21 janvier 2009

Atlas Shrugged

Quoi ? Ayn Rand ? Ici ?? Au CGB !!!!???? Oui, Ayn Rand, et même Rothbard, et que si j’ai envie, je chanterai des louanges à Jim Rogers ! Parce qu’il est temps de briser l’analyse économique absurde d’Emmanuel Todd et les éternels ronflements qui diabolisent le « libéralisme ».

Jim, un cochon de capitaliste !


HAN !!!! Libéralisme !!!!! Le gros mot est lâché !!!!!!


Au CGB, on a le droit de tout dire, si si, c’est vrai et croyez-moi, cette histoire de ligne "éditoriale", c'est une pure connerie.


La diversité incarné par la HALDE ? On lui chie dessus avec allégresse. Les ogres de la république mériteraient bien qu’on les expédie en colonie de vacances straight to Guantanamo, et Alain Soral, il a rien qu’une petite bite (mais on l’aime bien quand même surtout quand il fait des blagues avec Dieudo’). Seulement quand en on vient au libéralisme et donc par extension ses méfaits, tout le monde se sert les coudes, et du doigt, on vous montre l'ennemi commun, avec au choix, la bande à Sarko, Gog & Magog, l'oncle Sam, Kerviel, Saddam, ou Laurence, la gentille marionnette du MEDEF, et si jamais ça marche pas, on fait appel à l'histoire, celle avec un grand H, messieurs, dame ! Qu’on en ressuscite Giscard ! Qu’on se remémore l’immigration, cette monstruosité ordonnée par le patronat. Et ne nous forcez pas à parler de l’EUROPE, cette folie de technocrates sans noms…

Alors quoi, personne pour défendre le libéralisme ? Bah Clarence va s'en charger !

Les exemples ne manquent visiblement pas, les épouvantails non plus. La réacosphère, c’est parfois du brun, mais aussi beaucoup de rouge, vieux syndrome franco-français… Au fond, les socialistes de Martine et Ségolène, ce sont de grands potes quoi !


Big Jul', il a tout compris au libéralisme !


Libéralisme, le mot qui choque, entraînant toujours cette réaction étourdissante des gros yeux de votre interlocuteur qui imagine Georges W Bush. Alors parlons du joyeux réac’, forcément, celui du "c’était mieux avant". Donc, le libéralisme, au delà de la connotation américaine du Kapitalism’ dévoreur d’enfants (avec une préférence pour les bébés chinois, roumains, soudanais…), on l’envisage d’abord comme un visage aux dents aussi blanches que le col, on lui a aussi trouvé un nom, tiens comme ça, au hasard, Bernard Madoff. Quant au libre-échange, c’est le MAL absolu. Un truc fait pour détruire notre identité nationale, notre fromage, notre culture ! Mais puisqu’on vous dit que c’est chapeauté par l’OMC, le FMI & co, c’est dire du niveau de saloperie. C’est qu’on était bien chez nous, sans les autres et leurs saloperies de couscous. A croire qu’ici, en France, comme le chantait Sardou, Salazar mériterait une médaille de bravoure.


Remarquez que l’importation du kebab ne joue pas forcément en faveur du libre-échange, je note.
"If you were smart in 1807 you moved to London, if you were smart in 1907 you moved to New York City, and if you are smart in 2007 you move to Asia."
Jim Rogers

Libéralisme : Etymologie : du latin "liberalis", généreux, noble, digne d'une personne libre.

Mais bordel, sortez-vous les doigts du cul ! L’économie n’a strictement rien de moral, la géopolitique encore moins, et l’actualité du tout venant, c’est chacun pour soi et dieu pour tous (et dieu sait qu’il y a pas mal de chapelles). Prenez vos couilles à deux mains, et confrontez-vous au monde ! Investissez à Dubaï, tapez-vous des putes à Phuket comme Marc Faber, et faites flamber vos euros à NY ! Non mais oh bande de pédé comme dirait Captain Pascal !

A croire qu’après avoir accouché de légendes comme Bonaparte, et des aventuriers couillus comme Monfreid (un converti à l'islam, mon Dieu !), aujourd’hui, la France vient de donner naissance à un prématuré répondant au nom d’Eric Zemmour. Merci l’Etat papa poule ! Allez tiens, va jouer avec ton RMI !


You just don't fuck with the Chuck !


Et après on s’étonnera que le grand frère américain ait vampirisé la planète, que les chinois veulent jouer des coudes et que les russes font monter la pression...
_____


Ah oui, simplement, et pour le plaisir amusez-vous en confrontant Von Mises et Todd. Et demandez-vous pourquoi les idées de Von Mises, malgré leur validité font peur, et plus particulièrement à l’aune de l’actualité ! Hum, j’aime le Krach !

Cadeau Bonus pour les cultureux (eh oui, on est comme ça au CGB : Généreux et Arrogant !): Deux sites pour parfaire votre libéralisme sauvage, le seul truc qui fait mouiller les gamines ! Et Millie aussi !

Von Mises Institute

Magpul Industries

25 commentaires:

  1. Oui, très bon, la forme transcende le fond.
    En définitive, tu essaies de faire enfiler à Serge Dassault un costume d'aventurier.
    Ta bonté te perdra: il faut l'oeil plus âcre, peut-être aussi plus triste, pour voir que Dassault est gras et boudiné, et que par conséquent, le costume ne lui va pas.

    RépondreSupprimer
  2. Bon, pardonnez la mise en forme... J'ai un gros souci avec blogger. On va réessayer.

    Par contre, si j'avais voulu amplifier le fond, avec Von Mises par exemple, le tout aurait pris des proportions si "lourdes", que la plupart des lecteurs auraient désertés. Mais si le style l'emporte sur la forme, je soutiens que Serge Dassault, malgré l'embonpoint, porte le costume qu'il s'est taillé. Et que le libéralisme peut également dévier de son origine "noble". Encore une fois, l'homme est au centre avant tout...

    Mais j'y reviendrai !

    Clarence, copyrighted

    RépondreSupprimer
  3. Le pognon et le libéralisme sont les deux meilleurs choses qui soient arrivé à l'homme. Encore mieux que le sexe.

    RépondreSupprimer
  4. Mouais enfin pour l'instant je ne vois pas de contre-argument aux analyses de Michéa sur le sujet du libéralisme et de la common decency, qui sont bien plus pertinentes que celles de Todd.

    Donc bon, un homme de paille de plus ou de moins...

    RépondreSupprimer
  5. Ah putain bande de batards du CGB faites des articles simples j'ai rien pigé.

    RépondreSupprimer
  6. @ Jacques Chancel: Tiens, le résumé par Jim Rogers.

    Cash is King

    http://fr.youtube.com/watch?v=fSD49ZHwI8E

    Si tu comprends pas, commente la vidéo de Semi Kebab plus bas, peut être plus de ton niveau...

    @ Ano: "Donc bon, un homme de paille de plus ou de moins..."

    Toujours les mêmes penseurs... Michéa & Todd. A croire qu'on en sortira jamais ici...

    Vous connaissez l'école Autrichienne ? Les différents courants du libéralisme ? Où vous vous contentez de penser en terme de "common decency" ?

    Des pistes pertinentes, données par Serge Schweitzer (il faut passer outre le personnage et ses persiflages):

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-3163614262587575874

    Clarence, let them go bankrupt

    RépondreSupprimer
  7. Ouais enfin on peut s'amuser longtemps a fantasmer sur ce que serait le libéralisme si... Michéa, il fait la critique du libéralisme existant. Donc vouloir faire l'apologie du libéralisme en se basant sur des modeles ultra minoritaires voire nonexistants que ca serait bien s'ils étaient appliqués mais en fait y'a aucune chance... c'est moyen.

    En plus si ca fait mouiller Millie alors la laisse tomber.

    RépondreSupprimer
  8. De la notion de fantasme et des si... Jim Rogers est-il un fantasme du libéralisme ? Et Nassim Nicholas Taleb ?

    Peut être que si Michéa étudiait moins de modèles schématiques à partir de prismes particuliers, et s'intéressait plus aux notions "pratiques", il serait surpris. Mais bon, si ça rassure de penser que Michéa a publié "la" critique du "libéralisme", pourquoi pas ?

    Clarence, aimant à gonzesse

    RépondreSupprimer
  9. …and if you are smart in 2009, where do you move to ?

    RépondreSupprimer
  10. J'ai oublié le 't' à mon pseudo...

    RépondreSupprimer
  11. En 2009, 2010, 2011 and so on, la pertinence de son analyse reste valable.

    Reste à savoir si on préfère être aveugle ou pas ?

    Clarence, un rien malvoyant parfois

    RépondreSupprimer
  12. Clarence, on sait très bien que si libéral tu es, c'est surtout tendance Marquis de Sade!

    RépondreSupprimer
  13. Ayn Rand a pillé Stirner. Il n'empêche, La Source Vive est un excellent bouquin. Merci Clarence, il était nécessaire de réhabiliter ce libéralisme-là tant il est désormais de bon ton de tirer à boulets rouges sur les idées libérales. Ne pas hurler avec les loups.

    John Love.

    RépondreSupprimer
  14. Il portait des imperméables en cuir, se laissait pousser la barbe. Afin de montrer qu’il connaissait la vie, il s’exprimait comme un personnage de série policière de seconde zone ; il fumait des cigarillos, développait ses pectoraux. – Et quand il parlait du libéralisme, cela donnait quelque chose comme ça :

    « L’économie n’a strictement rien de moral ! Prenez vos couilles à deux mains, et confrontez-vous au monde ! Investissez à Dubaï, tapez-vous des putes à Phuket comme Marc Faber, et faites flamber vos euros à NY ! »

    Il avait beaucoup de succès au Café du Commerce - le point de ralliement de tout un tas de mecs qui menaient la même vie.

    RépondreSupprimer
  15. @ Misère sexuelle: "Il portait des imperméables en cuir, se laissait pousser la barbe. Afin de montrer qu’il connaissait la vie, il s’exprimait comme un personnage de série policière de seconde zone ; il fumait des cigarillos, développait ses pectoraux.

    Il avait beaucoup de succès au Café du Commerce - le point de ralliement de tout un tas de mecs qui menaient la même vie."


    Fabuleux portrait, pas une ligne à supprimer. Enfin si, celles du développement de pectoraux et les imperméables en cuir - je laisse ça aux goths afficionados du style Neo Matrix. Et sinon je préfère le Dukes, rue de la paix au Café du commerce. Ah libéralisme, que de crime on commet en ton nom !

    @ René: On réglera ça sur un ring de catch !

    @ John Love: "A public-opinion poll is no substitute for thought."

    Warren Buffett

    Clarence, buddy of John "you can't see me" Cena

    RépondreSupprimer
  16. Au cours des 12 derniers mois j'ai découvert Rand, Mises, Rothbard et toute la troupe. Y a vraiment un avant et un après. Sur le coup ça fait un peu mal de comprendre la misère intellectuelle qui nous entoure et nous avait contaminé. Puis au bout d'un moment on arrive à nouveau à lire un journal sans pleurer. Et après apparemment on arrive à en rire, j'en suis quasi là, je garde espoir :o

    RépondreSupprimer
  17. @ Sylvain: C'est un peu le même sentiment qui m'anime. J'essaierai de développer plus avant la relation qu'entretiennent les anglo-saxons avec le libéralisme et sa notion sur l'individu, et je tenterai bien quelques démonstrations, même si je me doute bien qu'elles risquent d'être mal accueillies.

    Il faut donc pardonner un peu cette introduction toute CGBienne, et avec, ce côté "entertainment" basé sur la dérision !

    Pour plus de clarté, ne pas hésiter à lire l'excellent blog de Georges Lane :

    http://blog.georgeslane.fr/

    Et pour ceux qui aiment à investir sur les marchés actions, celui de Loïc Abadie :

    http://tropicalbear.over-blog.com/

    Clarence, la main invisible du CGB

    RépondreSupprimer
  18. "J'essaierai de développer plus avant la relation qu'entretiennent les anglo-saxons avec le libéralisme"

    Vaste travail, seulement en économie politique ?

    RépondreSupprimer
  19. Ah tiens, le cousin (celui qui a fait des études) de Mickaël Vendetta !

    sKm

    RépondreSupprimer
  20. Que ceux qui veulent profiter de la période estivale pour s'ouvrir l'esprit (et les Chakras) se (re)plongent dans la lecture de cet excellente production...

    RépondreSupprimer
  21. Quoi ? Lire du Ayn Rand ? Tu t'es vu quand t'as bu !?

    RépondreSupprimer
  22. Calomnie...

    L'islamiste communiste que je suis ne bois pas d'alcool...

    C'est verboten par le vieux Barbu...

    Oui à la lecture d'Ayn Rand, oui à lecture de Frédéric Bastiat (et pas qu'un peu)...

    Et pour rester dans le talentueux, oui aux lectures de Fajardie et de Flaubert ("Salammbô")...

    RépondreSupprimer
  23. "...ne boit pas..."

    Évidemment...

    RépondreSupprimer