30 avril 2009

Mi-putes mi-soumis


Y'a-t-il un gendarme dans la salle? Un chef? Un maître? Un guide? Nous ne sommes que des (libres) échangistes après tout, rien d'autre... Nous voulions la partouze globale, pas le pouvoir!
Obama! Pleaaase! Parle-nous!

28 avril 2009

H1N1 mon amour


C'est officiel, le H1N1 (Influenza virus de type A) vient de faire une victime dans l'Hexagone: la Crise.

Sur les bons conseils d'Alain Minc et de Jacques Marseille, nos médiacrates ont choisi de traiter un sujet plus anxiogène mais moins réel: la "pandémie" de grippe porcine.

Et voilà les journalistes et nos gouvernants qui se lancent dans une chasse effrénée contre un animal, proliférant, bizarre, impensable tant qu'il ne se manifeste pas, et d'autant plus possible pour cette même raison: le pire.

Car le H1N1 constitue une superbe occasion de mettre en scène une qualité de nos têtes dirigeantes qui s'était montrée rare durant la crise: la compétence.

"La France est le pays le mieux préparé au monde, des millions de vaccins sont stockés", merveilleuse ligne Maginot! Enfin une équipe bien préparée, embrassons-nous Folleville et oublions Caterpillar, Molex, Continental...

La communication est bien rodée: assez angoissante pour détourner l'attention du quidam mais juste ce qu'il faut pour pouvoir mettre en avant le sang-froid et la préparation des autorités gouvernementales.

On louera également les moyens mis en œuvre par les politiques et les associations ("H1N1 c'est pas géant") afin d'organiser des activités préventives pour une saine prophylaxie.

H1N1 est le petit cousin mexicain de H5N1 soit la dernière apocalypse grippale... Par une ruse de l'histoire, voilà le virus de la grippe traversant l'Atlantique dans l'autre sens. D'aucuns soulignent la souche commune du mal avec la grippe la plus sombre de notre histoire: la grippe espagnole (qui venait de Chine).

Nos frères porcins sont les premiers touchés par l'épidémie et l'on imagine déjà des charniers comme du temps de la vache folle. Evidemment, certains ignares néomodernes se croient déjà à l'abri "puisqu'ils ne mangent pas (ou plus) de porc".

La bêtise étant devenue norme de civilisation sur le vieux continent, la Commission européenne, dans son exercice de novlangue habituel, vient de rebaptiser le terme "grippe porcine" pour "nouvelle grippe" car "On a donné une mauvaise connotation concernant la consommation de porc".

Le principe de précaution serait-il au service des puissants englués dans la Crise? On n'ose poser la question.

Noix

Attention, au CGB on a décidé de se lancer aussi dans la pin-up de luxe pour concurrencer nos charmants confrères d'ILYS (que nous invitons à disserter savamment, ici aussi, des mérites anatomiques de ladite jouvencelle).

24 avril 2009

Angelina en route sur le glorieux chemin de la Sainteté

Qui veut un ch’tite nenfant exotique ? Rabais de – 20 % sur les miséreux du tiers-monde ! Ne vous pressez pas, y en aura pour tout le monde. Ils sont des millions à attendre leurs futurs parents fortunés. Vlà, la nouvelle mode des parvenus du Chaud-Buzz et des Bobonisseurs cosmopolites.
Angelina Jolie, après bistouri, star renommée grâce à Tomb Raider, un film qui sera acclamé encore dans cent ans, est la nouvelle icône des bobos du village global, que dis-je… du système solaire dans toute son étendue. Elle est la star des humanistes, grand sauveur des miséreux du tiers monde face aux symptômes du mondialisme sans en ébranler les fondements. C’est dire qu’ils vont avoir du taf ces golios… on va les avoir sur le dos pour un bout de temps. Cette star s’illustre depuis le début de cette décennie dans l’adoption d’enfants pauvres selon ses désirs d’exotismes. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous sommes en plein dans un cas de consommation par le désir, mais cette fois-ci d’être humain. Pour Angelina, mais aussi pour sa conne-sœur Madonna, reine de la Néo-Pute… euh… de la Néo-Pop, la planète est un Wal-Mart mondial avec ses rayons adoptions (le rayon adoption de blancs a été fermé pour cause d’insuccès). En 2002, elle adopta un petit Cambodgien du nom de Maddox… remplacez les deux D par un L et vous obtenez un médicament contre les remontées acides très prisées pour supporter les ulcères d’estomac. Lauryn Galindo, intermédiaire entre la star et le centre d'adoption, a été condamnée à 18 mois de prison pour fraudes de visa et blanchissement d'argent. Lauryn Galindo avait falsifié des dossiers d'enfants en vue d’adoption. Certains n'avaient pas été abandonnés, mais dérobés à leurs familles à la naissance. Il n'y a aucune preuve que Maddox fait partie de ces enfants. Cependant, il est quasiment certain que le dossier Malox a bénéficié d’un coup de turbo en échange d’un don à l’association. En clair, elle s’est payé un petit cambodgien comme on achète un chiot dans une animalerie.



Angelina Jolie : Altruiste ou monstre narcissique ?
Comme beaucoup d’humanistes médiatisés, pour les autres, je leur laisse le bénéfice du doute, Angelina a un titanesque manque d’affection. Fille de Jon Voight (Macadam Cowboy et Délivrance) et de la comédienne française Marcheline Bertrand (elle est aussi la filleule de Jacqueline Bisset et de Maximilian Schell), elle a des relations avec son père des plus houleuses comme n’importe quel enfant de star qui s’embrasse tous les matins devant le miroir. Un jour, Jon abandonne sa famille, ce qui fera que sa fille ne le lui pardonnera jamais totalement. Notre pauvre petite Angelina a été discriminée dans sa fastidieuse jeunesse. Étudiante au Beverly Hills High School, Angelina se sent à l’écart au milieu de toutes ces belles filles bien nées qui se moquent de son apparence et de son comportement jugé bizarre. Faut dire qu’elle en a des bizarreries ! Angelina collectionne les reptiles. On critique sa maigreur, ses lunettes et ses vêtements qui ne sont pas de marque, puisque sa mère n'est pas aussi blindée que celle des autres. La confiance en soi d'Angelina s’effondre lorsqu'elle échoue à devenir mannequin. Angelina devient une jeune fille triste et dans des moments de dépression, elle commence à se scarifier. À 14 ans, elle abandonne les cours de théâtre et se met en tête de devenir directrice de pompes funèbres. Elle entame alors un mode de vie gothique et néo-punk, ne porte que du noir et se teint les cheveux en violet. Deux ans plus tard, elle quitte son petit ami de l'époque et déménage dans un appartement loin de sa mère. Angelina a alors 16 ans et elle retourne au théâtre et au collège, mais même aujourd'hui, en évoquant cette période, elle souligne qu'« elle est toujours, dans son cœur, une petite punk avec des tatouages ». Au début des années 2000, Angelina déclare régulièrement à la presse qu’elle est un peu maso et folle. Angelina est une gamine qui à trente-quatre ans a la même mentalité qu’à l’adolescence. Seuls ses nichons ont pris de l’ampleur, mais pas son développement cérébral. Elle aime le bouddhisme et est une ancienne lesbienne d’après ses dires. Une de ses meilleures amies est la star du porno Tera Patrick avec qui elle a eu des pratiques brouteuses et quelques défonçages par God-Mickey selon de proches mauvaises langues. Est-ce ce genre de parcours qui forment le parent idéal en vue d’une adoption ? Surprenant, n’est-ce pas ?
Angelina n’a jamais réussi à surmonter sa terrible enfance aussi impitoyable qu’un père interdisant à son enfant de regarder le dernier épisode de Spectroman (véridique ! J’en avais chialé à l’époque. J’ai balancé des rafales de coup de poing dans mon oreiller en pensant à mon père. C’est dégueulasse… je n’ai jamais vu la fin de cette série culte ! Et pourtant, mon père a fait mai 68… à ne rien y comprendre !). Angelina a quelque chose à prouver à son père. Elle veut lui montrer qu’elle vaut mieux que lui. Qu’elle est humaine, elle ! Ainsi, elle multiplie son implication dans les causes humanitaires. Adoption d’enfants du tiers-monde (les orphelins américains ne sont pas assez miséreux), aides aux réfugiés Afghans, Indiens, Haïtiens, Soudanais et Angolais. Autre particularité qui en dit long : son humanisme doit être de notoriété publique. Sa Sainteté doit être connue du monde entier. Angelina, c’est le genre à donner une piécette à un enfant roumain dans le métro, puis à dégainer un mégaphone en gueulant : « Je suis quelqu’un d’admirable… j’ai donné de l’argent à un roumain ! Faites-le savoir à mon père ! ». Comme beaucoup de bobo du Chaud-Buzz, Angelina fait preuve d’un narcissisme démesuré. Un narcissisme exacerbé dont elle n’a pas conscience, car la donzelle se croit sincère dans sa démarche. Aveuglement de l’Ego, je dis ! Gratification sociale pour exister, pour s’aimer. Elle aime bien le symbolique aussi. Suite à la dévastation de la Nouvelle-Orléans, elle s’achète une propriété dans le quartier français, comme vous vous en doutez, elle a appelé à voter Maniak Banania lors des dernières présidentielles et est persuadée que les célébrités participent aux forces du bien, à l’instar d’un George Clooney dans un discours à la cérémonie des oscars en 2007 et d’un Bono qui est persuadé que la musique sauvera le monde parce que c’est sexy ! (véridique ! phrase prononcée pour Canal + de surcroit). C’est magnifique l’auto-satisfaction à ce point-là !


Elle exhibe ses mouflets régulièrement en public, puis se plaint des paparazzis. Elle a aussi déclaré qu’elle ne gagnait rien à faire cela. Ben, voyons ! De nos jours, la longévité de la carrière artistique d’une célébrité se joue plus sur l’impact auprès de l’opinion publique que sur le talent. Et quelle meilleure image que celle d’une Sainte ? Par la puissance de son exposition médiatique, la célébrité s’assure ainsi plus et de meilleurs rôles auprès des producteurs. Producteurs qui ne jurent que sur la réputation et l’impact d’une star sur le public comme baromètre estimatif du nombre d’entrées potentiel d’un film. Cette démarche sert aussi à satisfaire le dictateur comportemental « gratification » qui est plus ou moins important chez l’homme en fonction du manque d’affection et de reconnaissance.
Tout cela au détriment de trois enfants adoptés, par une mère maso et démesurément narcissique, qui passent de la pauvreté à un univers luxueux en un claquement doigt, en sous-estimant les répercussions psychologiques, grâce à des pratiques corruptrices camouflées en dons généreux.
Dernier Buzz en date, comme son couple avec Brad Pitt bat de l’aile et est sur le point de finir, elle a proposé à ce dernier une somme substantielle pour qu’il renonce à son droit de garde, autant sur les enfants adoptés que biologiques du couple. On ne touche pas aux jouets et aux outils professionnels d’Angelina !

Les gros nichons d'Angelina ont l'intention d'allaiter tous les orphelins de la planète ! (la tache brune en bas de la photo est-elle sa chatte ?)

23 avril 2009

Henry Purcell plutôt que Susan Boyle



Les Anglais ne font pas qu'écouter des pots à tabac chantant. Il leur arrive de célébrer l'anniversaire de leur rares mais précieux musiciens.

Ainsi de Henry Purcell (1659-1695) dont on fête le trois cent cinquantenaire de la naissance.

En 1680, Purcell écrit des "Fantasias" pour violes dans le style de Gibbons (1583-1625). Ces pièces archaïsantes sont empreintes de la mélancolie et du mystère qui semble être une caractéristique de la musique instrumentale du XVII ème anglais.

Cette très grande finesse de la musique anglaise sera balayée avec l'arrivée de Haendel au profit de la théâtralité et de ce qui sera le début du style "Pump and Circumstances".

(La version par Fretwok - un CD Veritas de 1995 - ou celle de "il Suonar parlante" chez Winter and Winter, un peu agressive).

22 avril 2009

Jack enfin méchant!

Jack Lang a enfin décidé de saborder sa popularité (dont il était si jaloux).
Il laisse à présent ce progressiste de Christian Vanneste flatter bassement la jeunesse à sa place.

Car Jack soutient de toute son âme la mirifique loi HADOPI.

Cet Hadopi, quel bel homme!

Bravo Jack, les jeunes sont cons et sentent le gel, vive l'argent, à bas la culture!

Le Jediisme, la Force attractive de couillons


Dans la série « mon cerveau est à l’ouest et j’ai perdu le nord », le CGB vous présente la nouvelle pseudoreligion à la mode : le Jediisme.
Le Jediisme consiste à adopter la philosophie de l’univers Star Wars, l’œuvre tout droit sortie des méninges saturées de substances colombiennes du célèbre et ultralibéral George Lucas. C’est un mouvement qui se dit non-théiste. L’enseignement philosophique et spirituel de cette guignolade provient d’une synthèse du bouddhisme, des arts martiaux, des codes chevaleresques chrétiens et du Japon médiéval (mais revu par George Lucas) et des notions de QI (Chi, prana, orgone, énergie cosmique, énergie radio-active de Tchernobyl). Les adeptes croient en l’existence de « la Force », cette énergie qui aurait donné naissance à la vie et qui baigne l’ensemble de l’univers selon les Bogdanoff. Par un entrainement méditatif poussé, cette force serait manipulable par des mecs hachement balaises et leur confère des pouvoirs psychiques et peut-être même psychiatriques. Un Jediiste aurait prouvé l’existence de « la Force » en réussissant à ouvrir une porte automatique de l’entrée d’un supermarché ! (Je dis cela pour les sceptiques). D’après les derniers recensements, plus de 500 000 abrutis se seraient proclamé de ce culte dans le monde.


En Écosse, huit policiers se sont réclamés du Jediisme. La Jane Police Review, un magazine, estime que 55 officiers appartiennent officiellement à la « religion Jedi » au Royaume-Uni. Prétendant venir d’une galaxie très lointaine (tu m’étonnes !), ils utiliseraient « la Force » pour combattre l’ennemi, et tenteraient d’aider les personnes tombées dans le côté obscur. La ville de Glasgow leur sert de ville-patrie et de port spatial pour leurs vaisseaux interstellaires en carton-plâtre.
Les Jediistes sont aussi présents sur le réseau à couillons Facebook.
Deux Jedi autoproclamés portant des robes à bures ainsi qu'une tierce personne déguisée en Wookie ont demandé que l'ONU change la journée internationale de la tolérance en « journée interstellaire de la tolérance ».
Les ennemis jurés des Jediistes sont les guerriers Siths dont l’ancien Seigneur serait le célèbre Philippe Muray, ce maître du côté obscur qui essaya d’établir une dictature horrible du retour du réel dans l’esprit humain.

Dark Philippe Muray


Donc pour ne pas être en reste et pour intégrer son époque, le CGB a décidé à son tour de lancer sa religion : le Cégébiisme.
Le Cégébiisme sera une philosophie issue des codes chevaleresques de la beaufitude (Kro ionisé, Pastis synthétique, barbecue à protons, port du Marcel spatial, siestes cryogénique et pétanques à propulsions nucléaire) et manipulera aussi une énergie métaphysique à deux polarités complémentaires : « la Farce » et « la Glande ».


Nouveau duo comique!

20 avril 2009

Les nouvelles excuses inutiles de Ségolène Royal

Je voudrais présenter des plus plates excuses au nom de la France à tous les voleurs, violeurs, délinquants et dealeurs de nos cités, au sujet des propos insultants et des mots « racailles et karcher » proférés par Nicolas Sarkozy pendant les émeutes de novembre 2005.

Ségolène Royal

La peur sans fin


Dans le catalogue des futilités que les médias nous servent chaque jour, il en est une qui, par sa régularité obsessionnelle, mérite le plus monolithique des mépris : la météo. Comme toutes les futilités, sa signification est cachée, elle ne se donne pas spontanément et n’a aucun rapport avec ce qu’on pourrait imaginer de prime abord.
En dehors de quelques reliquats d’époques anciennes, comme les paysans ou les marins, peu de professions ont un intérêt direct à savoir trois jours à l’avance le temps qu’il va faire. Pour avoir travaillé jadis pour un marchand de glaces, je témoigne qu’en été, qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, on dresse quand même les tables sur la terrasse. La seule différence quand il pleut, c’est que les clients ne s’y installent pas. Savoir qu’il va pleuvoir ne change donc rien au triste quotidien des gens de la restauration.
La météo que donnent les médias n’est d’ailleurs pas destinée à informer les professionnels. Pour cela, il y a, par exemple, la météo marine, lancinante évocation de zones lointaines (Ouessant, Nord Cabrera, Fisher, Golfe du Lion, etc.) d’une précision chirurgicale (« vent force 6 soufflant sud, sud-est sur la zone au début »), parfaitement imbitable à la longue pour toute personne non concernée. Non, la météo de monsieur Toulemonde s’adresse bien à lui, à lui seul, c'est-à-dire qu’elle s’adresse à un glandeur. Il n’y a pas une seule situation de sa vie quotidienne ordinaire qui justifie sérieusement qu’un citadin sache à l’avance le temps qu’il va faire. En y réfléchissant bien, que risque un mec qui n’a pas pris son parapluie en partant au boulot ? S’il pleut, il se mouille la tête, c’est tout. Bien souvent, il se déplace en voiture, ou en bus, ou en métro (c'est-à-dire dans des véhicules étanches) et ne parcours pas plus de cinquante mètres à pinces dans toute sa journée. Il peut s’être lui-même convaincu que la météo est importante, mais objectivement, ce n’est pas le cas. La météo sert à autre chose, autre chose dont il n’a pas conscience.


La mise en scène des bulletins météo est organisée pour faire croire qu’il se passe un événement, alors qu’il ne se passe rien. Les jours se succèdent comme ils se sont succédés depuis des millions d’années, la pluie tombe et le soleil tape. Mais il faut faire croire que cette pluie annoncée pour la fin de soirée est quelque chose comme la première pluie depuis l’invention du monde, qu’il est bon d’en savoir plus sur elle, de la connaître avant qu’elle advienne, et de la surveiller comme le lait sur le feu. Variante débilo-climatique de l’idéologie sécuritaire, la météo n’est là que pour générer de l’angoisse, et en tirer un profit. Il s’agit de maintenir artificiellement en alerte la vigilance des citoyens désoeuvrés, pour créer dans le vide une sorte de solidarité des tranchées unissant les combattants de la vie quotidienne, ceux qui se sont mouillés les cheveux ensemble, qui ont affronté le soleil d’août sans faiblir, côte à côte ! Comme une tribu primitive qui utilise la guerre comme moyen de renforcer sa cohésion et n’a plus besoin d’autre justification pour s’y livrer en permanence, la société médiatique moderne a besoin d’ennemis à sa mesure pour transformer ses pompistes et ses chirurgiens dentaires en guerriers perpétuellement sur le qui-vive. Il faut entendre le ton des annonceurs de catastrophes, ces envolées lyriques pour dénoncer une température qui pourrait descendre en dessous de trois degrés ( !) ou les fameuses « alertes météo » pour un après-midi un peu chaud, une averse de printemps ou une gelée matinale ! Il faut voir comment cette phobie fictionnelle créée de rien se marie parfaitement, et de façon institutionnelle, avec la prévision routière, autre grande dénonceuse de dangers pour warriors en peau de lapin. Alerte purpurine ! on annonce de la NEIGE sur la région de Montluçon ! NE PRENEZ PAS LA ROUTE !! Evitez au maximum de vous déplacer et ne le faites que si vous ne pouvez faire autrement ! En quelques années, il est devenu parfaitement banal d’accepter le terme de « vigilance » pour qualifier l’action éventuelle de chasse-neige et de saleuses sur un réseau routier. Quel est cet ennemi insatiable contre lequel on appelle la population à une perpétuelle vigilance ? Quel est ce fléau, ce Gengis Khan moderne ? Quel est ce destructeur de civilisation qui rôde pendant qu’on regarde Drucker à la télé ? C’est, selon le cas, le froid, la chaleur ou les redoutables gouttes de pluie ! On a les angoisses qu’on peut.
En nous « informant », les médias participent à ce qu’on pourrait appeler un stress social, fait d’émotions impuissantes, de prises de conscience dans l’impasse, de douleurs sans réel objet (c'est-à-dire sans objet à la portée de celui qui souffre). On nous apprend qu’un train a déraillé à Seattle, puis qu’une mine d’argent a englouti trente mineurs en Chine, puis que le gouvernement du Pérou a chuté, pour finir par le drame de la jalousie qui a ensanglanté une famille au pôle nord. L’ensemble de ce flux anxiogène travaille le corps social en permanence, mais sans aucune raison. Pour que ceci ait un sens, il faudrait qu’existent des liens de filiation, de solidarité, des affinités quelconques entre les mineurs chinois et l’auditeur français dans son embouteillage, ce qui n’est évidemment pas le cas. Mais les médias étant par nature intéressés à « ce qui se passe », ils continuent de nous parler de ce qui ne nous regarde pas, nourrissant l’idée que le monde est violent, et surtout qu’il n’est que ça. La météo, malgré la futilité de son objet, c’est la même chose.
Maintenir en éveil l’angoisse du citoyen devant l’instabilité du monde est la véritable raison d’être de cette pantomime. Par toutes sortes de moyens, il faut travailler le populo pour qu’il ne puisse jamais connaître cet état dangereux : la paix. On doit lui donner des raisons de se plaindre sans raison. Même quand on veut lui vanter les délices d’un séjour touristique au bord d’une mer sereine, on s’arrange pour lui faire comprendre que l’occasion ne doit pas être ratée, que le prix ne sera pas toujours aussi bas, que l’opportunité ne se reproduira pas, que c’est maintenant ou peut-être jamais plus ! C’est l’effet soldes : on irait jusqu’à se battre, jusqu’à se foutre dans le ravin pour ne pas manquer une bonne affaire !
Dans ce monde soumis à l’instabilité comme d’autres furent soumis à des idoles, il était écrit que la météo, le temps qu’il fait, trouverait une place centrale. Pour transformer la banalité de ses changements incessants en « information », il ne manquait que les médias, et leur intérêt mercantile à vendre du papier (ha, qui dira la violence tartarinesque du « front pluvieux » ?). Depuis quelque mois, France-Culture elle-même s’est mise à la météo : quelques phrases jetées en fin de journal, des bribes de bulletin parfaitement incompréhensibles, absurdes, incomplètes, décalées, à peine suffisantes pour créer l’angoisse recherchée… un début.

CGB Dimanche 19/04/09

Recension de "Autopsie d'un meurtre de masse 2037-2038" de Lev Skolnikov. Seconde partie


L'ancêtre du Kommetdiv : avec la HALDE créée en 2000, l'instrument du meurtre de masse est prêt


Le point de départ de la plus importante opération de meurtre de masse contre les indigènes de race blanche fut donné par Méhémet XXV lui-même le 10 mai 2037. Ce jour-là, le Secrétaire général de la Ligue d'Istanbul adressa à chaque Grand Satrape la directive secrète suivante (Prikaz 00447) :

"Il est remarqué qu'une grande partie des sujets de race blanche continue à pratiquer en secret les rites de l'infâme religion du Christ. Ces chiens ne feront jamais de bon musulmans : autant vouloir transformer des vipères en lions. En outre leur simple existence est une insulte à la Religion du Prophète et une menace constante pour nos frères. 

Le Secrétariat de la Ligue propose donc que tous ces porcs soient fichés afin que les plus hostiles d'entre eux puissent être immédiatement arrêtés et fusillés à l'issue d'une procédure simplifiée devant une troïka et que les autres moins actifs mais néanmoins hostiles soient exilés dans des régions éloignées. 

Le Secrétaire général vous invite, dans un délai d'un mois, à lui proposer la composition des troïki, le nombre d'éléments à fusiller (catégorie 1) ainsi que le nombre à exiler (catégorie 2).

Qu'Allah vous garde en Sa Sainte protection!

Le Secrétaire général de la Ligue d'Istanbul,
Méhémet XXV"

La directive étaient accompagnée d'une note de Ahmed Iéjov, Commissaire aux Minorités religieuses, qui en précisait les modalités d'exécution et invitait les Grand Satrapes à se faire communiquer les listes des éléments déviants tenus à jour par les Délégations régionales du Commissariat au Métissage et à la Diversité.

Le Kommetdiv allait devenir l'agent exécutif des meurtres de masse.

A ce niveau de notre recension, un rappel historique de cette institution est nécessaire.

Le Kommetdiv : ses origines et son évolution

Le Commissariat au Métissage et à la Diversité fut longtemps une de ces institutions dont l'inutilité est la raison même de leur permanence et de leur survie à tous les régimes politiques.

Elle a pour ancêtre l'insignifiante "Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et l'Egalité" créée dans les années 2000 par République de Francie. La HALDE n'avait alors aucun pouvoir effectif et ne pouvait que transmettre des dossiers à la justice ou inspirer des lois répressives.

Le peu de crédit accordé à cette institution transparaît à travers l'origine de ses premiers membres : des mercantis, des femmes, un Juif, des juges. 

Néanmoins cet organisme eut un rôle certain dans l'abrutissement des masses en faisant passer dans l'esprit du Peuple qu'il existait des discriminations qui étaient le Mal, que l'égalité était le Bien et qu'on pouvait lutter pour celui-ci et contre celui-là. 

Par ailleurs c'est dès cette époque que la HALDE mit en œuvre un fichage systématique de tous les actes de discriminations. Ce fichier autorisé par la Loi fut bientôt doublé d'un fichier des auteurs des discriminations qui lui était prohibé : la HALDE en faisait déjà plus qu'on ne lui en demandait.

Ainsi, à l'image des ces organisations criminelles mises en place par les régimes totalitaires du XXème siècle, la HALDE se développait tel une cellule cancéreuse. 

En effet, plutôt que de partir de discriminations vérifiées sur le terrain pour aboutir à la proposition d'une Loi répressive ou la transmission d'un dossier au Procureur, la HALDE avait adopté le cheminement inverse.

Chaque mois, les membres du Bureau se réunissaient afin de proposer des textes de Loi répressifs ou de monter des dossiers à transmettre à la justice. A partir de définitions de discrimination rendues "in abstacto", la HALDE cherchait ensuite des exemples de discrimination venant à l'appui des textes et des dossiers qu'elle avait préparés, quitte à déformer la réalité, telle Procuste, afin de la faire rentrer dans ses dossiers.

Le Législateur toujours prompt à réagir sous le coup de ce qu'il estimait être la saine émotion du Peuple, faisait voter une nouvelle Loi répressive sanctionnant le comportement discriminatoire épinglé par la HALDE sans y aller voir de plus près.

Le Législateur c'etait ainsi retrouvé à faire voter des Lois ne réprimant qu’un et un seul acte prétendument discriminatoire.

Cette monstruosité Législative avait été condamnée en son temps par le Doyen Anne-Marie Le Pourhiet qui dans un article virulent  avait comparé ces « Lois » ad personam à la Lex van der Lubbe que les nazis avaient fait voter par le Reichstag en mars 1933 afin condamner le seul van der Lubbe, prétendu incendiaire.

Néanmoins un reste de souci des formes juridiques semble avoir paralysé toute action efficace de cette Institution. Il fallait encore passer par la Loi et la Justice avant de réprimer.

Il n’en reste pas moins que le mode de fonctionnement était prêt pour justifier la poursuite de tout acte ou de toute catégorie d'individu qu'il plairait à un pouvoir autoritaire de persécuter. Il suffisait de donner à la HALDE la définition la plus large des crimes supposés que l'on voulait poursuivre pour qu'elle fournisse les criminels.

Avec la création de la Ligue d'Istanbul (2022), les statuts et le recrutement de cette HALDE vont changer.

Tout d'abord la HALDE devint un Commissariat doté d'un pouvoir exécutif et judiciaire, n'ayant de compte à rendre qu'au Secrétariat de la Ligue. 

A partir de 2036, elle fut dirigée par Süleyman Müller un policier chevronné, ancien chef des section Spéciales de la Police turque, rapporteur  de la Loi Apartheid votée 2016 par la Guilde de Bruxelles sous la pression de la Turquie et destinée à restreindre l'influence des Juifs. 

Le Kommetdiv pouvait donc à la fois ficher les suspects de tiédeur vis-à-vis  du Métissage et de la Diversité, les arrêter, les juger, les condamner. Seule l'exécution des peines incombait encore au Commissariat à l'Exécution des Peines.

La machine à tuer était prête à jouer le rôle que Méhémet allait lui confier. 

A suivre.

19 avril 2009

16 avril 2009

Des menaces à "deux balles"


Le corbeau a encore sévi. Une nouvelle lettre de menaces a été envoyée à Nicolas Sarkozy. Cette fois-ci le courrier n'était pas accompagné d'une, mais de deux balles, selon le parquet. La lettre a été envoyée ce jeudi à l'Elysée.

Un peu plus tôt dans la journée, le député UMP du Nord, Christian Vanneste a également reçu un courrier du même type. «Nous allons vous abattre sans aucune retenu, sans aucun état d'âme (...) Le NETTOYAGE ET SA SECURISATION COMMENCE...», dit le courrier.



Des grosses bouffonneries, on en mange pas mal en france dans les journaux de désinformation. Dernière en date, cette publication pertinente ( !!! ) d'une histoire de lettre de menace envoyée à l'autre. Ben voyons... personnellement, j'aurais ajouté : "Selon de vraies rumeurs réellement justes, la lettre n'était même pas timbrée, et aurait été mise dans la boîte aux lettres par un des sous-fifres de l'élysée.


Encore une diversion qui tombe l'eau, provenant tout droit du parquet ( flottant ). Bah oui, en attendant pendant quelques jours on zappe le reste à Légumeland.

N'empêche les mecs, arrêtez d'envoyer des bastos à nicolas, imaginez ce qu'il pourrait faire si on lui filait le flingue qui va avec : "Mange ça pauvre con...BLAM BLAM"

source "20minutes.fr" : http://www.20minutes.fr/article/319127/France-Nouvelle-lettre-de-menaces-et-deux-balles-pour-Nicolas-Sarkozy.php



Alain Delon comme vous ne l'avez jamais vu


Eldorado de Bouli Lanners

Recension de "Autopsie d'un meurtre de masse 2037-2038" de Lev Skolnikov. 1ère partie

Le siège du terrible Commissariat à la Diversité et au Métissage (Komdivmet) rue du Prince Albert à Berlin 
(Germanie occidentale)


Lev Skolnikov nous livre avec son dernier ouvrage "Autopsie d'un meurtre de masse, 2037-2038," le résultat de 10 ans de recherches dans les archives de la tristement célèbre division T4 du Commissariat à la Diversité et au Métissage (Komdivmet). 

Ce Commissariat mis en place sous la Ligue d'Istanbul (2022-2039) avait initialement pour mission d'imposer dans les faits la politique de métissage voulue par les états membre de la Ligue. Mais son action prit une orientation criminelle avec la nomination de Méhémet XXV au Secrétariat général de la Ligue en 2036 ap. JC (an 1414 de l'Hégire selon l'ancien calendrier).



Mais un bref rappel historique s'impose. 

A la suite de la grave crise économique et sociale des années 2009-2018, la Révolte des Peuples Souverains (2017-2018) balaya en quelques mois le fragile et artificiel édifice institutionnel de la Guilde de Bruxelles qui avait remplacé la défunte Union Européenne : mise à sac de Bruxelles en mai 2017 qui vit l'exécution à la hache de 50.000 fonctionnaires européens, chute de Strasbourg en janvier 2018 après 6 mois de siège et ses 5.200 Sénateurs européens embrochés comme des saucisses à la hampe des drapeaux entourant le Sénat de la Guilde.

Les Régents de la Guilde en exil à Ankara avaient alors fais appel à la Fédération Panarabe qui envoya ses 300 000 janissaires mater la rébellion. On estime  à environ 1 500 000 le nombre de victimes de la répression (2019-2022). 

En échanges de ce soutien, le traité (resté secret jusqu'en 2040) prévoyait :
 
- la créations de 25 Satrapies à la place des anciens états membre de la Guilde, 
- l'instauration d'une autorité politique et religieuse en la personne d'un Grand Satrape nommé par Istanbul à la tête de chaque Satrapie, 
- la définition d'un statut spécial pour les populations blanche de religion chrétienne (incapacité juridique, mise sous tutelle des bien, paiement d'un impôt spécial),
- la destruction des lieux de culte des anciennes religions du Christ.

La mise en place des clauses du traité en 2022 ne rencontra que peu de résistance parmi une population dévirilisée par vingt ans de pouvoir exercé par de la Guilde de Bruxelles. 

Le traité fut d'autant mieux reçu que certaines Satrapie (Francie, Germanie occidentale) comptaient déjà plus de 40% de leur population de religion musulmane. 

En outre le nouveau pouvoir put compter sur un réseau déjà bien implanté d'associations propageant depuis des décennies des idées proches de sa "weltanschauung" : "Soumission et Réconciliation", "Touche pas à mon Dhimmi", "Union des Républicaines Excisées","Identité et Babouches".

Seules quelques minorités eurent à souffrir de ce changement politique : les quelques ghettos Juifs qui vivotaient depuis la Loi d'Apartheid votée en 2016 sous pression de la Turquie, furent liquidés, les chrétiens papistes et fondamentalistes furent envoyés aux galère ou vendus comme esclaves, les invertis furent castrés et employés comme gardiens de sérail, les éleveurs de porcs bretons furent noyés dans leur lisier.

L'arrivée au pouvoir de Méhémet XXV en 2036, marqua une rupture dans cette politique d'équilibre.

Orphelin à 13 ans après l'attentat perpétré contre ses parents par un Papiste fanatique, Méhémet vivait dans la hantise d'un réveil des identité raciales, nationales et chrétiennes.

A suivre...

Tavernier dans la brume totale


Mercredi matin, Bertrand Tavernier parlait de son dernier film sur France Culture. Au volant de ma voiture, sur les routes désertes qui vous font traverser le massif du Pilat, je négociais virage après virage en jouant au chat et à la souris avec le soleil rasant, et j’écoutais le vieux cinéaste raconter une anecdote sur Clint Eastwood, livrer un trait de caractère de Tommy Lee Jones ou analyser une scène d’un film de Raoul Walsh que je n’ai pas vu. Je l’ai entendu parler du Cambodge, qu’il a appris à connaître à la faveur d’un tournage, des flics, de Lyon, « sa ville », dont son père lui disait qu’elle fut libérée en 1944 par des Noirs, des Noirs d’Afrique et d’Amérique, dont les descendants sont chassés comme gibier par Brice Hortefeux et Eric Besson, puis de son amour de l’Histoire... Je ne savais pas que le soir même, une trentaine de personnes verraient son nouveau film dans une salle du Méliès, à Saint-Etienne, et que je serais du nombre.
« Dans la brume électrique » est un film qui dure trois bonnes heures. Son originalité première est que, quand vous sortez de la projection et que vous consultez votre montre, deux heures seulement se sont écoulées. C’est une surprise que seul le cinéma français est encore capable de vous donner.
Qu’est-ce qu’un mauvais film ? A vrai dire, je n’en ai aucune idée. Je sais dire quand un film est une vraie merde, ou quand il est un chef d’œuvre, mais un mauvais film, c’est trop compliqué pour moi. Je sais juste qu’en général, c’est un film réalisé par quelqu’un qui se croit (à tort) plus intelligent que ses spectateurs, même s’il clame partout le contraire. Avec son énorme bagage culturel cinéphilique, Bertrand Tavernier est évidemment porté à ce genre de comportement. C’est la raison principale qui explique la grande quantité de mauvais films qu’il laissera derrière lui à sa mort.
Quand un mauvais film se déroule en Louisiane, quelle qu’en soit la trame, quel qu’en soit le sujet, on peut être sûr qu’un événement « inexpliqué » y surviendra à un moment ou à une autre. Inexpliqué ou surnaturel, étrange ou inquiétant, cet événement devra toujours répondre à un cahier des charges précis : celui qui régit les Clichés. Ce cahier des charges est si précis que peu de cinéastes ont pu y résister (même Eastwood s’y soumit, avec son « Minuit dans le jardin du bien et du mal », film justement oublié). Avec à ses marécages, la Louisiane offre un cliché splendide à ceux qui y voient encore une zone non définie, un entre-deux inusable et pratique pour y fourguer une dose variable de mystère, de vaudou, de loi du silence et de vieux Nègre qui sait, qui voit tout mais ne dit rien, ha, ha. Les spectateurs ont beau trouver la ficelle usée, les cinéastes intelligents perpétuent cette sympathique tradition sans broncher. Allez, on ne leur dit rien, ils s’amusent tellement…
Dans un mauvais film où apparaissent des revenants ou, pire, où le héros est peut-être en train de rêver qu’il cause avec un revenant (mais en fait c’est impossible, car tout occidental cultivé SAIT que les revenants n’existent pas), il y a toujours la Scène de la Photo (ou de l’Objet) : le héros se fait prendre en photo avec le revenant (ou lui emprunte un couteau de poche, une montre, un slip) et nous retrouveront en fin de film, alors que tout est rentré dans l’ordre, cette photo qui prouve que le revenant était réel (ou le couteau suisse, ou la montre, ou – mais c’est plus rare – le slobard) !! Une variante de ce désolant tour de bonneteau est restée tristement célèbre dans un film insignifiant ou Sharon Stone, naguère, montra sa chatte. Bertrand Tavernier, en fin connaisseur du cinéma américain, ne pouvait faire autrement que suivre : mission accomplie.
J’ai entendu Tavernier narrer une engueulade qu’il eut avec des producteurs de son film (je crois), qui soutenaient qu’il fallait simplifier une scène, car le risque était trop grand que les spectateurs ne la comprennent pas, ce qui ferait baisser mécaniquement le nombre d’entrées. En bon pourfendeur professionnel de salauds qu’il est (P.P.S), notre Bertrand leur balança « fuck the american audience ! » aux groins, prouvant qu’il sait être à la fois intrépide, visionnaire et poète. Les spectateurs ne sont pas des imbéciles, c’est Tavernier qui vous le dit, tas de tireurs de niveau vers le bas ! On se demande donc pourquoi il a autant simplifié son film… En effet, quand la brume électrique se lève un peu, on s’aperçoit que le personnage que joue Tommy Lee Jones démasque les méchants, et les punit. Qui sont-ils : ce sont des Blancs, ils sont riches, ils sont puissants, ils ont des perversions sexuelles, ils sont vieux, et on apprend de l’un d’eux qu’il a une petite bite (le maffieux Balboni, joué par John Goodman). Ha oui, j’oubliais de dire que ces méchants-là tuent des Noirs et des femmes. C’est simple, non ?

Une touche dissonante : la très bonne musique de Marco Beltrami.

12 avril 2009

Ecologique pas logique


Ça fait maintenant pas mal d’années que les préoccupations écologiques ne sont plus l’apanage de spécialistes, et que les médias de masse s’y sont mis. Une catastrophe est toujours la bienvenue quand on doit vendre du papier, c’est bien naturel. En plus des « catastrophes » elles-mêmes, il y a les « phénomènes », écologiques, les dangers et périls pesant sur l’environnement, les « dégradations » du même environnement, les « atteintes » à l’environnement, etc. Oh, bien sûr, tous les scientifiques ne sont pas totalement d’accord sur tel ou tel point du diagnostic, mais on est tous devenus à peu près persuadés que ça chie considérablement du côté de l’atmosphère, que la flotte qu’on boit a un goût de mort, que les animaux sauvages feraient bien de cotiser à la Sécu fissa et que l’expression « comme un poisson dans l’eau » doit bientôt cesser d’illustrer une vie facile et parfaitement peinarde. Quand je dis qu’on est tous persuadés de ça, j’évoque évidemment des gens qui ont la chance de vivre dans un pays encore vivable, les habitants des bidonvilles de Calcutta ou d’ailleurs n’étant pas au courant qu’il existe, où que ce soit, un machin qu’on puisse appeler environnement.
C’est dans ce contexte ultra favorable que les écologistes français raflent un peu plus de 1, 5% des voix aux dernières élections présidentielles. Jamais, dans l’histoire des coups foireux qui en compte pourtant de formidables, jamais on n’était allé aussi loin. Jamais la logique des choses n’avait été aussi insultée. Les écologistes, pourtant experts dans l’art de la palabre, sont restés à peu près muets sur les raisons de la déculottée et surtout, personne n’a entendu le commencement du début de l’amorce d’une autocritique de la part de ces grands visionnaires. Pendant que la planète s’écroule, le Vert français se bat pour la régularisation des sans papiers, le mariage homo, le droit de porter la jupe dans les sous-marins, et le fait savoir fièrement.
Les quelques personnes sincèrement désolées d’avoir à faire avec cette écologie-là vont pouvoir se rassurer : les écolos français, s’ils veulent essayer de ne pas disparaître électoralement, vont bien être obligés de parler d’autre chose, et de sortir enfin leurs idées radicales au grand jour. C’est ce que vient de faire Yves Cochet, député Vert parisien.
Pour lui, il faudrait inverser la logique des allocations familiales, notamment celles qui sont versées à la naissance du troisième enfant. Cette mesure, qu’il juge incitative, va donc à l’encontre d’une vision malthusienne du monde, la sienne, où il devient urgent pour l’espèce humaine de penser à décroître. Cochet n’étant après tout qu’un homme politique, il n’a pas pu s’empêcher de mélanger ses fiches et ses pinceaux, en tentant de faire le savant. En faisant le parallèle entre « le coût écologique d’un enfant européen » et « 620 trajets Paris-New York », il n’a pas seulement donné un argument à ceux qui déplorent la réification des humains (au moins dans les esprits), il a aussi faire rire ceux qui ont remarqué que son parallèle est absurde, en contradiction avec un des credo enflammés des Verts. J’essplique : on apprend que ce coût écologique suspect (comment est-il établi, et par qui ?) concerne en fait « un Européen de sa naissance à ses 80 ans ». Ce n’est donc pas l'enfant qui coûte si cher, mais le péquin moyen vivant en Europe. J’imagine donc que, si on suit la logique Cochet, on doit inciter les parents à ne pas trop faire d’enfants, et les nombreux candidats à l’immigration à rester hors d’Europe. En effet, prenons l’exemple d’un Ougandais moyen qui a envie de vivre en Europe mais qui n’a pas de papiers légaux pour ça. Grâce à l’action de philanthropes divers, au nombre desquels on remarque les écologistes français, immergeons-le dans le mode de vie européen, et nous obtenons rapidement un gaspilleur de première classe, qui coûte affreusement cher à la planète !
Il faut donc faire un choix : soit on laisse les gens d’Europe pondre de la marmaille en pensant que les problèmes de la planète ne se résument pas à une affaire de quantité, et dans ce cas on peut défendre aussi l’immigration. Soit on pense que la réduction des effectifs humains des pays développés est la solution (ne riez pas, sots), et on fera tout pour stopper le flux humain en direction de ces pays de gaspi. CQFD.


Si on faisait faire 620 trajets Paris-New York aux couillons, t’aurais pas fini tes allers-retours, hé girouette !

CGB Dimanche 12/04/09

10 avril 2009

(a)Bus de violence


Cliquez sur lecture et de suite sur pause pour laisser charger un peu la vidéo, vu que le serveur est en Russie.

C'est la nouvelle polémique du moment et qui nous vient cette fois de la réacosphère via l'abominable, le terrifiant, le sadique, l'armageddonnesque François Desouche.
Ne soyons pas surpris que Dailymotion la supprime en masse et que You Teub la bloque. Seul ce phacochère de Schneidermann a apparemment le droit avec son « Arrêt cardiaque sur images » de nous diffuser un petit bout de séquence où une « spécialiste » se chargera de nous expliquer ce qu'il faut en penser.
Cette journaliste, en l'occurrence une petite jouvencelle, a douté sérieusement de l'authenticité de cette vidéo (ensuite elle capitule, mais le doute plane encore). Salaud de Desouche !
Car voyez-vous, notre bon camarade François (quoi que) aurait magouillé avec un chauffeur de la Ratepeu, loué un bus, se serait acoquiné avec quelques racailles grassement soudoyées, aurait demandé à quelques-uns de ses admirateurs de se laisser maraver pour la bonne cause, puis aurait récupéré le film, l'aurait trafiqué avec After Effect dans un studio de la plaine Saint-Denis et attendu quelque temps avant de balancer la monstruosité sur la toile. Salaud de Desouche !
Car on peut faire confiance à une stagiaire journaliste d'à peine vingt printemps, certainement pas gauchiste et certainement pas à ce poste par piston.
Les associations antiracistes ou La Halde ont encore frappé. La Halde avec cette tête à claques de Sihem Habchi, présidente de « ni putes, ni soumises » et de l'association « trop connes et pas bonnes ».




Face à la crise...

La gauche retrousse ses manches et met un bon coup de collier:

Pascal et l'autobus

Blaise Pascal (1623-1662) : son père était commissaire du Roi en Normandie pour l'impôt et la levée des tailles. Pas étonnant que le fiston ait préféré la libre entreprise.


"Les vices privés font les vertus publiques" dit à peu près la Fable des Abeilles de Bernard de Mandeville (1670-1733). Idée que reprendra et théorisera Adam Smith (1723-1790) dont la "main invisible" coordonne et rend complémentaires les actions, les réactions, les vertus et le vices des hommes.

Mais cette idée d'un mal qui se retourne en bien, d'un bien qui ne peut qu'exister qu'autant qu'il repose sur un mal universel est déjà présente chez Pascal (1623-1662).

Pascal observe avec une curiosité effrayée et fascinée à la fois comment "cette belle raison corrompue qui a tout corrompu" permet néanmoins aux hommes de vivre ensemble dans des conditions acceptables. "Et pourtant ça marche" semble se dire Pascal.

« Que l’on a bien fait de distinguer les hommes par l’extérieur, plutôt que par les qualités intérieures ! Qui passera de nous deux ? qui cédera la place à l’autre ? Le moins habile ? mais je suis aussi habile que lui, il faudra se battre sur cela. Il a quatre laquais, et je n’en ai qu’un : cela est visible ; il n’y a qu’à compter : c’est à moi de céder, et je suis un sot si je le conteste. Nous voilà en paix par ce moyen ; ce qui est le plus grand des biens ». (Brunschwicg 319).

« Les choses du monde les plus déraisonnables deviennent les plus raisonnables à cause du dérèglement des hommes. Qu'y a-t-il de moins raisonnable que de choisir, pour gouverner un État, le premier fils d'une reine? L'on ne choisit pas pour gouverner un bateau celui des voyageurs qui est de meilleure maison. Cette loi serait ridicule et injuste ; mais parce qu'ils le sont et le seront toujours, elle devient raisonnable et juste, car qui choisira-t-on ? Le plus vertueux et le plus habile ? Nous voilà incontinent aux mains, chacun prétend être ce plus vertueux et ce plus habile. Attachons donc cette qualité à quelque chose d'incontestable. C'est le fils aîné du roi ; cela est net ; il n'y a point de dispute. La raison ne peut mieux faire car la guerre civile est le plus grand des maux. » (Brunschwicg 320  bis)

Les choses du monde les plus déraisonnables deviennent les plus raisonnables. Les vices privés deviennent les vertus publiques. Mandeville et Smith sont déjà chez Pascal.

Paul Bénichou (1908-2001) dans ses Morales du Grand Siècle a bien décrit la "démolition du héros" auquel s'est livré le courant janséniste au XVIIème siècle. Il fallait bien que le héros soit démoli pour qu'au siècle suivant les funestes Lumières érigent la statue nouvelle d'un individu autonome, uniquement poussé par la poursuite de ses intérêts égoïstes ne craignant plus ni le Roi ni l'Église.

Louis XIV qu'on n'accusera pas de manquer de sens politique avait parfaitement compris les conséquences de la morale janséniste. Comment expliquer l'acharnement qu'il mit dans les dernières années de sa vie à poursuivre ceux qu'il surnommait "les Républicains" et extirper cette hérésie de l'Église de France. Jusqu'à ordonner l'expulsion des religieuse de Port-Royal-des-Champs et la destruction de l'abbaye de la vallée de Chevreuse? 


L'abbé Grégoire, de sinistre mémoire, œuvra à la fin de sa vie à la réhabilitation de Port-Royal-des-Champs en publiant, en 1801 puis en 1809, "Les Ruines de Port Royal des Champs", qui mettent en valeur les vertus des religieuses jansénistes et des Solitaires. Cet écrit contribue à la naissance du mythe de Port-Royal comme foyer intellectuel et de résistance à l' absolutisme.

Enfin pour la petite histoire, Pascal fit preuve à deux reprise, aux deux extrémités de sa courte vie, d'un véritable esprit d'entreprise.

En 1642 à l'âge de 19 ans après avoir conçu et construit la première machine à calculer pour aider son percepteur de père à tondre les "va-nu-pieds" normands, il en entreprend la commercialisation mais ce fut un échec.

En 1662, alors qu'il est perclus de maladies et qu'il lui reste quelques mois à vivre, Pascal fonde avec son ami le Duc de Roanez, une entreprise de carrosses publics, " les carrosses à cinq sols", ancêtres des transports en commun ("omnibus" pour tous). Celle-ci fut inaugurée le 18 mars 1662. 

Cinq lignes fixes furent exploitées dont une fut circulaire, appelée " Tour de Paris " : Le Luxembourg, la porte Saint-Antoine, Saint-Roch, Montmartre et la Bastille.

Les carrosses devaient toujours suivre le même itinéraire et devaient respecter les horaires fixés, les départs ayant lieu tous les demi-quarts d'heures de leur terminus même si ceux-ci étaient vide. Les passagers devaient payer leur place cinq sols, d'où le nom des carrosses à cinq sols. Les carrosses publics portaient mal leurs noms, une catégorie de personnes ne pouvant pas profiter de ces moyens de transports. Louis XIV avaient pourtant laissé le libre accès sur ses lettres de patente mais le Parlement de Paris, voulant marquer leur privilège, n'accepta d'enregistrer ces dites lettres uniquement en interdisant l'accès des carrosses aux " soldats, pages, laquais et autres gens de bras".

Les carrosses à cinq sols obtinrent un fort et rapide succès, mais l'interdiction d'accès à une partie de la population, amena une impopularité montante. Les carrosses eurent de moins en moins de clients et l'entreprise tomba en difficulté financière. Ils augmentèrent leur tarif et passèrent ainsi à six sols, mais rien n'y fit, l'entreprise ferma complètement en 1679.

Il est dommage qu'on n'ait pas ultérieurement maintenu cette interdiction aux "gens de bras" posée par le Parlement de Paris : ça aurait évité à certains petits blancs de se faire passer à tabacs sur les lignes de la RATP.






9 avril 2009

King Patrick le métalleux



Le député Patrick Roy (sic) est décidément un fin mélomane... Satyricon à l'Assemblée Nationale!

Beurs et Musulmans

Pendant les 30 Glorieuses, La France a fait appel à une immigration de travail majoritairement nord-africaine. De l'intérêt de faire appel à une population qui venait de mettre la France à la porte de chez eux avec perte et fracas, du sentiment de se retrouver avec pour voisin de palier ou de chaîne les types qui étaient dans le camp en face avec un fusil à la main nous ne parlerons pas ici ce n'est pas le sujet.

Les années 70 et deux chocs pétroliers mirent fin à cette période d'abondance. C'est la période que choisit le gouvernement français pour organiser le regroupement familial et permettre à ces ouvriers souvent peu qualifiés qui devaient rentrer chez eux de faire venir femmes et enfants les rejoindre en France et ainsi faire souche.

Années 80 première "marche des Beurs". Parce que "marche des Arabes" ça faisait un tantinet agressif ça risquait de défriser Bernard et puis nous sommes sous le mitterandisme triomphant, nous allons bientôt devenir tous potes en écoutant du Jean-Jacques Goldman.

Les Beurs ce sont les enfants de ces hommes déracinés. Notons que ces enfants sont français. Mais ils sont des Beurs. Beur ça ne veut rien dire, ça n'existe pas. C'est un vocable dégueulasse, humiliant. Honte à ceux qui ont accepté de nier leur individualité pour devenir l'informe masse des beurs (un amas,une motte quoi, la motte de beurs vala je l'ai faite). Que veulent-ils ces hommes et ces femmes ? Ils veulent du travail, un avenir. Que La France leur refuse ou n'est plus en mesure de leur promettre. La crise est là, l'époque de l'emploi de masse est terminée et le démantèlement de l'industrie française est dans les tuyaux. Bientôt viendront les délocalisations. Ne pouvant leur promettre du travail, un avenir personnel, il est heureux pour nos politiques de créer un groupe. Le groupe Beur, on répondra à leur besoin individuel par des mesures collectives. On identifiera des chefs de file, des porte-parole que l'on recasera dans l'associatif le municipal ou l'administratif histoire qu'ils la ferment et pour les autres ce sera MJC et terrains de foot. Avec un grand concert annuel. Ça c'est la vision de gauche du problème des enfants de l'immigration et des banlieues.

Années 90 c'est l'associatif et les grands frères. Banlieues sous perfusion et manne des subventions. Mais on change de génération, les terrains de foot ne suffisent plus, on s'ennuie ferme dans les MJC. On ne se sent toujours pas français. D'avenir et de travail il n'est toujours pas question. Et commencent à poindre les questions d'identité et de communautés. On se rend compte que Beur c'est méprisable que s'il n'y a pas d'avenir il y a un passé et que ce passé il est musulman. Et être Musulman c'est tout de même plus gratifiant que d'être un Beur.

C'est là que nos politiques auront une nouvelle grande idée nos Beurs on va en faire des Musulmans. Toujours la même logique, il faut bien qu'ils votent pour nous. Individuellement on a rien à leur promettre, un chômage autour de 10% et structurel. Alors on va leur promettre du collectif du communautaire avec un chef et tout avec qui discuter. Au lieu de Terrains de foot et de MJC, de grands frères et d'assoc on va leur construire des mosquées. Et des belles sur fonds publics. Vous voulez du travail, laissez tomber ça fait des années que vous priez dans des caves on va vous faire de chouettes mosquées. Avec un minaret plus haut même que le panneau du Macdo de la zone commerciale. C'est dire si on prend soin de vous. On va pas s'emmerder avec des logiques de classes c'est has been, le chômeur et l'avocat, l'ouvrier et le médecin ils ont un point commun, la religion. Ca fait un bon sentiment d'appartenance ça la religion, c'est structurant. Et il est plus facile de lancer des mots d'ordre à la communauté que d'essayer de toucher l'individu pour qu'il se déplace déposer le bon bulletin dans l'urne. Et puis les cases on s'y sent au chaud. Chez soi.

8 avril 2009

Sledgehammer et Divas

Un peu de poésie...


...dans un monde de brutes:


(Petit clin d'oeil à mon parrain pour fêter mon premier mois au CGB)

7 avril 2009

Guy Birenbaum : Zizi 4 Life

Comme chacun sait le CGB est bord du dépôt de bilan (P'tain Gab pourquoi t'as fait confiance à Bernie ??!!). Afin de renflouer les caisses on est amené à partager la si fameuse CGB's Touch en acceptant quelques "ménages" pour la blogosphère française ...

Notre dernière collaboration en date ? La campagne promo internationale de Guy Birenbaum pour ses interviews vidéos sans concession de personnalités politiques.

Attention avec Guy c'est direct, c'est profond et ça déchire un max !!! bref la Zizi 4 Life Attitude !



Avec ce petit bijou, l'ami Birenbaum devrait faire un malheur chez les pré ados !! Yeah !! Yeah !!

6 avril 2009

Cotisons-nous d'urgence !

Après les réussites spectaculaires des reconstructions faciales d’Isabelle Dinoire et du British anonyme…


Le CGB lance un appel national afin de rassembler les fonds nécessaires pour que le Professeur Laurent Lantiéri et le docteur Jean-Paul Meningaud refassent les visages de…







Envoyez beaucoup de pognons à l'association :
Tête de mongol
69, Avenue de la Sallégueul
54638 Céperdudavence Cedex

Dépêchez-vous, c'est une cause vitale aussi urgente que la refondation du capitalisme !

Non, les asiatiques ne sont pas tarés

5 avril 2009

Dr Jack Lang


C'est confirmé, Jack Lang a bel et bien appelé ses supporters à initier un "conflit mondial" afin d'assurer son entrée au gouvernement. Avec Jack ça rigole pas !!



Quant à son élection au poste suprême en 2012, au CGB on visionne tous les épisodes de Mac Gyver pour obtenir les plans d'une bombe thermo-nucléaire ...

Les Asiatiques sont-ils tarés ?

Les tueries de Virginia Tech et de Binghamton, le régime maoïste, la robotique japonaise Matrixienne, le sens du sacrifice de soi, les raviolis avariés des restaurants asiatiques, la guerre du Vietnam, les tamagochis, Pearl Harbor, le fétichisme de culottes d'étudiantes, le régime Birman, les gentils Tibétains persécutés, Dragon Ball Z, le Bukkake, leurs redoutables arts martiaux, la mainmise des Coréens sur le marché des détaillants informatique, la nécessité de deux bombes atomiques, les Kmers rouges et Polpot, les boules de geisha, l’expansion des Triades et Yakuzas, le Fugu : un poisson qui tue s'il est mal cuisiné, l’espionnage culturel et touristique massif, les kamikazes, la Corée du Nord, Issei Sagawa : le cannibale japonais des années 80, le Seppuku, l’économie sexuelle thaïlandaise et les pirates des mers : Les asiatiques sont-ils devenus fous où l’ont-ils toujours été ?


Derrière les beaux sourires et leurs mines charmantes se cachent des monstres de perversité sans égal.

Dernier inventaire avant liquidation



Pour faire plaisir à notre Clarence national, voici une vidéo du philosophe Dany-Robert Dufour (DRD), auteur de l'ouvrage "Le Divin Marché" (Denoël, 2007) prise lors d' un Café Philo en février 2009 au bar-restaurant My Boat (Paris- Parc de La Villette).


DRD y parle des fondements "moraux" du libéralisme et esquisse une ébauche de réflexion sur les éventuels dégâts d'une crise dont nos gouvernants n'ont pas encore tiré toutes les conséquences (cf la pantomime du G20), comme il l' écrit lui-même dans sa tribune du Monde d' octobre dernier:

"Durant cette intense panique boursière dont nul augure économiste ne saurait,à ce jour, prévoir l'issue, on voit se répéter un curieux spectacle : ceux qui étaient,hier encore, les plus ardents défenseurs du libéralisme financier dérégulé, ne cessent de faire acte de contrition et de promettre l'entrée d'un cycle vertueux. Mieux vaut tard que jamais, certes.

Mais la question qui se pose est de savoir si l'on peut vraiment s'en remettre, pour sortir de cette crise, à ceux qui ont conduit notre civilisation, avec tant d'efficacité, de cynisme et de suffisance, droit dans le mur....

...Pour éviter la répétition d'un tel drame, il faut prendre conscience de l'ampleur des dégâts et des diverses tâches de reconstruction qui s'imposent. Car le libéralisme financier dérégulé n'a pas fait que saper les bases de la finance et de l'économie marchande mondiale. Loin s'en faut : ce sont toutes les grandes économies humaines qui sont atteintes.
"

Suite du diagnostic, ce mardi 7 avril à 18h30 à la faculté de droit de Toulon

Ernesto Ramirez Hofmann se sera pas extradé par le Chili

Laissez-moi tranquille, je suis vieux et malade

C'est un grand soulagement pour la petite Colonie Allemande de Santiago du Chili. Ernesto Ramirez Hofmann âgé de 86 ans et doyen de cette paisible communauté ne sera finalement pas extradé.

Il est rare qu'un pays, qui plus est gouverné par la gauche, tienne aussi bon devant la pression de la communauté internationale et préfère protéger ses concitoyens plutôt que de donner des gages au cosmopolitisme politiquement correct.

Pas moins de 150 associations réclamaient la tête d'Ernesto et parmi elles :

- la LICRA,
- le MRAP,
- le Jewish Templiars Front Against Nazi's Descendants Untill The Tenth Generation,
- l'Association des Arrières-Petits-Fils et Arrières-Petites-Filles des Nièces de Déportés Juifs,
- la Fondation des Voisins de Pallier des Français qui Ont Failli Sauver un Juif,
- l'Amicale des Anciens Elèves de CME2 Ayant Présenté Un Exposé sur le Génocide Des Juifs Durant Leur Année Scolaire,
- la Société les Epoux Serge et Beate Klarsfeld International Inc.

bref toute la communauté internationale, prête à réagir d'une seule voix sitôt que le fumet du ventre pourrissant de la bête immonde arrive à ses narines.

Et que lui reprochait-elle?

Si peu que rien. Jugez-en :

Arrivé au Chili en 1945 sans un mark en poche, Ernesto commence tout de suite une vie nouvelle avec le courage et l'ardeur de ceux qui ont tout perdu. Il est embauché comme plongeur par un camarade qui avait ouvert une Brasserie dans le centre de Santiago grâce à quelques économies sauvées du désastre.

La "Bürgerbraükeller 8 November" connaît un succès rapide tant auprès de la colonie d'émigrés allemands qu'auprès des indigènes.

Les premiers s'y retrouvent pour évoquer avec nostalgie l'époque héroïque des premiers combats et des derniers succès.

Les seconds découvrent d'abord avec effarement puis très vite avec sympathie des moeurs qu'ils croyaient avoir été définitivement abolis par la conquête espagnole : rites païens de salut au soleil, adoration d'une idole affreusement laide, moustachue et jamais contente malgré forces salutations et cris gutturaux de dévotion, signes mystiques et têtes de morts cousus sur des uniformes endossés à certaines dates de l'année...

Ernesto devient bientôt chef de rang (SA-Man), puis sous-chef cuisiner (Untersturm.), puis chef cuisinier (Obersturm. selon la Convention collective applicable dans la Brasserie).

Il rachète les parts du fondateur resté sans enfant et devient seul maître d'une affaire florissante où tout le gratin politique se presse.

Le 11 mars 2006 c'est à la "Brasserie du 8 Novembre" que Michelle Bachelet fête se victoire aux son du "Horst Wessel Lied" qu'elle prend pour une chanson folkorique bavaroise lui rappelant vaguement un épisode de Sisi (comme quoi l'éducation musicale sous Augusto Pinochet laissait à désirer).

Puis en 1990 tout bascule dans la vie d'Ernesto.

Le journal des gardiens d'immeuble de Santiago "Los Echos de los Conciergos" publie le témoignage de Jacob Herrshfeld accusant Ernesto d'avoir été concierge de l'immeuble privatif où demeurait Heydrich et sa famille de 1941 jusqu'à sa mutation à Prague.

Herrshfeld (qui est accessoirement un concurrent malheureux d'Ernesto) donne des détails :

- Ernesto faisait deux fois par jour le salut nazi lors du départ de Heydrich pour son bureau de le Willhemstrasse et le soir à son retour,
- Ernesto a serré au moins deux fois la main de l'Organisateur de la solution finale,
- Ernesto recevait chaque année ses étrennes des mains de Mme Heydrich,
- Ernesto se faisait appeler affectueusement Babi par les petits Heydrich,
- Ernesto a dû une fois remplacer le chauffeur malade de la Bête blonde pour le conduire à son bureau.

D'où il ressort qu'Ernesto est sans nul doute possible complice de crime contre l'humanité, qu'il a sur les mains le sang qu'Heydrich lui-même avait sur les mains et qu'accessoirement tous les consommateur de la Brasserie du 8 Novembre ont aussi sur les mains.

Aussitôt le juge espagnol Garzon se saisit du dossier et demande l'extradition d'Ernesto, Israël reconstruit à la hâte la cabine téléphonique dans laquelle Eichmann suivait son procès tout en écoutant en direct le match de coupe du Monde Bolivie-RDA, Maître Vergès se propose d'assurer gratuitement la défense de l'accusé.

Philippe Val écrit un article haineux dans "On peut pas être partout" appelant à la dénonciation des concierges : "profession infâme et bien française (comme disait Voltaire-Montaigne-Diderot) métier d'indicateur de police potentiel et de gardien de camp en puissance. Et qu'on ne sépare pas les petits de leurs parents".

Bertand Delanoë inaugure dans le dernier square de Paris encore libre de monument commémoratif, une sculpture à la mémoire des Victimes des Concierges représentant une Clé cassée en deux : symbole aussi fort et aussi riche que les Chaînes de l'Esclavage brisées en deux pour le monument commémorant la traite atlantique (mais pas la musulmane houlà!) et que le futur Cul Cassé du même auteur conçu pour le monument aux Victimes de l'homophobie.

Arno Klarsfeld annone le texte que son père avait écrit à propos de Bousquet en changeant les noms.
Dieudonné propose à Ernesto de figurer en deuxième place sur la liste aux élections européennes.

Heureusement Michele Bachelet qui tient à son Oktober Fest et qui a définitivement pris goût aux chants folkloriques bavarois mettra un terme à toute cette agitation en rappelant que dans une démocratie apaisée comme le Chili l'heure était à l'union nationale.