3 novembre 2008

De qui Obama et Mc Cain sont-ils les cons ?

Demain, un New Hope soufflera sur l’Amérique et par conséquent le monde. En effet, le 4 novembre, les Américains finiront de régurgiter leurs votes et, le 5, Obama écrasera de son talon pourfendeur Mc Cain comme une vulgaire punaise. C’est ce que s’accordent à dire tous les perroquets de la presse internationale qui comme tous les volatiles de leur espèce gobent des cacahouettes, en l’occurrence les sondages.

Mais d’abord du côté républicain, que constatons-nous… un président sortant estimé comme le pire de tous et que seul un bretzel terroriste a réussi à faire vaciller ; un Mc Cain qui s’est planté en jouant la carte Palin qui au final énerve même certaines grosses pointures du même parti ; des électeurs qui ne se sentent plus pisser en allant jusqu’à poser des questions en plein meeting du genre : que comptez-vous faire contre les bamboulas et les gnougnoules ? ; une équipe de campagne qui a commis l’erreur de rentrer dans le jeu médiatique d’Obama en nous offrant une représentation de qualité médiocre, alors que dans un premier temps, la réserve était de mise ; une majorité virée des deux chambres depuis 2006 (la chambre des représentants et le sénat = congrès = pouvoir législatif, kapish ?) ; une « volonté de puissance » et un dynamisme digne de Droopy ; un cauchemar financier apparenté dans l’inconscient collectif uniquement aux républicains ; les guerres d’Afghanistan et d’Irak, deux énormes boulets aux pieds du candidat ; et un bilan social républicain catastrophique (ce qui a aidé grandement son adversaire dans sa campagne).

Du côté d’Obama : moult gaffes belliqueuses loin du discours progressiste du début de son marathon électoral, mais qui semblent ne pas influencer les intentions de vote ; un port altier et une voix de crooner ; un soutien et militantisme du show-bise quasi religieux confinant à la bouffonnerie ; un prêchi-prêcha d’espérance finement rodé issu de « l’audace d’espérer », son livre-torchontémoin ; le mythe tant attendu aux États-Unis du « Enfin un noir président ! ça va tout changer ! C’est symbôôôlique ! Vive la modernité ! » ; des tas de clips humoristiques ou musicaux avec des vedettes « spécialisées » en politique et surtout formatées au conformisme (déformation professionnelle due à la promotion) ; une ubiquité médiatique à faire bander Sarko ; et un fédérateur d’agneaux égarés (abrutis) sans égale depuis JFK. En clair, Obama pète du feu de Dieu (n’y voyer pas une allusion à la croix enflammée d’une soirée festive du KKK).
Que peut-on en conclure ?
Et ben, que la frite est surgelée et que le cake au chocolat sort à peine du four, puis déposé sur le rebord de la fenêtre pour affrioler tous les voisins par ses effluves enchantés.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi mon con, as-tu nommé ton article « De qui Obama et Mc Cain sont-ils les cons ? » ?
Parce que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, tous les présidents des États-Unis sont relativement fantoches.

Le conseil national de sécurité (National Security Council)
Dès que l’on parle de gouvernement invisible, on est automatiquement suspecté de théoricien de la constipation et jeté dans le même sac que les thésistes débiles, avec pour sujets : les illuminatis, les reptiliens, les Ovnis et divers Schtroumpfs du monde astral. Une stigmatisation pratique lorsque la « réalité des réseaux » vient chatouiller les oreilles de l’opinion publique.
En fait, ces gouvernements existent réellement, mais ne sont pas soustraits à la vue du public. Ils sont justes présentés autrement que dans leur rôle réel. Aux États-Unis, le conseil national de sécurité (NSC, National Security Council) est à la politique ce que la FED (Federal Reserve System, la banque centrale Américaine) est à l’économie, c'est-à-dire le pouvoir décisionnaire réel. Le gouvernement officiel n’est en réalité que la force exécutive de la volonté inflexible de ces deux organisations. Officiellement, le NSC dépend directement du président des États-Unis, alors que c’est surtout ce dernier qui en est tributaire (sinon gare aux retombés). Le complexe militaro-industriel gouverne les États-Unis à travers le NSC. On le surnomme « l’état profond ».
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de 1945 à 1953, le président Harry Truman réforme drastiquement la nature de l’état fédéral en instituant une organisation, l’appareil sécuritaire d’état. Elle est composée de membres importants de la CIA, du conseil des chefs d’état-major, d’industriels de l’armement, d’intellectuels via le conseil national de sécurité et de groupes de travail créés pour l’occasion. Le but prioritaire est de prolonger la mobilisation nécessaire de la seconde guerre mondiale pour les besoins impérieux de la guerre froide sans mettre trop de pression sur la société civile américaine. Officiellement, le NSC détient un rôle de conseil et de coordination sur la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis.
Truman crée l’alliance atlantique nord (OTAN) et les réseaux stay-behind à travers toute l’Europe (intégrés à la CIA), ainsi que la guerre de Corée pour contenir la pieuvre rouge.
Ensuite, l’appareil sécuritaire d’état éprouve des envies nymphomaniaques envers le général Dweight Eisenhower. Il fut le commandeur suprême des forces alliées en Europe pendant la festive Seconde Guerre mondiale, puis le patron de l’OTAN lors de ces premiers pas, sans compter l’image de héros sur l’opinion publique. Eisenhower brigue l’investiture de la Maison-Blanche, avec son colistier Nixon, pour poursuivre l’oeuvre anticommuniste et l’exercice d’une politique intérieure et économique conservatrice sous le chapeautage du NSC.
À peine après avoir posé ses fesses flasques sur le fauteuil en cuir du bureau ovale, Eisenhower élabore la doctrine de défense, selon laquelle les États-Unis n’hésiteront pas à employer la force, partout dans le monde, où l’influence communiste menacerait les intérêts occidentaux. Il ajoute au système de sécurité nationale le principe de continuité du gouvernement, puis désigne, par un décret secret, un gouvernement alternatif, constitué à la fois de militaires et d’industriels de confiance, chargé de prendre la main en cas d’anéantissement des institutions par une attaque nucléaire soviétique. Ainsi, à côté du processus constitutionnel de vacance du pouvoir, il existe depuis les années 50 une seconde procédure militaro-administrative qui prend la main en cas de gros caca nucléaire sur le sol yankee. Dans la constitution, le président est remplacé, dans cet ordre, par le vice-président, puis au besoin par le président du Sénat, puis par celui de la Chambre des représentants. Avec la doctrine de défense, les élus sont court-circuités par un gouvernement invisible non élu qui sort comme un Kroulik lapin du chapeau magique du décret Eisenhower.
L’appareil sécuritaire d’état n’est pas satisfait du travail à moitié effectué par Eisenhower et refuse de soutenir le vice-président Nixon comme son successeur. Ils se tournent vers le parti démocrate en la personne de J. F. Kennedy. C’est la raison pour laquelle Eisenhower pour son pot de départ médiatique alerte l’opinion publique sur le pouvoir grandissant du complexe militaro-industriel qu’il a lui-même consolidé.
Kennedy, avec le soutien des faucons du lobby de la guéguerre, centre sa campagne sur le danger, fantasmé, d’un avantage de l’armement soviétique. Pour être certain que Kennedy jouera sa partition avec virtuosité, l’appareil lui refile dans les pattes Lyndon Johnson, très proche du lobby, en tant que vice-président.
Une fois élu, Kennedy déploie de zolies missiles en Turquie, pointés vers ces salopards de coco en dissuadant ces derniers de faire de même à Cuba, le fief d’Infidel Castré. Puis il y a la déculottée de la célèbre baie des Cochons et une guerre du Vietnam qui s’enlise dans un bourbier sanglant et infernal. Il compte y mettre fin en retirant progressivement les troupes. Fort de son soutien populaire, Kennedy prend de plus en plus son autonomie face au NCS et diligente des enquêtes fédérales sur les activités de plusieurs généraux. En même temps, Kennedy s’émancipe de la FED et imprime par le biais du congrès une vraie monnaie fédérale, à l’instar de Lincoln dans le passé, qui à terme aurait remplacé le Dollar de la FED. Pan Pan… quelques trous dans le corps et un cerveau aéré dissuadent définitivement JFK. (La commission Warren censée faire la lumière sur l’assassinat de JFK abrite en son sein Allen Dulles, cocréateur et ex-directeur de la CIA, qui à l’époque siège au NSC).
Le vicieux et vice-président Lyndon Johnson prend le relais de JFK à la Maison Blanche. Il nomme comme ministre de la Défense l’avocat Clifford Clarck, un membre du NSC promu sous Kennedy. Ensemble, ils réalisent la politique de l’appareil sécuritaire d’état et provoquent une escalade d’intensité au Vietnam, sans oublier de gommer tous les effets de la traitrise de JFK. À la fin de son mandat, Johnson abandonne l’idée de se présenter à la présidence à cause de son impopularité croissante. L’époque sent le soufre et le parti démocrate est très influencé par la vague contestataire suite aux dégâts considérables de la guerre du Vietman. Le lobby a besoin d’organiser une alternance de pouvoir pour poursuivre ses projets et jette son dévolu sur l’ex-vice-président Richard Nixon déjà bien au courant de « qui décide réellement ».
Nixon calme le jeu avec les cocos et lance une politique de désarmement en collaboration avec eux. Ce processus acclamé est un leurre. Il s’agit juste de remplacer un grand nombre de missiles par un plus petit, mais plus sophistiqué. Ensuite, Henri Kissinger incite Nixon à se rapprocher de la Chine communiste pour isoler Moscou. Cependant, Nixon renonce à vaincre au Vietnam et déclenche les foudres du lobby. La destitution commence à être envisagée et c’est là qu’interviendra Mark Felt, le nº 2 du FBI alias « Gorge profonde », en distillant des informations au Washington Post pendant des mois au sujet de la célèbre affaire du Watergate.
Désemparé, Nixon organise sa démission en douce et prévient Gérald Ford, le vice-président, seulement la veille. Par la suite, Ford abandonnera les poursuites contre Nixon (une entente ?). Donald Rumsfeld, ambassadeur des États-Unis à l’OTAN et adversaire de Kissinger dans l’état profond (il est de notoriété publique aux US que les deux hommes se détestent), élabore d’urgence les nouveaux « groupes de travail » autour de Ford. Nelson Rockfeller est promu vice-président (il est l’héritier de la plus puissante dynastie industrielle et financière des États-Unis et a été le chef des opérations secrètes de l’appareil sécuritaire d’état sous Eisenhower). Rumsfeld est nommé Secrétaire d'État. Il vire tous les Nixoniens, excepté l’intouchable Kissinger, et institue à son tour George H Bush, le papounet de l’actuel, à la tête de la CIA. Bush met en place une commission d’évaluation de la menace soviétique qui se conclue par « attention, ils sont de retour ! ». Ainsi, Ford relance la course et la bou(r)se à l’armement sous l’œil avide du NSC.

Le bâtiment du bureau exécutif Eisenhower où loge l’administration du NSC. Il est situé en face de la Maison Blanche.


En 1976, Jimmy Carter, le protégé de David Rockfeller, bat Gérald Ford. Carter, aussitôt installé, choisit comme conseiller national de sécurité Zbignew Brzezinski, secrétaire général de la Commission Trilatérale, le think thank des Rockfeller. Brzezinski atténue la pression militaire en Amérique du Sud et la déplace en Asie Centrale, notamment en Afghanistan. Il engage l’extrémiste Oussama Ben Laden et soutient les organisations sunnites anticommunistes. Après l’affaire des otages de l’ambassade de Téhéran, affaire qui a obscurci l’image internationale des États-Unis, Carter souhaite moraliser la CIA et se retourne comme jadis Kennedy contre l’appareil sécuritaire d’état. Le lobby organise une campagne de dénigrement mesquine contre Carter, l’accusant du « syndrome vietnamien ». Le lobby se tourne à nouveau vers les républicains en concoctant le couple Reagan-Bush. Pendant cette période et pour la première fois aux US, Bush est le véritable président, alors que Reagan est le casting parfait (ancien acteur). Bush réforme le décret Eisenhower et donne au NSC un rôle permanent. Des bunkers gigantesques sont construits à Cheyenne Mountain (le site dont s’inspirent les fictions Stargate, Terminator 3 et Wargames), Raven Rock et Mount Weather. Dans cette réforme du décret, le gouvernement civil est surveillé en permanence de sorte que les affaires gouvernementales en cours puissent être immédiatement poursuivies en cas de chiasse nucléaire. Des simulations de continuité de gouvernance sont organisées deux fois par an.

Cheyenne Moutain Complex : l'antre des Goa'uld !


Bush succède à Reagan à la présidence (il ne fait que revêtir officiellement son vrai rôle). Pendant la campagne de Bush père, Colin Powell assure une liaison étroite avec le NSC. On peut constater que le lobby parvient à chaque élection à faire siéger à la Maison-Blanche le candidat qu’il désire sans avoir besoin de truquer les résultats (à part peut-être avec Bush fils). Avec une Com sensass et un scénario aux petits oignons organisé sur le long terme, on peut infléchir efficacement sur l’opinion publique (n’oubliez jamais qu’une masse qu’elle soit dans un même lieu géographique ou pas est toujours irrationnelle et irréfléchie, formule élégante de signifier qu’elle est bien conne, si on en croit Gustave Le Bon et Bernays).
De 1989 à 91, nos oligarques assistent avec une joie non feinte à la mise en cercueil du régime communiste soviétique dans le cimetière de l’histoire. Pendant 45 ans, des patriotes américains ont placé en parenthèse la démocratie de façon insidieuse pour contrer l’épidémie anti-capitaliste. Malheureusement, chacun sait que personne n’abandonne le pouvoir aussi facilement… la puissance c’est comme la coke ou Millie… quand on y goute…
Papa Bush s’attèle à la reconstruction du monde postsoviétique. C’est à ce moment-là qu’il lâche médiatiquement les grands mots qui font la joie de tous les conspirationnistes jusqu’à aujourd’hui et qui sera repris dernièrement par Sarko et Attali : un nouvel (dés)ordre mondial. À savoir, une dominance mondiale de l’économie sur le modèle Américain. Bush lance une restructuration de l’appareil sécuritaire d’état pour combattre les diverses résistances mondiales du grand projet (nationalisme, reste communiste, islam et contestataires antiaméricains de tous poils hérissés). Cette refonte divise l’état profond entre les bushistes et les trotskistes (devenues depuis des néoconservateurs dans le parti républicain) engagés antérieurement par la CIA pour lutter à l’intérieur de la gauche contre les tendances communistes. Ils reprochent à Bush de ne pas avoir renversé Saddam Hussein lors de la Première Guerre du Golfe, puis se tournent vers Bill Clinton obstiné à conduire une guerre en Yougoslavie.
Clinton, le joueur de saxophone, mais aussi de beaucoup de pipeaux (je rappelle à tout le monde qu’il n’hésite pas à sortir sa flute), insiste sur l’émergence de nouvelles menaces, en particulier en Yougoslavie, pendant sa campagne électorale. Une fois élu, Billy s’oppose à la levée de l’embargo onusien en Irak malgré que Saddam se plie aux résolutions de la communauté internationale. Cette décision provoquera au moins 500 000 morts de faim en plus. Toutefois, Bilou le sucé freine le réarmement de l’armée en préparation de la Yougoslavie et refuse d’y lancer les hostilités au grand désespoir du NSC. Il bloque aussi le projet Star Wars (armement spatial). Lors d’un exercice de routine de remplacement du gouvernement par le NSC, Clinton réalise soudain toute l’ampleur de ce gouvernement subsidiaire, en particulier la surveillance étroite du gouvernement civil par l’interception de tous documents ou communications. Clinton fulmine et tente le démantèlement de l’état profond qu’il juge obsolète depuis la fin du communisme soviétique. Le NSC se réfugie partiellement en Israël et fomente un sinistre complot, contre Billy The Trique, archiconnu sous le nom de l’affaire Lewinsky, une stagiaire israélienne (je vois déjà Al Mansur cracher sur son écran LCD). L’hystérie médiatique de la planète traque Clinton. Il est soumis à une procédure d’impeachment entre 1998-99. Sachant très bien qu’il s’est fait piéger en beauté, il fait marche arrière et rétablit le NSC au moment même où la chambre des représentants vote sa destitution. Le sénat le sauve de justesse. Sous l’influence du NSC triomphant, il ordonne le bombardement de la Serbie par l’OTAN.
En vue des élections de 2000, il est hors de question pour l’état profond que le vice-président Al Gore succède à Clinton. Le nouveau candidat sponsorisé par le lobby, John Mc Cain, perd une primaire décisive, ce qui fout la merde. Alors en urgence, Bush papa propose Bush fils à ses aminches. Il sera fortement encadré par son colistier Bite Cheney, le Big Boss du parti républicain, ancien directeur du CFR et un des plus puissants de « l’état profond ». Henri Kissinger et Condoleezza Rice forment George Buisson en peu de temps. Bush est élu avec un résultat très controversé. Comme sous le modèle papa Bush-Reagan, le vice-président est le vrai maitre du pays. Pluto Rumsfeld est nommé secrétaire à la défense, bâtonnet de Colin Powell au secrétariat d’État et Condoleezza Ri(n)ce-dent au NSC. Paulson, secrétaire au trésor, rejoindra le NSC en 2005 (le papa du fameux plan). Jamais dans un gouvernement US, autant de personnalités du NSC n’ont siégé au même moment au gouvernement. La suite vous la connaissez étant donné que les événements sont très récents. Certains affirment que l’état profond se cache derrière les attentats du 11 septembre et a créé artificiellement une partie de l’islam radical dans le double but du projet « nouvel ordre mondial » et de pérenniser la légitimité de son existence. Personnellement, je n’y crois pas trop. À vous de juger.

Obama – Mc Cain et le NSC.
La guerre en Irak et en Afghanistan ne se passe pas comme prévu, laminant les forces militaires US. Pendant cette période, l’état profond se redivise encore une fois en deux camps distincts. Un nombre important de généraux de l’état-major se mutine en interne contre une surenchère avec le projet « cassons quelques bougnoules de plus en Iran ». Les médias relayent très peu cette information capitale.
Pour succéder à Georges Buisson, les deux factions ont leur candidat chéri. Le clan Cheney soutient Mc Cain pour prolonger l’occupation en Irak et continuer le remodelage du Moyen-Orient.
L’autre faction, les renégats de l’appareil sécuritaire d’état, soutient Obama censé être plus mesuré avec le Moyen-Orient. Ce qui n’est pas gagné avec les dernières prises de position concernant l’Iran, puis son soutien moral et financier à Israël contre la Palestine.

En Bonus.
Deux personnalités bien de chez nous, mais américanisées par l’anus, ont rêvé d’un appareil sécuritaire d’état à la française et l’ont obtenu. Sarko crée la DRCI (un FBI à la française), fusion de la DST et des renseignements généraux, le 1er juillet 2008 comme étape dans le processus de l’appareil sécuritaire d’état français. Ne doutez point que ces deux personnages soient des membres importants du NSC à la française.

Alain Bauer
Ancien grand maitre maçonnique du Grand Orient de France (2000-2003) ; ex-vice-président pour l’Europe de la SAIC (Science Application International Corporation, vitrine des services spéciaux de la CIA) ; ancien conseiller en sécurité de l’ex-ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy ; criminologue aux compétences controversé ; nommé membre de la commission nationale consultative des droits de l'Homme (2000 - 2003) et la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE - 2005 à 2007) ; président du conseil d'orientation de l'observatoire national de la délinquance (depuis 2003) et de la commission nationale de la vidéosurveillance (depuis 2007) ; conseiller de la police de New York, de la Sûreté du Québec et du Los Angeles Sheriff Department (il a supervisé la publication de la première étude approfondie sur le terrorisme interne aux États-Unis en août 2007). Nommé président de la commission sur le contrôle des fichiers de police, il a publié un rapport sur le sujet en 2006. Il a également été rapporteur du groupe de travail sur la police de sécurité quotidienne, proposant un bouleversement de l'organisation des services sur des territoires plus cohérents. Le Président de la République et le premier ministre lui ont demandé de diriger une mission pour le rapprochement des instituts de formation, de recherche et d'analyse des questions de sécurité et stratégiques en août 2007 (en clair, il ne siège pas au CNS, mais il travaille à son amélioration).

Jean-David Levitte
Un personnage peu connu, mais le plus important dans l’ombre de Sarkozy. Considéré comme le chef de file des atlantistes français. Élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 2007. À été nommé à la direction du conseil national de sécurité, créé par Sarkozy sur le modèle américain. Dans le jargon diplomatique, il est surnommé « Diplomator », du fait de ses qualités de diplomate. Est considéré dans certains milieux comme le véritable dirigeant de la France (et non pas Claude Guéant).
- 1971 : Vice-Consul à Hong Kong.
- 1972 – 1974 : Troisième Secrétaire à Pékin.
- 1974 – 1975 : Direction des affaires économiques au Ministère des Affaires Etrangères.
- 1975 – 1981 : Chargé de mission au Secrétariat général de la Présidence de la République.
- 1981 – 1984 : Conseiller à la Mission permanente de la France auprès des Nations Unies à New York.
- 1984 – 1986 : Sous-Directeur de l'Afrique de l'Ouest au Ministère des Affaires Etrangères.
- 1986 - 1988 : Directeur adjoint du Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, Jean-Bernard Raimond.
- 1988 – 1990 : Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à Genève.
- 1990 – 1993 : Directeur d'Asie et Océanie au Ministère des Affaires Etrangères.
- 1993 – 1995 : Directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques du Ministère des Affaires Etrangères.
- 1995 – 2000 : Conseiller diplomatique et Sherpa du président de la République Jacques Chirac.
- 2000 – 2002 : Représentant permanent de la France auprès des Nations-Unies.
- 2002 – 2007 : Ambassadeur à Washington.
- 2007 – actuel : Conseiller diplomatique et Sherpa du président de la République Nicolas Sarkozy. Directeur du conseil national de sécurité.


À gauche : Alain Bauer la bonne bouille ; au milieu : Alain Bauer à 10 ans ; à droite : Jean-David Levitte, le Big Boss jouissant de son pouvoir.

2 commentaires:

  1. Intéressant.
    Juste par moment à la limite de la SF:

    "les trotskistes (devenues depuis des néoconservateurs dans le parti républicain) engagés antérieurement par la CIA pour lutter à l’intérieur de la gauche contre les tendances communistes"

    Putain, quand on voit le parcours des néocons depuis Reagan... Drôles de Trotskars!

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  2. Precision:
    Les deux gosses masculins de Brzezinski sont tous les deux respectivement conseillers proches, l'un d'Obama, l'autre de McCain.

    C'est la fete du slip.

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