3 juillet 2007

Jazz toujours hot





Au CGBi, on apprécie la pertinence, la rigueur et la probité intellectuelle des éditoriaux du sémillant directeur de la revue Jazz Hot, j'ai nommé Yves Sportis.

Un éditorial d'Yves Sportis vaut bien mieux que les 4600 jours d'un Colombani qui sort par la petite porte! C'est un peu comme ce cher Buddy Rich...

4 commentaires:

  1. Une pure merveille. La joie brute, la vie qui tape sur des caisses.

    Quand je pense qu'on se griffe le nez pour savoir si oui ou non la techno est de la musique, ou le rap ou claude françois, ou ceci ou cela.
    Un des avantages, avec le jazz, c'est que PERSONNE ne peut se poser ce genre de question...

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  2. alors ça, c'est du commentaire, y'a pas à écrire... le jazz n'est pas une musique accessible, même en fournissant l'effort pour l'écouter. Par conséquent, nombreux sont ceux qui considèrent cette musique comme un chaos inaudible, du putain de bruit.
    Ton assertion est donc fausse, sauf dans ton petit milieu de branleurs élitisto autistes.

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  3. En dessous de "rien", il y a encore les moins que rien. c'est mathématique. De la même façon, "personne" exclut certains bipèdes, qui sont encore en dessous du vide que le mot suggère pourtant...tu en es peut-être, cher Doo Wap, mais j'espère que non.
    Donc, en disant que "personne" ne doutait que le jazz fût une musique, j'incluais ceux qui ne peuvent pourtant pas l'entendre trente secondes.
    En tous cas, je n'ai jamais rencontré, dans "l'élite" que je fréquente, aucun détracteur du jazz qui prétende que le jazz n'est qu'un bruit.
    Maintenant, tu dis vrai : le jazz n'est pas forcément une musique "accessible". Ai-je prétendu le contraire ? Mais il ne faut pas oublier que pour les mélomanes européens du début du XXè siècle, le jazz d'alors, qui pourtant nous semble bien basique aujourd'hui, était considéré comme un affreux boucan de nègres : leurs oreilles n'étaient pas encore capables d'entendre ça. Aujourd'hui comme hier, des oreilles ne sont pas encore "faites" à certaines musiques, dont une bonne part du jazz.
    Et comme les élites d'antan considéraient l'impressionnisme comme un immonde barbouillage, des yeux ne sont pas encore prêts pour autre chose qu'une peinture "accessible". C'est comme ça.
    S'il faut qu'un art soit accessible avant toute chose, accessible à cet hypothétique "tous", alors je me retire du truc.
    Enfin, et je dis ça en passant, l'élitisme est souvent paradoxal. Des gens trouvent la musique dite classique élitiste. Pourtant, je n'ai vu nulle part qu'il était interdit aux boulangers et aux pompistes de s'y intéresser, d'entrer dans des concerts, voire des concerts gratuits. Je n'ai vu nulle part que les musiciens qui jouent "du classique" étaient des putains de fils de nobles. Pareil pour le jazz : c'est une musique par essence populaire qui a été inventée et pratiquée par des esclaves affranchis ! Que des gens se la jouent en écoutant Coltrane, c'est possible, mais d'autres aiment ça sincèrement et sont transformés par ce que ce mec soufflait. Quand j'écoute Strange Fruits, j'ai pas vraiment l'impression de faire partie d'une élite, sinon celle d'une certaine sensibilité.
    Alors non, cher Doo Wap, traite-moi de branleur si tu ne trouves rien de mieux à dire, mais ELITISTE, non c'est trop idiot.

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  4. une musique populaire d'un autre peuple...
    je déteste les germano pratins quoi.
    Sinon, je suis globalement d'accord avec toi et heureux d'avoir lu ta réponse intelligente.
    je traîne avec une régularité toute régulière rue des Lombards...
    le fait est que le jazz, comme le classique "a été hérité" au profit d'une élite puante.
    Maintenant, dans toutes les banlieues, tu as des écoles de jazz pleines de prolo... C'est le pendant démocratistique genre rougeâtre.
    Cela dit, tu remarqueras que rares sont ceux qui échappent à un ego trip totalement prétentieux et méprisant pour le non initié.
    Je connais un paquet de prolo à la mentalité parfaitement petite bourgeoise. Elitisme culturel.
    Les spécialistes ne font pas le poids contre les systémistes.

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