30 septembre 2008

Le risque zéro existe

Tant qu'il restera un sou à piquer aux contribuables pour couvrir les conneries de la finance.
Allez, répétons avec Besacemolle: le nationalisme c'est mal!
Les nationalisations pour sauver le mondialisme patraque c'est bien!




Classes moyennes de tous les pays, casquez en cadence!

Pour ce qui est des français: après vos autoroutes et vos Telecom, préparez-vous à laisser filer EDF/GDF, la poste, la SNCF etc.. Mais gardez espoir les veaux, ces grandes entreprises finiront bien par faire faillite!

Vous aurez le droit de les renationaliser!

Allez, circulez et laissez faire les économistes.
Eux ils savent.

Le morceau du jour qui rembourse ton billet du Zénith

DJ Shadow - ...Meets His Maker

Un Oscar pour Ségolène!

Que le Spectacle commence!

Une société ne pouvait pas s’engouffrer dans le culte de l’image au point que nous connaissons sans produire un effet sur la politique elle-même. Quand des techniciens à catogan passent des semaines à peaufiner le look d’un aspirateur ou l’ambre d’une biscotte, on peut comprendre que les politiciens aussi soignent leur image. OK. Qu’ils le fassent avec cet affligeant conformisme et le redoutable mauvais goût que chacun constate est une autre histoire, mais nous ne pouvons pas espérer y échapper. A moins d’avoir les yeux totalement bouchés, on ne peut pas NE PAS se souvenir de Ségolène Royal des années 90 : grassouillette, laide, sans grâce, les dents de traviole. A l’époque, en revanche, elle n’apparaissait pas particulièrement débile, ni particulièrement brillante d’ailleurs : un ministre comme on en trouve à peu près partout, qui parle de ce qu’il fait semblant de connaître. Or nous avons aujourd’hui une diva au sourire florentin racontant à peu près n’importe quoi sur tout. On voit donc qu’elle a fait des efforts considérables dans le domaine qu’elle estime capital : le look. En quinze ans, elle a gagné en beauté plastique ce qu’elle a perdu du peu d’intérêt que ses mots pouvaient avoir pour les moins exigeants d’entre nous. Elle a sciemment changé en fonction de ce qu’elle croit que le Français attend. Elle n’a peut-être pas tort…

Le show de Ségolène Royal au Zénith met mal à l’aise pour deux raisons principales : parce qu’elle s’y montre d’une maladresse inouïe en tant qu’actrice (« on a honte pour elle » dit-on partout), mais surtout parce qu’on la voit enfin décidé à faire ce qu’il faut pour gagner : un spectacle. On le sait désormais, elle va mettre le paquet. C'est un pas de géant qui vient d'être franchi dans la starisation des élites politiques, là, sous notre blair. Qu’elle se présente au Zénith en nuisette pourrait surprendre : autant s’y habituer, cette tenue annonce clairement que l’intimité de la star sera servie à tous les repas. Qu’elle soit élue un jour, et les mises en scène pipolisées de Sarkozy nous paraîtront timorées en comparaison. Nous sommes là au seuil de son loft personnel, la loft story qui montre tout de Ségolène ! Nous l’avons vue en tunique flottante, nous la verrons en short, prenant négligemment son thé en culotte, sortant de son bain couverte seulement d’une serviette enroulée, la lumière éclatant sur les perles d’eau parsemant les épaules, nous la verrons peut-être au lit, éteignant dans un geste plein de douceur la lumière après la prière du soir…

Ségolène Royal: la chirurgie au service de la France.

Ce qu’elle dit ne mérite sûrement pas une analyse très fine : pour la finesse, qu’elle commence d’abord. Mais un simple coup d’oreilles suffit à confirmer qu’au contraire de ses cheveux, désormais bouclés, rien n’a changé dans le « message » royalien. Elle fait une longue litanie de ce qu’on reconnaît comme des mœurs politiques banales : pressions, menaces, trahisons, combats, oppositions, luttes, etc, pour prendre à témoin son public de faux jetons : voyez ce qu’ils m’ont fait ! Mais que veut-elle dire au juste, que les gens ne sont pas gentils avec elle ? Que le peuple, comme un seul homme, ne s’est pas levé pour lui donner les clés du pouvoir malgré ses adorables pommettes ? Que la politique est un dur métier ? Qu’elle est la seule à ne pas céder à ses règles ? Qu’elle n’a jamais fait acte d’autorité envers un détracteur, fût-il de son camp ? On a du mal à imaginer un candidat à la présidence d’une nation nucléarisée venir se plaindre publiquement qu’il fait un boulot difficile. S’il n’a pas les épaules, qu’il aille se faire foutre ! Et qu’il le fasse avant d’être élu, de préférence !

Rien n’a changé dans le discours ? Presque : soudain, elle demande « à quand les interdictions de délocaliser, de licencier… ? » (05: 53 sur la vidéo, allez-y voir) et là, c’est comme si le temps et l’espace se confondaient pour ouvrir autre chose, une ère comique et burlesque où plus rien n’aurait d’importance, où plus rien n’aurait de sens, un temps éternellement adolescent où chaque parole pourrait être dite au moment où le caprice le souhaite, sans qu’aucun rapport avec la réalité ne soit recherché. La parole spontanée, libérée enfin des contraintes du sens, de la logique, de la cohérence et de la vraisemblance. Par ces mots, que le show entier renforce, Ségolène Royal entre enfin dans la récente mais active tradition des responsables politiques français qui surent dépasser les anciennes règles du discours, surannées comme un vœu, démodées comme un serment. Du Chirac guevariste de 2002 au Sarkozy interventionniste d’aujourd’hui, en passant par le Raffarin compassionnel des années de plombs, elle n’est pas la première à se foutre des mots, à rigoler des concepts, à se torcher des conséquences, à dire l’inverse de ce qu’elle fait (ou fera) ni à chier dans la colle. Dans une même journée, dans le même instant, elle nous apparaît donc sexuée à mort ET divaguant totalement, elle se montre décidée à faire ce qui est sa profonde vocation, son unique projet : séduire. Il est incontestablement plus facile de séduire quand on s’est fait RETOUCHER LA BIDOCHE que quand on ressemble à un pneumatique hard discount, et quand on dit des choses magnifiques plutôt que la simple vérité. Le geste à la place du verbe, la beauté à la place de la stature, le sourire à la place du regard, la décontraction maladroite à la place du charisme.

Le meilleur candidat pour la France!

Sa gestuelle ferait honte à une élève de quatrième jouant dans un théâtre amateur le samedi après midi. On lui a conseillé de montrer son corps, de face, de ne plus poser derrière un pupitre censé représenter la barrière d’avec le peuple, de parcourir le plateau (« prendre la scène ») de long en large et de bouger les bras. Et de sourire, naturellement, mais la pauvre ne peut de toutes façons plus rien faire d’autre depuis sa dernière chirurgie plastique en date. C’est manifeste, elle fait une catastrophe de ces conseils-là. Les lèche-culs dont elle s’entoure lui passeront peut-être la main dans le dos en la félicitant, mais le reste de la France éveillée voit bien qu’en tirant un acteur sous-payé d’une série télé médiocre, pire : d’une série française ! on aurait fait cinquante fois mieux qu’elle. C’est d’ailleurs ce qui nous attend, en toute logique : les années qui viennent verront probablement apparaître sur la scène politique des candidats recrutés pour leur aptitude à parler (tout de même), à se comporter face aux médias et surtout pour leur plastique avantageuse. Comme les journalistes de télé, quoi ! Comme Carla Bruni, mais dans des fonctions plus officielles encore ! Quand on y pense, c’est tout bénef ! Aujourd’hui, le politique qui veut espérer un destin national doit entamer illico une cure d’amaigrissement, passer chez le maquilleur, chez le chirurgien esthétique, il doit embaucher un coach sportif, se farcir des livres sur la façon de parler du peuple, il doit lire l’Equipe chaque matin, il doit savoir se servir d’un ordinateur et répondre à la question « savez-vous ce qu’est un blog ? », il doit faire oublier son origine sociale privilégiée, faire du skate board, du vélo avec Michel Drucker, du free-style, il doit jouer d’un instrument (non, pas du violon : de la basse), ce qui fait beaucoup pour quelqu’un d’habituellement pressé, reconnaissons-le. Et puis il y a la barrière du physique. La chirurgie ne peut pas tout : on n’a pas encore réussi à donner l’allure de Clint Eastwood à un sénateur type. C’est donc écrit : nous aurons bientôt des acteurs, des gravures de mode, des beaux gosses et de superbes amazones comme dirigeants politiques. Quand on répète à l’envi que les politiques n’ont plus de pouvoir, que « tout a été fait » contre le chômage, et que toutes les idées se valent, il ne faut pas s’attendre à une grande fidélité de la part des électeurs. Et devant le niveau du discours et du débat politiques, on se dit qu’un acteur, même parfaitement idiot, pourrait y tenir un rôle sans trop se forcer. Si la politique ne sert à rien, pourquoi voterait-on pour des moches ? A tout prendre, un canon à l’Elysée, ça serait bon pour l’image de la France ! Choisis pour leur maîtrise de l’apparence et leur docilité, ces acteurs auront à jouer un rôle (gagner une élection présidentielle, par exemple), et devront par contrat secret laisser quelques conseillers occultes faire le vrai travail. Imbattables devant une caméra, ces pantins feront l’admiration de la ménagère et du patron de PME, empocherons les suffrages et laisserons leur nom dans l’histoire. C’est juste l’étape suivante de ce que Ségolène Royale tente de faire. C’est ce que le show du Zénith vient d’annoncer. Lecteur opportuniste, cours acheter des actions dans le domaine de la chirurgie dentaire ! Le pouvoir se gagnera avec les dents.

Philippe Muray l’a dit en son temps bien MIEUX que moi, Ségolène, c’est la femme d’une seule mission : sourire.

29 septembre 2008

Ca va Saint Etienne ??!!

Blum ? Jaurès ?? Mitterrand ???

De quel illustre socialiste (attention il y a un intrus parmi ces 3 propositions), Ségolène Royal s'est-elle inspirée pour son dernier stand-up"La Nullité au Zénith" ?

Indice :


Réponse :

Exclusif: l'entrée de Ségolène Royal au Zénith de Paris

Notre Gaby-reporter y était... Avec ses illusions perdues et sa caméra cachée...



Encore une exclusivité CGB.
Yeah!

Catch ou la nouvelle pièta


Kofi Kingston RAW bercy 2008
envoyé par djib24




La WWE soit la principale fédération de catch était présente hier à Bercy devant un public enthousiaste de 15 000 personnes.

Après des décennies, de vaches maigres, le catch redevient rentable en France grâce à des fans plutôt geeks friands de produits dérivés.

51 ans après, les écrits de Roland Barthes (dans ses Mythologies) sur le catch comme avatar du spectacle antique sont toujours d'actualité.




Le monde où l’on catche (extraits)

La vertu du catch, c’est d’être un spectacle excessif.

On trouve là une emphase qui devait être celle des théâtres antiques. … Il y a des gens qui croient que le catch est un sport ignoble.

Le catch n’est pas un sport, c’est un spectacle…Le public se moque complètement de savoir si le combat est truqué ou non, et il a raison ; il se confie à la première vertu du spectacle, qui est d’abolir tout mobile et toute conséquence : ce qui lui importe, ce n’est pas ce qu’il croit, c’est ce qu’il voit. [1]

Ainsi la fonction du catcheur, ce n’est pas de gagner mais d’accomplir exactement les gestes qu’on attend de lui. … [2], le catch propose des gestes excessifs, exploités jusqu’au paroxysme de leur signification. … dans le catch, un homme à terre y est exagérément, emplissant jusqu’au bout la vue des spectateurs, du spectacle intolérable de son impuissance…

Le geste du catcheur vaincu signifiant au monde une défaite que, loin de masquer, il accentue et tient à la façon d’un point d’orgue, correspond au masque antique chargé de signifier le ton tragique du spectacle. Au catch, comme sur les anciens théâtres, on n’a pas honte de sa douleur, on sait pleurer, on a le goût des larmes.

Comme au théâtre, chaque type physique exprime à l’excès l’emploi qui a été assigné au combattant. (Pour l’un, Thauvin , le) rôle est de figurer ce qui, dans le concept classique du « salaud » (concept clef de tout combat de catch), se présente comme organiquement répugnant. …on se sert ici de la laideur pour signifier la bassesse…

les catcheurs ont donc un physique, aussi péremptoire que les personnages de la Comédie italienne, qui affichent par avance, dans leur costumes et leurs, attitudes, le contenu futur de leur rôle : Pantalon ne peut être jamais qu’un cocu ridicule, Arlequin un valet astucieux et le Docteur un pédant imbécile, …

Il s’agit d’une véritable Comédie Humaine, où les nuances les plus sociales de la passion (fatuité, bon droit, cruauté raffinée, sens du « paiement ») rencontrent toujours par bonheur le signe le plus clair qui puisse les recueillir, les exprimer et les porter triomphalement jusqu’aux confins de la salle. On comprend qu’à ce degré, il n’importe plus que la passion soit authentique ou non. Ce que le public-réclame, c’est l’image de la passion ; non la passion elle-même. Il n’y a pas plus un problème de vérité au catch qu’au théâtre. Ici comme là ce qu’on attend, c’est la figuration intelligible de situations morales ordinairement secrètes. …

Ce qui est ainsi livré au public, c’est le grand spectacle de la Douleur, de la Défaite et de la Justice.

⇒ La Douleur

Le catche présente la douleur avec toute l’amplification des masques tragiques : le catcheur qui souffre sous l’effet d’une prise réputée cruelle (un bras tordu, une jambe coincée) offre la figure excessive de la Souffrance ; comme une Pietà primitive, il laisse regarder son visage exagérément déformé par une affliction intolérable.

On comprend bien qu’au catch, la pudeur serait déplacée, étant contraire à l’ostentation volontaire du spectacle, à cette Exposition de la Douleur, qui est la finalité même du combat. Aussi tous les actes générateurs de souffrances sont-ils particulièrement spectaculaires, … la souffrance paraît infligée avec ampleur et conviction, car il faut que tout le monde constate non seulement que l’homme souffre, mais encore et surtout comprenne pourquoi il souffre.

Ce que les catcheurs appellent une prise ; c’est-à-dire une figure quelconque qui permet d’immobiliser indéfiniment l’adversaire et de le tenir à sa merci, a précisément pour fonction de préparer d’une façon conventionnelle, donc intelligible, le spectacle de la souffrance, d’installer méthodiquement les conditions de la souffrance : l’inertie du vaincu permet au vainqueur (momentané) de s’établir dans sa cruauté et de transmettre au public cette paresse terrifiante du tortionnaire qui est sûr de la suite de ses gestes : … le catch est le seul sport à donner une image aussi extérieure de la torture. Mais ici encore, seule l’image est dans le champ du jeu, et le spectateur ne souhaite pas la souffrance réelle du combattant, il goûte seulement la perfection d’une iconographie. Ce n’est pas vrai que le catch soit un spectacle sadique : c’est seulement un spectacle intelligible.


⇒ La Défaite

On a déjà dit tout le parti que les catcheurs tiraient d’un certain style physique, composé et exploité pour développer devant les yeux du public une image totale de la Défaite.

La mollesse des grands corps blancs qui s’écroulent à terre d’une pièce ou s’effondrent dans les cordes en battant des bras, l’inertie des catcheurs massifs réfléchis pitoyablement par toutes les surfaces élastiques du Ring rien ne peut signifier plus clairement et plus passionnément l’abaissement exemplaire du vaincu. …

II y a là un paroxysme de signification à l’antique qui ne peut que rappeler le luxe d’intentions des triomphes latins. A d’autres moments, c’est encore une figure antique qui surgit de l’accouplement des catcheurs, celle du suppliant, de l’homme rendu à merci, plié, à genoux, les bras levés au-dessus de la tête, et lentement abaissé par la tension verticale du vainqueur. Au catch contrairement au judo, la Défaite ;n’est pas un signe conventionnel, abandonné dès qu’il est acquis : elle n’est pas une issue, mais bien au contraire une durée, une exposition, elle reprend les anciens mythes de la Souffrance et de l’Humiliation publiques : la croix et le pilori. …


⇒ La justice



Mais ce que le catch est surtout chargé de mimer, c’est un concept purement moral la justice. L’idée de paiement-est essentielle au catch …

Il s’agit donc, bien sûr, d’une justice immanente. Plus l’action du « salaud » est basse, plus le coup qui lui est justement rendu met le public en joie …

Les catcheurs savent très bien flatter le pouvoir d’indignation du public en lui proposant la limite même du concept de Justice, cette zone extrême de l’affrontement où il suffit de sortir encore un peu plus de la règle pour ouvrir les portes d’un monde effréné.

Pour un amateur de catch, rien n’est plus beau que la fureur vengeresse d’un combattant trahi qui se jette avec passion, non sur un adversaire heureux mais sur l’image cinglante de la déloyauté.

… La Justice est donc le corps d’une transgression possible ; c’est parce qu’il y a une Loi que le spectacle des passions qui la débordent a tout son prix.



On a déjà noté qu’en Amérique le catch figure une sorte de combat mythologique entre le Bien et le Mal (de nature para-politique, le mauvais catcheur étant toujours censé être un Rouge). Le catch français recouvre une tout autre héroïsation, d’ordre éthique et non plus politique.

Ce que le public cherche ici, c’est la construction progressive d’une image éminemment morale : celle du salaud parfait.

On vient au catch pour assister aux aventures renouvelées d’un grand premier rôle, personnage unique, permanent et multiforme comme Guignol ou Scapin, inventif en figures inattendues et pourtant toujours fidèle à son emploi. Le salaud se dévoile comme un caractère de Molière ou un portrait de La Bruyère, c’est-à-dire comme une entité classique, comme une essence, dont les actes ne sont que des épiphénomènes significatifs disposés dans le temps. …
Qu’est-ce donc qu’un salaud pour ce public … ?

Essentiellement un instable, qui admet les règles seulement quand elles lui sont utiles et transgresse la continuité formelle des attitudes. C’est un homme imprévisible, donc asocial. Il se réfugie derrière la Loi quand il juge qu’elle lui est propice et la trahit quand cela lui est utile ; tantôt il nie la limite formelle du Ring et continue de frapper un adversaire protégé légalement par les cordes, tantôt il rétablit cette limite et réclame la protection de ce qu’un instant avant il ne respectait pas. Cette inconséquence, bien plus que la trahison ou la cruauté, met le public hors de lui : froissé non dans sa morale mais dans sa logique, il considère la contradiction des arguments comme la plus ignoble des fautes. Le coup interdit ne devient irrégulier que lorsqu’il détruit un équilibre quantitatif et trouble le compte rigoureux des compensations ;

ce qui est condamné par le public, ce n’est nullement la transgression de pâles règles officielles, c’est le défaut de vengeance, c’est le défaut de pénalité.

Aussi, rien de plus excitant pour la foule que le coup de pied emphatique donné à un salaud vaincu ; la joie de punir est à son comble lorsqu’elle s’appuie sur une justification mathématique, le mépris est alors sans frein …

….Sur le Ring …, les catcheurs restent des dieux, parce qu’ils sont, pour quelques instants, la clef qui ouvre la Nature, le geste pur qui sépare le Bien du Mal et dévoile la figure d’une Justice enfin intelligible.


Notes

[1] (comme dans un pièce du théâtre antique)

[2] Contrairement au judo qui contient une part secrète de symbolique ; il s’agit de gestes retenus, précis mais courts, dessinés juste mais d’un trait sans volume

28 septembre 2008

Stupeur au Zénith

Samedi soir, alors que Ségolène Royal entamait son nouveau one-woman-show intitulé "La Fraternité c'est super sympa !", une main malveillante lançait le dernier single du très chiraquien Patrick Sébastien "Ah si tu pouvais fermer ta gueule". Stupeur immédiat dans l'assistance ! Le trublion du service public a-t-il finalement rallié la Dame du Poitou ? Cette chanson est-elle adressée aux éléphants historiques du PS ? Sur scène, Ségolène n'a pas de retour audio et continue son spectacle ... Martine Aubry, Bertrand Denaloë et Henri Emmanuelli ont tous démenti.

Les disciples du FLN

Textes trouvés sur un forum.

Le groupe 113

Extrait de leurs chansons : j’crie tout haut: ” J’baise votre nation ”

L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons
On remballe et on leur pète leur fion. (à propos des policiers)
Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
A la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. (à propos des policiers)
Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France

Le groupe Sniper

Extraits de leur chanson “Nique le système” :

Niquer l’systeme, ils auront le feu car ils ont semé la haine,
qu’on les brule, qu’on les pende ou qu’on les jette dans la Seine,
Elle cherche à bruler nos racines, (les racines africaines, vive l’intégration !)
mais ya des soldats, des vrais guerriers dans l’ghetto
J’aimerais etre dans la peau de ce flingue
tenu dans la main d’un beur qui se verrait caler Lepen

Extraits de leur chanson “J’aime pas” :

J’aime pas ce pays la France et le latin ,son systeme son barratin


Extraits de leur chanson “Fait divers” :


Quand j’vois le score du FN, j’me dis qu’on peut contrer ça
Tant d’fils d’immigré, si on s’mettait tous à voter
On est en guerre, fréro, et c’est juste un simple fait divers (contre les français)

Extraits de leur chanson “La France” :

Pour mission exterminer les ministres et les fachos
La France est une garce et on s’est fait trahir
On nique la France sous une tendance de musique populaire
Les frères sont armés jusqu’aux dents, tous prêts à faire la guerre (vous aurez compris contre qui…)
Faudrait changer les lois et pouvoir voir
Bientôt à l’Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
Faut que ça pète !
Frère je lance un appel, on est là pour tous niquer
La France aux français, tant qu’j’y serai, ça serait impossible
Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. (à propos des blancs)
Faut leur en faire baver v’la la seule chose qu’ils ont mérités
T’façon j’ai plus rien à perdre, j’aimerais les faire pendre (toujours à propos des blancs)
Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir (vous ne rêvez pas)
Ils canalisent la révolte pour éviter la guerre civile

Salif

Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi
Rien à foutre, d’façon en face c’est des flics
C’est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway
Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous ensemble
Ca y est les pitts sont lâchés,
les villes sont à chier, les vitres sont cassées,
Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage,
Faut que Paris crame
Ce soir à mort Le Pen, On redémarre la guillotine, pire qu’à Djibouti
Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel
On vous élimine, puisque que c’est trop tard
La France pète, J’espère que t’as capté le concept

Ministère Amer

Extrait de la chanson “Flirt avec le meurtre” :

j’aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam
tandis que ceux de ton espèce galopent
où 24 heures par jour et 7 jours par semaine
J’ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e. (face de craie = homme blanc)
dommage (…) que ta mère ne t’ait rien dit sur ce putain de pays (à propos de la France)
me retirer ma carte d’identité, avec laquelle je me suis plusieurs fois torché

Smala

Extrait de la chanson “meurtre légal” :

Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France
Guerre raciale, guerre fatale œil pour œil dent pour dent organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères
Gouers (Français) c’est toi qui perds….Flippent pour ta femme tes enfants pour ta race…on s’est installé ici c’est vous qu’on va mettre dehors

Extrait de la chanson “Du miel les abeilles” :

La France est un pays de pute

Expression Direkt

Extrait de la chanson “Au mike j’kicke” :

Ma bite tu peux l’astiquer ! Les arabes et les noirs vont tout niquer, j’m’répète , j’m ‘en bats les couilles je veux repartir friqué

Fabe

Extrait de la chanson “L’impertinent” :

C’est physique, biologique au bleu, blanc, rouge j’suis allergique,
Je leur en fait baver, ces navets, j’peux les braver, la vie est une manif, la France une vitre et moi le pavé
La Clinique
….Voulez-vous une lutte armée ? Si c’est oui, on est préparé, les jeunes sont équipés, fusils à pompes pour vous zigouiller

Boss 3e œil

Stop les larmes, place au combat il est temps de lutter, buter ces férias
Un par un sur le carreau on va les baiser, trop d’années qu’on supporte ces cons sans broncher
Le rendez vous est à 5 h à Vitrolles avec tous les gaillards, ‘’Bon les gars, code table raz on efface la ville pire que la nuit de cristal, on nique tout, on brûle tout le monde, on frappe’’ Mes lascars ont la rage, pire qu’les pits, casse tous

Ménage à 3

Car mon armée, en un seul attentat va tout exploser, le troisième front en force contre le front
J’parle aux boys Cé-fran (français) 98 la 3e guerre se passe maintenant
J’les saigne, faut qu’y m’craignent
On rosse les gringos (blancs) du front
Faut …Calotter Jean Marie et Debrey, envoyer le GIA (Groupe Islamique Armé)

Mafia K’1 fry

j’suis fier d’être rebeu. J’peux pas trahir mon couscous au lait caillé.
J’ai passé toute ma jeunesse à racaille (…)
Comme le gros Nacine, le gros Nordine, mes potos
Les Algériens, danger ils ont du mal à nous gérer
Les Algériens, danger le passé on l’a mal digéré

Lunatic

Extraits de leur chanson “Temps mort” :

ALLAH à Toi seul l’homme doit toute son adoration, les vrais savent,
On a pas oublié, l’or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé.
Allo c’est B2O encore en chien d’chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur palestinienne.
Qui veut la paix, prépare la guerre, j’te l’rappelle.
…vote pour emmener les porcs à la morgue,
Eh négro ! C’est l’heure d’manger,
Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes
J’suis pas le bienvenue, mais j’suis là,(…), j’suis venu manger et chier là.
Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile.
Z’ont dévalisé l’Afrique… J’vais piller la France
Tu m’dis “la France un pays libre” (…) attends-toi à bouffer du calibre.
J’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de G.L.O.C.K.

Extraits de leur chanson “Mauvais Oeil” :

Les colons nous l’ont mis profond, A l’envers on va leur faire,
On est venu récupérer notre du
Dans vos rues on va faire couler votre pu
Attends toi à plus d’un attentat
Ici en France, loin des ambiances “pétard” 14 juillet
Microphone ouvert et nos actions s’amorcent féroces
A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne.

Extraits de leur chanson “Guerre/Jihad” :

on repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues)
La France n’est pas territoire neutre.
Mes troupes sont mobilisées
Ils ont leurs paradis fiscaux
Nous à défaut on impose nos lieux de non-droits
Et si c’est ça qu’ils veulent on va s’armer et s’entourer d’Khos

Extraits de leur chanson “Islam” :

Mains on reste pratiquants, délinquants
Nos psaumes récitées
Par nos mômes de cité à cité.
Nique la justice
Y’a qu’dieu qui peut me juger
Rien qu’j’dors plus, sur cette terre de colons impurs
L pour ma Loi suprême représentée par le I Islam.

Extraits de leur chanson “Violence/délinquance” :

J’aime voir des CRS morts
J’aime les pin-pon, suivis d’explosions et des pompiers
Un jour j’te souris, Un jour j’te crève
J’perds mon temps à m’dire qu’j’finirais bien par leur tirer d’ssus.
Lunatic dans la violence incite.

Extraits de leur chanson “Racisme” :

Et si ma haine diminue
C’est qu’les porcs (porcs = blancs) sont morts et qui m’reste plus qu’dix minutes
On met leurs femmes sans dessous
Mais attention y’a tension quand j’vois un porc (= blanc) chez moi.
A rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre

Extraits de leur chanson “l’Effort de Paix” :

J’suis venu en paix, pour faire la guerre aux bâtards…
Chante pour que les porcs (=blancs) rampent ….
Et sur mon palier, ça sent que l’maffé, le couscous ou l’tiep
En tout cas pas l’porc ou bien l’cassoulet
Comme chez les gens chez qui j’vais cagoulé…
J’leur veux la guerre, donc laisse-moi en paix frère…
On vend du shit aux blancs…


L'horreur islamiste modérée

Par le fameux maillot de bains turcs:


Comment choisir sa L.V.1 au collège ?

Où le choix d'une 1ère Langue Vivante Etrangère peut s'avérer décisif dans certaines situations ...


En exclusivité inter-galactique l'équipe du CGB vous dévoile le dernier clip choc de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (nos amis la HALDE). Perso on trouve qu'ils y sont allés un peu fort ce coup-ci, limite caricature ... ça ne leur ressemble pas. Mais le combat contre les forces du mal est à ce prix !

On remarquera toutefois l'effort fait au casting pour trouver un acteur qui ressemble à Nicolas Sarkozy jeune.



Le CGB, chasseurs de nazis sur le net !

27 septembre 2008

Butch


Common Indecency

Mise en parallèle du discours "père courage ouvrier" et celui des zyvaboyz à la mode dans la Djeunesse.

Avec la TV qui joue les étonnées... Le combat est inégal pépère, faut le noyer.

L'Europe n'existe pas


On apprend pas à faire la grimace à un vieux singe comme Eric Hobsbawm! L'historien marxiste nonagénaire connaît son sujet: l'Europe est une construction très récente... à vrai dire, elle n'existe pas. C'est comme l'Atlantide.

L'Europe n'existera que s'il intègre à son paysage imaginaire la Russie.






L'Europe : mythe, histoire, réalité



Comme le Dieu de la Bible au moment de la création, le cartographe est obligé de donner des noms à ce qu'il décrit : la toponymie, construction humaine, est par conséquent chargée de motivations humaines. Pourquoi classer comme "continent" l'ensemble de péninsules, de montagnes et de plaines situées à l'extrémité occidentale du grand continent eurasiatique ? Au XVIIIe siècle, un historien et géographe russe, V. N. Tatichtchev, trace la ligne de partage Europe-Asie que nous connaissons tous : de l'Oural à la mer Caspienne et au Caucase. Pour bannir le stéréotype d'une Russie "asiatique", donc arriérée, il fallait souligner l'appartenance de la Russie à l'Europe. Les continents sont autant - ou davantage ? - des constructions historiques que des entités géographiques.



L'Europe cartographique est une construction moderne. Elle ne sort des limbes qu'au XVIIe siècle. L'idée actuelle d'une Union européenne (UE) est plus jeune encore et les projets pratiques pour son unification ne sont nés qu'au XXe siècle, enfants des guerres mondiales. Des pays auparavant hostiles s'unirent pour former une zone de paix, garante de l'intérêt commun. La réussite de notre Union européenne est incontestable bien qu'en deçà des espoirs de certains pionniers et bien que l'évolution vers l'unité du continent ait été compliquée, voire détournée, en particulier par les exigences de la politique américaine.

Il s'agit là d'une Europe historiquement jeune. L'Europe idéologique est cependant bien plus ancienne. C'est l'Europe terre de civilisation contre la non-Europe des Barbares. L'Europe comme métaphore d'exclusion existe depuis Hérodote. Elle existe toujours. C'est une région à dimensions variables, définie par la frontière (ethnique, sociale, culturelle autant que géographique) avec les régions de l'"Autre", souvent situées en "Asie", parfois en "Afrique". L'étiquette "Asie" comme synonyme d'un "Autre" qui combine la menace et l'infériorité a de tout temps été collée sur le dos de la Russie. On se souvient du mot de Metternich "Asien beginnt an der Landstrasse" - l'Asie commence à l'est de Vienne.

De la politique aux mythes, il n'y a qu'un pas. Le mythe européen par excellence est celui de l'identité primordiale. Ce que nous avons en commun est essentiel, ce qui nous différencie négligeable ou secondaire. Or pour l'Europe la présomption d'unité est d'autant plus absurde que c'est précisément la division qui a caractérisé son histoire.

Une histoire de l'Europe est impensable avant la fin de l'Empire romain occidental et même avant la rupture permanente entre les deux rives de la Méditerranée, suite à la conquête musulmane de l'Afrique du Nord. Les Grecs de l'Antiquité se situent dans une civilisation tricontinentale, qui englobe le Moyen-Orient, l'Egypte et un modeste secteur de l'Europe de la Méditerranée orientale. Durant les IVe et IIIe siècles avant J.-C., l'initiative militaire et politique passe aux marges du secteur européen de cet espace. Alexandre le Grand crée un empire éphémère allant de l'Egypte à l'Afghanistan. La République romaine en construit un plus durable entre la Syrie et le détroit de Gibraltar. Au demeurant, l'Empire romain ne réussit jamais à s'établir solidement au-delà du Rhin et du Danube ; Rome fut un Empire pan-méditerranéen plutôt qu'européen et ce qui compte pour le destin de l'Europe ce n'est pas l'Empire qui triomphe mais l'Empire qui disparaît. L'histoire de l'Europe post-romaine, c'est l'histoire d'un continent fragmenté.

Ici réside la racine des divergences entre l'Europe et les autres civilisations du Vieux Monde. Entre la mer de Chine et le Maghreb, et jusqu'au XIXe siècle, l'empire terrestre multiethnique reste la norme pour les grands espaces géographiques. Toujours sous la menace, de temps en temps vaincus, démembrés ou conquis par les guerriers venus des déserts du Sud, des montagnes ou des grandes plaines du Nord, ils se relèvent toujours. Ils absorbent et assimilent les conquérants, comme l'Inde assimile les Moghols et la Chine les Mongols. Rien de tel en Occident après la chute de Rome, rien ne remplace l'Empire romain, bien que l'Eglise en conserve la langue et la structure administrative.

Eclatée pendant au moins dix siècles, l'Europe fut constamment la proie des envahisseurs. Les Huns, les Avars, les Magyars, les Tatars, les Mongols et les peuplades turques arrivent de l'est, les Vikings du nord, les conquérants musulmans du sud. Cette époque ne prend totalement fin qu'en 1683, quand les Turcs sont battus aux portes de Vienne.

On a soutenu que, durant cette lutte millénaire, l'Europe a découvert son identité. C'est un anachronisme. Aucune résistance collective ou coordonnée, même au nom du christianisme, ne cimenta le continent et l'unité chrétienne disparus au milieu de l'époque des invasions. Il y eut dorénavant une Europe catholique et une autre, orthodoxe. Les croisades, que la papauté lance quelques décennies après cette scission, ne furent pas des initiatives de défense mais des opérations offensives visant à établir la suprématie du pape dans le monde chrétien.

Entre la chute de Byzance en 1453 et le siège de Vienne de 1683, les derniers conquérants venus d'Orient, les Turcs ottomans, occupent toute l'Europe du Sud-Est. Mais une autre partie de l'Europe a déjà entamé une carrière de conquérant. Les dernières années de la Reconquista coïncident avec le début de l'âge des conquistadores. Ils découvrent non seulement les Amériques mais l'Europe, car c'est face aux peuples indigènes du Nouveau Monde que les Espagnols, les Portugais, les Anglais, les Hollandais, les Français, les Italiens, qui se précipitent aux Amériques, reconnaissent leur européanité. Ils ont la peau blanche, impossible à confondre avec les "Indiens". Une différentiation raciale se fait jour qui, aux XIXe et XXe siècles, deviendra la certitude que les Blancs détiennent le monopole de la civilisation.

Le mot "Europe" ne fait cependant pas encore partie du discours politique. Pour cela, il faut attendre le XVIIe siècle, avec les progrès de l'Autriche dans les Balkans après 1683 et l'arrivée sur la scène internationale de la Russie, assoiffée de modernité occidentale. Il y a dès lors coïncidence entre la géographie et l'histoire. L'Europe fait désormais partie du discours public, elle naît paradoxalement des rivalités continentales.


Le nom renvoie au jeu militaire et politique, un jeu dominé par la France, la Grande-Bretagne, l'Empire des Habsbourg et la Russie, auxquels s'ajoute plus tard une cinquième "grande puissance", la Prusse transformée en Allemagne unie. Mais ce furent aussi les transformations du paysage politique qui, au XVIIe siècle, rendirent possible la naissance de cette Europe consciente d'elle-même. La paix de Westphalie, qui mit fin à la guerre de Trente Ans, amena deux innovations politiques.

Dorénavant, il n'y eut plus d'Etats territoriaux que souverains et ces Etats ne reconnurent aucune obligation au-dessus de leurs intérêts, définis selon les critères de la "raison d'Etat" - une rationalité purement politique et laïque. C'est l'univers politique que nous habitons toujours.

L'Europe collective, qui apparaît entre le XVIIe et le XIXe siècle, revêt donc deux premières formes : l'Europe qui sort de la rencontre d'une foule multinationale, mais exclusivement européenne, avec un "Autre" insolite, les indigènes du Nouveau Monde, et l'Europe, ensemble des relations des Etats "westphaliens" situés entre l'Oural et Gibraltar.

Deux autres Europe s'affirment. C'est d'abord celle de la République des lettres qui prend corps à partir du XVIIe siècle. Pour ceux qui composent cette République, c'est-à-dire les quelques centaines, voire, au XVIIIe siècle, les quelques milliers de personnes qui communiquent en latin puis en français, l'Europe existe. Quant à la dernière Europe, il s'agit de la communauté cosmopolite aux valeurs universelles de la culture du XVIIIe siècle, qui s'élargit après la Révolution française.

Au cours du XIXe siècle, l'Europe devient la pépinière d'un ensemble d'institutions éducatives et culturelles et de toutes les idéologies du monde contemporain. La carte de la distribution mondiale, avant 1914, des opéras, des salles de concert, des musées et des bibliothèques ouvertes au public, parle d'elle-même.

Ce survol de l'histoire de l'identité européenne nous permet de pointer du doigt l'anachronisme commis lorsqu'on recherche un ensemble cohérent de prétendues "valeurs européennes". Il est illégitime de supposer que les "valeurs" dont la démocratie libérale et l'Union européenne s'inspirent actuellement ont été un courant sous-jacent dans l'histoire de notre continent. Les valeurs qui fondèrent les Etats modernes avant l'ère des révolutions furent celles des monarchies absolues et mono idéologiques .

Les valeurs qui dominèrent l'histoire de l'Europe au XXe siècle - nationalismes, fascismes, marxismes-léninismes - sont de souche aussi purement européenne que le libéralisme et le laisser-faire. A l'inverse, d'autres civilisations ont pratiqué certaines des valeurs dites "européennes" avant l'Europe : l'Empire chinois et l'Empire ottoman pratiquèrent la tolérance religieuse - au bonheur des juifs expulsés par l'Espagne. Ce n'est qu'à la fin du XXe siècle que les institutions et les valeurs en question se sont répandues, au moins théoriquement, à travers toute l'Europe. Les "valeurs européennes" sont un mot d'ordre de la seconde moitié du XXe siècle.

De 1492 à 1914, l'Europe fut au coeur de l'histoire du monde. D'abord par sa conquête de l'hémisphère occidental du globe et, plus largement, à partir de 1750, par sa supériorité militaire, maritime, économique et technologique. Véritable suprématie mondiale qui s'étend des conquêtes du XVIIIe siècle jusqu'à l'apogée du colonialisme européen, entre 1918 et 1945. Le "moment" européen de l'histoire mondiale s'achève avec la seconde guerre mondiale, bien que nous continuions de profiter du riche héritage économique et, dans une moindre mesure, intellectuel et culturel, de cette suprématie perdue.

L'hégémonie de cette région soulève des problèmes qui continuent de diviser les historiens. Notons seulement que, depuis la chute de Rome, l'Europe n'a connu aucun cadre commun d'autorité ni aucun centre de gravité permanent. La transformation de l'Europe et sa domination naissent dans la fragmentation et l'hétérogénéité d'un continent déchiré, durant quinze siècles, par les guerres - extérieures et intérieures.

C'est une pluralité contradictoire. D'une part, les frontières des Etats n'ont que peu de pertinence au regard d'activités économiques formant un système transnational composé d'un réseau d'unités locales dispersées. D'autre part, la base de la révolution économique européenne fut la consolidation d'une poignée de puissants Etats militaires et administratifs et l'efficacité de leurs politiques d'expansion impériale et économique. Une Europe mosaïque de modestes principautés n'aurait pu émerger comme force transformatrice du monde. L'unité de l'Europe est l'enfant d'une entente entre ces Etats ; c'est au fond l'Europe des patries chère au général de Gaulle.

Mais cette hétérogénéité du continent cache une division de fonctions entre deux centres dynamiques successifs et leurs périphéries. Le premier centre fut la Méditerranée occidentale, lieu de contact avec les civilisations de l'Orient proche et lointain, lieu de la civilisation des villes et de la survivance de l'héritage romain. Entre 1000 et 1300, une zone de plus en plus orientée vers l'Atlantique prend la relève comme axe central de l'évolution urbaine, commerciale et culturelle du continent.

C'est une bande de territoires s'étendant à l'origine de l'Italie du Nord aux Pays-Bas, via les Alpes occidentales, la France de l'Est et le bassin rhénan. Une bande qui se prolongea ensuite outre-Manche et, par les mers du Nord et la Baltique, au territoire des cités hanséatiques puis, au début du XVIe siècle, à l'Allemagne centrale. Cet axe n'a pas disparu : en 2005, on y trouve neuf des dix régions où le revenu par habitant est le plus élevé. La communauté originale du traité de Rome coïncide avec cet espace.

Autour de cet axe, s'articulent quatre régions périphériques : le Nord (la Scandinavie et les parties nord et ouest des îles Britanniques), le Sud-Est - entre Adriatique, Egée et mer Noire - et l'Est, slave, des grandes plaines. Périphériques aussi les parties du monde méditerranéen et ibérique, marginalisées par la montée du nouveau centre bien que leur rôle dans la redécouverte de l'Antiquité classique leur permit d'offrir une contribution capitale à la culture européenne.


En schématisant, le rapprochement du Nord (Irlande exceptée) avec le centre s'est opéré grâce à la pénétration des Vikings, grâce aux liens commerciaux avec les marchands de la Hanse et, à partir du XVIe siècle, grâce à la conversion de ses peuples au protestantisme - qui en accélère l'alphabétisation. Ce Nord est la seule périphérie qui ait réussi à intégrer l'Europe économiquement avancée.

Bien que les conquêtes des croisés dans la Baltique, les échanges et la colonisation paysanne allemande aient poussé l'influence du centre vers l'est, cette immense région agraire est largement restée en dehors du développement occidental. Avant le XXe siècle, sauf en Russie, où Pierre le Grand amorce la modernisation à l'occidentale, on ne trouve là que de faibles éléments de dynamisme économique indigène. Enfin, jusqu'au XIXe siècle, il n'y eut évidemment qu'une faible pénétration économique et culturelle du centre dans les régions soumises à l'Empire ottoman.

L'essor de l'Europe aurait été difficile sans le concours de "périphéries" exportatrices de matières premières. L'écart entre ces zones, dont les structures sociales divergent en fonction de cette division de travail et de leurs expériences historiques, fut profond. Nous sommes encore conscients de la ligne de fracture qui existe, bien qu'amoindrie, entre les deux Europe : Italie du Nord et Italie du Sud, Catalogne et Castille. Elle a longtemps été incontournable vers l'est et le sud-est. La ligne Hambourg-Trieste sépare l'Europe de la liberté légale des paysans de l'Europe ou du servage. Avant 1914, cette ligne était sans importance politique, grâce à la présence, à l'est, des Habsbourg et des Hohenzollern ; cette ligne se transforma en "rideau de fer".

Au XIXe siècle, une élite restreinte réussit à surmonter ces divisions tandis que la masse des Européens continuait dans l'univers oral des patois. Le progrès des langues d'Etat perpétua cette pluralité foncière qui évidemment perdura avec l'avènement des Etats nationaux : le citoyen s'identifiait dès lors à une "patrie" contre d'autres et, en 1914, ni les paysans, ni les ouvriers, ni le gros des élites cultivées ne résistèrent à l'appel du drapeau. L'Europe des nations devint le continent des guerres. Si l'Europe n'est pas totalement sortie de cette configuration, les cinquante années écoulées ont cependant été une époque de convergences impressionnantes : en attestent l'harmonisation institutionnelle et juridique ou la diminution des inégalités internationales - économiques et sociales -, grâce aux remarquables "bonds en avant" de pays tels que l'Espagne, l'Irlande ou la Finlande.

Les révolutions des transports et communications ont facilité l'homogénéisation culturelle, qui progresse avec l'explosion de l'éducation secondaire et universitaire, ainsi que la diffusion, parmi les jeunes notamment, d'un mode de vie et de consommation d'origine transatlantique. Dans le monde de la culture, chez les classes instruites et nanties, c'est l'héritage européen qui s'est globalisé.

Depuis la disparition des régimes autoritaires et la fin des régimes communistes, les divisions politico-idéologiques de l'Europe ont disparu, bien que les survivances de la guerre froide creusent encore des fossés entre la Russie et ses voisins. Il ne s'agit pas de nier que de profondes différences subsistent entre les pays - qui ont rendu l'évolution de l'UE bien plus déséquilibrée que prévu -, néanmoins, dans un cadre globalisant, l'Union a joué un rôle majeur dans le processus de convergence global à l'oeuvre depuis des décennies.

Un paradoxe se fait jour ici : en dépit de ce processus d'homogénéisation, les Européens ne s'identifient pas à leur continent. Même chez ceux qui mènent une vie réellement transnationale, l'identification première reste nationale. L'Europe est plus présente dans la vie pratique des Européens que dans leur vie affective. Elle a malgré tout réussi à trouver une place permanente dans le monde en tant que collectivité - permanente bien qu'incomplète tant que la Russie n'y trouvera pas sa place.



26 septembre 2008

Le morceau du jour qui tire au gros sel sur Fusion Man

Amon Tobin - Ruthless

On veut devenir sympas...

Pour ne pas finir en prison.
Comme ce pauvre Reiser... Dix ans pour un dessin... Dur... On ne l'a plus revu depuis:

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Mes enfants, mes enfants...
(c'est Dieu qui vous cause)...
Ecoutez-moi:



Tout d'abord, évitez les vieilles salopes zoophiles, j'ai essayé, mauvaise idée...
Faites plutôt comme Serge Llado et tant d'autres, chaubiznaiss, chaubiznaiss:
sucez un sans-papier tous les matins, tapez sur les cathos à bras raccourcis et soyez anti-Russes, anti-Serbes, anti-Chinois... Anti-méchants quoi, demandez le programme à Bernard (Kouchner ou Henry-Lévy).

Amen

Le credo:

Papenazi
P'tit couplet Kouchnérien
Clandestins ouin-ouin

Et le tour est joué!
Ensuite, vous pouvez faire les marioles (même sur Europe1!):

Benamouthon
Dossier Saez
Nostalgies Coloniales
La noce à Rebecca version Fernandel (sous la protection de St Coliche)
Mysoginie

Au boulot!

25 septembre 2008

L'emprise de la passion

En exclusivité le CGB vous révèle les dessous d'une love story flambloyante: celle de Youyou et de Finkie.

Youyou et Finkie ou l'emprise de la passion, le démon de midi... Youyou et Finkie s'aimaient d'un amour extrême, jusqu'au jour où Youyou découvrit une lettre de Finkie à une certaine Oriana.

Torrent de larmes, crise de jalousie , Youyou ne croit plus en la fidélité de Finkie. Malgré les démentis du beau philosophe, Youyou est ulcéré... même si il sent toujours au fond de lui la flamme pour celui qu'il a tant aimé.

Finkie aimerait, lui, reconquérir la confiance de Youyou et il se bat avec l'énergie du désespoir pour sauver leur amour.


"L'amour et la haine sont des parents consanguins" (Proverbe allemand)

Texte signé Reune Jacquot.

Le morceau du jour qui lynche ton patron


Une pipe à gagner !

Afin de connaitre un peu mieux ses lecteurs, le CGB a décidé d’ausculter vos mauvaises mœurs, votre basse moralité au travers d’une dizaine de cas atypiques. Il s’agit d’un reclassement hiérarchique par ordre d’importance selon vos affinités. Le but de cet exercice est d’affiner nos futurs articles en fonction de vos gouts et aspirations (vous pouvez toujours rêver).

1 — Une descente des Boulogne Boys dans la Gay Pride annuelle après une énième défaite consécutive du PSG.
2 — Une éjaculation faciale sur Isabelle Alonso.
3 — Hacher très finement une tranche de jambon et en saupoudrer en catimini le repas de Youssef Boussoumah.
4 — Droguer Kemi Seba au GHB et l’obliger à exécuter une danse yiddish.
5 — Harnacher Mimie Mathy et la catapulter à un concours de lancer de nains.
6 — Échanger discrètement le discours de Daniel Cohn-Bendit par celui de Valmy de Jean-Marie Le Pen lors d’une séance de l’assemblée européenne.
7 — Capturer Éric Naulleau et Éric Zemmour, les ligoter et leur faire écouter un audiobook de Christine Angot ou Marc Levy, en boucle, au casque et volume à fond.
8 —Balancer une tarte à la merde palestinienne dans la gueule de BHL.
9 — Envoyer par Colissimo deux bouses à Jamel et lui casser son bras restant.
10 — Organiser une chasse à l’homme pour le compte du GUD. Le gibier sera composé de quelques membres du LGBT.

Voilà, faites vos jeux. Les bonnes réponses seront récompensées par une fellation de Jacqueline, une professionnelle du Bois de Boulogne et prestataire de service du CGB pour les grandes occasions.


Jacqueline attend de nombreux gagnants avec impatience.

« rachida-la-grosse-pute@wanadoo.com »

Qu'est-ce qu'on apprend sur
http://fr.novopress.info/?p=13308... Un informaticien a créé un mail « rachida-la-grosse-pute@wanadoo.com »?

Rendez-vous compte:
"rachida-la-grosse-pute@wanadoo.com"!!!
C'est ignoble!
"rachida-la-grosse-pute@wanadoo.com"!!!
C'est affreux!!

On se pose ici solennellement la question: jusqu'où va-t-on aller dans l'horreur?
Quelqu'un qui peut faire un truc pareil aurait tout aussi bien pu créer "nicolaslenculeur@elysée.fr" ou "copé-lenfoiré@ump.com"...
Voir "mi-pute_mi-fadela@PS.fr".

On l'a échappé belle!

Cruciverbigérations

Foulant aux pieds la charogne de l'été, le CGB se sent enfin d'humeur à vous dévoiler la solution de ses bons gros mots croisés. Hélas ! l'esprit du divin Jack n'a point soufflé sur notre lectorat. Aucun d'entre vous n'a su compléter la grille... Ce ne fut pourtant pas faute d'avoir essayé. Les bureaucrates, les antéchrists, le Bilderberg, les montreurs d'ours, la mafia corse, l'Opus Dei, les camionneurs, les Sarkozy, les asphalteuses, les maoïstes, les rois de la sarge, le CAC 40, tous n'ont respiré que pour s'acharner sur notre petit casse-tête. Les gens de goût, entre une partouze et un match de catch, n'avaient que nos énigmes à la bouche. Des ballons furent lâchés en place publique. On nous menaça. On nous demanda en PACS. Et alors ? Après deux mois pleins de stupeur et d'excogitation, voici le remède :


HORIZONTALEMENT :

1. Le dernier parrain : DJACK. De la République : ORS.
2. Prédécesseur d'Allah : RA. Cerveaux remarquablement irrigués : VITS.
3. Les rédacteurs du CGB en sont d'affreux : REACS. Assassin de Zola : CO. Jeux sains et amusants pour la jeunesse : MB.
4. Deux talonnettes n'y suffisent pas : NABOT. Entérina la promotion sociale : TROUA.
5. L'axe du bien : EU. Passeport pour la médiocrité : BAC.
6. Sur si : UT. Diorophore : RACHIDA.
7. L'indigente de la République : HOURIA. Venu après la polis : ETAT.
8. Simple : UN. Adoucit : POLICA.
9. Taratata court : TA. Tirez sur le baassiste : JULIA.
10. Bruxelles s'en fout : VOXPOPULI.
11. Ali Bhoron : ANE. Autoritaire : SM. Fripe tamoule : SARI.

VERTICALEMENT :

1. Nanterre ment : DURN. Colle : UHU. Je ne te hais point : VA.
2. It's in the game : EA. Le Promeneur du champ de morts : TONTON.
3. Noble fils de l'Orient : ARABE. Sous les bras des nazis : AXE.
4. Petit esbroufeur à Ray-Ban : CACOU. Bon pour l'image : RP.
5. Atari : ST. Vins d'Espagne : RIOJOS.
6. L'ami des enfants : BAAL. Elément de Prométhée : PM.
7. Le réflexe fraîcheur : TICTAC. Islamic Jihad Union : IJU.
8. Quotidiens français : TORCHECULS.
9. Méta-Tarse : OS. Requins des Alpes : ITALIA.
10. Fin de la République : MUNDA.
11. Kémite errant (c'est plus fort que toi) : SEBA. Mange-BERD : ATTALI.

Ca va de soi.

24 septembre 2008

A la recherche de la Nouvelle Star 2009

Ne cherchez plus, le CGB l'a trouvée, exauçant ainsi le rêve du jeune Didier...
Instant karaoké:


Michel Leeb a encore frappé!

La tribu spécial K se vengera!

Jackython 2008: Une Jacky-Card au président

Faites votre choix:
(Cliquez sur la vignette pour afficher l'aperçu)



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Jackython 2008:
Pensez-y Nicolas

23 septembre 2008

Finlande: tout le monde descend

Avec Erasmus, viens étudier en Finlande!

L’information, qui est un grandiose piège à cons, consiste à chercher ce qui est nouveau, pour le donner en pâture au client. Que le nouveau soit la dernière robe d’une starlette ou un bombardement de clinique à l’autre bout du monde, qu’importe. Le client est satisfait : il a eu vent d’une chose dont il ignorait tout, qui ne le concerne généralement pas, et qu’il oubliera demain matin. Le must est atteint quand le « nouveau » n’en n’est pas du tout, et qu’on peut ressortir LES VIEUX ARTICLES. Je vais me gêner.

L’histoire se déroule en FINLANDE, c'est-à-dire nulle part…

Jackython 2008: Right now or never !

L’année 2008 n’a pas bien commencé, et n’a pas bien continué, sans même parler de l’été pourri et de la rentrée cinématographique. Ça suffit !

Exigeons un rai de lumière !

Let the sunshine in, bordel !

Le gouvernement sera prochainement remanié. Encore un changement de potiches de plus, te dis-tu, lecteur fanatique… Mais imagine le changement, la renaissance, l’énergie, la volonté d’acier, la vision mondiale qui tue réunies en un seul concept. Son nom : Jack Lang ! Imagine la France d’après avec jack Lang au gouvernement !

La question que pose donc OFFICIELLEMENT le CGB est celle-ci : dans cette perspective, la France peut-elle se passer de Jack Lang ? Nous posons officiellement cette question en sachant pertinemment que la réponse est NON. La France, pas plus que n’importe quelle démocratie moderne, ne PEUT PAS se passer de Jack Lang. La situation mondiale tendue nous en donne d’ailleurs la preuve : sans Jack, rien n’est ric rac !

Avec Nicolas Sarkozy aux commandes

Avec Jack Lang au gouvernement

Avec Ségolène Royal en camp de travail

La France, tu l’aimes, et puis c’est tout !

Toi aussi, lecteur fanatique, participe au Jackython 2008 en exigeant l’entrée de Jack Lang au gouvernement, maintenant !



Jackython 2008:
Pensez-y Nicolas

Auto Promo

Le morceau du jour qui te fait potironronner



Les femmes sont des hommes comme les autres

22 septembre 2008

Jackython 2008: la rose et l'acier

Les USA ont Mc Cain, mais la France aussi a son héros.
Quand le world est en terror, quand les communistes sont à nos portes... Un seul recours: Jack.
Machine à gagner, rose au fusil, il accomplira sa mission jusqu'au bout.
Sous les menaces, sous les coups, sous les bureaux... Djack ne renonce pas. Djack n'avoue pas.
C'est aussi pour ça que les jeunes l'aiment.


Jackython 2008:
Pensez-y Nicolas.

Youssef la menace

Suite à cet article http://culturalgangbang.blogspot.com/2008/09/note-interne-des-indignes-de-la.html
Youssef (des indigents de la République) nous a écrit ceci:



Nous devrons en assumerons... Tout ça, tout ça...

Supplétifs US


Afghanistan: vote du maintien des troupes françaises
envoyé par ZappeurLePost


La liste des députés qui envoient nos soldats français comme supplétifs de l'armée américaine est ici.

Quand la faillite devient une méthode d'ingénierie sociale

Voici un excellent article de Michel Drac, membre de Scriptoblog.com, sur la situation actuelle de l'économie mondiale et comment elle est gérée par ses tenanciers.

Cet article est la suite de plusieurs autres que je vous conseille aussi.
Quand la faillite devient une méthode d'ingénierie sociale

C'est le bonheur!

Un chercheur anglais vient de pondre une CARTE MONDIALE DU BONHEUR. Elle repose sur des enquêtes déclaratives auprès de citoyens du monde entier et sur des critères objectifs, comme la santé, la richesse, l’éducation, etc. Les Anglais, c’est connu, ne manquent pas d’humour.

Cette carte synthétise un CLASSEMENT, pays par pays, des endroits où le bonheur est le plus élevé, ou ressenti comme tel. Même si les critères qui l’ont construite ne me convainquent pas du tout, même si les questions qu’elle pose sont sujettes à caution, je trouve cette carte intéressante. Elle suscite en effet un étonnement de découvrir le classement du bonheur, la place que la France y occupe, le rang d’autres pays qu’on n’imaginait pas si folichons ! Et surtout, on est amené à s’interroger sur ce classement, à réfléchir à la question de ce qui importe peut-être le plus à la vie humaine, mais qu’on ne formule que rarement : le bonheur.



Evidemment, l’idée d’un bonheur global, collectif, d’un bonheur partagé nationalement est une absurdité. On ne peut pas imaginer d’autre juge au bonheur ou au malheur, que celui qui le ressent, l’individu. Ça pourrait même faire une belle série de questions : les lecteurs de ce blogue sont-ils heureux ? Ce blogue y contribue-t-il ? Ou, question ouverte par excellence, que faut-il pour que vous soyez heureux ?

Henri Laborit - Biologie comportementale

Extrait de toutes les séquences d'Henri Laborit du film « Mon Oncle d'Amérique » d'Alain Resnais (1980).
Biologie comportementale, inhibition de l'action, mémoire, apprentissage socio-culturel, etc.




21 septembre 2008

Jackython 2008: l'urgence et l'espoir

Jackython 2008:
Pensez-y Nicolas



Le monde de la politique est souvent cruel pour les meilleurs d'entre nous.

Le CGB devant L'INJUSTICE PATENTE qui frappe notre auguste gourou a décidé de créer un comité de soutien de Jack Lang pour son entrée au gouvernement sous le nom de code de JACKYTHON.


Parce que Jacky en a plein les valseuses... Deux ans de travail acharné, deux longues années où notre Guide éternel a sué sang et eau pour promouvoir le camp des vainqueurs sous les quolibets des jaloux.

Jacko en a gros sur la patate, il aimerait un strapontin lui aussi, faire ses courses en supermarché devant les caméras comme tous les ministres, avoir sa JackLang tv qui narrerait ses exploits sodo... politiques de son ministère de la Culture, de l'Education et de l'Economie festive.

Alors Jacky craque... Oui, c'est un homme fait de chair et de glands... Il craque devant cette rombière de Christine qui l'agace mais l'excite en même temps, sentiments mêlés, jeu sado-maso... Il aimerait bien qu'elle absorbe son auguste membre jusqu'à la garde.

Notre parrain est au bout du rouleau... Que cette mascarade cesse!! Jack Lang... vite!!! Soutenez le Jackython 2008! Mobilisez-vous, mobilisez-vous!

PPDA enfin Libre !

Attention amis lecteurs, le dernière clip de RSF est une véritable gifle que l'on reçoit en pleine gueule ! Après Moussa Kaka (super comme patronyme, c'est Danone qui doit être content ...), Robert Ménard se paye l'ex-otage du JT le plus regardé d'Europe, celui qui faisait mouiller la ménagère de plus de 50 ans à l'heure de la grande messe cathodique : le grand, l'ultime, le chevelu, mais toujours digne PPDA !!




C'est vrai qu'à 71 500 euros par mois, il a dû en chier sévère (1) le pauvre Patrick !

(1) : pas de la mousse au chocolat voyons !

Extension du domaine de la pute


Ayé, Flammarion a fait son gros caca... Teresa et sa foune cramoisie vient de nous livrer en exclusivité les deux auteurs du blockbuster de la rentrée "Ennemis publics": Michel Houellebecq et Bernard Henri-Lévy.

La merde ça rapporte gros et Flammarion s'est empressée de trouver deux trous du cul pour vendre leur camelote (premier tirage entre 100 et 150 000 exemplaires). Bien sûr, depuis la rentrée, les germanopratins se perdaient en conjecture: Houellebecq et Beigbeder? Houellebecq et Carla Bruni? Houellebecq et Métaprophète (de loin notre favori pour son haut potentiel comique)? Houellebecq et Kroulik?

"Nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables."

Mais le mépris du CGB est une chose qui se mérite Messieurs les cinéastes de génie (La possibilité d'une Ile et le Jour et la nuit demeurent des sommets du cinéma français contemporain)... Non, vos simagrées sont justes à évacuer comme des selles molles remplies de lambliase.

Ce carnaval des agoniques de la littérature, cette parade de paons poisseux, ce manifeste d'intellectuels faquins ne peut que nous inspirer du Rire... Oui, le Rire de ceux qui échappent aux grimaceries des femelles en chaleur, aux danses du ventre des midinettes kulturesques, aux peep-show de la presse aux ordres devant cette jocrisserie.

« On possède déjà quelques éléments sur ce qui s’annonce comme un évènement. Ils y parlent de la littérature, de l’intime, de l’humour, de leurs parents, de l’amour, de leur réputation. Michel Houellebecq y rend hommage à Blaise Pascal. Bernard-Henri Lévy s’y confronte à ses souvenirs. Ils évoquent aussi ceux qu’ils aiment et ceux qu’ils n’aiment pas. Grosses polémiques en vue. »

Mais ce n'est pas à Blaise Pascal que Michou va rendre hommage mais plutôt à Blaise de la Classe (et encore)... Eh les gars, la nouvelle réaction n'était qu'une pose marketing, un pantomime de l'opposition niaiseuse! Pendant, dix ans vous avez baisé avec un travesti sans voir sa glotte ! Embrassons-nous folleville, voilà enfin les retrouvailles de la réaction et de la bienpensance! Nous voilà une fois de plus ravagés par les chancres antédiluviens, toujours plus énormes suppurant, putréfaits progressant mais prometteurs de justice finale.

19 septembre 2008

Blanche polémique


Le CGB a consulté sa boule de cristal et vous annonce d'ores et déjà "la polémique" (victor) qui fera vendre du papier aux plumitifs et des tribunes à des sociologues... L'objet du scandale comme dirait l'autre, c'est le deuxième roman de Jean-Eric Boulin, l'auteur du très dispensable pamphlet Supplément au roman national intitulé La question blanche dont voici un extrait:

« Il s’est passé un événement. J’ai découvert la couleur de ma peau, blanche.
Je suis blanc et je n’ai pas d’identité. Je ne cesse de me répéter cette phrase, comme un talisman. Je suis blanc et je n’ai pas d’identité. C’est ce déficit qui m’a fait reculer devant l’Arabe de la gare, m’effondrer lors des enterrements païens, décroître comme je le fais depuis la mort de A. La gêne de croiser dans le couloir les Noirs s’explique à cette aune. Je sens qu’ils ont une identité supérieure à la mienne. Je n’ai pas de ressources. Il y a ce vide en moi, et je suppose qu’il est partout chez les Blancs. J’ai l’impression que je ne puis rien convoquer qui me dépasserait, ni culture, ni glorieuse origine, ni sacré. Juste de la honte, et du chagrin. Mon être au monde est carié. Aucune identité collective respectable ne m’attend pour y coucher ma douleur. Je ne parle même pas de la française, ce mensonge. L’identité vient de la peau. Cet anachronisme est encore vrai. Je suis rempli de malaise.
»

Objet de merchandising littéraire usuel en cette rentrée, le livre à scandale 2008 sera maculé d'une couverture blanche avec le titre noir en surimpression, « comme le mythique Album blanc des Beatles » a déclaré l'éditeur.

Note interne des indignes de la république

Note à l’ensemble des militants des indignes de la république.
Le souchien est une merde. Un souchien est un humain autochtone enraciné et sédentaire qui ne souhaite point qu’un allogène le gêne par sa présence bienveillante. Normal. Le souchien est alcoolique, à une hygiène infecte et refoule souvent de la bouche, puis par dessus tout mange du porc. Ce sont des dégénérés de la pire espèce. Mais là n’est pas le plus grave. Le souchien est fondamentalement raciste. Le racisme est une énergie métaphysique engendrée uniquement par le souchien et qui s’avère dangereuse au contact d’un non-souchien. Pour cette raison, il est demandé aux militants des indignes de la république de ne côtoyer que des souchiens sensibles à notre cause. Cette sensibilité est l’antidote permettant d’annihiler l’action de la « force raciste » inhérente des souchiens, sans toutefois la détruire. Ainsi, il faut constamment entretenir la culpabilité chez nos sympathisants souchiens afin de les tenir en respect. Sans cela, l’énergie satanique du souchien refait surface et peut s’avérer mortelle pour nous.
Ce fluide raciste électromagnétique a le pouvoir de transformer radicalement la psychologie d’un souchien. Une volonté sadique sans commune mesure assujettit le souchien, le métamorphosant en bête sanguinaire que rien n’arrête. Poussé par sa folie, il éventre toute personne non-souchienne sur son passage. Le souchien raciste émet aussi un rire tonitruant à glacer le sang après avoir bu celui de ses victimes non-souchiennes.
Ne vous recommandons la plus grande prudence au contact d’un souchien. N’hésitez pas à le descendre s’il a un comportement anormal ou à bruler sa voiture en guise d’avertissement.

Houria Bouteld-Jihad,
Porte-parole du FLN des indignes de la république.

18 septembre 2008

Les citations de Gustave Le Bon

Les citations de Gustave Le Bon

«Le droit ne commence à dater que du moment où l'on détient la force nécessaire pour le faire respecter.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«On ne discute pas plus avec les croyances qu'avec les cyclones.»
Psychologie des foules

«On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu’en s’occupant de leurs intérêts.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«L'interprétation diverse des mêmes mots par des êtres de mentalité dissemblable a été une cause fréquente de luttes historiques.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«Chez beaucoup d'hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu'ils pensent après avoir entendu ce qu'ils disent.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«Les hommes de génie font la grandeur intellectuelle d'une nation mais rarement sa puissance.»
Hier et Demain

«Des hommes d'intelligence supérieure ont parfois, au point de vue sentimental, une mentalité voisine de celle d'un sauvage.»
Hier et Demain

«La leçon des faits n'instruit pas l'homme prisonnier d'une croyance ou d'une formule.»
Hier et Demain

«La soif d'égalité n'est souvent qu'une forme avouable du désir d'avoir des inférieurs et pas des supérieurs.»

«En politique internationale, les coups d'épingle répétés finissent par engendrer des coups de canon.»
Les incertitudes de l'heure présente

«Si l'athéisme se propageait, il deviendrait une religion aussi intolérable que les anciennes.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«Les révolutions n’ont généralement pour résultat immédiat qu’un déplacement de servitude.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutiens de la morale.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.»
Hier et demain

«Une vérité trop claire cesse bientôt d'être une vérité féconde.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«L'intuition est souvent supérieure à la raison. Elle fait deviner à des femmes raisonnant mal des choses incomprises d'hommes raisonnant très bien.»
Extrait des Aphorismes du temps présent

«L'éducation est l'art de faire passer le conscient dans l'inconscient.»

«Trois ordres de vérités nous guident : les vérités effectives, les vérités mystiques, les vérités rationnelles.»
Les Opinions et les Croyances

«La vanité est pour les imbéciles une puissante source de satisfaction. Elle leur permet de substituer aux qualités qu'ils n'acquerront jamais la conviction de les avoir toujours possédées.»
Extrait des Aphorismes du temps Présent

«La femme est inférieure ou supérieure à l'homme ; elle est rarement son égale.»

«Pour les diplomates comme pour les femmes, le silence est souvent la plus claire des explications.»
Hier et Demain

«Les hommes de pensée préparent les hommes d'action. Ils ne les remplacent pas.»
Hier et Demain

«Le véritable progrès démocratique n’est pas d’abaisser l’élite au niveau de la foule, mais d’élever la foule vers l’élite.»
Hier et demain

«Démontrer qu'une chose est rationnelle ne prouve pas toujours qu'elle soit raisonnable.»

«Céder une fois à la foule, c'est lui donner conscience de sa force et se condamner à lui céder toujours.»

«La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race.»
Hier et Demain

«L'anarchie est partout quand la responsabilité n'est nulle part.»
Hier et Demain

«On se ruine souvent pour soutenir qu'on est riche.»

«Les gens vertueux se vengent souvent des contraintes qu'ils s'imposent par l'ennui qu'ils inspirent.»

«La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus.»
Hier et Demain

«On rencontre beaucoup d'hommes parlant de libertés, mais on en voit très peu dont la vie n'ait pas été principalement consacrée à se forger des chaînes.»
Hier et Demain

«Présentée sous forme mathématique, l'erreur acquiert un grand prestige. Le sceptique le plus endurci attribue volontiers aux équations de mystérieuses vertus...»

«La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l'équilibre des nations. Elle représente ce qu'il y a de plus stable dans la vie d'un peuple.»
Hier et Demain

«Nos vertus resteraient parfois bien incertaines si, à défaut de l'espoir d'une récompense, elles n'avaient la vanité pour soutien.»
Hier et Demain

«Beaucoup d'hommes sont doués de raison, très peu de bon sens.»
Hier et Demain

«L'influence de la mode est si puissante qu'elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d'une extrême laideur.»
Les Opinions et les Croyances

«L'inaction morne de certains hommes rebelles à tout effort ne diffère pas sensiblement du repos de la tombe. Ces morts vivants n'ont de la vie que l'apparence.»
Hier et Demain

«Les volontés faibles se traduisent par des discours ; les volontés fortes par des actes.»
Hier et demain

«Une des sources les plus fréquentes d'erreur est de prétendre expliquer avec la raison des actes dictés par des influences affectives ou mystiques.»
Hier et Demain

«L’homme pense par aphorismes.»