31 août 2008

Claire Chazal Topless en plein JT

En vieille pro du métier (17 ans de JT), la Claire Chazal connait toutes les grosses ficelles pour appâter le chaland qui serait tenté par l'arrivée d'une petite jeune (quand même 42 ans au compteur la Ferrari). La Claire n'a pas hésité à dégrafer son soutien gorge en plein 20h entre deux reportages pour faire monter l'audimat (quel jolie métaphore) et conserver sa place !!

Un mirage italien dans le désert Lybien

Accaparé sur le site NOVOPRESS

« Mémoire » à fort rendement : L’Italie va verser 5 milliards de dollars à la Libye en dédommagement de la colonisation

30/08/2008 – 15h00
BENGHAZI (NOVOpress) – En vertu d’un accord qui doit être signé aujourd’hui entre le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, la Libye va recevoir de l’Italie la somme de cinq milliards de dollars (près de 3,4 milliards d’euros), étalée sur les 25 prochaines années, au titre de dédommagements pour la période coloniale (1911-1943).

« L’accord portera sur un montant de 200 millions de dollars par an durant les 25 prochaines années sous forme d’investissements dans des projets d’infrastructure en Libye », a indiqué le chef du gouvernement italien à son arrivée à Benghazi, à 1 000 km à l’est de Tripoli, où il doit rencontrer Mouammar Kadhafi. « L’accord doit mettre fin à 40 ans de désaccord. C’est une reconnaissance concrète (bien concrète) et morale des dommages infligés à la Libye par l’Italie pendant la période coloniale », a ajouté le Cavaliere à la presse.

M. Berlusconi a également indiqué que seront notamment financés par son pays la construction d’une autoroute traversant la Libye d’ouest en est, de la Tunisie à l’Egypte, celle « d’un très grand nombre » de logements, l’installation d’entreprises italiennes en Libye, des bourses à des étudiants libyens en Italie et des pensions pour des mutilés victimes de mines anti-personnel posées par l’Italie pendant la période coloniale, ainsi qu’une coopération dans la lutte contre l’émigration clandestine, qualifiée par le chef du gouvernement italien « de lutte contre les commerçants de l’esclavage ». Un accord qui pourrait bien se révéler une défaite coûteuse contre ceux que l’on pourrait qualifier, pour paraphraser Silvio Berlusconi, de « commerçants de la mémoire » : si tous les peuples colonisés par Rome durant l’antiquité réclament eux aussi leur part du gâteau, le contribuable italien n’a pas fini de payer !


Paracelse's Edit : Ceux qui sauront lire entre les lignes comprendront que l'argent public italien sera détourné au profit d'entreprises italiennes, donc de mains privées, via le marché public Lybien. Toutefois, pas d'inquiétudes pour Kadhafi ! Il saura se découper une grosse part dans la galette des Rois en ayant lui-même placé la fève au bon endroit.



Kadhafi et Berlusconi : Deux chefs des tas de pognons qui ont le sens des « affaires équitable »

Le morceau du jour qui te désinfecte le cortex à la pisse acide d'un réactionnaire intégriste

Bonobo - Between the lines featuring Bajka (Label Ninja Tune)

30 août 2008

Back to the future in 1969

Pas mal ... mais si le mec peut nous donner les numéros gagnants de la super cagnotte de septembre là ça frisera le génie !

Vidéo vue sur le montondenis.com

Cette vidéo est très impressionnante : le 12 novembre 1969, l’émission Eureka propose un reportage (trouvé sur le site de l’INA), qui imagine la télévision de demain et invente Internet sans pouvoir le nommer ! E-mails, jeux en ligne, jeux en réseau, commandes par internet, télé haute-définition, VOD, visio-conférences, stylets et écrans tactiles… tout y passe, il manque juste le nom magique : Internet ! Avec une interview de Jean D’ARCY (Directeur de l’information audiovisuelle de l’ONU) : “Il va falloir trouver un nouveau mot pour définir cette nouvelle approche de l’image et du son, car la télévision implique la passivité face aux informations, ce qui ne sera plus le cas dans le futur” :


Aimez-vous ou disparaissez !

Ségolène Royal a appelé vendredi à l'unité des socialistes en lançant "Aimez-vous les uns les autres, ou disparaissez!", à l'ouverture de l'université d'été du PS à la Rochelle.

Non non rien n'a changé ...




... Tout, tout a continué

Deux millions et demi d'Américains auront du mal à voter


Immobilier : les expulsions aux USA

28 août 2008

La Maison Poulaga


Maison Poulaga - La Rotisserie Nationale

A quoi peut-on bien "assimiler" Madonna?

Pas facile...
Elle est toujours si élégante et raffinée.


Un peu comme nous au CGB...

Géorgie : petit rappel de vaccin


Durant les années 90, la Géorgie, un État convoité, au nord de l’Arménie et au sud de la Russie, est une partie d’échec entre les deux mastodontes de l’ex-guerre froide. Sur son territoire, les oléoducs véhiculent le pétrole russe. Les Américains veulent construire un oléoduc entre l’Azerbaïdjan et la Turquie. Ils y pratiquent une politique dite de reflux (rollback) à l’encontre des Russes, du même acabit que celle menée à l’encontre de la France en Afrique.
La Géorgie, dirigée par Édouard Chevardnadze, suivant les modèles de l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, décida de rompre les accords de défense avec la Russie pour se rapprocher de l’OTAN. L’Arménie resta dans le giron russe. En 1999, le premier ministre et le président du Parlement avaient été assassinés.
Finalement, Chevardnadze fit machine arrière et se rapprocha de nouveau de la Russie. Une révolution play-back fut alors organisée. La presse fut inondée d’informations tronquées, parlant de fraudes électorales, évoquant la lassitude de la population, et énonçant la corruption.
Puis des groupes de jeunes et d’adultes manifestèrent dans la rue. Ils représentaient le peuple mécontent, qui voulaient vraiment « le changement », car les politiciens au pouvoir étaient « corrompus » et « répressifs ».
Après avoir été contraint au départ, Chevardnadze expliqua à la presse russe : « C’est Georges Soros (spéculateur milliardaire) qui a créé les groupes de jeunes Khmara (Assez !). Il prenait des jeunes, à quinze ans, et les formait en deux mois. » Un des dirigeants de l’opposition avait suivi un séminaire spécial à Belgrade à « l’institut de la liberté » financé par Soros et l’USAID, pour y apprendre les techniques de la révolution de velours.
Les révolutions de velours consistent à enrôler des jeunes issus du pays à « révolutionner », ainsi que quelques personnalités, puis les former au leadership et aux techniques de guérilla urbaine soft (manifestations, discours, occupations des locaux étatiques, etc.). Ces pseudo-révolutions sont assistés d’une vaste campagne de propagande contre le gouvernement visé à travers le monde et relayés par des médias « pirates » au sein du pays à « révolutionner ». Le processus prévoit aussi une opération de corruption pour bloquer le recours à l’armée par le gouvernement incriminé. Certaines institutions étatiques sont aussi parfois corrompues.
Le 23 novembre 2003, suite à la révolution des Roses, avec en tête de cortège Mikheil Saakachvili, Chevardnadze est poussé à la démission de son poste. Nino Bourdjanadze, présidente du parlement et membre de l'opposition, devient présidente de la Géorgie par intérim. La cour suprême de Géorgie annule le résultat des élections parlementaires. L’élection présidentielle anticipée organisée le 4 janvier 2004 consacre Mikheil Saakachvili à la présidence de la Géorgie. Le 28 mars 2004, ses partisans remportent largement les élections parlementaires.

Saakachvili : je crois en la démocratie. La preuve, mon pote, c'est Georges W Bush !

Chevardnadje, un homme-sandwich !


Georges Soros, illuminati jésuito-reptilien et dignitaire suprême des mondes infernaux du bas astral, qui, quand il ne balance pas la sauce sur les marchés de devises en spéculant à la baisse jusqu'à ce qu'un pays tout entier se ramasse, a pour hobby de financer des révolutions « sympatoches » !

27 août 2008

Club pour artistes à pistonner

Après "l'origine du monde", "le nombril de Paris"... pour être poli.

Un Disneyworld babylonien de l'art contemporain s'érige à présent dans la capitale.

>>http://www.104.fr/

INAUGURATION DU CENTQUATRE
rendez-vous samedi 11 octobre 2008 de 14h30 à 2h pour de grands moments, artistiques et festifs !

le 104 qui, contrairement à ce que son nom indique, n'est pas le successeur du 122 (One-Two-Two)... Quoique...

D'un coté des trous-du-cul "créateurs" du monde entier, -stakhanovistes du néant, nourris et blanchis comme au kolkhoze - de l'autre des bobo-badauds buvant des expressos-citron comme à L.A. ...

Ne riez pas, ça existe.



Pour que les "dupontlajoie" ne gueulent pas trop, il y a une "maison des petits" qui s'étend sur l'immensité d'un rectangle de 9,5 x 14 mètres... Soit 133m² sur 39000m²... On se fout pas de votre gueule hein, les enfants!
Ouiiiiin!!!!

Des fêtes versaillaises ne manqueront pas d'y être organisées...
Ce "lieu magique" est condamné à être une réussite "magique".



Pensez donc, tous les ingrédients de la doxa sont là:
multiculturel, jeune, branché, festif, commerçant, ludique, pas "prise de tête"...

Ducon et Duconne seront donc au "RDV du 104", je vous le prédis, au garde à vous, le doigt sur la couture du jean troué à 600€, prêts à faire du shopping (de sextoys à "tirage limité"?), trouvant ça "géniâââl" et tellement "drôle et décalé", contemplant les artisans du rien comme on contemple les mystères de la création... Faisant chauffer la CB comme chez Mickey.


Au fait, combien coûte cette nef du progrès?
Allez, un peu de magie...
Abracadabri...
Contribuable...
Tourne-toi...
Merci.

102 millions d’euros

Et simplement en subventions de fonctionnement:

4 462 500 € (SOURCE)

Christophe Girard, chargé de la culture à la mairie de Paris, incapable de reconnaitre un morceau de musique classique chez JF Zygel mais grand amateur de mobiles en tôles rouillées ou de sculptures en merde de poule, va bientôt inaugurer ces édicules...


Comment veux-tu... Comment veux-tu que je...



Un scoop dévastateur



Depuis déjà quelque temps, le CGB vous a habitué aux scoops de premier choix, là où les torchons officiels et les sites web d’informations soi-disant indépendants échouent à merveille. Poursuivant cette logique, un jour où l’autre, on nous considérera comme des incontournables de la toile. L’interview proposée aujourd’hui, qui restera gravé dans les annales du vrai journalisme d’investigation, est un raz de marée, une apocalypse nucléaire, une dévastation totale. J’ai hésité à la publier, allant même planquer mon papelard dans un coffre sécurisé d’une banque privée prestigieuse d’un quartier de la haute bourgeoisie parisienne (en territoire ennemi et ça m’a couté bonbon). Ces derniers jours, des yeux ont poussé derrière ma tête à l’affut de tout danger potentiel. D’habitude, j’évite ce genre de contexte et de sa pression résultante. Au fil de l’entretien, et peut-être dès le début, vous reconnaitrez la personnalité jusqu'à pulvériser le moindre doute sur son identité. J’en suis persuadé. Cela dit, je passerai sous silence son nom pour rester inattaquable par les voies judiciaires. Quant au reste, j’en cours le risque… je savais à quoi m’en tenir lorsque je suis devenu de la crème cégébienne. Le CGB possède des agents insoupçonnables infiltrés dans tous les réseaux de pouvoirs souterrains. Notre œil scrutateur fixe les arcanes occultes de la politique, de la finance et des médias. La semaine dernière, un de mes contacts m’a proposé une rencontre « qui ne se refuse pas » avec « Témoin X », dont l’identité m’a estomaqué sur le moment. La taupe m’a exposé brièvement la nature des révélations qui seront évoquées. Depuis, des nuits blanches ont peuplé mes journées, excité par cette occasion en or rarissime.
Voici le compte-rendu littéral de ce moment fracassant, ainsi bien sûr que l’interview.

Nous avons rendez-vous dans un hôtel miteux de Malakoff à la périphérie proche de Paris dans la banlieue sud. Au téléphone, Témoin X m’avait expliqué que la récente DCRI (direction centrale de la sécurité intérieure) surveille tous les établissements luxueux. Je suis arrivé une demi-heure à l’avance pour bien repérer les lieux en cas de complication imprévue. La chambre pue la moisissure. La blanchisseuse est une salope à qui je ferai bouffer les draps dégueulasses en forçant à coup de tatane. Le mobilier vétuste se compose d’un lit, d’une table de chevet, d’une petite table et de deux chaises, et d’une armoire. Même pas un téléphone.
Je prépare le matos de pointe : un calepin, un crayon à papier, une gomme, un rouleau de ruban adhésif, un enregistreur vocal et un Beretta neuf millimètres. Elle m’avait ordonné de proscrire tout système d’enregistrement quelconque. Je prends le flingue, enlève le cran de sureté et le scotche avec son holster sous la vieille table mitée et crasseuse, le canon pointé vers la porte. Je plaque le mouchard numérique à côté du calibre et le fixe à son tour. Vite… j’astique les meubles à l’aide de plusieurs kleenex trempé avant d’accueillir mon hôte, habitué à un autre style de convenances.
TOC, TOC… toc… toc… TOC.
Le code convenu ! J'enclenche le bouton record du mouchard, puis j’attrape ma flasque de bourbon et m’en envoie une franche rasade dans le gosier pour redoubler de courage. Je file vers la lourde, prends une profonde inspiration, puis l’ouvre avec une discrétion assurée.
Témoin X se faufile à l’intérieur avec la furtivité d’un adepte du ninjutsu. Elle porte tout l’attirail des célébrités féminines qui veulent passer incognito dans une foule : lunette noire, un fichu sur la tête, grand châle usé et enroulé autour du cou, et fringues sobres aux couleurs lugubres. Elle a l’air apeurée comme un fugitif en cavale, avec à ses trousses toutes les puissances de sécurité de la nation, des forces spéciales ultra-secrètes de l’armée jusqu’au garde champêtre. Je la rassure en lui posant une main sur l’épaule.
— NE ME TOUCHEZ PAS ! m’aboie-t-elle d’une voix tonnante et impérieuse, tout en éjectant ma patte d’un geste virulent.
— Excusez-moi. Je n’aurai pas dû.
— J’aimerais que ça dure le plus rapidement possible. Je voudrais éviter que quelqu’un s’aperçoive de mon absence.
— Très bien, alors commençons sans perdre une minute. Asseyez-vous, je vous en prie.
Elle se calme enfin et se met sur son séant. Je vois à sa moue que sa chaise lui provoque un inconfort éprouvant. Elle enlève son camouflage devenu pour l’instant superflu. Je la trouve aussi magnifique que sur les photos, ni plus ni moins. On a beau la détester, mais je comprends pourquoi sa beauté a su en faire bander plus d’un. Elle nous l’a souvent prouvée la gourgandine.
— Comme vous le voyez, j’utiliserai que le matériel ici sur la table. Rien d’autre, mentis-je effrontément.
— Je vous fais confiance comme à notre ami commun.
— J’avoue qu’une grande stupeur m’a saisi quand il m’a entretenu sur le sujet que nous allons évoquer.
— Je comprends… et croyez bien que j’éprouve de la difficulté à me confier à un inconnu.
— Je n’en doute pas… alors, commençons au plus vite.
— Bien, j’écoute vos questions.
Je saisis le crayon à papier, ouvre le calepin et attaque l’interrogatoire minutieusement préparé.
— J’aimerais d’abord que l’on débute par votre rencontre. Bien sûr, les médias en ont fait leurs choux gras pendant de longues semaines, mais vous savez les sources officielles… de plus, on a eu droit qu’à des détails insignifiants.
— En vérité, tout est faux. Notre rencontre est une fable pour les gogos, et de nos jours ça fourmille, orchestré par nos agences de communications respectives. En fait, à la base, cette entente vise l’objectif d’entretenir la stabilité de l’image traditionnelle de son poste particulier auprès du p… public. L’offre s’avérait alléchante, car j’y trouvais mon compte aussi bien d’un point de vue financier que pour la voie royale de la gloire. Au début, ma réputation en a pâti, mais je m’en moque fichtrement. La plupart des femmes auraient accepté sans se poser de questions. Ensuite, grâce à une propagande récurrente, une majorité du p… public a commencé à s’habituer peu à peu. Je n’en dis pas un peu trop, là ?
— Vous vous doutez bien que les internautes devineront très vite vos identités respectives. L’important est de rester discret sur les noms, les lieux, les dates et les dénominations de fonction professionnelle. D’accord ?
— OK.
— Allez-y continuer.
— Donc, je disais que le public, au bout d’un moment, accepte tout avec un bon bourrage de crâne.
— Au-delà du contrat, est-ce que cette nouvelle situation s’avère bénéfique ? Quels sont les privilèges ? Est-ce parfois oppressant ?
— Il y a une chose de très appréciable… tout devient gratuit. Comme le rêve d’un enfant qui fantasme sur l’idée de se retrouver seul sur cette planète avec tous les biens matériels à son unique et entière disposition. Et puis aussi, les gens vous octroient une déférence et des dithyrambes sans commune mesure. C’est très agréable quand vous êtes narcissique.
Elle remarque mon étonnement que j’ai laissé entrevoir à cause de sa soudaine franchise et de son cynisme.
— Vous croyez quoi ? La motivation première de ce genre de métiers, loin devant l’argent qui vient en second, est d’être considéré par une partie de ses contemporains comme des demi-dieux. Quoi de plus jouissif dans la vie ? C’est aphrodisiaque. Rien que les causes humanitaires, devenues incontournables dans nos milieux, ont pour but le narcissisme. L’humanisme demeure le pinacle d’une image médiatique éblouissante. La fée clochette qui vous transforme en « humain admirable » de sa baguette enchantée. Une sorte de grand œuvre alchimique, mais seulement en apparence. Peu de célébrités semblent conscientes de ce fait. La majorité se ment à elle-même, mais derrière tous ses sentiments mielleux trône le flamboyant et majestueux narcissisme.
— Je m’en doutais !
— Ensuite, votre vision de la chose compte. Si vous êtes sur le mode : bien ou mal ? Vous vous trompez de question. La juste interrogation est : bon ou mauvais pour soi ? Ça évite ou nettoie la culpabilité.
— Un point de vue intéressant… mais le narcissisme laisse aussi des dégâts psychologiques effroyables lorsque les gratifications s’évanouissent. C’est à double tranchant.
— Certainement, mais on lui résiste à grand-peine. Mais là, on s’éloigne du sujet… pour les côtés désagréables, on est contraint de contrôler en permanence son comportement et la moindre de ses paroles. Le pire reste le voyage protocolaire à l’étranger qui vient en prime se greffer à cette attention stressante. C’est épuisant. Seuls des as de la communication réussissent leurs prestations à coup sûr.
— Vous vous en sortez plutôt bien jusqu’à présent.
— Merci, vous êtes charmant. J’ai été formé à bonne école.
— Et les paparazzis, les journaux People, les fans ?
— Lorsque vous savez dealer avec eux, tout se passe pour le mieux. Une photo soi-disant volée de temps en temps ravit tout le monde. Le photographe touche, les journaux vendent et toi, tu entretiens ta célébrité, puis tu ramasses ton cash. Derrière, tu portes plainte pour sauver l’honneur et tu gagnes à tous les coups, car c’est prévu ainsi. Les journaux allouent des budgets conséquents rien que pour le judiciaire. Même nos avocats jubilent. Le système est bien huilé. On a parfois de vraies photos volées, mais ce sont de moindres tracas par rapport au bénéfice perçu sur l’ensemble. Pour les fans, certains sont trop engageants, un peu lourds et cassent le trip, mais j’ai toujours échappé au cas du psychotique qui fantasme une appartenance exclusive.
— OK, maintenant, venons-en au vif du sujet. Parlez-moi de lui !
Elle se sent soudain mal à l’aise et perd de sa confiance dans son regard.
— Bien, puisqu’on est là pour ça, me dit-elle un peu pâle, mais faisons vite… je vous en prie.
— Par précaution, appelez-le monsieur N. Ne vous en faites pas, si vous oubliez, je rectifierai à la rédaction de l’article.
— Monsieur N. ? Pourquoi ?
— Juste un kiff !
— OK, donc j’ai rencontré monsieur N. à une réception que donnait monsieur S., comme convenu, début décembre de l’année dernière. Comme je l’ai déjà dit à la presse, ses orientations politiques se situent à l’opposé des miennes, je racontais la vérité. Encore que je me trouve dans l’autre courant principal, plus par tradition de mon milieu de base que par conviction. Mais, en tout cas, nous avons comme point commun la même origine sociale… mi-bourgeoise, mi-aristocratique. Il n’est pas mon genre d’homme, mais je me suis laissé prendre au jeu. Et puis, ce qu’il représente envoute littéralement et sa confiance en lui inébranlable m’a séduite. Ce mélange fascine souvent les femmes. En clair, ce qui était au départ un contrat de bonne entente professionnelle est devenu réalité. Du moins, au début. Ensuite, les jours heureux se sont gâtés assez vite dès qu’on s’est marié le 2 février dernier pour se transformer en cauchemar au fur et à mesure.
— Comment ça s’est passé ?
— Un soir, lors de nos ébats conjugaux, il m’a proposé de jouer à des jeux un peu spéciaux avec lui, dit-elle en fuyant mon regard et en perdant de son éloquence jusqu’ici infaillible. Il me l’a demandé le plus naturellement et le plus tendrement possible, presque suppliant. Comme j’aime la nouveauté et que je suis un peu maso, j’ai acquiescé. Au début, les distractions demeuraient innocentes.
— C'est-à-dire ?
— Ben, des agréments classiques de couples en confiance qui tournent à la pornographie, parfois jusqu’à la salacité. Mais un jour, il s’est énervé, car d’après lui, je n’y mettais plus du mien. Ce qui était vrai, parce que ces séances malsaines, ça va un moment. Il m’a giflé et maitrisé, puis a commencé à nouer une corde autour de mon corps… euh… pour… euh… me bonder !
— Vous voulez faire une pause pour reprendre vos esprits ?
— Non, on a plus le temps. Juste un verre d’eau si vous avez ?
— Je n’ai sur moi que ma flasque de bourbon et je vous déconseille l’eau du robinet de cet hôtel.
— D’accord, mais un tout petit peu.
— Tenez, lui dis-je en lui donnant le remontant.
Elle le vide d’un trait.
— Ça va mieux ?
— Pas vraiment.
— Allez, encore un effort, c’est la dernière ligne droite. Donc les jeux ont tourné aux pratiques SM ? C’est ça ?
— Oui et de plus en plus répugnantes avec le temps. Il a commencé à m’appeler « Lassie, la chienne » et à me faire laper un bol d’eau pendant qu’il m’enfonçait des objets spéciaux dans mes deux orifices pourtant étroits.
— Comme quoi ?
— Les détails ont-ils vraiment de l’importance ?
— Au CGB, nous avons une règle d’or : rien ne doit être caché à nos lecteurs ! Déjà qu’ils ne comprennent pas tout…
— Ben, au début, il m’introduisait de simples godemichets… euh… mais ensuite des objets de plus en plus bizarre et parfois symbolique. D’un saucisson qu’il avait ramené du salon de l’agr… euh… à la pompe de son vélo de course… euh... en s’amusant à l’actionner avec frénésie, en passant par… euh… son bras de mannequin qui lui sert à y déposer toutes ses montres de grands luxes. Un jour, il m’a même introduit dans mon rectum une copie du traité simplifié de Lisbonne roulé en forme de tuyau… sniff… en chantant la chanson de Charles Trenet « Douce France ». J’éviterai de vous raconter ce dont j’ai dû endurer le soir de sa célèbre altercation publique dans une manifestation très populaire. Ainsi que… euh… le refus de la ratification d’un certain traité par un p… public étranger, conclut-elle en se répandant en une longue plainte déchirante.
— Allez, encore juste un petit effort.
Des larmes coulent sur son rimmel et laissent des trainées bleuâtres sur ses joues fardées. Elle ressemble à une petite fille infortunée qu’on a envie de consoler. Je ne la perçois plus comme avant. J’entreprends inconsciemment la tentative d’un geste de tendresse à son endroit, mais me ravise aussitôt.
—… sniff… un jour, il a convoqué son conseil des m… dans nos appartements privés et il m’a offert à ses convives… comment ils disent en banlieue, déjà ?
— Une tournante. Il vous a fait tourner.
—… sniff… voilà, il m’a fait tourner comme une vulgaire banlieusarde… moi, de descendance aristocratique ! Mais le comble de l’horreur se produisit le soir du 14 juillet. Il m’a… sniff… il m’a… sniff… scarifié… sniff… à l’aide d’un stylo à plume de sa collection… sniff… le message suivant…
Elle soulève son chemisier et me dévoile son abdomen torturé d’une inscription au caractère croûteux et sinueux : NUCLEARISER LA RACAILLE.
— On va s’arrêter là, lui dis-je en restant stupéfait devant autant de révélations époustouflantes, bien au-delà du topo pourtant alarmant de mon contact.
— Merci… sniff… c’est un malade…
Je repose mon crayon, mes doigts en compote et la main ankylosée par tout ce travail acharné, mais qui en valait la peine.
— C’est normal. Ne vous inquiétez pas, je vous assure l’anonymat.
— Je m’en fous maintenant. J’ai envie de mourir !
— Ne dites pas ça ! Pourquoi ne divorcez-vous pas ?
— Je ne peux pas. Il sait des choses sur moi que je préfère taire à jamais !
— Ah, bon ?
— Ne comptez pas sur ce scoop là !
— Désolé… un réflexe. Prenez un amant pour le faire chier !
Elle me fixe soudain de ses yeux écarquillés, l’air interloqué. Cette idée ingénieuse commence à germer dans son esprit troublé.
— Mais oui ! La voilà la solution !
Elle me regarde gratifiante.
— Et pourquoi pas vous ? De plus, vous êtes un homme du peuple sans origine sociale digne d’intérêt, ce qui le fera doublement criser !
— Oh là, on se calme !
— Même si physiquement vous ne cassez pas des briques, vous n’êtes pas non plus repoussant. Je vous paierai gracieusement s’il le faut. Et puis, une relation sexuelle saine ne me fera pas de mal… que je retrouve enfin ma dignité, me dit-elle en commençant à déboutonner son chemisier comme si ça allait de soi et que je n’avais pas mon mot à dire.
— Non, s’il vous plait, madame, ne faites pas ça.
L’idée restait toutefois alléchante, mais aussi annonciatrice de réactions en chaine cauchemardesques.
— Si vous le désirez, je vous taille une pipe ! J’en ai besoin, par pitié ! J’ai envie de me glisser à nouveau dans la peau d’une femme normale !
Vous connaissez sans doute le sketch de l’ange et du démon qui trônent au-dessus de chaque épaule et illustrent les bonnes et mauvaises pensées. Et bien, moi, je les ai vus, mais réellement vus.
L’ange me dit :
Ne commets pas ce péché ! Tu ne te le pardonneras jamais et soupèse les conséquences irréversibles de cet acte répréhensible par la morale chrétienne, même si la foi est absente de ton coeur !
À cela, le démon répondit :
On s’en bat la fourche de ton éthique religieuse ! Mais vas-y, mon salaud, ne te fais pas prier. Fais-toi pomper le nœud, mon n’veu ! Imagine un peu, lustré buccalement et goulument par la P… D… de F… ! Le rêve de tous les fils de pute avec une bite en âge de dégoupiller !
— Non, je ne peux pas !
Témoin X, insatisfaite par cette réponse, m’agrippe l’objet convoité par une prise ferme et solide comme si elle pratiquait la varappe.
Repousse-la, repousse-la… ne sombre pas dans ses noirs desseins… le diable la possède ! me dit l’esprit de lumière.
N’écoute pas cet éternel puceau et déchire-la comme le mâle dominant que tu es ! Au stade où elle en est, tu peux même la fourrer là où on prend la température, si tu vois ce que je veux dire ! Tu verras, c’est magique ! Allez, au boulot, mon brave. On ne fait jamais attendre une dame ! me répond le suppôt de l’enfer.
Je me lèche les babines. Qu’est-ce que je fais ? Je fonce ou pas ? Après mure réflexion et après avoir jaugé le pour et le contre, ma décision est prise et irrévocable…

Le lendemain, après avoir rédigé au propre mon article, je file vers la banque déposer ma bombe non conventionnelle.

Taggeurs = p'tites bites

Qu'est-ce qu'on apprend en surfant sur la Bobosphère 2.0?

Le ferrailleur Richard Serra a réussi à fourguer ses bouts de tôle à la Mairie du VIIIe... Des panneaux rouillés ont été entreposés au jardin des Tuileries, gâchant irrémédiablement la perspective.

Jardin qui avait déjà accueilli l'araignée tout droit sortie du plafond de Louise Bourgeois(e):




Et ma bobote de se la jouer Christine Angot... De s'angoisser pour l'intégrité physique des calamiteuses carcasses...

Les promeneurs, face à cette minéralité brutale, se sentent-ils ramenés à l'âge de pierre? Ou font-ils seulement les malins pour divertir leur famille ou leurs amis?

En effet, des passants sans accréditations ont vaguement laissé des "zézette je t'aime" tracés au Tipex dedans l'oxydation.



Oh, les zyva boyz, les yo, les Attilas urbains en tout genre...
Tageurs/graffeurs/graveurs/salopeurs universels...

...AUX ARMES!


Pas un coin qui n'échappe à votre rage de marquer votre territoire d'un coup de peinture... Pas un pan de mur épargné par votre irrépressible besoin de lever la patte... Et là... Rien?


P'TITES BITES!







Le morceau du jour qui burine le baba de Saakashvili

Boris Vian - Complainte du progrès

26 août 2008

Le plus grand éditorialiste de France parle du CGB

Ce matin en allant au boulot, je m'apprêtais à m'endormir tranquillement en écoutant l'édito d'Alain Duhamel (aka le sosie officiel d'Adolf Hitler depuis 1974), quand soudain çà :

Ce n'est pas un monopole, on sait bien que les radios vont beaucoup plus vite, beaucoup plus loin, et beaucoup plus libres. On sait bien que la presse écrite a beaucoup plus de place, et quelquefois plus de qualité. On sait bien que Internet aujourd'hui, c'est une sorte de critique pas toujours responsable, mais corrosif, qui n'existe pas là-bas
...

Mais mais putain Alain est train de parler du CGB !!! Merci Alain.



Sinon le reste de son intervention c'est de la grosse branlette médiatique : "Laurence Ferrari est devenue en fait, la femme française la plus influente en politique." Sacré Alain !!

Great Russia





Bernard ne mâche pas ses mots... Bernard est un défenseur des droits de l'homme qui aurait pu faire Robert Mesnard dans une autre vie!

Les vilains russes vont procéder à un nettoyage ethnique ce soir en Ossétie du Sud... c'est le grand Bernard qui l'affirme... L'Histoire retiendra Kouchner comme le plus grand opposant à la barbarie poutinienne.




Le précédent du Kosovo a laissé des traces (les jocrisses vous diront bien sûr que "ce n'est pas la même chose") et la Russie a usé du minoritarisme eurocrate pour proclamer l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

Elle peut encore se foutre de la gueule de la petite Europe avec d'autres républiques sécessionnistes comme le Haut-Karabagh ou la République moldave de Transnistrie.

Voilà, on était bien tranquille à Paris-Plage en train de comater sur les performances de Laure Manaudou et pam! Poutine nous gâche la fête (enfin techniquement c'est Saakachvilii qui a démarré les hostilités).

L'affaire est si grave que nos médiacrates ont oublié les sujets sur les retours des vacances et les cartables trop lourds pour mettre en exergue l'info internationale (désolé Lolo Ferrari l'info non anxiogène, ce sera pour plus tard).

Parce que la Russie a décidé de ne plus se plaisanter, la preuve: ils mettent directement en cause l’accord d’avril dernier entre la Russie et l’OTAN pour le transit par la Russie de ravitaillements et d’équipements de l’OTAN destinés à l’Afghanistan (source dedefensa.org) et bombent le torse face au nain européen (la "puissance" d'après-l'histoire) et les USA en pleine déconfiture (pays actuellement dirigé par une femme noire soit Condie Rice).

Cette crise géorgienne nous montre la volonté de la Russie de continuer l'histoire (comme dit Védrine) et de bâtir un monde multipolaire. On ne saurait donc se fier aux cris d'orfraies de nos vertueuses capitales et aux hotels- reportages de BHL. Mieux vaut multiplier ses sources d'informations.


Péter la gueule aux connards !

Au seuil de la rentrée littéraire qui promet d'être palpitante, j'ai eu un petit coup de coeur pour l'ouvrage d'un jeune auteur qui fête cette année ses 80 ans. Gageons que cet ouvrage provoquera des remous dans le landerneau des enculés mondains de l'édition nouvelle génération pour connards et putes à frange .

Dans cet ouvrage, le travail de Michel Clouscard consiste à dévoiler la collusion du libéralisme et de la pensée freudo-marxiste en vue d’imposer à la société française le nouveau mode de production capitaliste lié au marché du désir. Lorsque paraît « Néo-fascisme et idéologie du désir », les théories freudo-marxistes sont très à la mode et Clouscard s’empressera de montrer qu’elles ne sont qu’une caution libertaire du libéralisme. En effet, sous couvert de produire une rupture avec la société de consommation, la pensée freudo-marxiste présentée comme émancipation transgressive s’avèrera n’être qu’une des conditions majeures du développement de cette même société de consommation. En effet, son escamotage des rapports de classe témoignera d’une profonde allégeance à la nouvelle société du capitalisme avancé et à la nouvelle exploitation que cette dernière opère sur le prolétariat. La fonction première de cette idéologie du désir fut donc de briser la société traditionaliste et de promouvoir de nouvelles conduites libidinales, ludiques et marginales qui, tout en prétendant lutter contre lui, permirent la relance et l’expansion du capitalisme. Il s’est agi de cacher une terrible réalité : le redéploiement du capitalisme, loin d’intégrer le prolétariat à cette nouvelle société, n’a fait que l’en exclure encore un peu plus pour permettre à la classe dominante et notamment à la nouvelle petite-bourgeoisie, celle dont font partie les adeptes du freudo-marxisme, une nouvelle consommation libertaire et parasitaire. Les uns (le prolétariat) produisent le superflu, les autres (bourgeoisie, petite-bourgeoisie), grâce à l’exploitation de cette production, consomment le superflu. L’idéologie du désir, servant donc les intérêts de ceux qui la portent et la promeuvent, se charge de faire la publicité pour cette consommation parasitaire et ses nouvelles conduites qui impliquent le gaspillage.

Le freudo-marxisme est donc la proposition d’une forme particulière, d’un modèle particulier se proclamant universel et normatif et qui permet de gérer les moeurs d’une façon libertaire et progressiste pour camoufler l’oppression économique. C’est une révolution économico-esthétique qui systématise « la consommation transgressive pour atteindre la croissance maximale, implanter la réaction par le désordre moral, dissoudre les institutions de la Nation pour que le fonctionnement des multinationales devienne à la fois infrastructure et superstructure, seule instance productrice de la marchandise et du style de sa consommation, pour qu’enfin esthétique, marchandise, éthique soient une seule et même chose et règnent sur les individus massivement schizophrénisés, livrés aux dispersions transcendantales et aux participations panthéistes, par le plus fantastique déploiement de médias, de jeux, de drogues et de fêtes. »


25 août 2008

Le meilleur des Mondes




Jack Lang

CGB reader 's digest selection 2008



Comme chaque année, le CGB a reçu via son service de presse, la totalité des 676 romans et 500 essais (à la louche) qui sortent en cette rentrée 2008...

Ami lecteur afin de te faire économiser du temps et de l'argent (la rentrée ou l'obsolescence programmée du produit culturel), les éminents lecteurs professionnels du CGB (organisés en pool au sein d'un open space) te livrent ici... le peu d'ouvrages à retenir.




A tout seigneur tout honneur, on commencera par le chouchou de Zefa, Emmanuel Todd qui livrera le 30 septembre une reflexion capitale sur le devenir de nos démocraties dans Après la démocratie (Gallimard) ou les causes l’élection de Nicolas Sarkozy à travers ses facteurs lourds: le vide religieux, la nouvelle stratification sociale, l’impact destructeur du libre échange, et surtout la volonté des oligarques de dissoudre le peuple...

Le CGB continue avec l'habituelle sortie de l'opuscule debrayen... Le camarade Régis publie le 28 août aux éditions du CNRS Face aux tribus ou la trahison des clercs face aux narcissismes identitaires.

Le "fait religieux" sera aussi de la partie avec une discussion entre Marcel Gauchet, Olivier Roy, Paul Thibaud et Alain Houziaux dans La religion est-elle l'opium du Peuple?(éditions de l'atelier, mi-octobre).

Pas de Dany Robert-Dufour cette année... En revanche Jean-Claude Michéa sera bien présent avec son nouvel opus La double pensée (Flammarion, 1er octobre... à lire également sa contribution dans le n°31 de la revue du MAUSS, "L'homme est-il un animal sympathique?)" L'ombre d'Orwell sera pourtant présente en cette rentrée avec la publication d'un essai De la décence ordinaire aux éditions Allia dans lequel le philosophe des motels Bruce Bégout explore la notion de Common decency comme il l'écrit lui-même: "Ce n'est pas Orwell qui est desesperé, c'est le monde, qui est , de plus en plus, désespérant". Les éditions Agone rééditeront dans une traduction toute neuve, les chroniques d'Eric Blair dans A ma guise- Chroniques (1943-1947).

Au rayon économie, signalons Jean-Luc Gréau (auteur du déjà remarqué l'Avenir du capitalisme ), et sa Trahison des économistes(Gallimard le 11/09) qui tentera de répondre à l’absence de débat de fond sur la politique économique.

Antoine Compagnon (auteur d'une remarquable étude sur les antimodernes) se posera lui l'épineuse question: Que reste-il de la culture française? (Denoël, le 25/09).

Enfin William T. Volmmann s'intéressera, dans une enquête aux 4 coins du monde, aux damnés de la planète dans Pourquoi êtes-vous pauvres? (Actes Sud, le 03/09).

Il est grand temps de passer au 676 romans ou "fictions" qui jalonnent ce happening commercial que l'on appelle "rentrée littéraire"... aux milieux des autofictions, des mains dans la culotte de ma soeur, de la provoc' à deux sous (came et prostitution sont à la mode), les experts du CGB ont retenu le style de Pierre Mérot dans son Arkansas peuplé de clones de Michel Houellebecq (Rober Laffont le 25 août), la délicate nostalgie de Benoît Duteurtre et ses Pieds dans l'eau (Fayard, 25 août), le constat amer d'un échec républicain de Christian Authier (Une belle époque, Stock, 20 août) et la précision glaciale de Jérome Leroy dans La minute prescrite pour l'assaut (Mille et une nuits, 27 août) qui valent 100 fois plus que le fameux projet XXX de chez Flammarion!

Les poids-lourds étrangers c'est à dire là où la fiction a encore droit de cité seront bien présents avec le mythique Thomas Pynchon et son Contre-jour (Seuil) ou Manuel Rivas avec Eclat de l'abîme (Gallimard)...

Le morceau du jour qui balance et click click


Satan aide Batman à se maquiller

Sacré Batman, de plus en plus con...





Et là il boit une bignouse ce salaud cornu! En mattant des gonzesses! (Satan est une fausse blonde)

24 août 2008

Rock the casbah

Pour éviter les amalgames fâcheux, et transcender la tolérance d'esprit universelle qui anime chaque membre du CGB et nos lecteurs, voici une petite vidéo de Jackie Salloum, qui après l'article: "Péter la gueule aux bougnoules", prouve ô combien ceux-ci avaient déjà bien pris, en particulier du côté hollywoodien !

Planet of the arabs



Vous aussi, soutenez l'effort de nos troupes en Afghanistan, en parrainant l'un des soldats proposé par la liste de Zefa !

Ceci était un communiqué pour "bien vivre ensemble dans une meilleure compréhension".

We Got Him !!

Avis aux amateurs qui seraient tentés par un trollage systèmatique des commentaires sur le CGB. Le dernier qui s'est amusé à ce petit jeux a vu sa vie se briser en milles morceaux : sa voiture a explosé devant lui, sa femme a divorcé pour se casser avec le facteur, ses enfants ont été placés (la plus grande de 18 ans a été vendue comme esclave à Kroulik), son patron l'a viré manu militari et il va faire un petit séjour d'une cinquantaine d'années à Fleury-Mérogis (section des violeurs pédophiles). A bon entendeur salut !



Au CGB on sait se faire respecter !

Devenir membre du CGB : un privilège solaire

Un lecteur nommé Bayrem nous demandait récemment comment on pouvait devenir membre du CGB. Je vais dans cette perspective rappeler brièvement quelques principes essentiels.

Devenir membre du CGB est un long processus initiatique qui mène à la connaissance de la Vérité et de l'Essence éternelle et infinie. Il ne s'agit pas de se tourner et de se retourner sur un lit d'agonie, mais de s'éveiller et de se mettre debout. Le futur jeune cégébien doit accéder au monde de l'Être, au supra-monde et ceci par la médiation du Rite et de la Fidélité. Au terme de cette initiation, la virilité spirituelle des prétendants est évaluée par les Maîtres de la Tradition-Mère à l'aune de la Grâce Efficiente. Cet accès du disciple à l'Ordre Rédempteur donne lieu à un rituel très particulier qui révèle enfin à l'initié l'état héroïco-ouranien de son être.

Durant son initiation, l'individu a besoin d'aide. Cette aide il la trouve dans le mantra polaire : "Quand j'entends le mot culture, je sors mon REVOLVER".
L'acception étymologique du mot révolution, RE-VOLVERE est de revenir au point d'origine, après la fermeture du cycle. Dans ces conditions la Révolution doit être avant tout spirituelle et culturelle. Ce mantra est donc transcendant dans son origine mais immanent à la chaîne initiatique et aux rituels destinés à cette fin. C'est donc à la fin du processus métaphysiquement revivificateur que l'initié reçoit toute la lumière du Seigneur Universel et de l'Esprit Absolu. Son maître intérieur lui révèle alors sa complète appartenance à la Dynastie Solaire Cégébienne et il peut alors se considérer comme membre du CGB.





Nous vous proposons également ici en vidéo un extrait d'une étape fondamentale de l'apprentissage, celle de la maîtrise de la force originelle qui fait revenir (RE-VOLVERE) au point d'origine.




Cher lecteur j'espère que cette réponse vous satisfera et qu'elle vous incitera à vous plonger dans notre ouvrage dont la couverture figure au début de cette note et qui s'intitule "Visions et Instructions" (Temps du Silence Editions, préface de Pascale Clark), lequel ouvrage donne de plus amples détails sur l'acquisition de la puissance transformatrice et purificatrice des vertus cégébiennes.

Péter la gueule aux bougnoules !



Il en aura fallu du temps mais ça y est, les terroristes sont passés à l’action, il nous ont vraiment déclaré la guerre ces salopards. Ouais. Ces égorgeurs de femmes et de moutons viennent de dézinguer dix de nos gars. Les bougnes enturbannés sont donc à nos portes et ils menacent désormais nos villes et nos villages et le monde tout entier. Ces racailles extrémistes vont bientôt débouler chez nous avec leurs chameaux, leurs kebabs et toute la smala.

C’est pas le moment de dormir les amis ni de faire son tiercé-quarté-quinté plus ! Car il faut pas se laisser faire par ces hordes de sauvages. Faut leur montrer qui on est à ces troglodytes qui veulent nous envahir. Gare à leurs steaks ! Faut leur montrer qui c’est le patron, on est chez nous merde à la fin ! Enfin bon là bas en Afghaquistan, ok ils sont un peu chez eux. Enfin pas tout à fait parce que c’est des talibans et ils vivent comme des crasseux dans les montagnes. Donc c’est pas des gens civilisés et donc il faut leur apporter la civilisation qu’on a nous. Parce qu’il faut pas avoir peur de le dire, La France c’est quand même autre chose que l’Afghaniran. Déjà t’as qu’à voir comment ils s’habillent les afghaniens. On dirait des manouches! Donc voilà on va pas se laisser emmerder par des métèques à moitié sauvages. Non vraiment, ils savent pas encore à qui ils ont affaire ces saloperies de polygames qui lapident les femmes. Nous c’est la France, la patrie des droits de l’homme et de la femme, le pays du haut débit et du plan Vigipirate. Donc on va pas se laisser faire par des bandes d’arriérés à moitié anthropophages. On va se défendre, ils vont voir ce que c’est un pays civilisé, on va leur apprendre ce que c’est la démocratie à ces trafiquants de drogues et d’organes. Alors en plus quand j’entends ici des tarlouzes du genre Besancenot qui veulent qu’on baisse notre froc, qui disent qu’il faut rentrer à la maison, j’ai envie de leur exploser la gueule à ces taffioles de gauchistes. Ces cons vont même jusqu’à dire que les ordures de talibans seraient des résistants et des patriotes qui défendent leur pays contre une invasion et qu’ils ont le droit de faire ça. Résistants mon cul oui ! C’est vraiment n’importe quoi et c’est vraiment dégueulasse de défendre ces espèces de hippies islamistes qui en plus sont sûrement à moitié pédophiles ! Combien de fois faut leur dire à ces peaux de bites pacifistes que les crasseux de talibans sont tout simplement des arabes islamistes et comme tous les arabes islamistes il faut qu’on leur pète la gueule parce que c’est à cause d’eux si c’est le merdier dans le monde. Et c’est aussi parce qu’ils sont antisémites qu’il faut leur en remettre une bonne dose.
Donc voilà, les bougnes viennent de massacrer dix braves gentils soldats français qui avaient fait 10000 bornes pour apporter la paix et la démocratie. On peut dire merci pour l’accueil ! Quand tu vois leur sens de l’hospitalité tu comprends déjà qu’ils sont vraiment pas comme nous ces gens-là. Ils sont pas aussi arabes que les autres arabes parce qu’ils sont un peu blancs aussi mais enfin ils vivent dans des grottes et ils bouffent n’importe quoi. Je comprends pas comment on peut défendre de telles saloperies qui ne veulent même pas bouffer des rillettes.
Donc, il y a danger. Faut que les français se le disent et qu’ils s’arrêtent de se prendre la tête pour des conneries du genre pouvoir d’achat ou sécurité sociale. Le plus grave en 2008 c’est les bougnoules et tous les barbus du même genre. Notre président il l’a bien compris lui, c’est pas un cave, et il sait que la France doit continuer la lutte pour la liberté et la démocratie. Parce que si on les laisse faire ces crevures de talibans, on pourra dire adieu à notre liberté et à notre démocratie. Alors ok ils ont fait la peau à dix des nôtres, et bien ni une ni deux, le Président ils leur en renvoie une douzaine dans la gueule à ces trouducs et pas des trisboules qu’il envoie le Président non, pas des squatteurs de chiottes non non, c’est le fin du fin, le must, le haut de game, le corps d'élite, uniquement du sévèrement burné.
Avec eux ça va défourailler grave et les bougnoules d’Afghanistan et d’ailleurs ont qu’à bien se tenir.

Voilà donc la troupe de choc, tous des justes, tous des futurs héros de la République.


Bérédoir (a.k.a Edouard Baer)


Durab (a.k.a Patrick Bruel)


Ma Glaire (a.k.a Magloire Delcros-Varaud)


Shabite (a.k.a Raphaël Glucksmann)



Fouille-merde (a.k.a Marc-Olivier Fogiel)



Tata Yoyo (a.k.a Caroline Fourest)


Gaytapan (a.ka. David Guetta)


Petite chose (a.k.a Vincent Delerm)



Trouduc à g. (a.k.a Mikaël Benayoun)


Prépuce (a.k.a Jean Sarkozy)


Vivel Dop (a.k.a Sinclair)


Minigoy (a.k.a Arthur Essebag)


Nono (a.k.a Arno Klarsfeld a.k.a Nicolas eh ben il est gentil)


23 août 2008

Le morceau du jour qui évite les tirs amis

Lefties Soul Connection-Organ Donor

Francoise Laborde rote en direct du 20h

C'est décidé devant ce scandale qui frise le bon gros populisme à la Sarkozy, le CGB demande illico presto la démission de la rédaction de France2 et celle de Patrick de Carolis en sus, ainsi que le retour de l'ORTF. De plus le CGB ne paiera plus la redevance !!!

... Comment ça Beboper on l'a jamais payée ??? ...

22 août 2008

Le morceau du jour qui fait mouiller Christine Angot

Brian Culberston - Nice and slow

Barack à frites (Mc Cain)

Sans doute aiguillés par leurs conseillers en communication respectifs, Obama et McCain ont établi le top 10 de leurs chansons favorites de tous les temps. A la lecture de ce classement, on peut se dire qu'un type qui écoute Neil Diamond ne peut pas être foncièrement mauvais...

BARACK OBAMA
1. Ready or Not Fugees
2. What's Going On Marvin Gaye
3. I'm On Fire Bruce Springsteen
4. Gimme Shelter Rolling Stones
5. Sinnerman Nina Simone
6. Touch the Sky Kanye West
7. You'd Be So Easy to Love Frank Sinatra
8. Think Aretha Franklin
9. City of Blinding Lights U2
10. Yes We Can will.i.am

JOHN McCAIN
1. Dancing Queen ABBA
2. Blue Bayou Roy Orbison
3. Take a Chance On Me ABBA
4. If We MakeIt Through December Merle Haggard
5. As Time Goes By Dooley Wilson
6. Good Vibrations The Beach Boys
7. What A Wonderful World Louis Armstrong
8. I've Got You Under My Skin Frank Sinatra
9. Sweet Caroline Neil Diamond
10. Smoke Gets In Your Eyes The Platters


How I won the war

Nico part sur le sentier de la guerre. Ambiance secousses !


«nous n’avons pas le droit de perdre là-bas, de renoncer à défendre nos valeurs, de laisser les barbares triompher, car la défaite à l’autre bout du monde se paiera d’une défaite sur le territoire de la République française»
Prononcé par Nicolas Sarkozy lors de l'hommage aux soldats français morts en Afghanistan.

L'armée française est présente en Afghanistan depuis 2001. Jusqu'ici son rôle et les raisons de sa présence étaient assez flous. Mission humanitaire, construction d'écoles ou d'hopitaux c'est ce qui avait été plus ou moins vendu à l'opinion française. Ce qui est totalement en contradiction avec les propos du chef de l'Etat aux Invalides ou ceux d'Hervé Morin dans le figaro
http://www.lefigaro.fr/international/2008/08/22/01003-20080822ARTFIG00009-le-but-des-talibans-est-de-faire-douter-les-europeens-.php"
Hervé Morin tout en finesse et délicatesse n'hésite pas à amalgamer ceux qui se demandent ce que l'on fait là-bas à des pro-talibans dans le plus pur style propagande de guerre.

Ceux qui critiquent l'engagement français ne proposent aucune alternative. Que voulez-vous faire d'autre ? Redonner le pays aux talibans, qui le livreront aux terroristes islamistes pour notre malheur futur ?

Ce n'est pas la première fois que des soldats français meurent en Afghanistan depuis le début de ce conflit post 11 septembre et ce dans l'indifférence médiatique la plus totale si ce n'est quelques lignes dans les journaux façon rubrique chiens écrasés.
On peut légitimement se poser la question de la brusque médiatisation de cette affaire. Histoire de préparer l'opinion à l'augmentation des troupes envoyaient là-bas ? A une plus grande implication dans les combats de l'armée française et donc à un plus grand nombre de morts ?
La France est donc en guerre depuis 7 ans. Sans que sa population le sache. C'est une première.Saluons l'exploit.

21 août 2008

Morsay aux Jeux Para-Olympiques



Lâchez vos commentaires bande de salopes !!

La vengeance de la crotte volante

Mais... mais c'est de la merde!


Berne, Suisse - Une œuvre d'art représentant une énorme crotte de chien gonflable exposée dans un musée de la capitale suisse s'est envolée pendant une tempête, provoquant des dégâts dans la ville.

Présentée au Zentrum Paul Klee dans le cadre de l'exposition A l'Est d'Eden : le jardin s'expose, l'installation de l'Américain Paul McCarthy, intitulée "Complex Sh*t"[NDK:Oh, que c'est mimi cette censure] était censée posséder un système de sécurité la dégonflant en cas de mauvais temps. De brusques rafales de vent ont cependant détaché l'œuvre, laquelle s'est envolée en provoquant divers dégâts.

La crotte de chien gonflable a ainsi fait tomber au sol une ligne électrique avant de terminer sa course dans un orphelinat, en cassant une fenêtre.

L'équipe du musée n'a pas précisé à quelle date l'oeuvre retrouvera sa place dans l'exposition.


Source: Yahoo news et http://www.dailymail.co.uk/

John Davison Rockfeller : ploutocratie, philanthropie et eugénisme


C’est la teuf chez les Rockfeller ! En effet, Exxon Mobil a encore explosé les bénefs avec un profit net de 11,68 milliards de la monnaie fiduciaire dominante, le dollar, pour l’exercice du second trimestre 2008. Le record mondial était auparavant à 11,66 milliards de dollars et détenu par… tintintintin… Exxon Mobil ! Chez les Rockfeller, on sait ce que ça veut dire le dépassement de soi.
Donc, comme l’occasion si prête, je vous invite à faire un petit tour du propriétaire de la plus grande dynastie financière contemporaine. Dans cet article, on se focalisera uniquement sur le début de l’empire au travers de son fondateur légendaire : John Davison Rockfeller. On attache sa ceinture, on présente son billet au contrôleur… et c’est parti.

William Avery Rockfeller Senior (1810-1906)
Le patriarche. Pas grand-chose à dire sur le zouave, à part que c’était un fermier et un escroc itinérant qui baladait sa roulotte, comme dans les westerns hollywoodiens, et tout et tout, pour vendre aux pauvres cons crédules sa camelote de médicaments miracles (pétrole dilué, huile de serpent). Flambeur invétéré et polygame, il abandonna lâchement sa famille pour faire du pognon sur les routes de l’ouest.

John Davison Rockfeller (1839-1937)
Ici commencent les choses sérieuses. John D. a très peu connu son papounet à cause de sa profession de marchand ambulant, ancêtre du télé-achat. Maman-gâteau, une baptiste fondamentaliste, l’éduqua avec l’idée que le devoir de tout chrétien était de faire des dons à l’église. N’importe quoi, eux ! Là où beaucoup de marmots rêvaient de devenir cow-boys ou shérifs, notre John D. fantasmait, déjà tout petit, sur le métier d’homme d’affaires. Pas normal, le môme. C’est à l’âge de douze ans qu’il a une révélation. Alors qu'il venait de gagner 1 $ après avoir travaillé dur, trois jours durant, pour un voisin à arracher des pommes de terre, il prêta à un fermier du voisinage, moyennant intérêt, son élevage de dindons. Celui-ci lui rapporta 3,5 $ de bénéfice. « Je compris, ce jour-là, qu’il est absurde de travailler pour l’argent : il faut que l’argent travaille pour vous »
En 1860, il se lança, avec un associé, dans le business de l’alimentaire via la création d’une maison de courtage. Très rigoureux dans les affaires et bénéficiant d’une réputation d’homme de confiance, John D. engrangea les pépettes avec brio. N’aimant pas se salir les mains, il déboursa 300 $ pour échapper à la conscription et évita ainsi la guerre civile de 1863. Néanmois, John D. saisit l’occasion pour vendre aux troupes fédérales du whisky à des prix usuriers. Il eut aussi l’idée d’investir ses profits dans des raffineries de kérosène, étant donné qu’une pénurie menaçait le ravitaillement en camphène de toutes les lampes à pétrole des États-Unis qui étaient produites dans le sud. L’argent s’amassa de façon spectaculaire sur le dos des soldats. La guerre offrait toujours de bonnes occasions aux opportunistes sans scrupules.
Un jour, il entendit parler d’Edwin Laurentine Drake, l’homme qui fora le premier puits de pétrole, et se rendit sur place pour examiner ceci de plus près. Visionnaire, il comprit de suite les formidables possibilités de l’exploitation pétrolifère et décida d’investir dans cette activité à l’avenir reluisant. Malheureusement, son associé était réticent, donc il racheta ses parts à hauteur de 72 500 $ et prit un autre camarade de joie, spécialiste des problèmes de pétrole.
En 1865, John D. racheta les parts de tous ses actionnaires et fonda la célèbre Standard Oil Company. Les couts à l'entrée étaient bas et le marché en excès produisant beaucoup de gaspillage. Il sentit l'inefficacité des petites entreprises, qui pour survivre, faisaient baisser les prix en dessous des couts de production et gênaient les plus grosses entreprises comme la sienne. Il inventa le principe de l’intégration verticale. Il s’agit de posséder tous les maillons de la chaine d’une activité : la source, la production, le transport et les autorités. Là où Standard exerçait, tous les gouvernements et entreprises de transports tombaient sous sa coupe. Avec la patience d’un mammouth en hibernation, John D. bâtit son empire brique par brique jusqu’à mettre sous son joug tous les pétroliers des États-Unis. La petite bébête qui monte, qui monte et qui fait guili-guili à coup de millions de dollars en corruption.
En 1880, Standard contrôlait 95 % du pétrole des États-Unis et 70 % du marché de la pieuvre se situait en Europe et en Russie et était le seul producteur de kérosène dans le monde. Ce monopole lui permettait de contrôler les prix et la surproduction. Il ne restait plus qu’à l’ogre d’accaparer les raffineries de pétrole. Ainsi, il organisa la « South improvement Cy », mais le projet sera décrété antidémocratique et John D. dut battre en retraite. Ne s’avouant pas vaincu, il décida de s’y prendre autrement. Il fit pression sur les raffineries pour les racheter contre argent et actions dans sa société. Il commença par les états de New York et de la Pennsylvanie et posséda toutes les raffineries de ces États. Cependant, la législation des États-Unis interdisait aux hommes d’affaires d’exercer des activités en dehors de l’état de leur domicile. Le problème fut résolu aux mains des juges qui réussirent à contourner les lois fédérales. La Standard Oil prospéra et toutes ses possessions furent regroupées en 1882 dans la Standard Oil Trust, qui effectivement était une société géante. Les actionnaires de la Standard Oil Company déléguèrent les activités de l’entreprise aux mains de neuf hommes de confiance, dont Rockfeller Himself. Le siège fut installé à New York.
Après avoir pataugé dans le pétrole, Rockfeller s’attaqua à l’automobile puis à l’aéronautique, multipliant au fil du temps considérablement sa fortune.
En 1902, on évalua que Rockfeller possédait à lui seul les deux tiers de la production mondiale de pétrole, 1/500 de toutes les richesses yankees et 1/2000 de la richesse mondiale. À la suite d’une série de poursuites fédérales concernant la loi antitrust, le monstre de Rockfeller fut démantelé et scindé en 34 parties dont les plus connus sont Conoco, Chevron, Esso et Mobil. La famille Rockfeller conserva tout de même le contrôle de toutes les sociétés de l’empire, ce qui revint au même. Quant au reste du globe, les lois antitrusts n’existaient pas.
Il prit sa retraite en 1896 en étant l’homme le plus riche des États-Unis et l’un des plus puissants du monde. Il est considéré comme l’homme le plus riche de tous les temps avec une fortune de 200 milliards de dollars actuels (pour l’époque c’est considérable, je ne pourrais même pas vous dire avec quel coefficient on pourrait multiplier ce chiffre pour qu’il concorde à 2008).
John D. croyait au bienfait de la démocratie, mais en tant que fable utile pour les bouseux. Il institua une formidable propagande à l’aide de Ivy Ledbetter Lee, le père de l’industrie des relations publiques, puis ensuite d’Edward Louis Bernays, l’homme qui lui donna ses lettres de noblesse, pour promouvoir les fantastiques légendes des bienfaits de l’industrialisation et du mythe du milliardaire philanthrope. Et tout ça, bien sûr selon les contes hollywoodiens, sans aucune corruption, malversation, répression, malhonnêteté ou tricheries de toutes sortes. Ben, non, voyons !
John D. donna environ 600 millions de dollars pour fonder l’université de Chicago, l’institut Rockfeller pour les recherches médicales et la fondation Rockfeller, destinée à promouvoir le progrès scientifique dans le monde. Ainsi qu’à différentes églises, hôpitaux, écoles, etc. Il avait l’habitude de se balader avec des pièces de dix cents qu’il jetait en aumône aux badauds.

Bakou et la Russie tsariste
Bakou est une petite ville au bord de la mer Caspienne, tout prêt de l’Afghanistan. À l’époque de notre intéressé, la moitié du pétrole de la planète provenait des gisements de Bakou.
En 1880, un boom pétrolier se produisit dans cette région, sous l’initiative des frères Nobel de Suède et des Rothschild de la branche française. John D. a déjà des billes, que dis-je, des calots, en Russie. Il fait tout en son pouvoir pour stopper la production et de s’en emparer. Le tsar Nicolas II refusa de céder aux caprices de l’homme d’affaires en restant loyal envers les Nobel et les Rothschild. Les champs de Bakou deviendront la cible d’attentats.
Bakou deviendra rapidement le centre stratégique crucial de la géopolitique de l’époque et appartint en 1913 à la Russie suite au traité de Golestan. La Turquie tenta de s’en emparer en 1914, trouvant sur son passage l’armée russe et l’Arménie. On connait la suite de l’histoire pour les Arméniens. L’empire Rockfeller mettra la main dessus après l’effondrement de la Russie tsariste. D’importants réseaux d’affaires reliaient l’élite de Wall Street à la Russie à la fin du 19 ° siècle. En fait, Rockefeller et ses collègues n’allaient prendre aucun risque. Ils financèrent et armèrent les deux côtés de la révolution bolchévique. Quand la révolution Russe se stabilisera autour de Staline au début des années 20, celui-ci fera cadeau de Bakou à un collègue et partenaire d’affaire de Rockefeller, un certain Averell Harriman, dont une des banques, la Brown Brothers Harriman était présidée par Percy Rockefeller.
Hitler rata l’occasion de s’en emparer alors qu’on la lui offrait sur un plateau d’argent. Ah oui, j’oubliais une petite chose. Pour transporter les ressources extraites de Bakou vers l’Asie, on doit traverser l’Afghanistan !

La petite passion de John Davison
Là où son Alter-ego Lionel Walter Rothschild se passionnait pour la zoologie, en particulier pour la collection d’oiseaux et de papillons, John D. cultivait une passion d’une tout autre nature.
Il acheta une église à son pasteur Baptiste, Thomas Dixon, qui se rendit célèbre par une vingtaine d’ouvrages à la gloire du Ku Klux Klan. En 1902, il finança la création du « General Education Board » qui aura pendant près de quarante ans une très forte et controversée influence raciste sur les institutions scolaires américaines. La même année, John D. et Averell Harriman firent un don de 11 millions de dollars au Cold Spring Harbor Laboratory. Cet institut sera construit sur un terrain appartenant aux frères Dulles (John Foster et Allan, futur créateur de la CIA et propriétaire d’United Fruit), et sera le tout premier laboratoire d’études eugénistes. C’est de là qu’apparaîtront les toutes premières lois de l’hygiène raciale. Enthousiaste, Rockefeller créa ensuite en 1909 un laboratoire d’Eugénisme sur un lopin voisin appartenant à Averell Harriman. Puis, en 1910, il finança et organisa l’Association pour la Recherche Eugénique. Et encore, la même année, l’Office des Données Eugéniques. C’est une passion ! En 1911, son ami et avocat John Foster Dulles résuma ainsi la science eugéniste : « en éliminant les membres plus faibles de la population, une race plus pure pourra être créée ».
C’était de ces instituts eugénistes américains que migreront vers l’Europe les thèses de la pureté de la race. En 1928, Rockefeller fonda en Allemagne l’Institut Kaiser Wilhelm d’Eugénisme, d’Anthropologie et d’étude de l’Hérédité Humaine. Parmi les sommités qui dirigeront les recherches de ce laboratoire, on retrouva les noms de Josef Mengele et Otmar Verschuer.

20 août 2008

Bull tragique à Tbilissi

En exclusivité pour le CGB: l'explication scientifique du coup de folie Saakashvilien.

Souvenez-vous... BHL... dans son papier de propagande "témoignage sur le terrain" publié par le monde, nous révélait ceci:

Le président Saakashvili (...) est jeune. Très jeune. D'une jeunesse qu'accuse encore l'impatience des gestes, la fièvre du regard, des éclats de rire brusques ou encore cette façon d' enfiler les canettes de Red Bull comme si c'était du Coca-Cola.


Or, que n'apprend-on point aujourd'hui sur le site d'LCI:

Boire trop de Red Bull rend inconscient. C'est ce que démontre une étude américaine réalisée auprès de 602 étudiants et publiée sur le site web de la revue américaine Journal of Adolescent Health. La sociologue Kathleen Miller, qui a mené l'étude, a établi un lien entre la consommation de boissons énergisantes et des conduites à risque chez les jeunes.

Selon l'étude, financée par l'Institut national américain sur la toxicomanie, 39% des jeunes, davantage des garçons, ont déclaré avoir consommé dans le mois de l'enquête au moins une boisson énergisante.

Elle a montré que les gros consommateurs (au moins six jours dans le mois) avaient trois fois plus de risque d'avoir fumé, abusé de médicaments ou d'avoir été impliqué dans une rixe durant l'année précédant l'étude.(..) Ils étaient aussi davantage susceptibles d'avoir eu d'autres conduites à risque : (...) acte dangereux accompli par défi.

Le malheureux jeune s'adonnant à son vice


Il aura tenté le mélange redbull-vodka... Erreur fatale.

Rebello-Bobo électromagnétique

16 août 2008

Le ciel européen va nous tomber sur la tête



Le Parlement européen, temple de la religion de la "concurrence pure et non faussée", de la "rentabilité maximale", de la "course au profit", et de "l'amputation des dépenses publiques", vient de découvrir les conséquences de cette idéologie folle. Le plafond de l'hémicycle du Parlement à Strasbourg s'est effondré, comme s'était effondré le plafond d'un des bâtiments de Roissy, comme s'effondrera, un de ces jours, la verrière du Parlement européen à Bruxelles qui s'est déjà fissurée, parce que, chaque fois, la même cause est en action dans des appels d'offres où la multinationale gagnante est toujours celle qui emploie le moins de personnel, le moins qualifié, avec les matériaux les meilleur marché, les délais les plus raccourcis, dans le total mépris de la sécurité. Puisque la loi est celle de la rentabilité.

Les députés européens viennent de recevoir là une leçon sans frais. À la différence des 14 803 papys et mamies de l'été 2003, ayant payé, eux, de leur vie, lors de la canicule, les conséquences de cette idéologie criminelle du tout marché, de l'économisme débridé et de l'ultra libéralisme sauvage qui a empêché et empêche toujours les maisons de retraite d'avoir les personnels nécessaires et les équipements indispensables. Puisque, là encore, au nom de la rentabilité, les dépenses publiques sont amputées.

Ce n'est pas que le plafond du Parlement européen qui s'est effondré. Ce sont les hôpitaux publics, les équipements ferroviaires, le maillage du pays en services publics, les laboratoires de recherche, les universités françaises ensevelies dans les profondeurs du classement de Shanghai et l'économie de l'Europe où la croissance, elle aussi, s'effondre parce que partout et toujours l'ultra libéralisme et la main invisible d'Adam Smith font "la misère des nations".

Communiqué de presse de Jean-Claude MARTINEZ
Député européen, vice-président du Front National