5 juin 2008

Petite sociologie de comptoir concernant l'extension du domaine de la lutte à l'économie du couple

Tout part d’une observation : parmi tous les couples que je connais aucun des hommes ne gagne moins d'argent que leur femme. Dans de nombreux cas, l’homme est plus âgé que la femme.
Et d’un fait avéré : une certaine proportion des séparations conjugales est due soit au fait que l'homme perde son emploi (la femme semble alors avoir beaucoup de difficultés à résister à la tentation de se barrer pour en trouver un plus riche*) soit au fait que la femme vieillit et devient moins belle (c'est l'homme qui semble alors avoir beaucoup de difficultés à résister à la tentation de se barrer pour en trouver une plus jeune et plus jolie).



Si on prend à rebours tous ces éléments, il semblerait donc qu’en vue d’une union durable, l’homme privilégie le capital physique alors que la femme est en priorité sensible au capital économique du futur conjoint (capital qui d’ailleurs est souvent est proportionnel à l’âge de l’élu).
Même si ces remarques n’ont pas légitimité à être extrapolées à toute la société, les réflexions qui vont suivre m’ont tout de même incité à croire que ce n’était pas une idée fausse que je me faisais.
D’abord rappeler que la modernité, avec la libération sexuelle, les droits accordés aux femmes et l’autonomie qui leur a été donnée, est censée avoir changé la nature de l’union conjugale. Il ne s’agit plus en effet d’une association fondée sur l’arithmétique des intérêts en vue de transmettre un patrimoine mais le résultat du sentiment amoureux. Simplement, avec le contexte de crise économique qui perdure depuis quelques décennies, on peut se demander si ce schéma idyllique est effectivement réalisé, si la modernité a finit par laisser toute sa place à l’amour-passion qui dans l’Ancien Régime était incompatible avec l’union conjugale.
Il semblerait en effet qu’il y ait quelques persistances ou un certain revival dans la logique qui préside à cette union.
Quels sont donc les conditions sine qua non de cet amour conjugal enfin rendu possible ? Du point de vue de l’homme, pour que l’amour conjugal soit possible, la femme doit avoir un capital physique attrayant (et au fond peu importe son capital financier), du point de vue de la femme la condition est que l’homme doit plutôt avoir un capital économique attrayant (et au fond peu importe son capital physique). Ceci étant dit, il semble tout à fait légitime qu'une femme évite de se tourner vers un galérien si elle ambitionne de fonder une famille et surtout si son capital physique lui permet de trouver mieux. Ce recours n'est pas possible pour un homme. Contrairement à une femme, la beauté d’un homme ne pourra pas facilement compenser son handicap financier.
Sur cette question de la mobilité sociale, le cas extrême est bien qu’une fille très très pauvre se devra d’être très très belle pour s’en sortir.
Le mythe de l’amour conjugal donc en prend déjà un petit coup.
Hasardons-nous quand même à voir si dans cette logique, il n’y a pas la place pour le sentiment amoureux. On n’est quand même plus sous l’Ancien Régime !
Dans les gammes des critères de choix, on a donc d’un côté la femme qui place en priorité l’argent et le pouvoir et de l’autre l’homme qui privilégie la beauté et la jeunesse. Pour ce qui est de la séduction physique, on peut dire qu’elle reste subjective et variable et qu’elle peut être influencée par d’autres facteurs plus psychologiques. En revanche, la séduction du compte en banque est elle strictement définie (supérieure ou égale au capital financier de la femme) et a peu de chance d’être concurrencée par la séduction physique. Comme nous l’avons dit, quel que soient ses qualités, si le mec est un crevard, il reste sur la touche alors que, quelles que soient ses qualités physiques et sa position socio-économique, une femme aura elle toujours plus de chance qu’un homme de trouver un partenaire.

un cas typique de soumission à l'idéologie

Donc, pour la femme, l'association d’intérêts que constitue un couple ne semble être viable que si l'homme répond à une exigence minimale en matière de contribution financière. Ce seuil difficilement contournable semble quelque peu contrarier la possibilité de l’union fondée sur l’amour. Certes, une fois la question du capital financier réglée, on peut penser le libre jeu du capital physique et la prise en compte des sentiments sont alors permis. Simplement, on voit bien que le jeu est faussé en amont. Si le minimum que l'homme peut "proposer" le range dans la catégorie des fauchés, on peut penser que quels que soient les sentiments éprouvés par les protagonistes du couple, si la femme a beaucoup plus de moyens financiers, l'homme devra sacrément ramer ou avoir de sacrés arguments autres que financiers pour que ça fonctionne et qu’ainsi l’amour puisse avoir son rôle dans le couple.

En revanche, en ce qui concerne la position de l’homme, on peut dire que sa prédilection pour le capital esthétique de sa future conjointe représente un obstacle moindre au libre jeu de l’amour ou disons pour ne pas aller jusque là, à un libre jeu sentimentalo-hormonal. Il semblerait donc que ce soit l’homme qui laisse le plus sa « chance » à l’amour.
Or nous venons de voir que cette « chance » est plutôt contrariée par les exigences de la femme qui pourtant clame partout que c’est bien l’amour qui motive son engagement dans une relation durable.
Dans un cas il semble que le couple se crée par intérêt avant de se stabiliser par amour. Dans l’autre le couple voudrait se créer par amour avant de se stabiliser par intérêt.
Que peut faire l’homme alors face à une telle situation ?
Il lui reste deux possibilités : celle de faire sa vie avec une compagne de même condition que lui. La question étant alors : comment fait-on une vie quand on est deux à être fauchés ? L'autre possibilité étant de recourir à un expédient plus féminin : faire le tapin - soit auprès d'une femme plus riche que lui (mais sans capital physique et/ou qualités humaines) ou pire auprès d'un homme avec ce même profil. La question étant alors : comment on fait une vie à deux quand il y en a un qui fait le tapin ?



CONCLUSION

Dans une société de marché, la femme semble être celle qui a le a plus de facilité à vendre son capital physique sans être regardant sur les qualités de l'« acheteur » (tjrs en vue de faire sa vie avec lui, il suffit pour cela de regarder autour de soi même si ça n'a peut-être pas légitimité à être représentatif de l'ensemble de la société). Certes, il faut nuancer cette conclusion en évoquant un système qui fait peut-être tout pour que la femme cède à cette facilité (notamment en plaçant le beau sexe dans des situations qui le contraignent à se vendre). Les hommes qui ont le pouvoir d’acheter les femmes construisent des conditions favorables à cet achat : maintenir les femmes dans une situation précaire pour les avoir à leur merci, et par ailleurs faire la promotion médiatique du modèle de la salope, de la pute. Il s’agit de créer une « clientèle » disponible. Le développement des mariages bi-nationaux dans lesquels des hommes occidentaux payent pour financer une union exotique fournit une exemple frappant de cette logique qui pour le coup est carrément colonialiste.
En parallèle, afin que l’objectif de ces hommes « riches » soit atteint, il leur faut éliminer les concurrents. La fameuse lutte des mâles. Deux stratégies sont à l’œuvre : maintenir ces concurrents dangereux mais pauvres dans une situation précaire ; les envoyer vers le monde de la pulsion par la promotion porno-publicitaire afin de les détourner de l’idéal d’amour et de fidélité qui respecte les femmes, dévoyer leur conception saine de l’union conjugale, idéal qui comme on le sait est potentiellement capable de renverser tous les systèmes (et de renvoyer les médiocres à leur juste valeur de sous-merdes). Encore une preuve que le libéralisme économique est bien une religion de tocards et de minables !

un cas intéressant : l'amour fou jusqu'à la mort


Ainsi, dans une société de Marché, il y a des hommes qui refusent le compromis et qui laissent le plus de chance aux sentiments amoureux de se développer au sein de l’union conjugale, et il y a d’autres hommes qui dans une logique de transaction financière et de compétition (ceux qui achètent une femme comme on achète une bagnole ou une pouliche) font tout pour entraver ce développement et tentent de convertir leurs semblables des classes inférieures à leur idéologie de dépravés (idéologie qui promeut le schéma suivant : avoir la voiture, le compte en banque pour avoir la femme).
En face, toutes les femmes ne se laissent par compromettre par cette vision utilitariste et rationnelle de l’union conjugale (vision qui promeut le schéma suivant : avoir la beauté, la santé pour avoir l’homme et la voiture et le compte en banque qui va avec), mais on peut penser qu’à cause d’un conditionnement médiatique de plus en plus efficace, leur proportion va décroissante et qu’elles sont de plus en plus nombreuses à uniquement rechercher un « protecteur », n’hésitant pas, pour augmenter leur valeur d’échange sur le marché, à investir dans la chirurgie esthétique par exemple.
Ainsi, un féminisme conséquent devrait avoir conscience que ce ne sont pas les hommes en général qui ne les respectent pas mais uniquement ceux qui veulent les acheter. Et une féministe vraiment révolutionnaire devrait savoir bien identifier qui sont les tocards dans l’affaire. Elle devrait également refuser de donner un blanc-seing au système avec une attitude courageuse et digne qui consiste à ne pas rejeter un amoureux pour des motifs économiques. Ceci étant dit, dans l’autre sens, les hommes doivent aussi faire preuve de courage et de dignité en refusant le diktat du marché qui veut leur faire considérer les femmes comme un objet esthétique.


* La courbe des divorces est tout à fait parallèle à celle du chômage et celle de la précarité de l’emploi.

ps : ai-je le record du titre le plus long pour un post du CGB ?

un cas banalement classique

31 commentaires:

  1. De saines valeurs vantées par les manuels de "chick litt" genre "devenez une salope méchante, sotte, froide et calculatrice en dix leçons". Je me souviens avoir vu effaré un épisode de "sex & the city"... Ce genre de feuilletons sont des machines de guerre modernes, des fabriques à connasses.

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  2. Sinon il reste toujours l'ascétisme et la lecture pour les exclus comme moi !!!!!!!! et les blogs lol

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Attention, je vais tenter une tautologie, vous êtes autorisés à la combattre!

    1) Les femmes n'ont pas attendu le féminisme pour choisir le mâle le plus sécurisant financièrement,

    2) Or croire que l'argent est LE moyen de conquérir les femmes est une erreur, c'est faux, (voir Barry Lyndon), le sexe est la richesse des pauvres comme dirait Céline, moi je dirait l'amour plus généralement,

    3) Donc les femmes ne sont finalement sensibles qu'à la SYMBOLIQUE de l'homme confortable, sécurisant, et bon père de famille.

    Moralité: être pauvre oblige à un surplus de virilité, et être riche permet de justifier de s'en dispenser, et de tout vouloir résoudre par le pognon. Qui a le plus de risques de finir cocu?

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  5. Euh... C'est moi ou vous avez zappé tous les enseignement sociologico-psychologiques des 30 dernières années ?
    Et accessoirement la fameuse discussion Houellebecq-Easton Ellis sur les femmes ?

    Les femmes sont avant tout attirées par le POUVOIR : cela peut prendre la forme de l'argent, de la célébrité, du pouvoir réel. pourquoi ? parce qu'elles sont génétiquement programmées pour ça, comme tous les autres animaux : rechercher le mâle Alpha pour assure un maximum de chances à la descendance. Le mâle Alpha est celui qui a le pouvoir.

    Quant au féminisme, je vous invite à circuler sur les blogs des nanas en ce moment : elles passent la moitié de leur temps à baiser... Et l'autre moitié à se plaindre de ne pas trouver le mec idéal !

    Maintenant qu'elles sont bien libérées, elles ne savent pas comment gérer cette liberté, notamment depuis qu'on leur a expliquer qu'il fallait mettre leur programmation génétique (enfanter) de côté si elles voulaient continuer à séduire (=corps de jeune femme).

    Leur connerie, c'est d'avoir cru qu'elles pourraient avoir le beurre et l'argent du beurre.

    Du reste, nous agissons exactement de la même façon : fidèle à notre génétique, nous cherchons "une plus jeune", c'est-à-dire une capable d'enfanter (même si le but n'est pas d'enfanter) lorsque la première devient trop vieille.

    Bref, rien n'a changé.

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  6. Cette attitude n'a rien de moderne sauf... que c'était les familles qui choisissaient pour la fille le mâle le plus riche, mais il fallait qu'elle apporte une belle dot.

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  7. Est-ce qu'avoir un sexe d'éléphant est un bon capital lorsqu'on est pauvre ?

    nox, tu parles de découvertes "sociologico-psychologiques" et ensuite tu dis que les femmes sont "génétiquement programmées" pour ci ou ça. T'es vraiment un tocard qui raconte de la merde hein.

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  8. Heureusement il y a ceux qui réussissent:

    http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2008-06/2008-06-05/diapo_obseques18.jpg

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  9. Zefa veut créer une nouvelle race de féministes: les féministes intelligentes. On peut toujours rever.

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  10. "Contrairement à une femme, la beauté d’un homme ne pourra pas facilement compenser son handicap financier."
    La riche héritière qui épouse un gigolo, ça existe aussi.

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  11. "Contrairement à une femme, la beauté d’un homme ne pourra pas facilement compenser son handicap financier."
    La riche héritière qui épouse un gigolo, ça existe aussi.

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  12. @RastaPopulos : ouais, la génétique c'est une découverte récente, figure-toi. C'est pas parce qu'elles sont programmées comme ça depuis la nuit des temps qu'on pouvait le démontrer. C'est comme l'homosexualité qu'on nous vendu pendant des siècles comme une pratique "contre nature" pour découvrir récemment que les animaux aussi (la Nature, donc) pratiquaient l'homosexualité.

    Mais ça remet pas en cause ta deuxième affirmation, hein.

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  13. 2 articles de Terouga sur le sujet, pour ceux qui veulent une bonne analyse..

    http://www.que-faire.info/Principal/EcoIntime.htm

    http://www.que-faire.info/Principal/Houellebecq.htm

    et bien sûr, la bible sur le sujet,
    http://www.amazon.fr/Sociologie-du-dragueur-Alain-Soral/dp/2911621026

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  14. Euh... Plutôt celui-là, celui que Céline appelait un peu vite le "charlatan de Viennes"

    "De plus, les femmes ne tardent pas à contrarier le courant civilisateur ; elles exercent une influence tendant à la ralentir et à l'endiguer. Et pourtant ce sont ces mêmes femmes qui, à l'origine, avaient établi la base de la civilisation grâce aux exigences de leur amour. Elles soutiendront les intérêts de la famille et de la vie sexuelle alors que l’œuvre civilisatrice, devenue de plus en plus l'affaire des hommes, imposera à ceux-ci des tâches toujours plus difficiles et les contraindra à sublimer leurs instincts, sublimation à laquelle les femmes sont peu aptes. Comme l'être humain ne dispose pas d'une quantité illimitée d'énergie psychique, il ne peut accomplir ses tâches qu'au moyen d'une répartition opportune de sa libido. La part qu'il en destine à des objectifs culturels, c'est surtout aux femmes et à la vie sexuelle qu'il la soustrait ; le contact constant avec d'autres hommes, la dépendance où le tiennent les rapports avec eux, le dérobent à ses devoirs d'époux et de père. La femme, se voyant ainsi reléguée au second plan par les exigences de la civilisation, adopte envers celle-ci une attitude hostile."

    méditez là dessus... (Freud, malaise dans la civilisation)

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  15. De là à dire que le moteur du féminisme est la vengeance à l'égard de la civilisation...

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  16. Pour poursuivre un peu pour ceux qui veulent: débat zemour attali

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/zemmour%2Battali/video/x5m68f_zemmour-attali_news

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  17. "De là à dire que le moteur du féminisme est la vengeance à l'égard de la civilisation..."

    Oui mais Dieu... euh Soral
    à dit que les féministes étaient des fausses femmes ou plutôt des femmes refoulées, que cette idéologie c'était un truc de bourgeoise. Partant du principe que la civilisation accouche invariablement d'une sorte de bourgeoisie et que la bourgeoisie engendre son lot d'invertis (femme en l'occurence), le féminisme serais donc un stigmate naturel du non moins naturel déclin de notre civilization (c'est pas que la faute des juifs non plus). M'est avis que c'est pas un truc inconsciemment ourdi par de fielleuses harpies comme vous le sous entendez... juste une petite vérole.

    Sinon, niveau style ça ressemble à si méprendre à du soral votre truc (j'ai presque jouis en le lisant...), vous en auriez bouffé au point d'en suinter par tout les pores ?

    A+ et bonne coninuation, j'kiff grave vot' blog de bobofaf LOL
    ------------------------
    "Sinon il reste toujours l'ascétisme et la lecture pour les exclus comme moi !!!!!!!! et les blogs lol"

    Et la branlette aussi mais ça va de paire avec l'ascètisme ;)

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  18. > 1) Les femmes n'ont pas attendu le féminisme pour choisir
    le mâle le plus sécurisant financièrement

    bien sûr mais le féminisme voulait précisément combattre cette logique.
    On peut se demander si un certain féminisme n'a finalement pas contribuer à la reconduire en sapant les possibilités qui avaient été offertes au mariage d'amour notamment au cours des Trente Glorieuses.

    > 2) Or croire que l'argent est LE moyen de conquérir les femmes est une erreur,
    c'est faux, (voir Barry Lyndon), le sexe est la richesse des pauvres comme dirait
    Céline, moi je dirait l'amour plus généralement

    Je ne parlais pas de conquête ni de consommation hédoniste des corps qui mettent en jeu d'autres logiques, mais d'union durable en vue de fonder une famille.

    > 3) parce qu'elles sont génétiquement programmées pour ça, comme tous les autres animaux : rechercher le mâle Alpha pour assure un maximum de chances à la descendance.

    Les féministes croyaient en un autre logiciel. elles ne croyaient pas avoir été programmées
    de la sorte. Elles voulaient retrouver un paradis perdu, une sorte d'ordre naturel et originel. Le problème de la nouvelle femme libérée dont elles ont rêvé, c'est qu'elle était aussi le produit d'une nouvelle construction sociale et historique (d'un rêve) qui visait à détruire l'ordre "dévoyé" ("civilisé" ?) qu'elles
    combattaient. S'enter ainsi au principe de plaisir en faisant fi du principe de réalité conduit à l'erreur et expose ensuite à
    un sérieux retour de bâton.
    Se sont elles trompées sur la définition et la fonction de ce fameux paradis perdu qu'elles voyaient sans limites ?
    Et vouloir ressusciter ce paradis perdu ne conduit-il pas à la fin à l'enfer ?.

    > l'homosexualité qu'on nous vendu pendant des siècles comme une pratique "contre nature"

    Ce n'est pas la pratique de l'homosexualité qui est contre-nature, c'est sa finalité qui ne permet pas la procréation.

    > La riche héritière qui épouse un gigolo, ça existe aussi.

    Oui mais c'est un schéma beaucoup moins fréquent et la riche héritière est le plus souvent
    ménopausée. Il ne s'agit donc pas dans ce cas de fonder une famille.

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  19. Je vais vous montrer que ce que défendez, c'est en fait le nazisme:

    Avant, il y a trop longtemps, la hiérarchie des hommes s'établissait sur le critère de la force physique. Ce qui faisait que les meilleurs hommes physiques avait accès aux meilleures femmes physiques. Le meilleur sperme avec le meilleur ovule. L'espèce humaine pouvait alors continuer à évoluer.

    Or, au fil des temps, le critère de hiérarchisation masculine s'est mis à changer. Principalement sous l'impulsion des juifs et de leur pouvoir grandissant par la pratique de l'usure.
    La hiérarchie masculine changea et se fit donc selon le critère "celui qui se fait le plus de pognon"

    Résultat, nous avons aujourd'hui des gens faibles qui sont au sommet de la hiérarchie masculine comme bill gates et qui ont accès aux meilleures femelles (dont le critère de hiérarchie n'a lui pas changé). Le sperme défaillant de bill gates a ainsi accès aux meilleurs ovules ce qui provoque la dégénérescence de l'espèce humaine.

    Voila pourquoi en fait vous êtes nazis. Parce que vous n'acceptez pas que le critère de hiérarchisation ait changé. N'ayez plus honte de le dire. Affirmez le!

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  20. Point Goldwin !
    Le post n'engage que moi. Pas la peine d'impliquer tout le CGB. J'ai pas vraiment saisi le lien de ton commentaire avec le post.
    Veux-tu dire que s'opposer au règne de l'argent c'est être antisémite et nazi ?
    Ca va un peu loin ton truc non ou alors c'est une blague et alors je n'ai pas humour, ce qui est aussi grave que d'être un nazi ?

    C'est de plus un peu incohérent quant on sait que les nazis se sont comportés comme des bourgeois et ont favorisé la grande bourgeoisie et le monde de l'argent.

    En plus il me semble que dans la mise en commun des patrimoines génétiques, c'est plus la complémentarité qui prévaut que la qualité des patrimoines réciproques. En même temps je connais rien en génétique.

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  21. Boah tu sais c'est pas un reproche. Je suis moi même nazi et je le vis très bien.

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  22. Tout ce que je vois c'est que vous tombez dans le même travers que les féministes : vous essentialisez la femme en disant "la femme est vénale, incapable de grandes choses..." comme les féministes disaient "les hommes sont tous des salauds qui nous oppriment".

    Il est grand temps que nous nous réconcilions sinon nous n'allons pas faire beaucoup de gosses. Et qui va payer nos retraites ?!

    Bien sûr, les exemples qui contredisent ta thèse comme quoi, pour trouver un partenaire sexuel, les hommes doivent être riches et les femmes belles. Déjà, je constate que tu ne prends que des exemples lié au milieu du showbiz', milieu hautement reconnu pour sa superficialité.

    Et de 2, les femmes un peu trop romantiques, non elles ne cherchent pas un homme sécurisant, mais plutôt un mec un peu tordu (racaille, clandestin, punk à chien) qui va les faire souffrir soit un looser qu'il faudra coucougner.

    J'ai toujours été surprise de voir mes copines préférer le mec un peu rebelle ou complètement looser plutôt que le mec honnête droit et bon parti ! Non, je ne suis vraiment pas persuadée que les nanas cherchent à être rassurées vu la norme romantique ambiante.

    Bien sur, je connais aussi de bonnes françaises qui se sont ramenées des tunisiens plus jeunes qu'elles pour les épouser. Enfin bon, cessons nos généralisations
    (comme Soral dans son livre "Vers la féminisation?") et faisons nous des bisous !

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  23. à Eliane.
    Merci d'avoir lu et commenté ce post.

    Mais j'ai probablement pas dû être suffisamment clair. Il est vrai que je fais avec les moyens du bord pour essayer de m'exprimer le mieux possible et je suis très loin d'avoir la rigueur et la précision d'un Houellebecq ou d'un Soral.
    Donc je dis ou redis que je parlais d'union durable, de vie conjugale, de faire des enfants, de fonder une famille et non pas de parties fines, de débauche, de libertinage ou de galipettes entre 5 et 7.
    Vos remarques semblent plutôt s'appliquer à ces derniers cas de figure.

    J'aurais, quelques réponses supplémentaires à apporter à votre commentaire. Mais ne voulant pas squatter les comments, je ne le ferais que si vous y tenez. Galanterie oblige.

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  24. Hé bien moi aussi je parlais de relations durables, mariages avec enfants : j'ai 2 copines mariées avec enfants...

    Hé bien ce sont elles qui bossent à des postes de cadres ; les maris , eux, alignent plutôt les petits boulots, et finalement ce sont eux qui gardent les enfants (comme dirait Fabius)!

    Je crois que le point commun c'est un niveau d'étude élevé de ces nanas et le fait que leur mari actuel est leur amour de jeunesse, et je ne parlerai pas du boulet que se traine une copine depuis 5 ans : en clair, elle préparait son DEA, faisant son stage... et travaillait à mi-temps chez carrefour pour faire bouillir la marmite pendant que son chéri.... repassait son bac pour la 5e fois sans ramener un sou au ménage.

    Comme quoi, il faut de tout pour faire un monde!

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  25. Toutes des salopes !
    Sauf ma mère, ma soeur, ma nana et les nonnes !

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  26. Lennon est mort, un peu de respect!

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  27. Promis, je ferai un commentaire plus intelligent.

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  28. "Hé bien moi aussi je parlais de relations durables, mariages avec enfants : j'ai 2 copines mariées avec enfants..."
    Eliane Brun : hors d'ici ! Les mariages avec enfants sont INTERDITS, et si tu connais des monstres qui ont osé se marier avec des gosses, la putain d'leur mère, dénonce-les aux poulets!

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  29. pas du tout, comme le disait jack Lang, le parrain de ce site, "la sexualité infantile est un territoire inexploré..."

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  30. Des copines mariées avec des enfants ? Me dis pas : elles roulent en monospaces ces putes !

    Sinon, suite à mon récent passage chez Auchan, je retire tout ce que j'ai dit : je sais pas ce que la génétique peut nous apporter comme réponses, mais ce qui est sûr c'est que même les plus ignobles des tromblons peuvent trouver des mecs pour leur faire des gosses encore plus immondes. Tu vois les engins et tu te dis "comment un mec peut-il seulement désirer ce truc ? je parle même pas de mariage de progéniture, ni même de pénétration : juste le contact physique, comment expliquer ça ?"

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  31. Je rejoins Zefa (c’est pas beau la solidarité gang banguesque). Comme tout le monde, ici, j’ai rencontré beaucoup de femmes (amitié, bien sûr) sur le chemin de ma vie et j’en ai connu de toutes les espèces. Je trouve qu’il y a quand même une nette proportion à la superficialité et au consumérisme (encore que beaucoup d’hommes, aussi), donc par voie de fait, elles sont plus enclins à la recherche de l’homme économiquement convenable (oui, je dis bien convenable parce qu’elles sont de plus en plus exigeantes et capricieuses, les bougresses). À cela, les critères de sélection des mâles par les femelles ou l’inverse ne sont pas les mêmes selon les conceptions culturelles du milieu ambiant et ils n’ont rien à voir avec la nature humaine. Les désirs (femmes ou hommes économiquement sains, critères de beauté, fantasmes sexuels, etc.) sont des déterminismes sociaux culturels selon ce qui est tacitement et communément admis, alors que les besoins (pulsions sexuelles, procréations, etc.) sont eux d’ordres biologiques et privilégient la bonne santé et la robustesse physique. Tout cela se passe en général dans l’inconscient et il peut parfois y avoir un conflit psychologique entre ces deux réalités. Il faut faire attention quand on parle de nature humaine, on y place beaucoup trop de conceptions qui sont en fait des apprentissages sociaux culturels (liberté, amour, haine, égalité, etc.). Il ne faut pas oublier la puissance de propagande culturelle du système et de son pouvoir de transformation.

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