29 octobre 2010

Les curés sont de retour


Les associations inquisitrices n’ont pas fini de nous faire chier. Siné et Pierre-André Taguieff en font aujourd’hui les frais, avec, pour le premier, la LICRA, et le deuxième, le MRAP. Le MRAP qui avait classé le CGB comme ultradroite ou droite ultra, chais pu, quoi qu’il en soit en sous entendant « fachos », alors que comme le dirait Nabe, qui est devenu depuis un curé, on est juste fâché.
Sur son mur Facebook (quelle idée aussi d’avoir un Facebook, quand la CIA traine derrière), un intervenant se lâche sur Stephane Hessel (se prononce « aisselle ») en reprenant Voltaire : « L’autre jour au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron ; Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva », puis ajoute : « Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu'on ait envie de lui écraser la tête ».


Taguieff n’appréciant pas trop cette phrase la supprime quelques heures après. Trop tard ! Quand on a le MRAP sur le dos, vaut mieux dégainer aussi vite que Lucky Luke. Le MRAP, certainement en surveillance constante de certaines personnalités peu favorables à leur escroquerie idéologique et leurs vilénies sémantiques, increvable pour amalgamer toute critique envers l’islam politique comme du racisme, déterre avec préciosité cette phrase et la placarde sur le web. Depuis, nombre de blogs propals l’imputent à Taguieff lui-même. Cependant, là où je ferais une réserve, c’est que bien que je partage sa critique de l’islam politique, je ne l’ai jamais vu faire le distinguo, en ce qui concerne la critique d’Israël, entre les antisionistes seulement tels et les antisémites se cachant derrière de l’antisionisme. Les deux existent , n’en déplaise, tout comme des racistes anti-arabes se cachent derrière de l’anti-islam politique, mais que toutes critiques anti-islam politique n’est pas du racisme anti-arabe. Faut de tout pour faire un monde comme le disait le générique d’Arnold & Willy, qu’on ne cite jamais assez. Toute critique sur ses deux sujets ne cache pas du racisme, mais certaines critiques oui. Proclamer, selon les camps et le sujet, que tout est racisme ou que rien n’est racisme est faux dans les deux cas.
Donc d’avance, scusy à Taguieff si j’ai loupé un épisode.
Quant au vioque, c’est les collants LICRA qui lui oppressent les couilles, toujours pour les mêmes futilités remontant à 2008. Quand Siné se lâche, c’est pas mal :
Charlie Hebdo : chronique du 11 juin 2008 :
"Je n'ai jamais brillé par ma tolérance, mais ça ne s'arrange pas, et au risque de passer pour politiquement incorrect, j'avoue que, de plus en plus, les musulmans m'insupportent, et que plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j'ai envie de leur botter violemment le cul. J'ai toujours détesté les grenouilles de bénitier catholiques vêtues de noir, je ne vois donc pas pourquoi je supporterais mieux ces patates à la silhouette affligeante, et véritables épouvantails contre la séduction ! Leurs maris barbus embabouchés et en sarouel coranique sous leur tunique n'ont rien à leur envier, point de vue disgracieux. Ils rivalisent de ridicule avec les juifs loubavitchs ! Je renverserais aussi de bon coeur le plat de lentilles à la saucisse sur la tronche des mômes qui refusent de manger du cochon à la cantoche."
Puis,
Charlie Hebdo : Chronique du 2 juillet 2008 : "Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter ! Le Parquet (encore lui !) a même demandé la relaxe. Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie ce petit (...)."

L’antiracisme politique et obligatoire, et non pas comme conviction personnelle (ici, chacun fait comme il l’entend), est toujours un prétexte pour défendre moult idéologies politiques et scrute l’horizon telle une vigie pirate à la recherche d’un galion à piller. Faut comprendre que représenter les forces bienveillantes du BIEN, ces mouchards de l’opinion publique, est gratifiant en terme d’image publique, mais en grattant un peu le vernis, on y trouve toujours l’inéluctable discrimination lorsqu’on se nomme idéaliste. Dans l’histoire, les idéalistes, apôtres de l’abstraction, se sont toujours montré les pires pour traquer, voire génocider, alors que les pragmatiques, rares bipèdes aux idéaux terre-à-terre, bien collés au réel, n’exercent le châtiment, l’anathème que par stricte nécessité, avec mesure, prudence et de façon ponctuelle. Ça fait même partie de leurs principes. Ni peu, ni trop. La récurrence des MRAP, des CRAN, des LICRA, des SOS RACISME a traqué le dérapage, en sélectionnant ce qui passe ou pas le tamis idéologique et actionnant le gyrophare médiatique, en devient totalement indécent et surtout d’une excessivité hystérique par une sélection de critères litigieux et ténus, comme les stéréotypes et les préjugés qui ne sont pas du racisme, juste de la stupidité. Et puis qui n'en a pas ? Qui ne pense pas de temps en temps par raccourcis ? Le racisme, le véritable, sont des intentions haineuses. Rien d'autre.
Allez critiquer Israël ou la Palestine et vous allez voir ce qu’il en coute. Même pas critiquer, juste dire que ça ne vous intéresse pas, que vous avez d’autres ethnies à fouetter, que demain vous avez dentiste et que vous avez assez d’inquiétudes comme ça est suffisant pour être emmuré, cloisonné médiatiquement. Il en devient même stupide de dire quoi que ce soit, ni pour, ni contre, même pas son inintérêt. Rien, nada, silence radio sur toute la ligne, un véritable Bernardo.
Ça ne donne envie de se battre pour aucun d’eux. Désormais, je prendrais fait et cause pour les Esquimaux, les vrais damnés modernes, dont tout le monde se branle, alors qu’ils sont en train de perdre leur terre, puisqu’elle fond. Et tout ça, à cause des activités incontrôlables et démesurées de tous les autres, noirs, arabes, blancs, juifs et asiatiques, tous en train de niquer l’Esquimau… bande d’enculés ! Bande de racistes !

Le grand architecte de l'univers l'a choisi

Le parti de gauche lui obéit.

28 octobre 2010

L'anti-nazisme encore réprimé

La Horda Frenetik 97, un groupe de supporters messins, bien connue pour son combat contre le racisme a vu quatre de ses membres finir en garde à vue pour avoir déployé un drapeau, sur lequel une croix gammée écrasée par un poing portait l’inscription «gegen nazi» (contre les nazis). Un membre de la sécurité les a contraints à arrêter.




Mais à la sortie de la tribune Est du stade Saint-Symphorien, une vingtaine de policiers de la BAC, ainsi que des gendarmes mobiles attendaient les supporters. Le FC Metz a par ailleurs porté plainte contre ces quatre supporters, ce qui est tout simplement scandaleux ! Les supporters de la Horda Frenetik seront jugés mi-novembre.

Sources :
- http://www.tousgrenat.com/info271010-5.htm (site des supporters)
- Google cache : L'Essentiel


Mauvais esprit


Mélenchon en pleine tentative de drague de l'électorat du Front National! Mais que fait la Halde ?

Discrimination Positive

Bientôt en France!



(Merci au posteur)

Il reste du Ralouf ?

Seriez-vous jouasse d’apprendre que nos impôts ont financé ce qui ressortira certainement comme la plus grosse bouse cinématographique française de 2010 ?
L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ethniques ; pour le social, on verra ça plus tard jamais) a financé le premier film d’Anne Depetreni « Il reste du jambon ? » (on attend la version financée par Desouche « il reste du manioc ? Non ? Alors, je prendrai encore un peu de couscous ! ») pour je cite « contribuer à connaitre l’histoire des individus et des sociétés ». Donc, Anne Depetrini, qui commença sa carrière à la météo de Canal +, serait en quelque sorte une historienne autodidacte des individus et des sociétés. Vous y croyez vous ?
Moi, j’ai quand même un peu de mal, là.



Jacques Chirac aurait créé cette agence d’une utilité sumotorique pour calmer les esprits au lendemain des émeutes de 2005. Ne leur envoyez pas les flics ou l’armée, mais une ex-présentatrice de météo, reconvertie en pseudocinéaste bienpensante, accompagnée de son mari, un humoriste labellisé « issu de » et « une baraka pour la France », tous deux sans aucune once de talent autre que la spontanéité. Si vous êtes parkinsonien ou épileptique, sachez que l’époque peut faire de vous une star.
Quelqu’un aurait dû expliquer à notre paisible retraité que la communication ne peut pas tout, surtout pour contrer un ressentiment à moitié préprogrammé. Sacré Chirac !
Le film se révèle, sans l’avoir vu, la bande-annonce est déjà suffisamment éloquente pour ça, dans la grande lignée des « Neuilly ta mère » et « des noirs font du ski ».
Le film raconte l’histoire ennuyeuse d’un chirurgien urgentiste franco-magrébin (donc un franco-arabe sur dix millions) qui rencontre une journaliste foireuse de souche issue de la bourgeoisie parisienne ultratolérante (dix bourgeoises de gauche sur dix). C’est le coup de foudre direct cash entre les deux. Sauf que les deux familles respectives ne voient pas d’un bon œil cet accouplement sociologique. Putain le scénario ! Hollywood est bluffé !
C’est en quelque sorte un « Jungle Fever » bienpensant à la francobourgeoise dénué du talent de cinéaste d’un Spike Lee. De la merde subventionnée par notre fonds commun national sur une idée atlanto-jacobine d’un ex-chef d’État tellement à la ramasse qu’on aura fini par le voir à poil en fin de carrière au fort de Brégançon (ça, ça aurait fait un pur film !).
Comme en ce moment j’ai besoin de thunes et que pour ça je suis prêt à vendre mon voisin portugais du quatrième, je vais proposer mon scénario bienpensant à l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances.
Voici un bref résumé :
Un ressortissant malien et sans-papier travaille illégalement dans un restaurant de Nanterre. Malheureusement, ce restaurant est situé à proximité du siège social du front national, rue des Suisses, qui fournit en grande partie la clientèle de l’établissement. Le pauvre Malien est obligé de supporter à longueur de journée des insultes et des regards haineux, même avec les autres employés, son propre patron et son berger allemand.
Un jour, alors qu’il vidait les poubelles, il rencontre la petite fille du leader du parti d’extrême droite et tombe réciproquement amoureux. Ils sont obligés de se voir en cachette la nuit tombée. Par un jeu d’intrigues absolument chiant, l’existence de cet amour impossible vient aux oreilles de Georges-Marie Lepagne (nom symbolique en rapport avec la fin), leader du parti archaïque de la Lepagnisation des esprits, qui furibarde jusqu’au degré huit de l’échelle d’Hitler. Au moment où le Malien sera lynché dans un bunker des cotes normandes, sa tendre promise viendra le sauver in extremis en intervenant auprès de son grand père grâce à un discours moralisateur d’une puissance inouïe (prévoir une équipe de cinquante personnes pilotée par Gérard Miller pour écrire ce moment clef). Georges-Marie Lepagne sera transfiguré jusqu’à avouer son homosexualité refoulée (d’où le nom symbolique « Lepagne ») et se mettra en ménage avec Christian Girard, un conseiller obscur de la Mairie de Paris.
Ils eurent beaucoup d’enfants et une carte d’identité française toute fraîche.
Croisez les doigts pour moi, chers lecteurs.

27 octobre 2010

Cortex & Minus

Le CGB prend tous les risques (cf épisode Fdesouche) pour diffuser le dernier clip de Cortex et Morsay (aka Minus). Parce que la liberté d'expression des élites de nos banlieues n'a pas de prix, le CGB est prêt à se sacrifier ! DU COURAGE MERDE !!

Les dix commandements du PDG



Regardez bien cette couverture. On y voit le Christ. Oh non pas Jésus de Nazareth, le vrai, celui aux petits pains et tonnelets de rouge, mais son avatar moderne : le PDG-Sauveur mandaté par le Ciel pour distribuer des places au SMIC.

Un Sauveur quand même très typé "ancien Testament" par sa tendance à punir le doute par l'Exil -le licenciement. Et l'auteur est son Saint-Esprit.

Voici comment l'Être Suprême descend des Cieux :
[...] une démarche qui s'inscrira dans les souvenirs : la descente du ciel. Pour te révéler comme la Trinité complète s'offrant à sa créature, quitte ton univers embrumé des sommets, distribue-toi n'importe où, n'importe quand. La grâce. Je revois avec stupeur un président débouler dans mon bureau sans crier gare, en bras de chemise. Il circulait dans les étages pour s'enquérir en direct de la besogne de ses ouailles. Trois minutes. Puis, aussi miraculeusement, il retourna dans son bureau céleste - Dieu n'a pas de temps à perdre.


Le propos s'impose : Dieu est un PDG, et les PDG, Bernard Chambon s'y connaît : il a été DRH pendant une paire d'années et en a vu sept [Genèse] ce qui lui a permis d'en voir, des miracles. Car le Président-Directeur Général :

- maîtrise le temps (planifie sa reconversion dés son arrivée) ;

- se laisse consacrer des jours de repos (organise des séminaires et appelle ses salariés en pleine nuit) ;

- possède une âme damnée (un DRH petit, hargneux et luciférien) ;

- sait se faire craindre (placardise un cadre isolé et le dévore telle la fasciite nécrosante) ;

...

Observant de l'intérieur la pratique des cultes de personnalité entrepreneriaux, notre cher Bernie organise la résistance psychologique au PDG-Dieu et décrypte l'idôlatrie du modern management tel un Luther aux prises avec l'hydre papale.

Une variation surprenante, pratiquée par l'antépénultième président, fut de nommer n'importe qui de sa bande n'importe où. Il projetait les personnages en contre-emploi pour signifier qu'ils procédaient de lui seul. [...] Le membre de ta bande a reçu l'onction de droit divin, il vient d'un autre monde : on ne lui demande pas son métier, il suffit, pour qu'il existe, qu'il procède toi. "J'étais très bien chez Petroglurb, mais le président est venu me chercher : s'il m'a fait signe, c'est qu'il avait besoin de moi, je ne pouvais me dérober. Alors voilà, maintenant je suis embarqué avec vous dans cette aventure exceptionnelle."

Le jeune loup sorti de X-Mines ou au pantouflard de l'ENA profiteront des bons conseils de Bernie ; nous aussi, vu qu'on tient là une pépite jouissive de sarcasme et d'analyse à froid. Le bijou d'un repenti des arcanes capitalistes, en armes et à la limite de l'appel au blocage syndical.


Source :

"Tu tueras de temps à autre" chez Max Milo :

http://www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=82&language=fr


Benjamin Lancar Laval jusqu'au scrotum !



Sources radioactives

Fdesouche suspendu

Nous tenions à nous élever solennellement contre la suspension du blog Fdesouche. Soi-disant pour des questions de copyright. Nous, CGB, ne sommes pas dupes et y voyons bien évidemment un stratagème du Système visant à nuire à la liberté d'expression de Cortex et Morsay.



Cortex feat Morsay et Missah "HALLA"
envoyé par Malikkeur. - Regardez la dernière sélection musicale.

Les notes en classe c'est terminé !

Dans quelques années, les élèves ne seront peut-être plus évalués grâce à des notes chiffrées mais avec des smileys, ces petites têtes jaunes populaires sur Internet qui sourient, pleurent ou clignent de l'œil.


Coco, chimpanzé savant et mascotte d'une grande marque, va enfin pouvoir entrer en sixième! C'est une grande victoire dans la lutte contre les discriminations hommes/singes:


Coco, champion de "savoir-être"

Le CGB soutient Jeanmarcmorandini.com

Jeanmarcmorandini.com suspendu à cause d'une procédure judiciaire ...‎ - Le Monde


Et on le prouve:

Seul remède à la grève :



Idée et code couleur : Lestat

23 octobre 2010

22 octobre 2010

Un monde à la Dassault qui ne va que dans l'intérêt de Dassault

Et après on nous rabâche que la lutte des classes n'existe pas.
« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter » Warren Buffett


Un monde Dassault maso
envoyé par bakchichinfo. - L'actualité du moment en vidéo.

L'OTAN présente sa nouvelle collection automne/hiver d'uniformes militaires

Le colonel Russell Williams en démonstration de la collection spéciale officiers.
Ça va être d'une efficacité redoutable contre les talibans.


Lire aussi l'artiche de Mémento Mouloud ici

19 octobre 2010

Feu sur le quartier général

Ah ça ira, ça ira, ça ira
Les grutiers à la lanterne


Une petite pensée émue pour Jérome Leroy à l'écoute de On Refait le Monde de hier soir. On a pu y entendre sa patronne, Babeth Levy, faire son coming-out Madeliniste. La pasionaria du blog communautariste Shalala Poï Poï, où officie ce cher Jérome quand il n'écrit pas dans Valeurs Actuelles (autre organe des forces de progrès à la haute plus value marxiste), nous a enfin pointé du doigt les vrais privilégiés, ceux qui font bombance pendant que le bon peuple meurt de faim. J'ai cru retrouver la verve d'un Camille Desmoulins haranguant la foule dans les jardins du Palais Royal, dans le climat pré-insurrectionnel faisant suite au renvoi de Necker.

Sur un plateau majoritairement de droite, avec le seul Eric Naulleau en punching ball de gauche molle. Babeth n'a pas hésité à fustiger l'équivalent actuel des 200 familles, ces grutiers nantis qui bloquent la riante ville de Marseille, qui refusent de vivre avec leur temps et refusent de céder à l'abandon de leurs "privilèges" dans cette tentative révolutionnaire de nuit du 4 août sarkozyste.

Tas de cons, au nom du réalisme économique (des sponsors de madame Levy ?), il est temps d'abandonner toutes avancées sociales conquises au cours du XXème siècle et qui sont aujourd'hui grâce à un joli tour de passe-passe sémantique appelées privilèges.
En parlant de privilèges, il y a une caste dont sont membres la plupart des intervenants réalistes d'hier et qui bénéficient de privilèges notamment fiscaux, ce sont les journalistes. Ce que rappela timidement Eric Naulleau. Malheureusement le débat fût interrompu à ce moment là, ce qui ne laissa pas le temps à ses adversaires d'un soir de le traiter de populiste. Mais l'enthousiasme réformiste venait de nettement chuter. Seul le journaliste du Figaro (il me semble), fidèle à ses idées, semblait prêt à abandonner ses avantages. Le Figaro, prochain refuge de Jérome Leroy ?

15 octobre 2010

En grève générale jusqu’à la retraite


Rue de Rennes. Sous un soleil de plomb. La foule. Les slogans hurlés dans les mégaphones, les banderoles, les stickers. Un ou deux fumigènes dans le cortège des flics en grève. Des zones de pub, la bouille à Besancenot, la hure à Mélanchon. On remonte le cortège. On croise les lycéens à l’angle du boulevard Raspail. Un cordon de CRS rase le mur ouest. Tiens, vous défilez aussi les gars ?! La FNAC. Un chat noir en vue. Puis deux. Puis plein. Nous voilà sur zone.

Mardi 12 octobre, on est à nouveau allé tâter le terrain de la mobilisation contre la réforme du régime des retraites. De Montparnasse à Bastille, on a battu le pavé au côté des chats noirs de la CNT, le syndicat historique d’origine espagnole appelant sans ambages à une grève générale. Et puis, on est rentré à la maison et on a allumé la télé pour prendre un peu la température du traitement de l’information. Résultat, entre la mobilisation conséquente, la sensation qu’étaient nombreux dans le cortège, ceux qui sont prêts à se laisser aller à un mouvement radical de contestation, et l’angle « choisi » par les journalistes, « les jeunes pour la première fois dans le cortège des manifestants, sont-ils manipulés par la gauche ? », comme une envie de hurler… de rire. Que la majorité des clowns à carte de presse veuillent étouffer le mouvement n’est évidemment pas un scoop. La question est, comment solutionner ce problème ?
Le feu c’est joli, mais la hache, ça défoule.


Au beau milieu d’une manifestation, quelques conclusions s’imposent. La première tient au folklore syndicaliste et à celui des partis politiques de gauche. Impossible pour un apartide de faire sans, alors faut faire avec leur manichéisme un peu grossier et puéril. Après tout, le mouvement de récupération peut s’opérer dans tous les sens. La deuxième tient à la gestion par les syndicats de la foule des manifestants. Un cortège n’est pas une foule fleuve. Plus précisément, un cortège, c’est comme un fleuve avec moult écluses. Chaque syndicat, voire chaque section territoriale ou corporative des syndicats, gère son propre segment. On divise la foule pour l’encadrer diront les syndicalistes, pour mieux la contrôler diront les mauvaises langues, notamment les cégébiennes. Une véritable logistique de jardin d’enfants. Propre à éviter tout débordement.
Une voiture customisée avec autocollants sur les ailes et sonorisation à caisson de basse ouvre le cortège. Pimp my strike ! Une banderole/étendard suit mais précède les sympathisants et autres fantassins encartés, bardés d’autocollants, véritables hommes sandwichs. La chair à canon patronale, la vraie, celle qui n’est là, sur Terre, que pour s’faire bouffer tout cru. Comme nous.

Chaque segment a ses propres slogans. A la CNT, on a beaucoup gueulé que ça allait péter. Sûr. Avec l’ambiance bon enfant, garantie par les pauses musicales festives, ce slogan s’avère totalement vidé de toute portée, de tout sens.
Mala vida ! Des mots en balles à blanc. Une contestation comme le super, sans plomb. Rock the casbah ? Les Clashs. Mais Rage…

A force de gueuler comme ça que ça va péter, on est à peu près sûr que ça ne va JAMAIS péter.
Derrière nous, le bourdonnement des vuvuzelas. Sont débarqués d’Afrique, mais pas d’nuit et en pyrogue. Les nouvelles trompettes festives de l’apocalypse made in CFTC. La bière mousse dans les vessies. Pas le temps pour s’arrêter d’pisser. Assourdissant. Assommant. Du rouge qui tâche. L’ange d’or ! Point d’chute. C’est la lutte finie !

Arrivé au bout du parcours, on s’aperçoit que tout l’intérêt d’une manifestation ne réside pas en sa marche, mais bien en son point de chute, qui rassemble enfin toute la foule. C’est naturellement l’heure pour les syndicats de chanter l’Internationale pour faire fuir le quidam, et déshonorer une éventuelle dimension solidaire, transcourants, de la mobilisation, et pour les CRS de s’assurer à coup de gaz lacrymo et de matraque, de la dispersion en bon ordre des mutins de Panurge. Le point de chute d’une manifestation, c’est toujours le point chaud.
Une vieille entame la causette avec la r’lève syndiquée. Y’a un vieux qui danse à moitié. Le syndicat cégette du ministère d’la Culure passe là, juste devant. Mes grenades ? Dans ma poche, j’ai le code. Appel à tous les Jacques. On s’éparpille pas hein. On reste. La place est encerclée. Tout l’monde jacte tout sourire avec tout l’monde. On va boire une mousse. On s’casse. On n’est pas à la veille du Grand soir…



Mardi, 20h, Laurence Ferrari annonçait une dispersion en bon ordre de la manif. Etonnant, tandis qu’on en arrivait tout juste. Dès mercredi, les images de bolossage de journalistes publiées sur Rue 89 venaient cruellement démentir et désavouer l’intégrité, la déontologie, l’éthique, ou tout simplement la rigueur de la…
…blonde à Bouygues. Enfumage. Et c’est pas fini.

Jeudi 15 octobre, alors que les lycéens de Jean Jaurès à Montreuil mettaient un peu le waï pour bloquer le bahut, un ado de 16 ans a reçu une balle de flashball en plein visage. L’ado est aujourd’hui en passe de perdre un œil. Bon nombre d’informations contradictoires ont alors afflué : les lycéens ont-ils été infiltrés par des « éléments extérieurs » ? Oui, puis non. De quoi semer le doute, jeter l’opprobre sur la levée des troupes lycéennes, suspectée de ne pas être spontanée, amalgamer chaque jeune à une vulgaire racaille de banlieue, soit minimiser l’événement. Car ce tir est bien un événement. Les CRS déployés ont indiqué qu’ils n’avaient pas eu le choix de tirer, acculés qu’ils étaient par le nombre. On imaginait tout de suite une horde de sauvageons énervés se ruant sur nos pauvres…
...tortues ninjas !

Or, les images publiées sur Rue 89 sont sans appel : le tir a été effectué à bonne distance, depuis une position non menacée… Le soir même, la secrétaire d’Etat chargée aux sports, Rama Yade, fustigeait Ségolène Royal sur le plateau d’A vous de juger, la pasionaria de gauche ayant la veille, chez…
…la blonde à Bouygues !

… adoubé « la mobilisation de la jeunesse », comme étant l’expression d’une lutte lucide pour la préservation des acquis sociaux. « Irresponsabilité » a tempêté Rama, transmuant sémantiquement la jeunesse ségolienne en groupe de « mineurs »…
Transsubstantiation lycéenne. Attention au retour de chiasse…

Un magnifique réquisitoire involontaire de la secrétaire d’Etat chargée aux Sports contre les Compagnies républicaines de sécurité : ils ont bien tiré sur un mineur alors qu’ils n’étaient pas menacés.
Les CRS allument gratos les enfants de la République. Dont acte.

La belle Rama, qui transpire la certitude de parvenir un jour aux plus hautes fonctions de l’Etat, car elle est une jolie femme et noire qui plus est, souffre d’un tel problème d’ego, qu’il l’empêche de mesurer le chemin qu’elle n’a pas parcouru depuis son entrée aux affaires, il y a maintenant plus de trois ans. A l’aise, mais toujours aussi creuse et vide, notoirement inutile et incompétente. A sa décharge, comme le soulignait très justement Alain Duhamel lors du débrief, les femmes politiques sont aussi ennuyeuses que les hommes, allant même jusqu’à leur piquer leurs tics verbaux et gestuels…
C’est l’attaque des clones de clowns ! D'la langue de bois pour les pantins ! Les jeunes, dans la rue pour cause de « crainte de l’avenir » ? Y’a de ça Yade, mais tu te Rama-sses encore en direct…

Quelques minutes plus tard, sur le plateau de Frédéric Taddeï, l’un des intervenants parlait quant à lui d’une possible dimension de solidarité intergénérationnelle et sociale.
Les atomes veulent constituer un corps. Les cellules jeunes sont nécessaires à la bonne santé du corps social, surtout qu’y sent déjà bien l’sapin…

Un éventuel symptôme qui révélerait les effets secondaires d’une libéralisation économique qui jette dans la jungle de la concurrence tous contre chacun. Rama Yade aura beau tenter de mettre tout ça sous l’étouffoir, et de pointer la manipulation de la jeunesse par les socialistes via l’UNEF, l’insécurité des banlieues et la menace terroriste auront beau être mises sur le tapis, les grèves reconductibles ont été votées, et les agendas ont déjà noirci à la date du mardi 20 octobre.
Le peuple n’est pas la plèbe. Pas assez con pour tout mélanger... On verra ça samedi… L’a raison Sarko, le problème, c’est l’pouvoir d’achat. Faut pouvoir, d’achat, s’payer une bonne tranche de grève…

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse d’annoncer qu’il ne cédera pas sur son calendrier. Le pouvoir joue la carte du pourrissement. Et il n’a pas peur de la pénurie, notamment en brut. Pour preuve, on commence à entendre parler des réserves stratégiques de pétrole de la France, dont on nous annonce qu’elles sont mobilisables selon des procédures qui relient les déficiences d’approvisionnement de la France en brut à des cas de menace armée extérieure…
Le souvenir de 68 est vivace ! On veut paralyser la grève qui paralyse…

Ajoutez le coût d’une grève à une limitation de ses effets dans ses vertus bloquantes, et vous obtenez une guerre de longue haleine, que le peuple, à bout de souffle, enchaîné à des crédits trentenaires, ne peut a priori pas s’permettre.
La poudre est mouillée. Mais les CRS se lâchent. Erreur en étincelle… « La guerre est donc un acte de violence dont l’objet est de contraindre l’adversaire à se plier à notre volonté. », écrivait Clausewitz. FlashballWar. Déclaration de guerre. C’est la montée aux extrêmes. Contre la violence armée, la violence doit s’armer.

On nous dit jouer la rue contre les urnes.
Révolution contre Démocratie. La belle comptine.

Or, la dernière fois que les urnes ont parlé, c’était pour sanctionner le pouvoir.
La Terre est rose comme une région d’France.

Or, dans les rues, c’est bel et bien une foule d’électeurs qui déambulent.
Stop. Les conditions historiques sont là. Les lignes de front sont multiples. Les gardes prétoriens sont chauds. Il faut repenser le point d’chute. Faudra bien en finir par là pour commencer. Faudra choisir. Ton prêt bancaire ou la vie ? C’est toujours la même. Bandits des grands buildings. La bourse ou la vie ? On va pas battre en r'traite ! Abolissons l'travail. En grève générale jusqu’à la retraite...

J'ai pas la tv mais j'ai vu Sherlock 2010


Ouais ma gueule


Voyez-vous, chers lecteurs, je n'ai pas la télé. La TéVé comme disait ma grand-mère quand elle ne disait pas Le Poste, oui avec des majuscules car il se doit de trôner, royal, fier et imposant dans le salon et la vie familiale s'articuler autour de lui. j'ai poussé le snobisme à ne même pas installer le boitier ,qui permet d'accéder aux nombreuses chaines, livré avec ma box internet. Il est toujours dans son carton et me sert de cale-porte car voyez-vous chez moi y a des courants d'air. Du coup les portes claquent. Et je déteste les portes qui claquent.



Ne manquez jamais de dire que vous n'avez pas la télé. Ça fait toujours son petit effet en société. C'est un peu comme écouter du Jazz, ou plus précisément dire que vous écoutez du Jazz, si on aime les parallèles musicaux. Et peu importe qu'en réalité dans votre chaine vous attend fidèlement le best-of de Pascal Obispo qui tourne bien plus souvent dans vos oreilles que le superbe coffret du Miles Davis Quintet "The Legendary Prestige Quintet Sessions" période 55-56 avec Coltrane au sax, celui acheté en import et qui trône bien en vue sur votre étagère où il prend la poussière, ou que vous prenez votre pied sur le dancefloor au son d'une de ces insupportables compils de titres débilitants et régressifs des 80's. En société ou sur votre blog, faites semblant d'avoir biberonné au son de New Orleans, cela vous vaudra les commentaires respectueux des quelques amateurs et les autres, se sachant cons et peu cultivés, passeront leur chemin. Mieux, mais il faut être équipé, un petit topo ou une vidéo sur ce bœuf épique au sous-sol d'un club, ravira à coup sûr l'auditoire et ne vous obligera pas à dévoiler que vous y avez été trainé par une connaissance et que vous n'avez accepté de subir les 2h de délires free jazz d'un puceau au physique Nabien, que parce que vous saviez de source sûre que la bière y était bonne et que vous caressiez le secret espoir de tirer un coup à la fin de la session (de toutes façons elle va pas y couper la connasse, c'est moi qui ai les clés de la tire).


Wha les guitares !!!


Ne manquez jamais de dire que vous n'avez pas la télé, disais-je. Mais attention à cibler votre public. Il faut qu'il soit à même de décrypter la démarche intellectuelle. Il y a quelques années, au cours d'une de ces folles nuits que seules les missions d'intérim en milieu hostile de la grande distribution, sont à même de vous procurer, il m'a fallu avouer à mon partenaire d'un soir que je n'avais pas la télé. Le malheureux essayant désespérément, entre deux boites de conserve, de lier conversation en s'appuyant sur différents programmes tv fédérateurs et totalement inconnus de moi. Stupéfait et très malheureux pour moi il me lâcha un terrible "hébé tu dois vraiment être très pauvre" avant de se détourner définitivement de moi de peur que pareille pauvreté ne s'attrape.


AHA et ils ont même pas la TNT


Je n'ai pas la télé. Mais pourquoi ne pas avoir la télé? Sache lecteur que c'est avant tout un acte militant, tu vois quoi? C'est pour montrer mon profond dégout face à cette machine à décérébrer, t'as vu ? Nan ? Bon en vrai, un jour, après une forte tempête, l'antenne tv a pris l'eau et s'en est pas remise. J'ai mis 3 ans avant de monter sur le toit pour constater les dégâts. Un peu par flemme, un peu par vertige, un peu par désintérêt.Ça m'a permis de me désaccoutumer. Comme ça ne me manquait pas vraiment, j'ai laissé tomber.

Je n'ai pas la télé, mais faut quand même que je vous l'avoue j'ai internet. Et ne pas avoir la télé en ayant internet, c'est pas vraiment ne pas avoir la télé. C'est un peu comme être un punk à diplomes. Mais si ! Les punks à diplomes, ça pullulait y a un ou deux ans. Alors un punk à diplômes, c'est un mec ou une nana, qui a tout bien fait comme papa et maman, qu'a fait son droit comme papa et maman, qui est bien allé à l'église comme papa et maman, qui a marié Marie-Christine comme papa a marié Marie-Odile, qui est ou aspire à être cadre comme papa et maman, qui est bien inséré dans le système et qui ne moufte pas le jour comme tu sais qui, mais qui, le soir venu, écrit des cochonneries racistes sur internet. Un punk mais à diplômes. C'est un peu comme un "certifié réacosphère". Il (ou elle) a bien un Iphone, un Ipad, un blog perso, un blog collectif, un compte facebook, un compte tweeter, un abo au club de gym etc mais c'est un réac. On imagine difficilement ce qui se serait passé si il était mainstream.


Punk à dîplomes


Ne pas avoir la télé mais avoir internet, ce n'est pas prendre beaucoup de risques, même si la télévision est le plus grand instrument de contrôle des masses en attendant que le système comprenne bien comment fonctionne son petit frère très prometteur : internet. Certes j'échappe aux robinets à clips modèle MTV, les robinets à sons façon NRJ. Je les ai remplacés par deezer, youtube et dailymotion. J'échappe à Pernault le midi, à Black Pernault le soir, aux guignols de l'infos, à Ruquier, à plus Belle la vie, à Nagui, à la téléréalité, à Denisot, mais chaque fois que j'ouvre google actualités je ne manque pas d'avoir droit aux résumés des aventures de secret story (jamais ça s'arrête cette merde ?) et FullHDready, le type avec le chien qui hurle à la mort, me condense les talks en résumés efficaces et voyeurs. J'ai maté la coupe du monde sur le site de TF1, je pompe des kilomètres de documentaires sur megaupload. La seule chose finalement qu'internet nous apporte c'est le choix.


Pas vu à la TV


J'ai pas la télé, vous commencez à le savoir. Ca m'a permis de presque échapper à la déferlante de séries qui a remplacé le film de papa. J'ai jamais vu Lost ou 24h ou Dr House. Je n'aime pas les séries policières donc je ne manque rien à ne pas connaitre The Shield, les Experts à Limoges ou NCIS, j'ai même jamais vu Navarro ou Julie Lescaut. En fait j'ai jamais vraiment dépassé le stade de la série à vocation comique, de la plus mainstream, Friends, les Simpsons, Malcolm aux trucs plus décalés 6 sexy, Father Ted, Dream On, Game On, Bastard du temps où j'avais le cable.

Je n'ai pas la télé, alors je télécharge.J'ai quand même essayé. Je me suis enthousiasmé pour Rome (comme en leur temps pour les Soprano ou Profit), pour le début de Heroes, les premiers épisodes de Jericho, un peu Weeds, Dexter m'ennuie (j'ai commencé la saison 2), Breaking Bad j'accroche pas, la caravane de l'étrange non plus. Spartacus ou les Tudors non plus. En fait le principe des séries américaines m'agace. Il n'y a pas vraiment pour objectif de raconter une histoire. Le seul but est que le spectateur soit devant sa télé pour l'épisode suivant et si possible 5 minutes avant pour profiter du tunnel publicitaire. Les séries américaines sont basées sur une frustration permanente, elles sont miroir, caractéristiques de la société du désir. Un désir qui laisse toujours le spectateur/consommateur sur sa faim. tu te fais chier pendant 30-35 minutes. Tout s'accélère les 10 dernières minutes, te laisse pantelant à la fin de l'épisode, vite la suite ! Tu enchaines et t'es déçu, le développement est très loin de satisfaire tes exigences, est évacué en 5 minutes et c'est reparti pour 30 minutes molles, dix minutes d'accélération et ce sur des dizaines d'épisodes. Au final reste une impression de vide.


La tentation du Fist


Jusqu'à ce que je découvre la dernière adaptation des aventures de Sherlock Holmes par la BBC. Pourtant le concept était casse gueule : adapter les aventures de Sherlock et de son sidekick biographe le Dr Watson à notre époque. Plutôt bateau et après des décennies de déconstruction du mythe Holmesien voire de parodies on ne pouvait qu'être déçus. Surtout la question, à l'époque de la police scientifique, des Experts ou de la Strike Force, qu'attendre du héros de Sir Arthur Conan Doyle ?
La première saison ne comporte que 3 épisodes. Chacun dure 1h30 et promet une aventure complète. Oubliée la structure de frustration habituelle, on se concentre sur l'histoire et les relations entre les deux protagonistes. Seulement 3 épisodes pour une saison, quand on sait qu'on ne rentre dans une série généralement qu'au bout de 3-4 épisodes, le pari est risqué. Et la BBC a mis de gros moyens. Des moyens qui ont fait grincer des dents en Angleterre, car payés avec l'argent du contribuable. Et le pari est tenu.


Batman et Robin


Le premier épisode est bluffant, plus proche d'un film que du budget d'une série. Il pose l'histoire, est superbement rythmé, porté par une bonne bande-son et un scénario adapté de l'aventure "une étude en rouge", l'humour froid omniprésent, On découvre en premier Watson, puis l'inspecteur Lestrade et enfin vient Sherlock, le nom de Moriarty est prononcé bien que celui-ci soit absent de l'épisode. Holmes est insupportable sans être cabot et même le falot Watson gagne en envergure. La série se veut originale tout en gardant un fort ancrage dans le canon Holmesien. Certes les personnages ont été rajeunis, il manque le Londres victorien et Watson a rasé sa moustache mais Guy Ritchie les avait à disposition pour son film et au final faire un Sherlock popcorn. Pour pinailler, on peut regretter qu'ils n'aient pas osé présenter la facette héroïnomane de Sherlock Holmes. Mais Sherlock 2010 est bien de son temps, utilise des patchs pour se sevrer du tabac et est cocaïnomane à ses heures perdues. Si les deux épisodes suivants rentrent un peu dans le rang, l'ensemble de la série reste largement dans le haut du panier de la production de ses dernières années.

Normalement la série devrait être diffusée sur France 4 d'ici la fin de l'année. Espérons que la vf soit à la hauteur de la vo. Une VO avec des sous-titres français de très bonne qualité, bien qu'amateurs est facilement trouvable sur le net. Car je n'ai pas la télé (et j'écoute du jazz) mais j'ai vu Sherlock Holmes 2010 avant qu'il n'y soit diffusé !


En exclusivité, les réactions de la presse :

Les Inrocks : Jouissif !!
Morsay : ça encule grave sa mère la pute !
Telerama : Jubilatoire !
Sexion d'assaut : Holmes et Watson c'est des PDs, sont rop chelous
Canal + : Oh ! oh ! nous aussi on fait des séries qui coutent un max de thunes et personne regarde !!
La Halde Communique : encore une série bien pâle, nous pensons que Watson aurait mérité un traitement plus imaginatif et aurait gagné à être représenté sous les traits d'un pachtoun

La gauche des bonnes oeuvres et des dames patronnesses

Un intéressant documentaire, dans lequel, surtout dans la première partie, Jean Bricmont revient sur la transformation du discours de la gauche française, une fois le tournant de la rigueur négocié, vers un positionnement exclusivement moraliste.


Jean Bricmont : de la gauche morale
envoyé par clap36. - L'actualité du moment en vidéo.

6 octobre 2010

A Europe Ecologie, la marée est arrivée!

L'adhésion groupée de 200 Tamouls à Europe Ecologie déclenche une polémique interne


Quand ça veut pas....

Wati Bizarrerie


"On va faire des réunions avec les assos de lutte contre les homosexuels...heu... l'homophobie"

Le producteur de Sexion Marcel Dassault au mic de France Infos.

5 octobre 2010

Kerviel: RDV dans 160000 ans

Cantat - les scoops du CGB

Notre envoyé spécial Bob Marleyponge a déniché le scoop. Le prochain album de Cantat sera un album solo et de reprises, voici quelques titres que le poète bordelais devrait reprendre :













Autre exclu internationale, sur le disque il y aura tout de même une chanson originale de sa composition, inspirée par son livre de chevet :

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=370%3Abats-ta-femme-tous-les-jours-p-gofman&catid=55%3Asociologie&Itemid=55

4 octobre 2010

Le Parti Sexialiste



Draguer est une activité que beaucoup d’hommes pratiquent dans leur tête, face à leur odinateur.
Mais la vie ne se résume pas qu’à Youporn et Xhamster, elle peut également avoir du sens grâce à la rencontre réelle des filles dans la rue ou au restaurant.
Las, la plupart des femmes cultivent un fond abyssal de politiquement correct.
Vous devez donc saisir le code d’entrée avant de pouvoir vous venger sur le corps que va vous offrir la fille convaincue par votre culture et votre logique.
Comment vous croyez que j’ai péchové Angelina Jolie ? Vous croyez que j’en ai quelquechose à foutre d’adopter des petits nouares toutes les semaines ?
Ok, allons-y pour les conseils :


1. Façonner son esprit pour devenir socialiste
Vous le savez, le socialiste est un composé complexe d’humaniste qui aime sauver les autres pour nourrir sa bonne conscience. Il faut donc dès lors chercher à rencontrer des êtres raisonnant de la sorte. Commencez par les facs de psycho et de philo, et visez les jeunes femmes habillées de nippes multicolores. Tentez de savoir quelles sont les causes qui les animent, et faites-les vôtres. L’appât pour les attirer consistera à arborer, dépassant de sa poche, des exemplaires au choix de : Libération, Teknikart, Télérama, Le Monde Diplomatique.
Minute et Rivarol constituent des appâts qui ne fonctionnent pas complètement.



2. Construire ses combats
La faim dans le monde, l’inégalité nord-sud, l’impérialisme américain, l’esstrême droate française, le racisme, le Chiapas, les Roms, la pureté des afwicains, les écoles à construire au Burundi, voilà une liste non-exhaustive des causes que vous devrez combattre ou au contraire défendre pour intéresser la jeune socialiste, avide de révolutions dans sa tête.



3. Vos Héros et votre idéologie socialo-compatible
Vous devrez veiller à défendre les héros qui symbolisent les combats que vous prétendez mener. Ces héros sont : Allende (si elle a un peu de culture), Le Che, Noël Mamère, Hugo Chavez, Barack Obama, Bertrand Delanoë…
Les ennemis sur lesquels il sera de bon ton de cracher sont : Le Pen, Hitler, Hortefeux, Sarkozy, Pétain, Bush, Céline (l’écrivain, pas la marque de prêt-à-porter)…
Vérifiez auprès de la fille quels sont ses modèles privilégiés et portez aux nues ses héros gentils. Exagérez votre colère contre les méchants qui veulent du mal à l’humanité, et n’oubliez jamais la phrase-qui-dit-tout : « si on pouvait tous se tenir la main fraternellement autour du monde, bah y’aurait peut-être moins de souffrances… »
N’oubliez pas également que la socialiste ne jure que par une seule idéologie, qui supplante toutes les autres : le métissage. Utilisez cet artifice puissant à toutes les sauces, n’ayez point peur d’exagérer, ça passe à tous les coups : vous cuisinez, dites simplement que vous préparez une recette de poulet métissé (avec du poivre et des herbes de provences mélangées, le mélange est très important), vous pouvez également raconter que vous avez métissé votre pot d’échappement avec votre voiture, etc…
Tous les récits de vos vacances devront immanquablement prendre leur sources dans des pays exotiques, à forte valeur ajoutée d’âme et de pureté (Sénégal, Mali, Maroc, Iran, Népal, Haïti, Inde, Forêt équatoriale avec des indiens primaires…), repoussant les horizons romanesques de la donzelle.
En dernier point, mais c’est une évidence, cherchez à vous trouver des origines étrangères, et si possible encore une fois exotiques (une de vos arrières grand-mères était kabyle ou du Burkina Faso, mais ensuite vos salauds de parents vous ont donné la peau blanche).


4. En présence d’ennemis de droite, préparez votre arsenal
Il peut arriver qu’accompagné de la jeune socialiste que vous souhaitez sodomiser, vous rencontriez des personnes animées par des sentiments obscurs de droite.
Les armes défensives et offensives, ne l’oubliez pas, consistent perpétuellement à les ramener dans une période comprise entre 1938 et 1945, un peu comme dans X-Or lorsque le monstre emmenait le héros dans un monde parallèle pour mieux le combattre.
Les expressions « Facho », « Nazi », « Antisémite », « franchouillard » seront les balles que vous tirerez sur l’ennemi, à la grande joie de la jeune socialiste, qui ne se doute pas qu’elle est à quelques heures d’une pénétration égoïste et vengeresse.
A noter que la jeune fille vous emmènera préférentiellement dans son écosystème propre, peuplé de syndicalistes, de profs des écoles et de fonctionnaires à catogan.
Vous pourrez à loisir vous entraîner à pratiquer la méthode écossaise, chère aux membres de Fdesouche, et qui consiste à être plus extrémiste encore que votre auditoire (« Nous avons fait trop de mal, les blancs devraient tous disparaître ») et guetter un éventuel bug dans leur logiciel progressiste 2.0.


L’affiche à avoir sur le mur de sa chambre à coucher




Le tract qu’il faut avoir dans sa poche


5. Invitez-la dans des lieux ethniques
Plus le lieu est marqué d’une culture africaine, plus vous avez de chances de convaincre et de séduire la jeune donzelle de gauche. Un thé trop sucré et une Chicha provoquent une certain émoi chez elle, un poulet mafé dans un restaurant africain achèvera de lui faire comprendre que vous êtes l’homme de sa vie…
Vous aurez au préalable pris soin de bien vous renseigner sur la nourriture pour sortir votre science à loisir, et même de passer voir le patron du resto un jour avant pour faire acroire que vous le connaissez depuis fort longtemps déjà, ce qui ne manquera pas d’épater la future sodomisée-malgré-elle.


6. La finition
Elle vous a amené chez elle, vous l’avez fait boire, elle est en train de vous administrer une fellation sur un fond musical du chanteur Cali.
Lorsque vous aurez commencé à la prendre comme il se doit, et au moment où elle vous présentera son postérieur pour que vous raccrochiez les wagons, elle pensera qu’en bon socialiste vous viserez la partie vaginifère (qui fait partie du camp du bien), or, et c’est là tout l’enjeu de votre longue supercherie, vous allez faire ce que le monde vous fait depuis tant d’années déjà : l’enculer (posture d’extrême droite gravissime, dévoilant votre nazisme).
Et au nom de tous les vrais opprimés de la terre, lui dire que vous voterez Marine Le Pen en 2012.

Le son du jour qui te fait compter les jours depuis qu't'as arrêté d'bédave


STEEL PULSE - PRODIGAL SON - STUDIO 1978
envoyé par THE-GRAND-WAZOO. - Regardez la dernière sélection musicale.

3 octobre 2010

Salut L'Artiste !!

Le chanteur du groupe Noir Désir Bertrand Cantat a fait dans la nuit de samedi à dimanche à Bègles (Gironde) son premier retour depuis 2004.

Devant une salle comble - les places s'étaient arrachées ces derniers jours à la rumeur de son retour - Bertrand Cantat a choisi pour cette réapparition le festival RFM Party Oldies 80. Après la troisième chanson d'Emile Louis et Image, alors que l'ambiance était déjà très électrique dans la salle à la perspective de sa prestation, Bertrand Cantat est apparu dans une clameur, devant un public agglutiné au pied de la scène. Il a chanté en trio avec les chanteurs de Début de Soirée, Sacha et Romain, le titre phare du groupe, Nuiiit de Foliiiie (en Lituaniiie).

Le CulturalGangBang vous propose en exclusivité Internationale de découvrir les premières images de la prestation de Bertrand !


Cantat is Back
envoyé par Culturalgangbang. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.

2 octobre 2010

Que de merveilles!

Vous attendent à la nuit blanche, veinards de Parisiens... Des aspirateurs qui soufflent dans des harmonicas, un tube citron dans la mare aux poissons, les boyaux du palais de Tokyo, des drapeaux en noir & blanc (trop hasbeen la nation!), "Aimer les différences" (ou mourir) écrit en lettres de feu sur l'arche de la Noé etc..


Nuit Blanche 2010 en avant-première
envoyé par mairiedeparis. - Regardez plus de courts métrages.

Guy Carlier Humilié par Philippe Bouvard !

Les archives des Grosses Têtes de RTL recèlent des petits trésors radiophoniques ... Aujourd’hui le CGB va vous faire revivre la visite médicale de Guy Carlier chez le proctologue Philippe Bouvard.

Quand Guy Carlier baisse son pantalon et son slip en public ...

Rappel des faits. Septembre 2007 Guy Carlier quitte France Inter qui lui refuse une augmentation de salaire. En ex directeur financier qu’il est, le chroniqueur décide de rejoindre RTL et ses confortables émoluments. A lui la respectabilité ! A lui les analyses politiques aux cotes des polémistes d’On Refait le Monde. Bref la gloire pour le p’tit gars d’Argenteuil. Guy Carlier se déclare même « triste d’avoir dû quitter Inter mais, heureux d’être aussi bien accueilli à RTL ». Le portefeuille a ses raisons que la raison ignore.
Question accueil l’ancien sniper de Marc Olivier Fogiel va être servi, et même au delà de ses espérances. Car à RTL on a la rancune tenace voire sadique et on n’a pas oublié les chroniques au vitriol de Monsieur Le Tallec sur certains des animateurs maison (Courbet, Rolland, …). Le directeur des programmes de RTL va alors choisir méthodiquement le supplice final que va devoir subir le p'tit bizut. Son choix, judicieux, se porte finalement sur les Grosses Têtes de Bouvard, émission qu’avait vilipendée à l’époque Guy Carlier pour ses vannes homophobes (Télérama 12 mars 2003).

Voici les meilleures séquences de l’émission en question. Grands moments de solitude, de honte, d’humiliations, et de ravalage de dignité.


Ravalage de dignité
envoyé par Culturalgangbang. - Regardez des vidéos d'animaux drôles.

Depuis, Mr Guy a quitté la station de la rue Bayard pour rejoindre son ami Marco sur Europe n°1.

1 octobre 2010

Jack Lang 2012 : Lezione di Seduzione

Parce qu'une élection présidentielle est avant tout une rencontre charnelle entre un candidat et le peuple France ! Seul notre Beefcake national est digne de remporter cette élection !


Jack Lang 2012 Leçon de Séduction
envoyé par Culturalgangbang. - L'actualité du moment en vidéo.


Votez Beau : Votez Jack Lang !!