30 juin 2008

La France des diverses cités


Certains trouvent qu'Eric Zemmour constitue l'analyste le plus brillant du malheur français... d'autres en font l'idole de la France néobeauf et pavillonnaire terrorisée par la racaille. En fait, Zemmour est un Soral light, le surmoi marxiste et hégelien en moins et il est loin d'être infaillible... par exemple dans le dernier ça se dispute, il accusait l'hebdo préféré de LBDD , Marianne, de ne pas parler des violences intercommunautaires, il n'avait pas encore lu ce papier du vieux Konopnicki:




La France des diverses cités

La commission chargée de moderniser le préambule de la Constitution ne remettra pas son rapport avant l'automne. La tâche semble plus complexe que ne l'imaginait Nicolas Sarkozy en confiant à Simone Veil la direction de ce groupe de travail chargé d'intégrer la reocnnaissance de la diversité française à l'énoncé des principes de la République, une et indivisible. La diversité a frappé très fort dans un quartier de Paris où, depuis plus d'un siècle, toutes les immigrations s'intégraient.

A cet endroit, les jeunes juifs se promènent avec des signes distinctifs, ce qui n'est pourtant plus obligatoire depuis la reddition du général Von Choltitz, le 25 août 1944. D'autres jeunes gens, souvent affublés d'oripeaux identitaires, leurs disputent des territoires stratégiques, situés entre le Guignol et la pièce d'eau du parc des Buttes-Chaumont. Ça, c'est Paris aujourd'hui. Au pied des Buttes, tout est calme. On ne signale pas d'affontements sur la ligne de démarcation qui sépare les quartiers hétéros friqués du réduit gay branché.

Dans la capitale des "diversités", les groupes ennemis s'accrochent à leurs origines. Jadis, la municipalité de paris a tout fait pour conforter les groupes et creuser les différences. Le maire, Jacques Chirac, alors soutenu par les élus socialistes a favorisé et soutenu financièrement l'implantation dans le XIX e arrondissement, du plus grand lycée loubavitch d'Europe. Jusque-là, les juifs d'Europe orientale qui s'installaient à Paris abandonnaient les obscures traditions de Pologne et d'Ukraine, barbes, papillotes, caftans et chapeaux. Ils parlaient parfois un français incertain, mais entre le boulevard de Belleville et les Buttes-Chaumont on rencontrait rarement des juifs vêtus comme leurs ancêtres des ghettos.

Aujourd'hui, on pourrait croire que la rue de Crimée doit son nom à une population qui semble sortir des Contes d'Odessa d'Isaac Babel. On ne saurait pourtant parler de retour des traditions. Les descendants des immigrés de Pologne et de l'Empire Russe sont intégrés depuis longtemps, on les rencontre plus souvent à St-Germain-des-Prés que dans la rue de Crimée. Pour des mystérieuses raisons, les juifs venus du Sud se sont déguisés en ashkénazes de 1905 pour prendre leur part de ghetto en plein Paris.

L'immigration juive d'autrefois était, en tous domaines, un modèle d'intégration (NDA: d'assimilation). Elle n'enfermait pas ses enfants dans les écoles confessionnelles. Trop heureux de trouver un pays où l'école et l'université ignoraient les discriminations, les immigrés juifs attachaient le plus grand prix à la réussite scolaire. Ils ne réclamaient pas des cantines casher, moins encore des établissements où l'on peut prier cinq fois par jour. Ils aimaient cette école laïque qui permettait aux gosses des tailleurs polacks de devenir médecins, ingénieurs, d'intégrer l'aristocratie républicaine, celle du mérite et du concours.

Aujourd'hui dans ces mêmes quartiers où les jeunes juifs, vivant souvent dans des taudis, se préparaient à des études supérieures, on isole les enfants, de la crèche au lycée. On les enferme dans des écoles confessionnelles. Et cette désintégration a été conçue, financée par la Ville de Paris et par l'État. Des ministres socialistes ont accordé le bénéfice du contrat à des établissements religieux où le costume religieux est obligatoire, la mixité interdite et où l'on prend des libertés avec l'enseignement de l'histoire et celui des sciences de la nature. Les élus parisiens, de droite et de gauche ont subventionné l'obscurantisme. Ils ont détruit ces pépinières de la République qu'étaient les quartiers populaires de Paris.

Alors, il y a des bandes, des affrontements. Tout le monde s'indigne, mais, quand on construit des ghettos, on prépare les pogroms.

Mont-Gland


Il y a des dépêches AFP que le CGB n'ose pas retoucher...

Des dépêches si belles toutes entières à la gloire de l'Euroland que BEBOPER en écraserait presque une larme (quoiqu'il paraît que Sky et K sont aussi de grands sensibles).

Surtout ne vous faites prier si vous avez envie de vous rouler par terre.



Une cordée féminine gravit le Mont-Blanc pour défendre une Europe écologique

Il y a 5 heures

REFUGE DE TETE ROUSSE (Haute-Savoie) (AFP) — Une cordée de 26 femmes représentant 25 pays de l'Union européenne a entamé lundi matin l'ascension du Mont-Blanc (4.810, 90 m), qu'elle doit atteindre mardi, pour défendre une Europe unie et écologique, à la veille du lancement de la présidence française de l'UE.

Ces femmes représentant 25 pays de l'UE âgées de 21 à 68 ans, issues du monde sportif, politique, journalistique et associatif, ont débuté l'ascension pédestre du toit de l'Europe par la "voie royale" au Nid d'aigle (2.372 m) peu avant 9H00, équipées de sacs à dos aux couleurs de l'UE.

Elles ont rejoint le refuge de Tête rousse (3.167 m), d'où elles doivent rallier le refuge du Goûter (3.817 m) pour se reposer quelques heures dans l'après-midi. La dernière partie de l'escalade devait s'engager vers 3H00 mardi matin et les premières alpinistes pourraient arriver vers 7H00.

Une bannière portant la mention: "l'UE vers une ère écologique", devait y être déployée.

"C'est un beau symbole que le drapeau de l'UE soit porté sur le toit de l'Europe", a déclaré à l'AFP, le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte qui a accompagné l'expédition jusqu'au refuge de Tête rousse. M. Laporte, qui souhaite également promouvoir les sports de pleine nature, devait ensuite rejoindre dans l'après-midi la vallée en parapente.

Figure de proue de cette cordée, l'aventurière détentrice du record mondial de l'ascension de l'Everest sans oxygène, Laurence de la Ferrière, 51 ans, faisait la marche en tête, près de la secrétaire d'Etat aux Sports slovène, Magdalena Sverc.

Mme Sverc sera symboliquement encordée à la Française, mardi, le jour où la Slovénie transmettra officiellement la présidence de l'UE à la France.

"Je suis très fière de pouvoir transmettre le flambeau au sommet du Mont-Blanc, qui symbolise la cause du développement durable dans tous les pays européens", a déclaré Mme Sverc, 40 ans.

"Les Alpes sont le miroir de l'impact humain sur l'environnement, les stigmates sont plus visibles", a commenté Mme de la Ferrière, évoquant la fonte des glaciers.

La France s'est engagée à faire du développement durable l'une des priorités de sa présidence et espère parvenir à un accord sur le paquet "climat-énergie".

"J'ai envie d'atteindre le sommet et de dire que si nous réussissons à gravir le Mont-Blanc, j'espère que nous parviendrons à adopter ces mesures indispensables pour nous et nos enfants", a déclaré Pia Buccella, 58 ans, une responsable de la Commission européenne.

L'opération coïncide aussi avec le bicentenaire de la première ascension du Mont-Blanc par une femme, Marie Paradis, le 14 juillet 1808.

"C'est une célébration spéciale pour toutes les femmes du monde à qui nous voulons montrer qu'on peut gravir des montagnes physiquement mais aussi dans sa propre vie", a commenté Manuela Di Centa, députée italienne, 45 ans.

L'ascension du sommet du Mont-Blanc représente une "réelle épreuve physique": 12 heures de marche (descente comprise) durant lesquelles, selon un guide, il faut également affronter les effets de l'altitude.




Une grosse boulette journalistique !


La boulette...
envoyé par tchouff

Sachez qu'une plainte pour insulte raciale a été déposée par le MRAP contre la journaliste. Abdou Diouf a déclaré que « c'était un jeu de mots involontaire et bon enfant qui prête à sourire ». Ce à quoi, le président du MRAP, Mouloud Aounit, a rétorqué « Ta gueule, négro... ne te mêle pas de ça, on sait ce qu'on fait ! ».

Néo-jdanovisme

Une belle chanson écrite en l'an 2000 par Michel Farinet (et non pas Fourniret).

Allez, tous en cœur :

Notre monnaie c'est l'Euro,
L'Union fait la force de l'Euro,
Après des années l'aboutissement d'un grand projet,
Pour nous concret,
Plusieurs pays réunis,
Pour une action bien définie,
Qui va au fil des années faciliter notre vie,
Un beau défi !

Refrain : L'Euro notre monnaie à tous,
Une idée qui fleurit qui pousse,
C'est l'Euro qui fera de nous de modernes héros,
L'Euro l'Euro,
Pour l'européen,
C'est un vrai lien,
L'Euro une idée qui rassemble,
Pour bien mieux vivre ensemble.

La grande valse des monnaies,
Pour nous est finie à jamais.
Certains pays de l'européenne Communauté,
Ont contracté,
Un engagement exigeant,
Mais aussi combien passionnant,
Qui entraîne les européens dans un même élan,
Tous en avant !

EDIT :

A la demande générale, le MP3 trouvé sur ce site : http://skoobeedoo.free.fr/
L'euro, notre monnaie à tous


Bonus track :
La belle marche de l'euro

Les ravages de la sénilité

La chanteuse Diam'S pourrait bien s’essayer au métier d’actrice, avec le soutien du réalisateur Bertrand Blier qui ne serait pas contre offrir un rôle à la jeune femme.

Diam'S, la chanteuse française en pleine ascension, a décidé de s’essayer à la comédie, aux côtés de Bertrand Blier (Les Valseuses). Le réalisateur de 68 ans, conquis par la personnalité de Diam'S - qu’il compare même à celle de Gérard Depardieu


Y'a un petit quelque chose effectivement...


- a confirmé qu’il était « entrain d’écrire un rôle pour elle qui ne sera pas du tout dans l’univers de la musique ». La chanteuse endosserait le rôle principal, rien que ça !

SOURCE

28 juin 2008

Eurominority


Comment? Vous ne connaissez pas le site "Eurominority"? C'est le portail des Nations sans État et des minorités européennes.

Les esprits éclairés et progressistes d'Eurominority (titre anglais, c'est pas minoritaire tout ça) n'ont pas supporté la sage décision du Sénat. En effet, les sénateurs ont voté à la majorité de 216 voix contre 103 un amendement demandant le retrait de la référence aux langues régionales dans l'article 1 de la Constitution.

Alors, Eurominority financée par l'Euroland est en colère contre ces fachos de francophones. Contre l'Académie française, le sénateur Jean-Pierre Fourcade et surtout François Taillandier, qui a analysé dans une tribune récente les revers de la médaille d'une cause prétendument "sympa":





Langues régionales : l'arrière- plan d'une cause «sympa»



François Taillandier, écrivain, auteur d'«Une autre langue» s'interroge sur cette tentation d'accorder un statut constitutionnel aux langues régionales. Il prône au contraire un encouragement de la francophonie.

On peut espérer que le vote des députés visant à entériner dans la Constitution l'existence des langues régionales sera une affaire enterrée après le refus du Sénat. Provisoirement du moins, et c'est pourquoi il faut y revenir : car les pressions exercées en ce sens ne cesseront pas, et le comportement de nos élus en cette affaire a donné une pénible impression d'irresponsabilité, pour ne pas prononcer un mot plus grave. Tout s'est passé comme si, en évitant soigneusement de préciser à quoi l'on s'engage, on s'était à la fois dédouané et donné les coudées franches, au moyen d'une formule apparemment innocente, mais qui tient de la boîte de Pandore ou de la bombe à retardement.

Un sondage, réalisé pour Ouest-France, révèle que 68 % des Français sont favorables à la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales. On voit bien comment joue ici le caractère «sympa» d'une telle mesure, toute revendication minoritaire étant désormais affectée a priori d'un coefficient de légitimité irréfragable. On voit aussi comment la cause est entendue avant d'être étudiée. Le Sénat et l'Académie, avec la complicité souriante du média qui en rend compte, sont présentés comme des «assemblées de Gérontes». La stigmatisation âgiste, gentiment odieuse, sert opportunément à ne pas examiner leurs arguments.

Nos 68 % de compatriotes (dont il est évident que pas un sur cent ne pratique une desdites langues) ne se demandent pas pourquoi ils jugent si progressiste et novatrice cette reviviscence des pittoresques disparités de l'Ancien Régime, qu'ils honnissent tant par ailleurs, voire des rêves pastoraux du Maréchal. Ils ne se demandent pas de quelles revendications futures elle est porteuse, ni quelles conséquences pourrait avoir une officialisation des langues régionales dans le fonctionnement de l'administration et de la justice. Ni (comme l'a souligné le sénateur J.-L. Mélenchon) quelles autres «reconnaissances» de toutes sortes d'identitarismes et de communautarismes s'en autoriseront.

Ils ne se demandent pas non plus ce qui se profile derrière cette revendication. On ne peut pas leur en vouloir, mais on a le droit de dire qu'ils sont mal informés. Or l'information existe. Dans un essai intitulé «La Bataille des langues en Europe» (Bartillat, 2001), Yvonne Bollmann a décrit une politique ethniciste, qui remplace la citoyenneté par l'héritage de la terre et du sang. Il faut savoir que les idéologues de cette tendance font leurs comptes (tant de Basques, tant d'Auvergnats…) et n'hésitent pas à mettre les juifs à part.

Je n'ignore pas qu'il existe de sincères défenseurs de langues que la modernité (et pas seulement en France) voue à mourir. Il est tout à fait nécessaire d'aider ceux qui veulent les conserver, les étudier, et surtout créer dans ces langues, faute de quoi elles ne seraient qu'objets de musée.

Oui, il faut des associations, des bibliothèques, des programmes universitaires. Il faut l'exercice concret de libertés. Pas des principes abstraits. Donnera-t-on demain au basque, au catalan, au breton ces heures d'enseignement, ces postes que l'on s'obstine à retirer au latin et au grec deux langues anciennes qui constituent le socle historique et culturel de la maison Europe ? Faut-il constitutionnaliser le grec et le latin ? Si l'on veut aller par là, ils le mériteraient bien autant.

Singulier paradoxe d'une opinion autoproclamée progressiste qui ne cesse de flétrir le repli et le chauvinisme et veut à tout prix nous inclure dans des micro-identités ! Si nos élus veulent mener une politique linguistique à la hauteur des enjeux du temps, donnons-leur de meilleures idées. Une France qui voudrait se relier au monde commencerait par renforcer les liens de la francophonie. M. Hervé Bourges a récemment fait à ce sujet des propositions qu'il faudrait approfondir, discuter, utiliser. Ensuite, elle mènerait une vigoureuse promotion des langues étrangères. Tout jeune Français devrait apprendre une des langues de l'Union, ainsi qu'une des grandes langues véhiculaires (l'espagnol, l'anglais). La France du XXIe siècle aura également un besoin vital de gens qui parlent, par exemple, le chinois ou l'arabe.

Nous avons la chance immense d'avoir ici des immigrés provenant de ces langues, ô combien porteuses d'histoire, de culture et d'actualité. Leur proposer une intégration linguistique efficace devrait aller de pair avec la reconnaissance de la richesse qu'ils détiennent. Pour cela, nous avons besoin d'une langue française s'affirmant sans complexe, c'est-à-dire sans mépris ni ressentiment. Allons, Messieurs les parlementaires, vous avez du travail !

27 juin 2008

Les lobbyistes au coeur de la République






Lundi investigation : les lobbies au coeur de la république - wideo
Lundi investigation : les lobbies au coeur de la république - wideo

Lundi investigation : les lobbies au coeur de la république - wideo
Lundi investigation revient sur les rapports entre les politiques et les groupes de pression qui entourent quelques membres du gouvernement
Mots-clés : lobby sarkozy ump



P.S : Bien sûr, comme c'est une émission d'ANAL +, on y parle que des lobbys de droite, mais ça ne change rien au fait que... on attend avec impatience les émissions de TF1 pour dénoncer les lobbys de gauche.

Noël Mamère= foutriquet


Comme de coutume à l'approche de la Marche des Fiertés, nos esprits les plus modernolâtres et libéraux s'épanchent en tribunes plus ridicules les unes des autres...



Oui, Mesdames et Messieurs les hétérofascistes ça va saigner! La "différence" doit être enseignée dès la petite école.... Les discriminations qu'elles soient "racistes, sexistes, xénophobes, lesbophobes, transphobes ou homophobes" seront sévèrement réprimées dès le bac à sable. Tout enfant qui oserait hurler son amour pour son Papa et sa maman sera immédiatement envoyé en camp de rééducation citoyen ou au goulag de la tolérance.

Le CGB ne peut que soutenir la brillante tribune de MM Mamère, Fassin, Borrillo et Madame Mécary qui assimile l'homophobie à l'identité nationale:

"L'exception française n'a donc rien d'accidentel. L'homophobie d'Etat actuelle n'est pas une politique par défaut, simple résidu d'un conservatisme voué à être dépassé. Plus profondément, et de manière plus inquiétante, c'est l'autre visage de la démocratie hétérosexuelle, soit un projet d'identité nationale fondé sur l'identité hétérosexuelle exclusive."

Qui oserait dire que dans notre démocratie hétérosexuelle et notre République homophobe, les icônes nationales ne sont que l'expression d'un fascisme rampant qui ne serait pas ouvert à la différence? Vercingétorix, Clovis, Jeanne D'Arc, le Soldat inconnu, le Général de Gaulle témoignent de l'insoutenable mépris pour l'altersexualité.

Messieurs les gouvernants, comme le dit Monsieur Mamère avec brio:

"L'homophobie d'Etat, c'est donc la nouvelle exception française - du moins parmi les sociétés qui se veulent démocratiques. Or n'est-ce pas là que l'homophobie ordinaire trouve sa justification, tout comme la xénophobie d'Etat légitime le racisme ordinaire ?"

Notre vieille nation est encore en retard, l' hexagone pue la naphtaline et ne prend pas assez de poppers, il est temps de passer de la France des pâturages à celle des backrooms!

L'heure est grave, depuis l'élection de l'ignoble Nicolas Sarkozy, la France vit les heures les plus sombres de son histoire (dites "zeureslesplusombredesonhistoware"), la France Vichyste s'apprête à remettre le triangle rose (NDA: qu'elle n'a jamais mis d'ailleurs) vous dis-je et nos valeureux résistants tirent la sonnette d'alarme: le refus de l'accès à la filiation est un crime contre l'humanité, contre l'Europe divine et contre Saint Act-Up.


26 juin 2008

Justesse No stress



L'ancien rédac chef de Rocksound Thomas VDB aka l'humoriste rock profite du buzz du "stress" de Justice pour nous livrer une parodie terrifiante et beaucoup plus proche de la réalité.

25 juin 2008

Le défilé de Victoria's Secret change sa Com !

Fini les défilés Victoria's Secret avec du R'N'B, du rock et de la House. Les organisateurs ont décidé de s'essayer à la chanson paillarde française et de marquer un tournant révolutionnaire dans le monde de la mode.

23 juin 2008

Sarko a les amis qu'il faut !

Le retour des ... ESCLAVAGISTES !!

Dans le Journal d’un négrier au XVIIIème siècle, (capitaine William Snelgrave), paru récemment chez Gallimard (Témoins), on trouve ce stupéfiant avant-propos, signé Pierre Gibert S.J. : « Le 10 mai 2006 fut pour la première fois célébrée en France la commémoration de l’esclavage et de la traite négrière. Si l’esclavage est un des plus anciens fléaux de l’humanité et, malheureusement, un des plus répandus, qui continue de sévir aujourd’hui, il connut, entre le XVè et le XIXè siècle, une de ses plus terribles formes : celle qui asservit des millions d’êtres humains à partir de l’Afrique en direction des Amériques. Pour cela se développèrent à grande échelle des entreprises européennes et américaines, maritimes, commerciales et politiques qui devaient se conjuguer avec des pratiques et des engagements indigènes, en particulier sur la zone côtière qui va du Sénégal à l’Angola. […] Alors que le contexte de suspicion dans lequel sa réédition fut envisagée aurait pu l’empêcher, on reconnaîtra que le pittoresque même du récit du capitaine Snelgrave ne peut que rendre encore plus odieuses et moins défendables des pratiques multiséculaires.[…] »

Qu’en 2008, en France, un type trouve plus prudent de préciser que l’esclavage n’est pas défendable, voilà qui ne manquera pas de surprendre les historiens des années 2500 ! Alors, si ces historiens du futur tombent sur ce misérable article, je leur précise qu’à ma connaissance, personne en France ne défend ni n’excuse l’esclavage, qui est regardé comme une pratique barbare et totalement inhumaine, qu’il n’existe pas ici de parti esclavagiste (ni ailleurs dans l’univers) et que, comme les combats de gladiateurs dans les arènes et le comique troupier, l’esclavage en tant que système appartient au passé de l’humanité. Parmi les plus immondes canailles que compte notre époque, PAS UNE SEULE n’a jamais développé publiquement une théorie de l’esclavage qui justifierait la précision de Gibert S.J., ou la rendrait simplement compréhensible. En revanche, mesdames et messieurs les historiens du futur, ne manquez pas d’apprécier le grotesque d’un temps où les plus parfaits innocents sont moralement sommés de préciser, à toute occasion, qu’ils ne sont ni des monstres, ni des assassins, des tortionnaires, des esclavagistes, des déporteurs d’enfants, des décapiteurs de vieux sages, des enculeurs de nonnes, des conchieurs de Résistants, des apologistes du massacre, ni des fortes têtes.

Attention : cette photo n'a pas été prise la semaine dernière sur le marché!

Précision ultime sur cet ouvrage : composé de trois parties, seule la seconde aborde spécifiquement la traite négrière, ce qui fait moins de trente pages sur 250… le reste est intéressant, notamment le récit bien foutu de la capture de son navire par des pirates, mais sans grand rapport avec le titre.

Justice - Stress featuring Alain Souchon, Daniel Balavoine, Georges Brassens et Rémi sans famille

22 juin 2008

SAV




Cette agression est la seule notable signalée dans la soirée alors que par ailleurs les grands rendez-vous parisiens de la Fête de la musique se sont déroulés sans incident majeur, selon des sources policières.


Il est intéressant de voir que la stupidité de la Fête de la musique n'est absolument pas remise en cause dans la dépêche AFP rapportant l'agression sauvage d'un jeune homme de 17 ans de confession juive dans le XIXe ...

Moderne contre moderne, de peur que la famille et la communauté juive se retournent dans un accès d'envie de pénal contre les organisateurs de la dite fête et Jacky de Boulogne. L'AFP assure le service après vente... La Fête de la Musique doit se passer sans anicroches et ce genre de phénomènes n'est que le fruit d'individus isolés et mesquins complètement désocialisés.

D'ailleurs la première version du compte rendu des festivités par la presse versait dans un océan de bonheur:
Sous un soleil radieux, les notes d'électro, de folk, de classique ou de jazz avaient commencé à s'entremêler dans les rues de France samedi pour cette 27e édition placée cette année sous le signe de la musique de film. A Paris, des adolescents esquissaient des pas de Tektonic au son de la techno minimaliste de DJs, place de la Bourse (2e arrondissement). A quelques rues de là, un groupe de funk amateur installé devant la terrasse d'un café recevait ses premiers applaudissements.

Jusqu'à ce que cette agression ne puisse plus être passée sous silence... Dormez bien braves gens... La musique adoucit les moeurs...

21 juin 2008

Serge Moati taille de longues bavettes et des pipes aussi !


Serge Moati ou l'art de l'éloge
envoyé par LePlanB

Vous remarquerez le vocabulaire riche en adjectifs de Serge Moati. Cet homme sait caresser l'invité dans le sens du poil et brosser avec soin son pelage. D'après mes sources toutes fraîches, Drucker penserait à lui pour remplacer Philippe Geluck.

Nuit magique


T'as raté la Fête de la musique, samedi soir. C'était trop fun. On était chez Bob, il y avait toute le boîte sauf toi (...) Il parlait de son contrat, deux concepts de la mort en marge de Paris Plage: une course de chameaux rue de Rivoli qui devait se terminer par un couscous géant place de la Concorde ("Le couscous de l'amitié entre les peuples") et un lâcher de montgolfière à thème au-dessus des berges de la Seine.


Olivier Maulin, Les Evangiles du Lac , 2008 (extraits)


A Franceland©, la Fête de la Musique c'est un peu l'Independance Day... Le coup d'envoi des festivités estivales (gay pride, Avignon, Paris-Plage, Jazz dans chaque bled de l'hexagone) où la classe des "fréquentants" s'en va fréquenter le néant de nos mornes contrées muséifiées:

Il les dévore des yeux, les abomine des yeux. Eux, ils passent. Peut-on dire qu'ils marchent? Qu'ils vont? Plutôt qu'ils déambulent, promenant leur indolente satisfaction, sans se poser de question sur leur droit à être là, à être tout court, à envahir et recouvrir le monde de leur multitude indistincte, identique en tous lieux à elle même. Pas de doute: tout est à eux. Ils sont légitimes. Ils ont droit à tout, c'est acquis,au soleil, au Midi, aux ruelles d'Arausio, à leur oisiveté, à leur viande bien nourrie, aux couleurs vives de leurs vêtements légers, à leur shampoing et à leur douche, à leur crème solaire, aux deux cents grammes d'excréments que chacun dépose chaque jour dans des WC brillants et désodorisés. C'est le temps de leurs Droits sacro-saints. Droits aux loisirs, aux vacances, à la "culture" même, dit-on.

François Taillandier, Les Nuits Racine, 1992 (extraits)

Les chrétiens avaient volé aux païens le fête de Litha et le solstice d'été pour faire la Saint Jean... Les chrétiens se sont vus à leur tour dépossédés par le culte Jack Languien, sorte de nihilisme festif fondé sur le Marché, l'indifférenciation, le Matriarcat et la vie liquide.

Les étrangers seront bien sûr ravis de voir cette France Moderne... car là où l'on n'entend jamais les pisse-vinaigre brailler sur "le retard français" c'est bien dans le domaine festivalier...

Ami lecteur, le CGB vous souhaite une excellente Fête de musique!! Qu'il sera doux pour vous de se retrouver au milieu des touristes teutons et des racailles en short à écouter les larsens de guitares mal accordées ou à se faire détruire les tympans par des sound-systems tout en dégustant votre délicieux merguez-frites et votre Heineken pas fraiche payée 4 euros.

Demain, soyez-en sûrs... La presse aux ordres se félicitera du "bon déroulement de cette Fête" malgré "quelques débordements en fin de soirée"....

Zemmour devient culte !

« Derrière ce sourire hypocrite se cache vraiment quelqu'un de méchant ». À chaque fois qu'ils essayent de s'en prendre à Zemmour, ils lâchent ce genre de petites piques infantiles comme ce fut le cas avec Azouz Begag et Cali. « J'ai beaucoup lu », quand tu vois son niveau intellectuel, un gros doute persiste. J'en ai marre que ce genre de guignols déplace à chaque fois la conversion vers une suspicion de racisme dès qu'on leur fait comprendre qu'ils sont des incultes.

Cowboy Bebop Vs Bob Dylan


Cowboy bebop Vs Bob Dylan
envoyé par TikaNasukre

Élue meilleure AMV 2005 par la plupart des sites spécialisés, cette animation est tout simplement fantastique. C'est un réel mini film qui se déroule sous vos yeux, accompagné d'une bande-son tout bonnement géniale de Bob Dylan, « Things have changed ». Bref, c'est tout l'univers de Cowboy Bebop que les créateurs Dark-Krystal et KwaiChang ont respecté. J'espère qu'elle vous emballera autant que le public.

20 juin 2008

Le Dernier Mohican

En avant première le CGB vous dévoile l'interview de Sarkozy du 14 juillet 2015 !! On en sait un peu plus sur son séjour sur le Paloma ...

Sarko ça reste la classe intégrale !



Rappel : Sarko se mariera avec Sylvia Saint en 2011 après une "passade" avec Virginie Caprice lors de l'été 2010 ...

Laïcité, lubricité !

Chienne impudique !

Encore une polémique à base racialiste, ou racialisto-religieuse. La municipalité de La Verpillère, dans l’Isère, a organisé une journée à la piscine réservée aux femmes. Pour le maire, il s’agissait d’une initiative ponctuelle, une simple journée destinée à faire découvrir la piscine à des femmes qui probablement n’y allait jamais. Pour lui, la polémique aurait enflé sans raison. Pour l’opposition (UMP), il s’agit d’une atteinte à la laïcité. Fadela Amara a trouvé ça scandaleux, et tout le monde semble assez d’accord pour qu’au pays de Brigitte Bardot, on ne commence pas à séparer les hommes et les femmes à l’heure de la baignade. (voir ICI ou LA). Par ailleurs, on apprend qu’une association sportive musulmane de l’Essonne a tenté d’organiser un tournoi de basket féminin interdit aux hommes (sur le terrain, oui, mais aussi dans les gradins !). Personnellement, si on me dit qu’il existe des hommes assez désoeuvrés pour aller voir des matchs de baskets apposant des nanas entre elles, je veux bien le croire, mais ça me scie considérablement le cul… enfin, même le ministre du muscle a donné raison au maire qui a dit niet ! Point commun intéressant dans les deux affaires, les maires concernés, qui ont pourtant eu des attitudes exactement contraires, utilisent le même argument de « la tempête dans un verre d’eau ». Ben ouais, c’est pô grave…

Insoutenable !

Il est bien évident que ce genre de truc pas grave se multipliera, et que la République devra être soit attentive, soit souple. Dans des domaines très variés, et pour des raisons parfois opposées, des associations diverses voudront « protéger » certaines femmes, utilisant d’ailleurs le même vocable que les proxénètes, mais passons. Le paradoxe, c’est que l’opposition viendra le plus souvent des féministes « historiques » qui, au nom de l’universalisme et de l’égalité de droit, refusent ces mesures d’exception. Il est non moins évident que pour les « séparationnistes », la fameuse loi sur la parité en politique est une référence qu’il est assez facile d’invoquer. Que les affaires comme celles d’aujourd’hui se multiplient, et on y viendra. Au moment des discussions sur cette loi (du 6 juin 2000), ceux qui s’y opposaient craignaient justement qu’elle constitue un précédant dangereux qu’on pourrait ensuite invoquer pour tout et n’importe quoi. Bien qu’on les ait traités de réacs et d’affreux dégueulasses, il est manifeste que, sur ce point au moins, ils avaient vu juste.

Dans le progrès comme dans la capilotade, les choses vont souvent lentement. L’une après l’autre. On commence par séparer les gens dans les piscines (ces infâmes lieux de débauche !), on autorise les couteaux à l’école (canada), on tente d’instaurer des juges communautaires religieux et on se retrouvera peut-être un jour avec des attaques iconoclastes au Louvre… Dans un domaine aussi compétitif que la politique, les religieux ont assurément un coup à jouer, et ils le joueront. Qu’ont-ils à y perdre ? On parle d’eux, ils existent, ils « lancent le débat », et si on ne leur résiste pas trop, ils peuvent même obtenir satisfaction ici ou là ! Evidemment, ils ne sont pas majoritaires, ils ne représentent actuellement pas grand monde, et rien ne dit qu’ils continueront à nous faire chier très longtemps. Mais si on se comporte comme s’ils avaient une quelconque légitimité à l’ouvrir (le fameux respect dû aux opinions religieuses – sainte couillonnade à l’eau tiède), ils l’ouvriront, et de plus en plus ! Je veux être clair : il est normal, logique, cohérent que des religieux à la mords-moi-le-livre-sacré tentent de faire prévaloir leurs lubies dans la société où ils vivent. Ils font comme tout l’monde, pardi ! Contrairement aux militants de la fesse joyeuse, je n’attends pas du Pape, par exemple, qu’il incite le monde à l’enculade citoyenne à grand coup de capotes ! Un peu de cohérence, voyons… c’est un religieux, il représente un monde magique, un monde où des types ressuscitent et fendent les mers en deux, et où des commandements millénaires servent encore de référence, on ne peut pas exiger de lui qu’il embrasse la raison et les mœurs modernes. En fait, il est comme tous les religieux : il ne comprend que la force. Il faut juste rester attentifs à maintenir favorablement le rapport de forces entre « eux » et nous…

Musulmane, détourne les yeux !

Si on veut être optimiste un instant, on peut même considérer que ce renouvellement des attaques à fondement religieux contre la société que la République a bâti est une chance : on s’endormait peut-être un peu sur nos beaux principes. On avait fini par bien cloisonner l’aire de jeu des curés et je trouve qu’on commençait à mollir un chouia. Que des barbus viennent nous chatouiller la laïcité n’est pas forcément un mal : on peut les prendre comme ces virus contre lesquels le corps doit apprendre à se battre s’il veut vraiment évoluer librement dans le monde. Leurs revendications sont souvent d’une aplatissante stupidité ? Tant mieux, si ça peut resserrer les rangs des laïcs, des mécréants et des athées ! Evidemment, avec le personnel politique mou qu’on a, et surtout avec notre Président, il faut s’attendre à voir pousser les Conseils du cuculte un peu partout, à voir les religieux associés en tant que tels à de sempiternelles commissions d’éthique, et d’une manière générale, à assister à du léchage de cul en règle alors qu’il faudrait intensifier la propagande ! Mais patience : la modération n’étant pas dans la nature des représentants de dieu (par essence, les potes d’un dieu unique, omniscient et omnipotent ne sont pas portés à la négo, c’est historiquement vérifié), leurs futurs petits succès les porteront fatalement à pousser le bouchon plus loin, jusqu’à ce qu’on soit de nouveau dans l’obligation de pendre les plus cons, pour l’exemple ! Vive l’avenir !

MORT AU COMBAT


L’esprit impérialiste et l’idéologie de la réparation post-coloniale viennent de faire une nouvelle victime.

extraits du texte du camarade Morales (RIP) à l'U.E, au sujet de la "directive retour" – commentaire à la suite :

Les Européens sont arrivés dans les pays d'Amérique latine et d'Amérique du nord, en masse, sans visa, ni conditions imposées par les autorités. IL furent toujours bienvenus, et le demeurent, dans nos pays du continent américain, qui absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l'Amérique.

L'immense majorité des migrants viennent dans l'Union européenne pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois de travaux publics, dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible son généreux système de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l'UE.

Pour nous, nos émigrants représentent l'aide au développement que les Européens ne nous donnent pas- vu que peu de pays atteignent réellement l'objectif minimum de 0,7% du PIB d'aide au développement. L'Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars de transfert financier de ses émigrés soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars, qui dépassent les 104 milliards de dollars octroyés au nom de l'aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10% de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliards de dollars), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.

Si nous concevons que chaque Etat ou groupe d'Etats puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains.

Je demande, dans ce cas: où est "la sécurité juridique" pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde, comme le Maghreb et les pays de l'Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples citoyens et militants d'Europe, pour que ne soit pas approuvé le texte de la "directive retour". telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est une directive de la honte. J'appelle aussi l'Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l'Homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l'énorme dette historique, économique et écologique que les pays d'Europe ont envers une grande partie du Tiers-monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l'Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd'hui dans vos "politiques d'intégration" comme vous avez échoué avec votre supposée "mission civilisatrice" du temps des colonies.

Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. et en particulier notre solidarité en vers tous les "clandestins".

Evo Morales Ayma président de la République de Bolivie.

[texte intégral sur Médiapart - comme ça vous avez aussi les commentaires convenus des abonnés pléneliens qui tels de parfaits repoussoirs me confortent dans mon opinion]

Morales trouve donc normal de déraciner et de vendre une partie de son peuple aux anciens colons. Il refuse également aux pays d’Europe la liberté d’adopter les politiques migratoires qu’ils désirent. Si lui s’accorde le droit d’envoyer une partie de son peuple travailler pour les anciens colons chez les anciens colons, il doit en retour accorder à ces derniers le droit de ne pas vouloir accueillir les « esclaves » (terme volontairement provocateur de ma part) qu’il leur envoie et il doit leur concéder le droit de prendre les mesures qu’ils jugent nécessaire pour cela. A ce titre, Morales s’oppose donc au droit fondamental qu’ont les peuples à pouvoir disposer d’eux-mêmes. A ce titre, Morales raisonne donc comme un colon impérialiste. La raison qu’il avance pour justifier une telle attitude : revanche contre la conquête de l’Amérique du Sud opérée par les pays d’Europe, manière de réparer l’outrage subi. Seulement, le président de la Bolivie oublie une chose essentielle : les travailleurs des peuples européens sont-il responsables de la colonisation de l’Amérique du Sud qui commença il y a 500 ans et qui pour la Bolivie s’acheva en 1825 ? Au nom de quoi les travailleurs européens devraient-ils aujourd’hui subir ce qui s’apparente à la « libre » concurrence libérale voire à une forme de colonisation de la part des compatriotes de Morales ? Au nom de quoi doit-on ajouter des difficultés et des drames au quotidien des travailleurs des pays d’Europe ? Au nom de la solidarité entre les prolétaires de tous les pays ? Au nom du cosmopolitisme citoyen et éco-responsable comme solution au capitalisme mondialisé ? Au nom des Droits-de-l’homme qu’invoque Morales, cette idéologie impérialiste au nom de laquelle les pays riches oppriment les pays pauvres ?
Le président bolivien est ici parfaitement représentatif de l’inconséquence de ce qu’il convient d’appeler la pensée altermondialiste qui rêve d’un mondialisme réformé, adapté et moralisé dans lequel s’épanouira leurs chimères d’une social-démocratie réellement représentative et d’une libre concurrence équitable née des transferts internationaux de main d’œuvre. Et les altermondialistes et leurs collègues idiots de SOS Racisme, la Cimade, L'Humanité ou Les Verts peuvent rêver encore longtemps, pendant ce temps les oligarques capitalistes eux continuent de se frotter les mains et de remplir le tiroir-caisse en riant de cette stérile contestation planétaire et citoyenne.

Visite du président bolivien Evo Morales au Conseil général du val-de-Marne le 14 mai 2006 dans le cadre des rencontres autour du Festival de l'Oh ! Accompagné d'Abel Mamani, son ministre de l'eau, Evo Morales était invité à Paris par Danielle Mitterrand, Présidente de la Fondation France-Libertés.

18 juin 2008

Un flingue sur le cul

Pascal Sevran a-t-il eu une expérience hétérosexuelle "malheureuse" ?

Parce qu'il est blanc !!

Mercredi 17 juin, le CGB inaugure sa nouvelle rubrique « Les Pubs Nazies des années 80 ». En gros tous les anciens spots publicitaires aujourd’hui indiffusables pour cause de Politically Incorrect. Rubrique, qui nous l’espérons, devrait exploser notre audimat, « Pubs Nazies » étant classé en seconde position juste derrière « Dominique Grimault baise la salope de Virginie Caprice » dans le Top Buzz de Google.

Vidéo number one, donc, la fameuse pub Galak. Souvenez-vous du gentil dauphin Oum portant secours aux pauvres Yann et Marina … C’était bon le Galak !! Miam miam !! Pub innocente ??
Notre cul !!! Après avoir visionné cette pub plus de 30 000 fois, le CGB s’apprête à porter plainte auprès de la HALDE contre le groupe Galak pour crime contre l’Humanité !! Ouf rien que ça !



Argument n°1 : cette pub est une incitation ouverte à la pédophilie sub-saharienne.
_ Nos deux jeunes héros sont mineurs, l’analyse spectrales des voix ne laissent aucun doute.
_ Yann et Marina (sûrement des pseudos) sont quasiment nus, offrant aux regards lubriques du touriste allemand ou néerlandais (souviens toi du 4-1 mon salaud) leur jeune corps d’éphèbes en plein éveil des sens.
_ Une étude approfondie de la pigmentation de leur peau montre clairement que Yann et Marina sont d’origine marocaine et proviennent d’un milieu socio-culturel défavorisé. Yann (ou Yanis devrait-on dire …) se teint ainsi les cheveux en blond en hommage à son idole de l’époque Jimmy Somerville des Bronsky Beat !!.

Argument n°2 : le discours tenu dans cette pub est explicement raciste voire racialiste ! Vous avez des doutes ? Comment nos héros résolvent-ils leurs problèmes ? En s’empiffrant de Galak … Pourquoi demande Marina?? PARCE QU’IL BLANC ! lui rétorque mécaniquement Yann. Réponse qui ne souffre d’aucune contestation. PARCE QU’IL EST BLANC se suffit à lui-même. Imaginez alors les ravages de ce message publicitaire, multidiffusé, sur nos chères têtes blondes de l’époque, dont la plupart sont aujourd’hui devenus des cadres sup dynamiques ! « Pourquoi engager, à qualification égale, Jean Baptiste plutôt que Mouloud ? » PARCE QU’IL EST BLANC ! « Pourquoi se marier, à taille de sexe égale, avec Jean Denis plutôt qu’avec Mamadou ? » PARCE QU’IL EST BLANC !

Argument n°3 : cette pub est en réalité une invitation à brûler des croix juste après le barbeuc dominical entre potes (blancs est-il nécessaire de le rappeler ?). Il n’aura échappé à personne l’orthographe plus que bizarre de GalaK … Le commun des mortels aurait utilisé un simple « c » … Pas la peine de vous faire un dessin : GalaKKK. CQFD !!

La semaine prochaine, le CGB vous révélera comment la pub « Prosper le roi du pain d’épices » a amené des centaines de milliers d’étudiantes en lettres à se prostituer !

Retrouvailles



Depuis que Dieudonné se place sous le patronage du Grand Claude, les choses semblent mieux aller...même ses vieux amis reviennent... Allez revient Elie c'était pour de rire!

Allez le blé



Et le prix Juge Burgaud est attribué à ... Raymond Domenech! Quant la frénésie déambulante d'Homo Festivus est contrariée ça donne l'envie de pénal, la recherche systématique de coupable et là c'est tombé sur ce bon Domenech!

Pensez-vous un homme de théâtre, un intello (en fait il a juste le bac) qui en plus ne pouvait pas se sentir Saint Zidane... il va forcément se faire lyncher, écarteler, étriller.

Bravo mon Raymond, tu viens de nous gâcher la fête! On va enfin pouvoir jouer au football... Les sponsors vont fuir une équipe qui perd, les stades vont se vider et ce sport redeviendra décent.

végétaliens, assassins !

Le principe des Etats de droit, c’est qu’ils déclinent la logique de leurs normes juridiques jusqu’à une limite qu’on ne connaît jamais. Si un principe est adopté, les conséquences qui en découlent logiquement ne manqueront pas non plus d’apparaître, et deviendront probablement légitimes à leur tour. Si l’on accepte, par exemple, que la sexualité est affaire strictement personnelle entre adultes consentant, il est logique que la loi établisse l’égalité de tous les citoyens QUELLE QUE SOIT leur sexualité, et la « légalité » de toutes les pratiques sexuelles. S’il n’existe donc plus de norme légale en matière sexuelle, il est logique que les homosexuels demandent aussi le droit de se marier entre eux, et il est à prévoir qu’ils l’obtiendront. On pourrait leur opposer pas mal d’arguments, mais la logique de la loi semble bien être de leur côté.

Qué salade !

Les Suisses ont leur logique à eux, c’est bien connu. A deux heures du mat dans une rue déserte, ils n’auraient pas l’idée de traverser si le feu des piétons est au rouge… logique.

La Commission fédérale d'éthique pour le génie génétique dans le domaine non humain (CENH) pond depuis quelques années des avis sur les questions éthiques touchant au règne animal et végétal. Elle a dernièrement fait un joli coup en proclamant la dignité des végétaux et la nécessité de reconnaître leur valeur morale propre. Ça peut surprendre, et ça a surpris. Elle reconnaît elle-même, dans son rapport, que la question de savoir si les végétaux ont une valeur morale intrinsèque a pu être regardée comme ridicule par des membres de la commission eux-mêmes ! C’est dire… Le document est intéressant à lire, oscillant entre un ton on ne peut plus rationnel, dénué de tout excès apparent, et une puissance comique probablement consciente d’elle-même, mais qui ne s’affiche évidemment pas. S’appuyant imprudemment (à mon avis) sur des « découvertes scientifiques récentes », la CENH met en avant des « similitudes existant entre les végétaux, les animaux et les êtres humains aux niveaux cellulaire et moléculaire, et c’est pourquoi il n’y a actuellement plus de raison valable d’écarter d’emblée les végétaux de la communauté morale. » Il y a également des similitudes biologiques entre le corps d’un enfant et une goutte d’eau, pourrait-on faire remarquer…

Au final, cette commission annonce quelques points :

« 1 – Arbitraire : les membres de la Commission considèrent à l’unanimité tout acte de nuisance arbitraire envers les plantes comme moralement répréhensible. Le fait d’étêter sans raison valable les fleurs au bord de la route est un exemple d’acte arbitraire.

2 – Instrumentalisation : pour la majorité des membres, l’instrumentalisation totale des végétaux – qu’il s’agisse d’une collectivité végétale, d’une espèce ou d’un individu – requiert une justification au point de vue moral.

3 - Propriété absolue sur les végétaux : sur ce point également, la majorité des membres refuse, pour des raisons morales, l’idée d’une propriété absolue sur les plantes, qu’il s’agisse d’une collectivité végétale, d’une espèce ou d’un individu. Selon cette position, personne n’est en droit de disposer des végétaux selon son bon plaisir. »

Etant entendu que je ne suis pas suisse et que personne, parmi les lecteurs de ce blog, ne l’est non plus (ou alors, qu’il aille se dénoncer à la police fédérale !), cette farce ne nous concerne presque pas. Les Suisses peuvent payer des penseurs à discuter sur le sexe des anges ou la grandeur morale de la laitue, qu’est-ce que ça peut te foutre, me demanderas-tu, lecteur impatient. Il ne faut pas oublier un des mécanismes les plus sournois du Progrès (dans son volet intégristo crétino moral) : l’exemple. On nous dit souvent que telle ou telle mesure devrait être appliquée en France au motif que « trois mille pays l’ont déjà adoptée », ou qu’il faudrait au contraire abolir un de nos charmants archaïsmes (la langue française, par exemple) puisque la quasi-totalité du cosmos ne l’utilise pas ! Quand ça les arrange, les suppôts du Bien proposent toujours l’exemple étranger, fût-il minoritaire, pour faire honte aux réacs, aux conservateurs, aux indifférents et aux fils de pute. Alors quand le collectionneur de bonsaïs entendra sonner à la porte de son jardin (oui, ces cons-là installent des sonnettes dans leurs jardins, c’est connu), il devra bientôt se demander si ce n’est pas la police qui vient le priver de son « bon plaisir » de rempoter.

Edward Louis Bernays, marionnettiste des masses




Au XX°siècle, certains puissants de ce monde fracassèrent l’histoire et tentèrent d’orienter la civilisation vers des directions totalitaires dignes des romans d’Orwell ou d’Huxley. Je ne les citerai pas, tout le monde les connait. D’autres personnages, inconnus du grand public et toutefois aussi redoutablement efficaces, ont, dans la même optique, théorisé et créé des méthodes et des stratagèmes perfides basés sur les découvertes récentes de leurs époques, en piochant dans les domaines des sciences sociales et humaines comme la psychologie sociale, la psychanalyse, les sciences comportementalistes, la cybernétique et tant d’autres qui allongeront inutilement la liste. Et bien, ces salopiots réussiront là où les procédés brutaux ont échoué !
Une de ces forces insidieuses, mélangeant psychologie sociale et psychanalyse, a été créée pendant la première partie du XX ° siècle. Elle porte les dénominations plutôt sympathiques d’« industrie des relations publiques » et de « Com » dans notre langage contemporain (beurk !). Son rôle est de manipuler l’opinion publique par la propagande en utilisant des techniques issus initialement des travaux de Gustave le Bon, père de la psychologie sociale, puis de la psychanalyse. Un personnage fascinant lui a donné ses lettres de noblesse et a bouleversé en profondeur le comportement humain. Ce monsieur s’appelait Edward Louis Bernays (nous l’appellerons désormais « Bébert » pour les besoins de l’article) et était le petit neveu américain du psychanalyste superstar, Sigmund Freud (qui engendrera des malades mentaux diplômés comme Gérard Miller).

Un malade mental diplômé célèbre

La profession de conseiller en relation publique dans le domaine politique a été popularisée par le sitcom américain « Spin City » avec dans le rôle de spin doctor, Michael J. Fox la tremblote, puis Charlie Sheen toc.

Les débuts de la COMédie
C’est Ivy Ledbetter Lee, un ancien journaliste, qui inventa le métier de conseiller en relation publique et en était le premier professionnel. Il avait réussi à améliorer l’image de la compagnie « Pennsylvania Railroad » où les accidents étaient fréquents. Un de ces plus gros clients était John D. Rockfeller qui l’engagea suite au massacre de Ludlow dans l’État du Colorado. Le 20 avril 1914, lors de grèves de mineurs qui se prolongèrent et qui n’étaient pas au goût du despote de la Standard Oil Company, John D. fit intervenir l’armée dont les exactions se soldèrent par la mort de deux femmes, six hommes, douze enfants et d’une centaine de blessées. De quoi en prendre un sérieux coup question réputation. De plus à cette époque, les corporations ne contrôlaient qu’une partie de la presse américaine et bizarrement un nombre conséquent de journalistes firent leur boulot (les muckrackers : déterreurs de scandales) et se déchainèrent sur la pieuvre tentaculaire pétrolière. N’importe quoi, eux !
Ivy entra dans la danse et dirigea la chorégraphie en gavant les journaux d’articles exposant les syndicats ouvriers, les accusant de compromettre la liberté industrielle. Pendant de longs mois, les syndicats eurent mauvaise presse (la répétition inlassable est la base de toutes propagandes et du lavage de cerveau. Y a bien un moment où ça rentre comme le dirai un certain Rocco). Entretemps, Ivy convainquit aussi John D. de la nécessité d’une bonne gestion médiatique de son image sur l’opinion publique. Ainsi, la philanthropie des milliardaires naquit avec Rockfeller. Elle est aujourd’hui monnaie courante dans le show bizz dès qu’on a des clients qu’on appelle public. Quel mauvais esprit, ce Paracelse ! Rockfeller comprit les possibilités extraordinaires que pouvaient lui apporter les relations publiques dans les domaines politiques et affairistes. Une poule aux œufs d’or qu’aimerait bien se taper un vieux coq comme lui. Ce jour-là, le champagne dut couler à flot.

Bébert a un grand-oncle européen qui ne parle que de cul
Bébert naquit à Vienne en 1891, puis émigra à l’âge d’un an aux États-Unis avec toute la smala pour se fixer à NY. Il était le petit-neveu de Freud par son père et par sa mère (trop chiant à expliquer). Très tôt, il se prit de passion pour les travaux de tonton et vénérait sa célébrité, rien de plus normal quand les diners centraient leurs conversations autour de la psychanalyse. Son père travaillait dans le commerce du grain et devint très prospère. Il aimerait que le fiston suive ses traces. Il l’enverra étudier dans une université en agronomie. Malheureusement, Bébert détestait ça et se voyait mal faire ce métier toute sa vie, mais il obtint quand même son diplôme en 1912. Papa était content. Classique ! À son retour à NY, à la fin de son calvaire universitaire, Bébert se posait des questions sur son avenir et pensait avoir une plume assez correcte pour se lancer dans le journalisme. Il obtint son premier boulot de gratte-papier au journal « National Nurseryman ». Peu de temps après, le hasard fit bien les choses. Il rencontra un vieil ami, en 1912, qui lui annonça avoir hérité de deux revues médicales mensuelles et lui demanda un coup de main. Bébert accepta. Un jour, il reçut la recension d’une pièce de théâtre « Damaged Goods » (en français, les avariés) écrite par un auteur de la Comédie-Française, Eugène Brieux, traitant d’un sujet ultra tabou pour l’époque, les maladies sexuellement transmissibles. Bébert et son ami acceptèrent de la publier. Il apprit qu’un acteur américain célèbre, Richard Bennett, aimerait faire jouer cette pièce sur Broadway. Bébert le contacta, le rassura et mit au point un processus médiatique révolutionnaire qui deviendra une des techniques de base de l’industrie des relations publiques et encore très exploitées actuellement. Il créa un « comité sociologique » de la revue médicale et invita des personnalités du gratin new-yorkais à y siéger et à financer la pièce de théâtre (il ne perd jamais le nord, le Bébert).
La technique consistait à créer un tiers parti « officiel », légitimé par la présence de sommités scientifiques, de personnalités éminentes et respectées, en apparence désintéressées, qui servit d’intermédiaire crédible entre le public et l’objet de la controverse pour en modifier la perception. De nos jours, on l’appelle la technique du « tampon » et ça donne, par exemple, les fameuses pubs où des dentistes vantent les mérites d’un dentifrice ou alors, des commissions respectables, genre Attali, pour établir des politiques décidées à l’avance ou bien des experts bidon dans les émissions de téléachats. Enculé de Bellemare !
Le succès fut au rendez-vous pour la pièce de théâtre et dépassa même toutes les attentes. Bébert était aux anges et comprit qu’il venait de trouver sa voie. Il envoya bouler le journalisme et se lança en free-lance comme médiateur entre le public et divers clients. Il travailla dans le show-bizness pour promouvoir le ténor Enrico Caruso, le danseur Nijinsky et les ballets russes. Il en profita pour affiner et mettre au point de nouvelles techniques basées sur la psychologie des foules de Gustave Le Bon et la psychanalyse freudienne.

La sauce à Bernays
Bébert collabora à la fameuse commission Creel. Le président Thomas Woodrow Wilson avait été élu en promettant à la population que les États-Unis ne participeront pas aux réjouissances de la Première Guerre mondiale. Seulement, voilà, ce cafard, qui déjà sous son mandat avait sournoisement sodomisé le peuple américain, en acceptant de faire campagne pour le compte des banquiers internationaux et des « barons voleurs » auprès du congrès pour la création de la Fédéral Reserv System (la FED, banque centrale américaine), changea d’avis, certainement pas tout seul, et créa le 17 avril 1917, la Commission on Public Information (CPI), appelée commission Creel du nom du journaliste qui l’a dirigé, Jean-Pierre Elkabach… euh, non… Georges Creel. Cette commission avait pour but d’infléchir l’opinion publique dans l’idée de la guerre par une propagande qui n’avait jamais été orchestrée avec une telle ampleur jusqu’à présent. Les trois personnages centraux de cette commission étaient Bébert, Walter Lippmann et Jean-Pierre Elkabach… euh, non… Georges Creel. Elle était le véritable laboratoire de la propagande moderne, en utilisant tous les moyens de diffusions d’idées (presse, brochures, films, posters, caricatures, etc.). Elle était composée d’une section étrangère avec des bureaux dans plus de trente pays (Foreign Section) et d’une section américaine, le centre de contrôle (Domestic Section). Elle fut à l’origine du célèbre poster « I want you for U.S. Army » clamé par Uncle Bens Sam.

La commission inventa les « four minutes men », des prises de paroles dans des lieux publics par des personnes bien en vue dans les communautés, parfois des célébrités, qui haranguaient les foules par des discours ou poèmes, dans le but de faire entendre le point de vue gouvernemental, de mobiliser et d’inciter à la haine des ennemis. Creel a soutenu que 75000 orateurs volontaires ont prononcé plus de 7.5 millions de discours. Le rêve du nainboléon Sarkosy !
C’était dans cette ambiance bon enfant et belliciste que Bébert inventa les termes de « groupe de foules » et d’« ingénierie du consentement ».
En 1918, Bébert persuada le président de la Tchécoslovaquie Mazaryk de retarder d’une journée l’indépendance de son pays pour mieux s’assurer les premières pages des journaux internationaux.

Bébert prend ses contemporains pour des Playmobil
En ayant bien compris les théories de tonton et du bon Gustave, Bébert avait conscience que la propagande qui servait habituellement en temps de guerre pouvait aussi bien être utilisée en temps de paix. En 1919, il ouvrit un bureau à NY qu’il nomma d’abord « direction publicitaire », puis finalement opta pour « Bureau de relations publiques », se définissant lui-même de conseiller en relations publiques. Le mot propagande, suite à la première charcuterie mondiale, avait une connotation péjorative, donc Bébert le remplaça par « relation publique » (il l’explique lui-même dans « Propaganda », 1928). Bébert se sentait fin prêt pour le siècle de la consommation par le désir. Et croyez-moi, il en créa du désir, car c’est lui qui l’instaura dans les domaines publicitaires et promotionnels ! À partir des twenties, les banques propagèrent les chaines de magasins et les pullulèrent d’objets de consommations aussi dispensables qu’une « Union européenne ». Bébert sera leur meilleur vendeur. L’employé du mois indétronable pendant des décennies ! Bébert commença à beaucoup s’enrichir et devint multimillionnaire très rapidement.
Bébert, c’est en autre le créateur de :
— de concours de sculpture du savon Ivory de la société Proctor & gamble dans les écoles yankees pendant 37 ans, sur le dos des contribuables.
— la promotion du petit déjeuner copieux d’œufs et de bacons, recommandé par un « comité de médecins » (oh, le joli tampon) pour le compte de l’association des producteurs de porcs.
— du changement des mentalités de consommation éclipsant le besoin par le désir.
— de l’organisation à la maison blanche de diners avec une ribambelle de stars du show bizness afin d’améliorer l’image du président Coolidge, réputé austère et cynique. (À cette occasion, il a été le premier au monde à faire sourire un président).
— une coopération constante avec les médias et des antennes en leurs seins.
— de la promotion du piano défendant l’idée d’une salle de musique dans chaque foyer.
— de l’idée du gouvernement invisible utilisant la propagande par le désir pour diriger. (idée partagée avec Walter Lippmann)
— de l’idée que les vêtements expriment la personnalité. (Même les slips ?)(Il est possible que ce soit Bernays qui créa l’idée du narcissisme de masse dont parle Christopher Lasch, peut-être indirectement, ce qui peut donner les attitudes « rebelles » ou « cool » dont je soupçonne être des créations commerciales, par exemple Coca-Cola qui les reprend souvent dans ses pubs).
— de l’idée de comités d’experts sur commande en les qualifiant d’indépendants.
— créa l’association d’idées masculinité/automobile.
— la propagande massive du besoin urgent de constructions de routes et d’autoroutes, pour les comptes de General Motors, de la Standard Oil Company et de Mack Trucks qui eurent pour effet d’augmenter considérablement les ventes de camions, de voitures, de consommations d’essences et de pneus (ce qui était le but recherché)
— de l’organisation, en 1929, le jour même du jeudi noir, pour le compte de General Electric, d’une fête d’anniversaire prétextant de l’invention de la lampe à incandescence par Thomas Edison. GE était contrôlé par la famille Morgan, dynastie financière et une des grandes profiteuses de la crise de 1929, malgré la version officielle (ça mérite un article).
— de la promotion de l’image d’Israël, ainsi que de l’Inde, aux états unis.
— de l’origine de la flambée des actions boursières avant 1929, en promouvant l’idée d’une hausse incessante de l’économie, jusqu’à la douche froide (« tampon » faire rouler l’économie).
— Les organismes-tampons entre un client et l’opinion publique (bonjour, Mr Ménard !)
— du glamour dans les magazines féminins et en profita pour glisser les publicités de ses autres clients.
— d’avoir réussi à faire fumer les femmes en associant la cigarette à la liberté et à l’émancipation féminine, ainsi qu’à des modèles de société comme les célébrités. La présence de la cigarette a explosé dans le cinéma grâce à Bébert.
— et à partir des années 50 de travailler pour la CIA (en vérité pour les frères Dulles, créateurs de l’agence de renseignement et proprio d’United Fruit dont les terres Guatemalaise laissées en friches ont été réquisitionnées par le gouvernement. Les deux frangins ont vu rouge). Son seul fait d’armes connu est d’avoir diabolisé le gouvernement socialiste de Jacobo Arbenz Guzman, au Guatemala, en une horrible dictature. La CIA finança le coup d’État et plaça le sympathique général Castillo Armas qui fêta sa prise de pouvoir par 100 000 morts déclarés au cours des cinq années suivantes.

Le gouvernement invisible
Pour Bébert, l’homme était mû par des forces inconscientes irrationnelles appelées pulsions. Alors, Bébert en conclut que pour manipuler l’homme, il suffisait de s’adresser directement à son inconscient par un langage irrationnel comme le désir. L’association du but à atteindre à des désirs inconscients, répertoriés par les travaux de la psychanalyse, implantée efficacement par la propagande.
Bébert appartenait à un courant de pensée antidémocratique qui estimait que les peuples sont des troupeaux de bêtes sauvages, indisciplinées, irresponsables et que seuls des êtres capables sont en mesure de les domestiquer.
« La minorité a découvert qu’elle pouvait influencer la majorité dans le sens de ses intérêts. Il est désormais possible de modeler l’opinion des masses pour les convaincre d’engager leur force nouvellement acquise dans la direction voulue. Étant donné la structure actuelle de la société, cette pratique est inévitable. De nos jours, la propagande intervient nécessairement dans tout ce qui a un peu d’importance sur le plan social, que ce soit dans le domaine de la politique ou de la finance, de l’industrie, de l’agriculture, de la charité ou de l’enseignement. La propagande est l’organe exécutif du gouvernement invisible », Propaganda, 1928, Edward Bernays.
« Le public doit être mis à sa place afin que les hommes responsables puissent vivre sans craindre d’être piétinés ou encornés par le troupeau de bêtes sauvages », The Phantom public, 1927, Walter Lippmann.

Conclusion
Bébert mourut dignement en mars 1995 à l’age de 104 ans en laissant derrière lui les bases de l’industrie à manipuler et guider les masses populaires, dont les techniques sont totalement généralisés dans nos mass-médias. Tous les ans, des milliards de toutes les devises mondiales sont injectés dans l’économie dans l’unique but de manipuler l’opinion publique dans la direction souhaitée et c’est Bébert qui a permis cela. Il fut le créateur de l’association d’un objet, d’une politique, d’un personnage ou d’une idée avec un désir. (se laver la tête de toutes propagandes, c’est dissocier le désir de son objet). Aujourd’hui, les techniques ont évolué grâce à l’apport du numérique dans le domaine publicitaire (saturations de couleurs en rapport avec le packaging de l’objet, couleurs excessivement vives, bande-son des plages publicitaires plus fortes que le reste des programmes, etc.) et des avancées dans les domaines des sciences sociales, mais les base théoriques et pratiques viennent de Bébert. Bébert a travaillé pour de nombreux gouvernements américains successifs, de nombreuses multinationales, de nombreuses personnalités et gouvernements étrangers, ainsi que de longues années pour la CIA et les frères Dulles dont on ne connait malheureusement que l’épisode Guatemalais, sécurité des États-Unis et intérêts privés obligent. Bébert fait partie des hommes qui ont le plus influencé le XX° siècle. C’était un vampire psychique qui a beaucoup de disciples de nos jours. Il s’immiscait dans l’inconscient collectif à pas feutrés et déposait ses virus pour un intérêt public ou privé. Sa femme disait de lui qu’il était misanthrope, jugeait tout le monde comme stupide et se considérait comme supérieur. Sacré Bébert, je comprends maintenant pourquoi Goebbels a proposé à Hitler de t’engager, même si tu étais juif !

- Propaganda, Edward bernays, écrit initialement en 1928 et réédité en 2004, préfacé par Normand Baillargeon.

P.S : Attention, si vous lisez « Propaganda ». Un fort esprit critique est recommandé. En effet, ce livre est en lui-même une propagande, car Bébert y légitime toutes ses théories.

Tous en scène

En 1953, Vincente Minelli sort Band Wagon (Tous en scène, en français), un chef d'oeuvre de comédie musicale à l'américaine. Cyd Charisse (qui est morte hier) et Fred Astaire en sont les deux vedettes. Si le genre est tombé en désuétude, la perfection atteinte alors est toujours (au moins pour moi) une source d'étonnement.
Cette scène parfaite illustre bien le niveau d'exigence du film populaire hollywoodien d''il y a cinquante ans... Le diable se niche dans les détails, dit-on. Mais ici, il semble bien qu'il n'y ait plus aucun détail, le moindre pékin qui passe en fond de scène est parfaitement à sa place, et surtout dans le rythme. Quant à Fred Astaire, âgé alors de cinquante quatre ans, on a l'impression que la musique sort de ses bras et de ses jambes. Il attrape un siège pile sur le temps, il bourre une caisse de coups de pied, ou donne du cul dans un kiosque et c'est un très exact roulement de tambour, il jongle avec une balle et commande aux percus, il claque des doigts et la musique est. Soyez attentifs, c'est de la musique incarnée...

Clash entre Evra vs Vieira Euro 2008

Regarder en exclu le combat mortel entre John John Evra et Pat Vieira à la fin de France - Pays Bas. D'après Beboper qui a filmé la scène, tout aurait commencé lorsque J. J. Evra a commencé à hurler dans le tunnel "Virginie Caprice elle est trop BOOoooOONNE !! . Pat Vieira a alors littéralement pété un câble "Val c'est pas une puuuuute !!!".



Bon après, c'est ce que m'a dit Bebop ...

17 juin 2008

Les vrais trotskards!





Depuis mai 68, le trotskisme a toujours eu une bonne implantation médiatique dans notre belle contrée. Le CGB distingue bien sûr trois courants issus de la IVe Internationale: le "trotskisme à l'oeil bovin façon seizième" de Besancenot, le "trotskisme fonctionnaire psychorigide" de Laguiller et le "trotskisme cassoulet- bouillabaisse" de Schivardi.

Evidemment, c'est vers ce dernier que va notre préférence! En plus, le père Schivardi a mis les petits plats dans les grands ce weekend avec la création du Parti Ouvrier Indépendant succédant au Parti des Travailleurs. Le slogan de ce nouveau parti sera "Pour le socialisme, la République et la démocratie". Il s'agira d'un "parti de lutte de classes", qui rassemblera "les exploités contre les exploiteurs". Il militera "pour la socialisation des moyens de production" et agira "pour la reconquête de la démocratie à travers une assemblée constituante souveraine"... Le CGB leur rappelle à bon escient la saine opération qu'il avait menée en 2006 "Pendons un élu socialiste pour toute usine délocalisée" (pour la droite, on se contentera d'un coupage de couilles), ça peut toujours être utile.

16 juin 2008

Censure et sans reproche

En cette année de commémoration foireuse (et morte née) de mai 68, de son mot d’ordre libertaire du « jouir sans entrave », voici une petite illustration de ce qu’on peut faire faire à la censure, quand on est autre chose qu’un bête militant…


Fatboy Slim - Brighton Port Authority