

Les désirs inconscients de Vincent Cespedes


Cespedes : "La pornographie, c'est fasciste"
envoyé par asi. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Extraits du « Devoir de vérité », essai du défunt Général Pierre-Marie Gallois


Général Pierre-Marie Gallois
Officier de la Royal Air Force pendant la Deuxième guerre mondiale, dans la section des bombardements stratégiques sur l'Allemagne.
L'un des premiers fondateurs de la force nucléaire française. Souverainiste.
Auteur notamment de Stratégie de l'âge nucléaire, Calmann-Lévy, Paris, 1960, et de Devoir de vérité, Cerf, Paris, 2003.
Source : Denis Touret

1
Paradoxalement, le libéralisme anglo-saxon rivalise avec l'ex-internationale marxiste-léniniste dans la mesure où il a pour objectif l'affaiblissement des États, la suppression des frontières, l'effacement des particularismes nationaux en vue d'élargir au maximum l'étendue du marché, l'économie remplaçant, par ses exigences, l'idéologie, et les profits d'une minorité, la répartition générale des produits du travail.

Ce n'est plus l'objectif social et politique qui est visé mais la réussite financière de l'entreprise, celle-ci se substituant au « parti » et à son rayonnement international. La souveraineté des États-nations veillant au mieux-être de leurs populations respectives est, évidemment, un obstacle à la généralisation de cette forme agressive du libéralisme. Elle n'a que faire des intérêts nationaux.
Devoir de vérité, p. 31

2
La maîtrise du marché mondial - à des fins plus politiques, d'ailleurs, qu'économiques - est un objectif lointain, mais évident de la politique des États-Unis. Ce grand dessein implique la fin des particularismes économiques et sociaux formés au cours des siècles dans le cadre général de la nation, selon la volonté des hommes et la nécessité de vivre ensemble, sous les mêmes lois, sur un territoire souvent délimité par la nature. « Une grande agrégation d'hommes [...] crée une conscience morale qui s'appelle une nation », a écrit Ernest Renan.

La mondialisation de la connaissance a imposé à l'État-nation, entre autres missions, de créer pour ses ressortissants les conditions d'un « mieux-vivre » progressif, rapprochant la sienne des quelques sociétés où les citoyens vivent libres et prospères. Jusqu'à ces derniers temps la pratique de la démocratie n'avait pas été entravée par cette forme de structure politique et sociale. Bien au contraire l'État-nation avait été à l'origine de la démocratie et il en demeurait le gardien. Rassemblant les ressources nationales pour les répartir au profit de tous les siens, il protégeait leurs activités à ses frontières, qu'elles soient militaires ou, s'il arrive que leur intérêt le commande, économiques.

Vue par ses bénéficiaires, la mondialisation n'admet pas de se heurter à de tels obstacles et, s'en prenant à l'État-nation, elle s'attaque à la souveraineté populaire. Ses partisans substitueraient volontiers aux États-nations - déclarés d'un autre âge - des territoires de consommateurs dociles, ne produisant que pour être en mesure de se porter acquéreurs. Aussi l'État est-il vilipendé. Son omnipotence lui est reprochée dans le même temps que ses carences. Et aussi ses limitations et son coût, ses empiétements et ses défaillances.
Ibidem, p. 35-36

3
Passant en revue les causes du dépeuplement de la France Solène Doucet mentionne, à juste titre, l' allongement de la durée des études, la chute du nombre des mariages et l'instabilité qui en résulte, les naissances hors mariage limitées par la précarité du couple, et la légalisation de l'avortement, probablement plusieurs centaines de milliers par an, l'ensemble amenuisant la descendance. Si depuis 1975, les femmes ont acquis 3 millions d'emplois, les hommes en perdant 1 million, en revanche, le taux d'activité des femmes passe de 75 % à moins de 40 % lorsqu'elles ont chacune deux à trois enfants à charge, estime Béatrice Majnoni d'Intignano. La collectivité nationale - dans la mesure où elle existe encore - n'a rien à gagner à une pareille généralisation du travail à temps partiel. Les femmes au travail non plus, si bien que s'impose l'impasse aux naissances.

L'intervention de l'État, ou plutôt sa non-intervention, accélère le dépeuplement national. C'est ainsi qu'à des fins électorales, afin de « ratisser large », selon une expression couramment utilisée, la part des allocations accordées sous conditions de ressources - donc indépendamment des enfants à charge - qui était de 13,6 % en 1970 est passée à 66,5 % en 1998. En 1976, la part des prestations familiales qui était de 2 % du PIB est tombée à 1,4 % vingt ans plus tard.
Ibidem, p. 45-46

4
En 1997, Paul Lambert publia un ouvrage magistral sur l'immigration en France. Il était politiquement non conforme, c'est pourquoi les médias se gardèrent d'inciter les Français à en prendre connaissance. Pourtant, l'auteur exposait à la fois les causes et les conséquences de l'immigration massive et proposait des mesures capables d'y mettre un terme, dans l'intérêt de la France mais aussi à l'avantage des pays d'origine des migrants.

En Vème République dévoyée, les propositions de Paul Lambert ne pouvaient être prises en considération. C'eût été aller à l'encontre du dessein des « élites politiques » du pays cherchant à accélérer le déclin de la nation afin d'en faire une région, éventuellement elle-même morcelée, de l'Europe politique.
Le coût des mesures sociales que nécessite l'immigration et celui du chômage qui en résulte, ajouté aux charges créées par le vieillissement de la population, absorbent une part importante des ressources de la nation, réduisant d'autant celles qu'elle aurait dû consacrer au développement scientifique, industriel, commercial, la préparant ainsi à devenir une région.
Ibidem, p. 101-102

5
Divers, divisés, souvent opposés les uns aux autres, avant tout soucieux de défendre leurs intérêts individuels, les pays musulmans n'en ont pas moins une doctrine commune, confessionnelle, dans une certaine mesure plus déterminante que ne l'avait été, naguère, la chrétienté. Cette doctrine récemment (en 1970), Alija Izetbegovic, futur président de Bosnie-Herzégovine, l'avait définie dans sa Déclaration islamique :

La plus brève définition de l'ordre islamique le définit comme l'unité de la foi et de la loi... Le Musulman n'existe pas en tant qu'individu. S'il veut vivre et demeurer musulman il doit créer un milieu, une communauté, un ordre. Il doit transformer le Monde, ou alors c'est lui-même qui sera transformé. L'Islam est une croyance et en même temps une philosophie, une éthique, un Ordre des choses, un style, une atmosphère. En un mot, une manière de vivre intégrale.

L'ordre islamique, c'est l'unité de la croyance et de la politique. D'où des conclusions importantes. La première est sans doute l'impossibilité du lien entre l' Islam et d'autres systèmes non islamiques. Il n'y a pas de paix, ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques... L'Islam exclut clairement le droit et la possibilité de la mise en œuvre d'une idéologie étrangère sur son territoire. Il n'y a donc pas de principe de gouvernement laïque et l'État doit être l'expression et le soutien des concepts moraux de la religion.

Nous ne commencerons pas par la conquête du pouvoir mais par la conquête des hommes [...] nous devons être, tout d'abord, des prédicateurs et, ensuite, des soldats... Le mouvement islamique doit, et peut prendre le pouvoir dès qu'il est numériquement assez fort pour qu'il puisse non seulement détruire le pouvoir non islamique existant mais aussi être en mesure de construire ce nouveau pouvoir islamique.
Ibidem, p. 107-108

4 novembre 2010

Denis L. est de retour sur I Like Your Slip

XP tient la caméra:

Affaire Guerlain : Ménard Vs Rokhaya Diallo



ça va chier !

Contre le réchauffement climatique

Les japonais inventent le seul vêtement capable de conserver les G²P (Gaz 2 Pets, riches en méthane et en Co² sulfurisé) que vous pourrez ensuite réutiliser chez vous pour faire cuire la soupe en vous reliant à votre gazinière. Fini le monopole de gaz de France, bienvenue à l'écologie et à l'élégance.

Robin des Bois (de Neuilly)

Il y a une bien-pensance généralisée, une pensée-unique en France, et elle consiste à toujours plaindre les pauvres parce que la vie est difficile pour eux tandis que les riches sont des salauds et des méchants, et qu'en gros c'est leur faute si les pauvres sont pauvres, puisque s'ils étaient moins riches les pauvres seraient moins pauvres. Du coup, la justice, dans ce pays, c'est prendre aux riches pour donner aux pauvres, même qu'il y a des gens qui sont payés pour ça. Au lieu de donner l'argent directement aux pauvres, les cons !

Heureusement, au nord du Bois de Boulogne se cache un héros. Un homme qui a compris que dormir et regarder la télé toute la journée n'avait rien de difficile et qu'être en plus payé pour ça n'avait rien à voir avec la justice. Cet homme, qui c'est ? Je vais vous le dire. Cet homme c'est Robin des Bois de Neuilly. Sa devise ? "Voler aux pauvres pour donner aux riches".

Pour vous, j'ai réalisé une interview exceptionnelle de ce Diogène des temps modernes :

CGB : Robin des Bois, dites moi, c'est du déjà vu non ?

RDB : Bien, je vole aux pauvres voyez-vous, et des fois les plus grandes richesses n'ont pas de prix. Avant toute chose donc, j'ai volé aux pauvres un symbole, et non des moindres. Mais les pauvres ne devraient pas le réclamer (décidément c'est à se demander s'ils ne savent faire que ça), car Robin des Bois c'est le symbole de la "droite décomplexée" par excellence. Je n'ai fait que récupérer ce qui nous appartenait par essence, à nous les riches.

CGB : Mais, Robin des Bois, n'est-ce pas plutôt le symbole de la liberté des pauvres, du "peuple", face à l'oligarchie étatique ?

RDB : Non. C'est tout le contraire. C'est le signe de leur dépendance totale à l'argent et à ce monde oligarchique qu'ils critiquent dès qu'ils ont éteints la télévision après avoir regardé La Ferme Célébrité, le tout dans un statut Facebook. Et puis il était nationaliste armé non ? Alors que les gauchistes nous le laissent, bordel.

CGB : Soit. Vos armes justement, qu'elles sont-elles ?

RDB : Je dois vous l'avouer, j'ai un sacré réseau. On est un peu comme la bande de Sherwood ouais, on se débrouille bien vous savez, avec toutes les cartes dans nos mains. Mais ces gens, ces arrivistes, ils disent ça comme si c'était facile d'avoir toutes les cartes en mains. Pourtant je peux vous assurer, prenez en un gros paquet, vous verrez, c'est beaucoup plus difficile à distribuer. Et puis après, faut encore savoir jouer avec. Nous on est doué, c'est pas notre faute. Bon après faut dire, quand ça marche pas, on triche, ça aide c'est sûr.

CGB : La triche, c'est ça vos armes pour voler aux pauvres ?

RDB : Non évidemment. Ce n'est que du bricolage à côté de l'essentiel. Une grosse machine bien huilée que nous avons confectionnée il y a longtemps et qui fonctionne maintenant toute seule. Appelez cela mondialisation, société de consommation, ou comme vous voulez, quoiqu'il en soit, de cette façon, l'argent part toujours des pauvres pour remonter jusqu'à nous. Voler aux pauvres pour voler aux riches, voilà ma devise, et mon système est infaillible pour arriver à ce but.
Mon plus beau coup, je vous le dit parce que j'en suis fier, c'est d'avoir fait croire à tous ces gauchistes qu'ils n'étaient pas capitalistes. Comme si l'Unef c'était pas pareil que Coca-Cola vous voyez ? Bah ils sont tombés en plein dedans ! Le mieux c'est dans les manifs, avec leurs slogans. Ils te sortent des trucs comme "Le savoir n'est pas une marchandise" et ils se rendent compte de rien. Bien sûr je ne parle pas des vrais bourgeois que nous plaçons à la tête de toutes les grosses organisations "anti-bourgeoises". Des fois, j'ai des scrupules, c'est tellement simple de voler les pauvres, il n'y a même pas de challenge...
J'y pense certains jours vous savez, je devrais peut-être essayer de voler les riches. Pour voir. Mais je crois que cette fois-ci, ce serait pour le donner à personne.

3 novembre 2010

L'affaire Michel Cureau : Daniel Cohn-Bendit s'insurge !


Aujourd’hui, le CGB ouvre une tribune à Daniel Cohn-Bendit, très remonté, contre une machinerie judiciaire implacable dont Michel Cureau est victime.

Scandaleux ! Hallucinant ! Rocambolesque ! Hasardesque ! Non content de faire reculer les valeurs antiracistes de la gauche universaliste à cause des Zemmour, des Finkielkrault et consorts, d’irritantes ordures se réfugiant sous des apparences acceptables, la justice, aux ordres répressifs de qui vous savez, porte désormais atteinte aux acquis fondamentaux de la liberté sexuelle de la révolution mondiale française de Mai 68. Après moi, Daniel Cohn-Bendit, c’est à un maire et conseiller général de Montoire-sur-le-Loir, Michel Cureau, que le fascisme sarkozien tente d’enfermer dans un goulag judiciaire de férocité haineuse, pure comme un ADN aryen.
Michel Curare Cureau , symbole totémique et protecteur de l’antiracisme dans le Loir-et-Cher, a comparu hier pendant plus de six heures devant la XV° chambre correctionnelle pour viol. Vous avez bien lu ! Six heures ! Alors que c’est un élu de gauche ! Un homme de bien, d’une bonté emmitouflante pour qui l’a déjà côtoyé en profondeur ! Un homme de la Rose ! Que l’on tente d’asphyxier à l’aide d’un pesticide sarkoziste ! Raclure, fumier, droitard fasciste, glaneur de poux populiste !


Ses persécutions judiciaires ont débuté le 5 octobre par le dépôt de plainte de Mahamadou Mounkoro, un joli nom pourtant, pour viols et agressions sexuelles à la gendarmerie de Vendôme. Ils n’ont que ça à foutre les gendarmes de Vendôme ? Et en attendant, qui va s’occuper de la crise financière ? Hein ? Alors qu’Éric Woerth, gérontophile notoire, court toujours ! Mais c’est un monde ! Encore combien de temps, vont-ils se foutre de la gueule de la France de gauche ?
L’ingrat Mahamadou Mounkoro, que je ne puis pardonner malgré ses mirifiques origines étrangères à l’instar de Guy Georges, jeune burkinabé de 22 ans et membre d’une troupe de danseurs, mésestime l’incroyable chance d’avoir rencontré Michel Cureau lors d’un festival folklorique. Ce dernier, fort de son humanisme, s’amourache de ce jeune éphèbe à la peau d’ivoire, slurp, et le prend, ce n’est pas encore là, sous son aile d’ange. Michel Cureau offre, à cette chance pour la France, gite et couvert à son propre domicile, à Lunay, alors que des millions d’étrangers crèvent de faims dans les rues roturières de Paris ! Putain de plèbe populiste ! Car comme vous l’avez remarqué, ce n’est pas dans les quartiers bourgeois de notre splendide capitale que les étrangers crient famine. Ça en dit long sur l’inhumanité et l’égoïsme pétainiste et traditionnel du vieux Paris populaire !
Le 12 aout, Michel Cureau entreprend, ce n’est toujours pas ici, la visite de la mairie de Montoire à Mahamadou, fort impressionné par la carrure imposante de l’élu et de ses responsabilités sociales. Soucieux de son sort, Michel Cureau lui propose, on y est enfin, un cours particulier de Français pour que le jeune Mahamadou puisse s’assimiler en toute quiétude à l’idéal rigide de notre république.
Vous connaissez tous, je suppose, la célèbre technique de la diction avec des cailloux dans la bouche pour travailler une prononciation claire et distincte ? Et ben, malheureusement, d’où le malentendu, Michel Cureau n’avait pas de caillou à portée de mains. Il lui offrit donc son sexe et lui demanda de répéter en alternance les deux phrases suivantes : « je n’ai pas la place » et « on peut remettre ça à un autre jour ? ».
Ça peut paraitre bizarre, mais qu’auriez-vous fait à sa place sans cailloux ? Laissez un pauvre étranger seul face à son désarroi, condamné à l’ostracisation sociale pour cause d’une incapacité linguistique à s’exprimer dans une langue difficile d’accès ! D’ailleurs, ce n’est pas la faute à Michel Cureau, c’est de la faute à Molière et de sa langue à la con ! Réformons le français pour nos étrangers et il n’y aura plus de telle pratique possible.
Moi-même au moment où je vous parle, un petit Béninois travaille sa diction et y met du cœur à l’ouvrage.
Tout ceci n’est qu’une méprise et un complot de droite. On s’offusque d’une pénisation de la bouche d’un étranger accueilli par un humaniste de gauche et on laisse la lepénisation des esprits s’opérer en toute impunité par le gouvernement inique, attiré par les heures les plus ténébreuses de notre histoire, qui lui sodomise à tour de bras notre beau pays sous l’œil impuissant de la divine Union Européenne.
Comment ne pas croire la parole de Michel Cureau, apologiste d’une société multiraciale, quand il expose cette simple vérité : « Il s'agissait d'une vraie relation amoureuse, il ne pouvait y avoir de confusion sur mes intentions lors de la visite de la mairie, nous nous sommes revus par la suite. Il cherchait ma présence. C'est lui qui est venu me chercher à l'aéroport de Ouagadougou. »
Mahamadou était demandeur ! Michel Cureau n’a fait, par gentillesse, que satisfaire les désirs de cet ingrat ! Je vous rappelle aussi qu’il est interdit d’interdire ! En plus de l’avoir hébergé, Michel Cureau lui a donné 500 euros pour l’achat d’un vélomoteur. Et voilà comment il est remercié ! Par une accusation éhontée d’un jeune qui veut lui soutirer du pognon et indéniablement instrumentaliser par Sarkozy et Le Pen, main dans la main ! Et tout ça à six mois des municipales ! Ben voyons, c’est gros comme un traité de Lisbonne ! C’est une conspiration ! J’en suis persuadé !
Un humaniste européiste de gauche n’est pas un violeur ! JE M’INSURGE ! Lâche-moi la bite, petit con, attend que j’ai fini d’écrire !
Michel Cureau est un homme humble. J’en réponds de toute ma probité. C’est un être courageux, de gauche, amateur de bonne chair et de bon vin et qui aime jouer aux boules.


Devant tant de monstruosités et de manipulations judiciaires au service et par la volonté d’un seul homme, comme l'a démontré Dominique de Villepin, j’en appelle à faire front derrière, évitez devant, Michel Cureau.


Daniel Cohn-Bendit, la croustillante saucisse de Francfort.

2 novembre 2010

Le cinéma et le racisme

Un certain Franck, lecteur du blog, nous a envoyé le profil « allociné » d’un paranoïaco-illuminé, plus précisément un militant communiste, répondant au pseudo de « antiraciste » dont c’est justement la seule et unique grille de lecture pour ses critiques de films. Ça en est totalement délirant, drolatique et ça vaut son pesant d’or. Avec lui, même Amélie Poulain ou Némo sont des films racistes.
Mais laissons place à l’artiste, sans critiquer son orthographe, car ce serait raciste :


Des hommes et des dieux
De Xavier Beauvois
Avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale
Film français - Drame


Sa critique : Il falait si attendre. C'est l'histoire de gentil chrétiens venu aidés les méchant musulmans assisté et qui les tues pour les remercier. Aucune explication sur les raisons de leur execution. Aucune présentation du point de vue des "terroriste". Aucun lien avec la colonisation ou les croisades. Une des seule foi ou un algérien a la parole c'est pour dire "on ne comprend pas", genre, ils sont stupides les algériens. Evidement, dans la france raciste de Sarkozy, tous le monde crie au génie...


Copacabana
De Marc Fitoussi
Avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah
Film français - Comédie dramatique


Sa critique : Les relents raciste habituels du cinéma franchouillard : les touristes étrangers sont des pijons qu'on peut arnaquer, le brésil, pays à la culture pourtant riche et complexe, se résume à des bimbos en string qui dance en montrant leur fesses. Pitoyable étalage de clichés éculé au relent xénophobes. A fuir.


La Tête en friche
De Jean Becker
Avec Gérard Depardieu, Gisèle Casadesus
Film français - Comédie


Sa critique : Tout le monde il est genti mais il y a quant meme le mauvais mari (youssef) la mauvaise mere (espagnole donc qui dance le flamanco) le mauvais neveu (belge avec axent) je ne voit pas en quoi la precision de leur origine apporte quoi que se soit au sénario. Juste le petit reflexe de xénophobie ordinaire des franchouillards saucisson-baguette du genre amélie poulain. Nauséabond.


Les Invités de mon père
De Anne Le Ny
Avec Fabrice Luchini, Karin Viard
Film français - Comédie


Sa critique : Message du film, immigration = danger, femme russe = pute Nauséabond ! Il faux boycotter tous les acteur de ce dangereux navet !


Au revoir les enfants
De Louis Malle
Avec Gaspard Manesse, Raphael Fejtö
Film français - Drame


Sa critique : La denonciation du racisme est bien faite mais le film voudrais nous faire croire que la france est un pays de resistans (alors qu'ils on en majorité colaborer) et que les cathos, par nature antisémite, on proteger les juifs pendant l'occupation, ce qui est faux comme le montre l'example de la pologne. Et pourquoi le type qui denonce est un ouvrier alors que la résistance était majoritairement communiste ? C'est chez les capitaliste qu'on trouve les plus raciste. Aussi il ne faut pas oublié le sort des noirs dans les camps. A voir avec un oeil critique.


Tête de Turc
De Pascal Elbé
Avec Roschdy Zem, Samir Makhlouf
Film français - Drame


Sa critique : Inutile de dépenser un ticket. Il suffit d'écouter Zemmour gratuitement à la télé. On apprend qu'il y a les bons immigrés : arméniens cathos qui deviennent medecin à notre dame de je sais pas quoi. Et les mauvais immigrés qui jette des molotov et deal de la drogue : (dans l'ordre d'apparition à l'écran) chinois, turcs, arabes, noirs... Et les dialogues du genre "ce sont des barbares, ils ne comprenne que la violence" on en veut plus !


Un prophète
De Jacques Audiard
Avec Tahar Rahim, Niels Arestrup
Film français - Policier


Sa critique : Dans ce film c'est simple, TOUS les arabes, blacks, corses sont des délinquant. TOUS Les blanc c'est les matons. Pas étonant que dans la france raciste de sarkozy on lui acorde le césar du "meilleur film" !!!


Gran Torino
De Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Bee Vang
Film américain - Drame


Sa critique : Clint Eastwood ne peux pas s'empéché de faire des films bourés de préjugé racististes. Cette fois-ci ont voit des gangs (de Hmongs, de mexicains, de blacks, jamais de blanc), confronté à un vieux beauf capable de tiré pour défendre sa voiture... que c'est inteligent ! Bien sur, le vieux beauf blanc proteje les gentil jaunes qui vienne travailler gratuitement chez lui... Moralité : vive l'esclavage, les préjugés racistes et les vieux beauf armés qui tire sur les méchants immigré... A fuir.


Mémoires de nos pères
De Clint Eastwood
Avec Ryan Phillippe, Adam Beach
Film américain - Guerre


Sa critique : Il falait fait un film pacifiste et le "républicain" Eastwood nous sers une bouse militariste a la gloire des etats-uniens avec les vieux clichés raciste des japonais cruel et de l'indien alcoolique... NON !


Le Concert
De Radu Mihaileanu
Avec Mélanie Laurent, Aleksei Guskov
Film français - Comédie dramatique


Sa critique : Si vous avez besoin d'un film pour apprendre les cliché les plus ridicule sur les juifs bon en affaire, les russes alcolique, les gitans voleurs etc... allez voir se navet raciste. Mais comment peux ton faire des films pareil en 2009. Les 64 % de critiques positive en dise long sur la mentalité des français. On passera sur l'idée ridicule que Brejnev était antisémite alors que le communisme combatait pour l'amitié entre les peuples.


La Guerre du feu
De Jean-Jacques Annaud
Avec Everett McGill, Rae Dawn Chong
Film canadien,français,britannique - Aventure


Sa critique : Film raciste qui se déroule entre races inégal alors que les races n'existe pas. Avec des civilisations plus avancés que les autre et comme par hasar ils ont la peau blanche alors que les "sauvage" on tout les cliché sur les africain (cannibalisme...)


King Kong
De Peter Jackson
Avec Naomi Watts, Jack Black
Film américain,néo-zélandais - Fantastique


Sa critique : Film ouvertement raciste ou les indigenes sont montrer comme des canibales assoifés de sang humain alors qu'il se défende juste contre un invasion des états-uniens. Et comme par hazard, King Kong n'en a que pour une blonde au yeux bleux. C'est quoi ce sénario de nazi ?


Away We Go
De Sam Mendes
Avec John Krasinski, Maya Rudolph
Film américain,britannique - Comédie


Sa critique : Film raciste ou les gens qui s'ouvre a une culture étrangère (dans ce film, la culture asiatique) sont ridiculiser et presenter comme des membres d'une secte. A vomir


Le Seigneur des anneaux : les deux tours
De Peter Jackson
Avec Elijah Wood, Sean Astin
Film américain,néo-zélandais - Fantastique


Sa critique : Des milliards de budjet pour un film bouré d'alusion racistes : les elfes blond aux yeux bleu comme des nazis et presenter comme une "race superieur" les urucs hai, "issus du métissage", toutes les "races" avec des qualité et des défaux genetiquement programmé... Hitler lui meme a t'il écris le sénario ? ce film est une oeuvre de propagande nazi (voir le livre d'Isabelle Smadja qui la prouvé noir sur blanc).


Kingdom of Heaven
De Ridley Scott
Avec Orlando Bloom, Liam Neeson
Film américain,britannique,espagnol,allemand - Historique


Sa critique : Film ouvertement raciste : les gentil chretiens, les méchant musulman auquels le gentil blanc apprend a creuse un puis...


OSS 117, Le Caire nid d'espions
De Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo
Film français - Comédie


Sa critique : Succetion de blagues raciste d'un "comique" franchouillard.


Million Dollar Baby
De Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Morgan Freeman
Film américain - Drame


Sa critique : Film raciste : il y a deux méchants et comme par hasard, il sont noirs... Pas étonnant de la part du raciste "républicain" Clint Eastwood


Mesrine : L'Instinct de mort
De Jean-Francois Richet
Avec Vincent Cassel, Cécile de France
Film français,canadien,italien - Policier


Sa critique : Ca commence par le meurtre d'un algérien, et ça continue par le meurtre d'un autre algérien après qu'on est appris que "un arabe dans une poubelle c'est du gachis, on peut en mettre 3". Voila les heros de la France ! Mais comment un telle scandale peux ne pas etre interdit ?


Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
De Alain Chabat
Avec Gérard Depardieu, Christian Clavier
Film français - Comédie


Sa critique : Film ouvertement raciste qui nous refais le coup de "nos ancetre les gaulois" (= seul les blancs sont de "vrais français" ) et dont le sénario commence par affirmer que les egypsiens sont trop con pour construire tout seul alors qu'ils ont fait les piramydes quand les gaulois vivaient dans les hutes... Avec ça Jamel qui fait encore le rebeu de service (comme dans Amélie Poulain, autre film fachisant, comme par hazar...) et si on avait pas compris, à la fin, on nous met la black qui est trop conne pour comprendre la blague foireuse. Evidement, les français ce sont ruer pour voir cette immonde daube qui devrait etre purement et simplement interdite par la HALDE, mais ça ce serait dans une vraie démocratie, pas dans la France raciste de Sarkozy.


Martyrs
De Pascal Laugier
Avec Mylène Jampanoï, Morjana Alaoui
Film français,canadien - Epouvante-horreur


Sa critique : Des jeunes issus de l'immigration et de la diversité sont torturé par des blancs. Mais c'est pas grave parce qu'il y a une raison scientifique... et le film échappe à l'interdiction... Si avec ça on est pas convaincu que la france est un pays de raciste...


La Ligne verte
De Frank Darabont
Avec Tom Hanks, David Morse
Film américain - Fantastique


Sa critique : Film ouvertement raciste avec le stéréotype du gentil noir façon banania. Bisarement c'est le seul noir dans le couloir de la mort alors qu'on sais que les condamné à mort sont majoritairement noir.


True Lies
De James Cameron
Avec Arnold Schwarzenegger, Jamie Lee Curtis
Film américain - Comédie


Sa critique : Tous les gentils sont blancs et tous les méchant sont arabes ou asiatiques. L'original était une grosse bouze franchouillarde, Schwarzenneger rajoute du racisme en plus. On s'y attendais.


Le Promeneur du champ de Mars
De Robert Guédiguian
Avec Michel Bouquet, Jalil Lespert
Film français - Historique


Sa critique : On apprend avec surprise que ceux qui fouillent le passé trouble de Mitterrand du coté de Vichy sont des voyeurs malsains et que le sujet des responsabilités de chacun dans ce drame ne doit pas être abordé. On ne demandera pas leurs avis aux millions de juifs morts en déportation. Pas étonnant qu'il y ait eu autant de collabos dans ce pays.


Un monde parfait
De Clint Eastwood
Avec Kevin Costner, Clint Eastwood


Sa critique : Film raciste où les noirs du Sud des Etats-unis (n'oublions pas que le film se passe au Texas en 1963, en plaine ségrégation)sont montrés comme des gens ayant besoin d'être menacé d'une arme par des gansters blanc pour dire à leurs enfants qu'ils les aiment. Un vrai scandale mais on en attendait pas mieux de Clint Eastwood, connu pour son engagement "républicain" (au sens américain du terme.)


Les Rois Maudits (1972)
Avec Max Amyl, Muriel Baptiste
Série française - Historique


Sa critique : Jeu d'"acteur" ridicule, effets spéciaux nul. Et que dire de la glorification des templiers presentés comme des nobles chevaliers alors que ceuxci était responsable des pire crime des croisades.


Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain
De Jean-Pierre Jeunet
Avec Audrey Tautou, Mathieu Kassovitz
Film français - Comédie


Sa critique : Une honte ! Le 18ème arondissement débarrassé de ses minorités pour laisser la plasse a la France telle que le FN la veut : que des petits bourges blancs gnangnan. Le seul arabe s'apelle Lucien ! Le succes de se film montre bien que les souchiens sont racistes. Comme par un an plus tard, Le Pen était au segond tour. Jeunet porte sa pard de responsabilité. A bohicoter d'urgence !


Twist again à Moscou
De Jean-Marie Poiré
Avec Christian Clavier, Philippe Noiret
Film français - Comédie


Sa critique : Comedie lourdingue qui tante de se moquer du communisme sans jamais faire rire. Nul.


L'Aveu
De Costa-Gavras
Avec Yves Montand, Simone Signoret
Film italien,français - Drame


Sa critique : Un ensemble de contre-vérité sortie de leur contextes historiques. Pas un mot sur le Mc Cartisme qui sévissait aux Etats-Unis a la meme epoque. Costa Gavras , convainquant lorsqu’il dénonce le fachisme et le racisme s’égard dans un film douteux de propagande Etats-unienne. Dommage.


Persepolis
De Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud
Avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve
Film français - Animation


Sa critique : On voudrait nous faire croire que les jeunes filles iranienne soufre plus dans l'Iran islamique que dans l'europe ou personne ne soufre du racisme. Une critique de l'Iran qui ne tient pas conte des acquis de la Révolution. Un film ouvertement islamophobe. Pas étonnant d'un tel succès dans la France de Sarko. A eviter