1 novembre 2008

Emmanuel Todd sur France Culture




8 commentaires:

  1. Hormis le pont aux ânes de l'augmentation des salaires il me semble bien trop penché sur ses courbes ce progressiste : au moins deux crans au-dessous d'un Michéa !

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  2. Voilà Nicolas habillé pour l'hiver!

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  3. J'ai à demi écouté, trop occupé à faire plusieurs choses à la fois.
    Ce soir s'exhiberont Philippe Val et BHL chez Ruquier.

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  4. Il a l'invective facile et le progressisme à fleur de peau le protecto-prophète... s'entendrait bien avec Bégaudeau ;)

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  5. Dommage... j'aurais bien aimé qu'il nous explique comment on fait une "négociation serrée" avec les Allemands en vue de mettre en place un protectionnisme qui les désavantagerait, eux qui exportent en masse et continuent de savoir le faire malgré la Chine, l'Inde et les délocalisations.

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  6. C'est justement pour parer à un essoufflement de la force économique de chacun que la coordination concertée intra-européenne est nécessaire et le protectionnisme en est un des aspects. Un protectionnisme euro-centrée qui obligerait les américains à lâcher du leste (Georgie, Turquie,...) et les anglais à donner de la voix pour une fois.

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  7. De toutes facons la 3eme guerre mondiale nous pend au nez (Chine qui annonce l'abandon du dollar, plans d'attaquer la Russie ou la Chine sur la table du pentagone pour relancer l'économie US). Alors Todd et son protectionisme, ils peuvent aller se recoucher.

    ON VA BIEN SE MARRER LES COPAINS!

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  8. Je ne comprends pas sa critique de l'islamophobie. Outre qu'il est facile de remettre en question le terme, il affirme que l'islamophobie recule chez les masses et progresse chez les élites.

    Chez les masses, j'ai un doute : n'assistons-nous pas plutôt à une prise de conscience chez les gens de gauche qui commencent à s'apercevoir que l'antiracisme politisé voile de moins en moins efficacement la progression de l'islam en tant que force identitaire politiquement revendicatrice ?

    On l'a vu avec l'affaire Truchelut, avec Redeker, avec l'affaire du mariage annulé : le MRAP, la Licra et compagnie tendent à s'affirmer comme des associations communautaires paraétatiques, et l'opinion commence à s'en inquiéter. De nombreuses personnes disent avoir ouvert les yeux sur certains faits (comme la radicalisation des prêches dans les mosquées, du fait du recrutement d'imams formés à la dure et ne parlant que l'arabe, ou encore de la recrudescence des voiles et autres burkas dans le paysage urbain), mais préfèrent se taire pour éviter les ennuis.

    Chez les élites, encore une fois, un doute : Todd explique que n'ayant plus de carcan catholique dominant à combattre, ils se rabattent sur l'islam, pourtant minoritaire. Admettons.

    Mais pour qui prétend lire un peu sur la question, il est assez flagrant que l'objectif de l'islam politique est tout simplement de remplacer le catholicisme défunt, de battre en brèche la république et sa laïcité, mais sûrement pas d'exister pépère dans son coin sans emmerder personne comme on peut nous le raconter ça et là.

    Comment le lui reprocher d'ailleurs ? Pourquoi un jeune monothéisme se satisferait-il d'une place de second couteau quand il a les moyens de s'imposer démographiquement, et donc politiquement par le biais des urnes, dans un système démocratique en pleine crise morale et spirituelle ?

    Comment par conséquent reprocher aux intellectuels informés d'avoir envie de flinguer la menace dans l'oeuf plutôt que de laisser leurs enfants entamer la bataille dans 40ans quand l'islam sera majoritaire et qu'il pourra exercer une répression étatique comme c'est le cas partout en terre d'islam ?

    Todd dit qu'aujourd'hui ce sont les musulmans qui trinquent ; c'est vrai, ce sont eux qui ramassent les bombes sur la gueule. Mais qu'est-ce qui peut bien lui faire croire qu'il en sera de même au cours du siècle, alors que la démographie aura versé de leur côté en Europe ?

    A chaque fois que je l'écoute ou que je le lis, j'ai l'impression qu'il ignore tout des travaux des démographes.

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