29 avril 2007

Exclusivité CGB ! Front National : les vraies raisons de l'échec !


Au lieu de nous perdre en conjectures et en longs discours, jetons un coup d'oeil (le gauche) sur ces vidéos éclairantes quant à l'échec du FN. (cliquez 'Lire suite' pour l'autre vidéo)
Pendant que Jean-Marie fredonnait sa reprise de Balavoine - "la chicha, je te veux si tu veux de moi ; la chicha, que tu vives ici ou là-bas" *- Soral faisait un tabac et préparait déjà sa reconversion en gueulant "Oh je sais que tu n'as rien dit, C'est ton œil que je prends au mot, Souvent un seul regard suffit, Pour vous planter mieux qu'un couteau"

BBR2006
envoyé par Zephir


Maintenant, on comprend mieux les 10%.
Le prochain coup faudra peut-être voir à changer de chanson.

* pochette du 45 tours de JMLP (chicha=narguilé)
(Copyright © 2007 Interférences)
Jean-Marie Le Pen -"La chicha" (Barclay 883 484 - album "Chauvez l'amour")

C'est la vie !


Droit de Réponse

Samedi 28 avril 2007. Michel Polac, face à Daniela Lumbroso, revient sur les accusations de pédophilie. Après le départ de Mustapha*, Michel Polac sera t il à son tour suspendu de l’émission de Laurent Ruquier ?

*Ecarté pour "violence verbale" envers une assistante.

28 avril 2007

Une Question de Feeling

"Moi j'ai envie de te revoir ..."

Les figues et le gruau d'ignames


Au Front on aime bien la littérature japonaise


Bruno L. adossé contre un pilier du "Paquebot" déserté me fit un signe de la main. Il tenait un petit livre dont la couverture montrait un guerrier japonais au strabisme prononcé.

Je connaissais L. depuis l'Université de Caen où il militait déjà au FNJ et suivait les cours de civilisation japonaise de Gollnisch.

"Akutagawa Ryûnosuke" me dit-il en brandissant le livre. "Dans le texte, cela va sans dire" répondis-je en le saluant. "Oui mais on trouve aussi de très bonnes traductions, celle de Mori chez Gallimard est excellente". "Je sais, je sais. Je me souviens vaguement d'une nouvelle ou un peintre assiste au sacrifice de sa fille brûlée vive, y trouve le modèle d'une réprésentation des enfers et se pend ensuite. C'est très léger, très badin".

"Arrête. Plus je lis ces histoires tirés du vieux fond littéraire japonais, plus j'y vois une légitimité de notre combat". "Vieux farceur, dis plutôt une consolation pour la raclée de ce soir!".

Du temps de nos études, il connaissait ma sympathie pour le CERES, la gauche du PS animée par Chevènement et Charzat. Depuis, le premier conseillait Royal et le second se livrait aux mascarades des baptêmes républicains. Et moi j'avais viré UMP.

"En tout cas nous n'avons pas en ce qui nous concerne de consolation à rechercher chez les classiques du Vide parfait".

"Ouich on peut dire que c'est le casse du siècle. A défaut d'avoir des idées, Sarkozy il sait voler celle des autres. Ton parti c'est pas un arbre qu'il devrait avoir pour symbole mais un coucou".

"Ouai bon. Tu disais quoi à propos de Ryûonosuke?".

"Bon tu connais l'histoire : un pauvre type, officier subalterne méprisé par ses collègues, ses supérieurs, ses subordonnés, trouve une compensation dans le désir jamais rassasié de pouvoir s'empifrer de gruau d'igname. Un grand ponte l'invite chez lui très loin de la caserne. En chemin il lui monte une sorte comédie où il attrape une renarde et ordonne à l'animal d'annoncer leur arrivée. Rendu au château le sous-off assiste à la préparation du gruau dans des chaudrons énormes. Il en vient à être rassasié avant même d'y avoir touché, au point de ne pas pouvoir avaler un bouchée du plat énorme qu'on lui apporte. Complètement affolé, l'apparition de la fameuse renarde lui sauve la mise, le maître des lieux ordonnant de servir du gruau à l'animal. Alors le pauvre type prend conscience de l'état misérable dans lequel il se trouvait jusque-là, méprisé par la terre entière et ne tenant que par son envie de gruau.

Akutagawa écrit “Libre de ne plus manger le gruau, Goi se sentit soulagé et les gouttes de sueurs de son visage se séchèrent peu à peu à partit du bout de son nez“.

"Oui je me souviens vaguement de tout ça. Et je crois même que la nouvelle se termine étrangement sur l'éternuement du type".

"Eh! Eh! Pas si étrangement que ça".

"Comment ça?".

"Et bien j'y viens justement". "Tu connais la tradition du koan chez les boudhistes zen?".

"Je crois oui, ces courtes histoires sans queue ni tête qui s'achèvent toujours par une sorte de révélation faite au disciple".

"Révélation? Pouah ! On est pas à Chretiens-Solidarité ici. Non je dirais plutôt aspiration vers le vide, vertige. Ce boulversement intérieur est provoqué par des riens : une question stupide, une exclamation, un bruit, un éternuement".

"Nous y sommes. Alors selon toi le pauvre Goi a une eu une révélation du type satori?".

"Oui si tu veux. Et ce changement qu'il a ressenti en lui, a été préparé".

"Par quoi?".

"Rappelle-toi. Juste avant ce boulversement, l'attention de tous était concentrée sur lui, puis l'arrivée de la renarde est venue le tirer d'un mauvais pas. Or dans la civilisation japonaise les renardes sont des créatures surnaturelle, ce sont des femmes qui se transforment animal, capable de rendre fous les hommes, des êtres qui assurent un passage, une communication entre le monde des vivant et autre chose au-delà. Bref des passeurs".

"Oui. Mais comment le fait de voir un renard laper un bol de gruau permet au pauvre type de dépasser sa condition?".

"Tu ne saisis pas? Le renard lui met sous le nez l'image parfaitement explicite de sa bassesse et de son ridicule. Le pauvre Goi se voit ainsi lui-même en animal lapant un bol de gruau. Et cette vision lui ouvre les yeux, le révèle à lui-même comme on dit chez Bernard Anthony. La renarde, animal passeur a parfaitement joué son rôle".

"Brillant. Mais Bruno, tu fais quoi dans ce parti de bras cassés?".

"Attends. Tu vas comprendre. En creusant cette lecture, je me suis dit que ça avait comme un goût de déjà lu quelque part. Et je me suis rappelé cette vieille histoire de Chrysippe le stoïcien".

"Racconte".

"Le vieux philosophe Chrysippe est assis sur un banc à Athènes par un calme soir estival. Il a posé les figues de son dîner à côté de lui sur le banc et se réjouit sereinement du plaisir qu'il aura à les déguster. La vieille servante lui apporte le vin pour accompagner son repas. Cependant un âne s'est approché du banc et s'est mis à manger les figues. Comme en effet l'âne lui avait dévoré ses figues, il dit en riant à la femme : “Donne maintenant à cet âne du vin pur pour faire passer les fugues“. En riant trop fort, il mourrut. C'est Diogène Laërce qui racconte ça".

"Je commence à voir le rapport".

"Oui. Là aussi on a un animal passeur qui montre au sage un image dérisoire de lui-même : un âne mangeant des figues. Le vieux Chrysippe a lui aussi une sorte de révélation brusque et de son néant, il en rit et il en meurt. Jusque-là le néant étant pour lui un thème de discours philosophique. En un instant c'est devenu une réalité qui "pèse rudement sur son âme".

"Très fort. Mais au fait. En quoi ces deux histoires sont-elles une raison de plus de rester avec le Borgne devenu myope et conduit pas une aveugle?"

"Bien trouvé, je la dirai à Martinez. Akutagawa a puisé sa nouvelle dans le vieux fond des contes écrits entre les XI et XIIIème siècles. Deux civiliations totalement inconnues l'une de l'autre ont su en des temps et des lieux différents décrire une même expérience humaine : le spectacle incongru d'un animal dévorant la nourriture qui était destiné à un homme. Et les conséquences de ce petit fait sont très semblables pour le Grec et le Japonais. Les deux hommes y ont vu une image de leur propre néant. Ces deux civilisations ont ainsi revélé sans le vouloir qu'il pouvait exister des exemples rares mais bien rééls d'une commune humanité sur certains points. Elles ne l'ont pas fait en prêchant les droits de l'homme, le métissage et l'unité du genre humain. Elles l'ont seulement suggéré de façon détournée à ceux qui sont capables de les mettre en parallèle.

Nos civilisations métisées, uniformisées font l'inverse : elle commence par poser l'existence d'une humanité commune à tous les hommes ayant les même droits. Elles vous forcent d'y croire sous peine d'être traité de nazi ou de raciste. Elles créent un être purement idéal détaché de sa terre, de sa culture de sa civilisation et devenu un simple support juridique pour les droits de l'homme un peu comme dans un parfum un fixateur retient une essence.

Ce faisant elle veulent supprimer toutes les différences de culture, de race, de coutume qui s'affranchissent de ce modèle. Et bien sûr elles détruisent tout ce qui permettait justement de porter un regard différent sur les hommes et de reconnaître parfois de rares mais troublantes similitudes émanant de système de valeurs différents.

Il a existé des Grecs et des Japonais pour être boulversés de façon semblable au spectacle d'un animal dévorant la nourriture qui leur était destinée. La différence radicale des deux cultures et leur rapprochement sur une petite expérience ténue : cela seul peut plaider pour communauté d'esprit et de sentiment.

"Tu sais que tu pourrais écrire les discours de Sarko toi? A propos tu votera quoi le 6 mai?"
"Au premier tour j'ai voté pour la vraie droite, au second je voterai pour la France"

On aurait donc une voix de plus.

27 avril 2007

Didier Super

Pourquoi je vais voter Ségolène

Si vous croyez que je ne vous ai pas vu venir bande de petits salopards ! Cela fait un bon moment que ce blog vire à droite et il est temps que ça change nom de Dieu ! Ce n’est pas que cela me fasse plaisir mais je préfère et de loin choisir la gourde au gourdin. C’est pour cette raison que, sans trop me poser de question, je voterai Marie-Ségolène au deuxième tour.


Déjà parce que je suis un prolo et les prolos ça vote à gauche. Je ne verse pas, comme pas mal de mes potes qui n’ont pas beaucoup moins de dettes que moi, dans la pleureuse de l’injuste ISF ou pour le retour des têtes pensantes que sont Hallyday ou Sardou. Vous allez me dire que Ségo paye l’ISF elle aussi mais le problème n’est pas là.

En plus j’ai toujours aimé la science fiction en général et le Frankenstein de Mary Shelley en particulier. Aussi, je ne suis pas insensible au sourire hallucinant de fausseté de la mère Royal. Tout est refait chez cette femme, les idées comme le sourire et c’est fascinant. Comme le disait Philippe Murray :

C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.

Je vais voter pour Ségo parce qu’avec elle on va bien se marrer et le monde entier avec nous. Je vois déjà les bourdes de niveau international sur la politique étrangère, l’économie, l’Europe et tout le bordel. En plus elle va nous sortir un gouvernement de son chapeau mon pote, je m’en tape déjà sur les cuisses ! Elle qui est plus machiste que Pasqua va nous créer des ministères idiots pour y mettre ses pseudo copines, pire que les Monty Python. Le meilleur d’entre nous et ses jupettes vont pouvoir allés s’endimancher ailleurs !



Je vais voter pour la cruche du Poitou parce que tout ce qui nous reste en France c’est notre spécificité de casse-burnes à gonfler tout le monde, les chinois, les ricains, les israéliens et le reste du monde avec notre politique étrangère de donneur de leçon, avec notre prétention droit de l’hommiste, avec notre arrogance culturelle même plus justifiée alors que si c’est le Sarko qui passe il ne nous restera pas même ça.



Si c’est Sarkozy qui passe on deviendra un pays comme les autres, suce boules des américains, des israéliens, des saoudiens. On deviendra l’Angleterre mais en moins bien parce que le Français n’oubliera jamais sa révolution et qu’il rallera jusqu’à en crever et ce même sous le joug du libéralisme. Sarko président c’est donner à un homme qui a trahi tous ses proches depuis qu’il a des poils pubiens un levier de pouvoir qu’il va s’empresser, dans son immense égocentrisme, d’aller astiquer devant plus fort que lui.
On l’a vu avec Blair, il ne faut pas astiquer ses jouets devant plus fort que soi dans cette cour de récré pour grands garçons bouchers parce que le plus balaise finira par mettre une tarte au petit Sarko et lui piquer ses billes. Souvenez vous de Messier et de son joujou Canal +.

Enfin et pour finir, je vais voter pour Ségo parce que je serai heureux comme un pédé en prison de voir Sarkozy se prendre les pieds dans le tapis et s’étaler la tronche sur cette dernière ligne droite qu’il se croit toute tracée depuis maintenant deux ans que l’on voit sa sale gueule d’arriviste partout.

Je me couperais bien une couille rien que pour voir le faciès décomposé de Sarko devant ses militants s’il se fait coiffer au poteau par la Dame Tartine du PS.
Imaginez un peu sa grosse tête voler en éclats comme un puzzle mille pièces qu’on balancerait du quinzième étage.
Figurez vous le bruit délicieux de cette baudruche lorsqu’elle se dégonflera en une seconde.
Si cela se passe le Hongrois va avoir la raie du cul qui fera gouttière sous son beau costume en alpaga, surtout lorsqu’il devra faire semblant d’être bon perdant.
C’est avant tout l’espoir de cette divine vision, superbe comme un soleil à Austerlitz, qui me fera voter Royal.

26 avril 2007

Terra-Nova

Si vous vous promenez à Londres, près de Saint James Park, vous aurez peut être la chance de tomber, au milieu du fatras des statues patriotiques, sur un émouvant mémorial représentant un homme au regard triste, emmitouflé dans sa combinaison polaire. Sur le piédestal vous pourrez lire ces mots :
Aurions nous survécu que je pourrais écrire des ouvrages entiers dont il serait impossible d'épuiser les richesses sur l'immense courage et l'endurance de mes compagnons qui auraient probablement fait tressaillir le coeur de n'importe quel anglais
Ces derniers mots, le capitaine Robert Falcon Scott les écrira sur un bout de papier avant de mourir avec ses compagnons sous les neiges du pôle sud.

Né le 6 juin 1868 dans le conté du Devon, Robert Scott était le fils d’un brasseur. Il quittera son foyer à l’âge de 13 pour s’engager comme midshipman dans la Royal Navy. Officier ingénieur spécialisé dans les torpilles, il va gravir peu à peu les échelons pour finir capitaine mais finira par se lasser de l’armée.

Le capitaine Robert Falcon Scott


En 1901 et sur la demande de Sir Clements Markham, président de la Royal Geographical Society, Scott va prendre la tête de la National Antartic Expedition à bord du navire Discovery. Il explorera la mer de Ross et baptisera les terres à l’est de la mer de glace du nom du roi d’Angleterre, Edward VII. Ils découvrirent le plateau polaire et pour la première fois au monde, des manchots Empereur furent photographiés. L’expédition se terminera en 1904 mais Scott et ses hommes ne parvinrent pas à atteindre le Pôle Sud. Cela va devenir l’obsession du capitaine qui, une fois retourné en Angleterre va tout faire pour financer une seconde expédition. Cela allait lui prendre huit longues années.

En effet, la population était plus intéressée par le pôle nord et regardait une seconde expédition en Antarctique comme dénuée d’intérêt. Mais Scott qui voulait plus que tout au monde être le premier homme à atteindre le pôle sud, en fit une obsession personnelle et son obstination finit par porter ses fruits. Après s’être marié et avoir eu un fils, Scott s’embarqua sur le navire Terra-Nova avec sa nouvelle équipe en juin 1910.

Le Terra-Nova


En chemin il apprit que le Norvégien Roald Admunsen, qui avait été battu dans sa course pour le pôle nord un an plus tôt par l’américain Robert Peary, avait lui aussi l’intention d’être le premier homme à rallier le pôle sud. Comme Scott, Admunsen s’était gravement endetté pour monter son expédition. Les deux hommes allaient s’engager sans se connaître dans un duel sans merci largement relayé par la presse sous le titre de « la course au pôle sud ».

Roald Admunsen


L’expédition de Scott était largement plus scientifique que celle d’Admunsen et l’anglais emportait avec lui énormément de matériel d’observation et d’analyse dans les domaines de la géologie et de la zoologie. Pour cette raison, et parce que le Terra-Nova, contrairement au Fram, le navire du Norvégien, n’avait pas une coque brise-glace, Scott allait établir son campement sur l’île Ross, à cent kilomètres au nord de celui d’Admunsen.

Après une année entière passée en analyses scientifiques et en édification de postes à vivres le long de la route à suivre, Scott et ses quatre compagnons allaient partir à la conquête du pôle sud. Les quatre camarades du capitaine étaient le lieutenant Henry Bowers, le docteur Edward Wilson, le sergent chef Edgard Evans et le capitaine de l’armée de terre Lawrence Oates).

De gauche à droite : E.Wilson, H. Bowers, R. Scott, E. Evans et L. Oates.



Contrairement au Norvégien, l’Anglais ne croyait pas aux chiens de traîneau groenlandais, et c’est avec de robustes poneys qu’il comptait tracter son équipement. Cette erreur d’appréciation allait coûter cher aux Britanniques.

Les poneys, bien que ferrés à glace, ne cessaient de s’enliser dans la poudreuses et très vite les Britanniques durent se résoudre à les abattre tous. Ils ne gardèrent que l’essentiel de leur équipement et durent tracter leur traîneau à la main. Leur courageuse progression fut épouvantable de fatigue et de souffrances et lorsque les cinq hommes arrivèrent enfin à l’extrême sud de la terre se fut pour y trouver la tente d’Admunsen surmonté du drapeau norvégien.
A l’intérieur, l’orgueilleux Scott entra dans une colère noire lorsqu’il trouva une lettre de son rival le priant de prévenir le roi Haakon de Norvège de sa victoire.
De premier homme à atteindre le pôle sud, le capitaine anglais se voyait relayé au rang de vulgaire postier.

Le corps brisé par la fatigue et le moral par la déception les cinq hommes prirent le chemin du retour. Ils se perdirent plusieurs fois en route ce qui les épuisa d’avantage. Evans, blessé dans une chute et complètement à bout de forces physiques et morales, se laissa mourir aux pieds du glacier Beardmore.
Puis se fut Oates qui, ayant perdu l’usage d’un pied à cause de graves engelures, retarda horriblement la progression de ses camarades qui refusèrent de l’abandonner. Conscient qu’il mettait la vie des ses compagnons en danger il quitta la tente le matin du 17 mars 1912 sous prétexte de faire une promenade. Le blizzard l’avala et jamais son corps ne fut retrouvé. Scott, Wilson et Bowers continuèrent encore un peu.

Dernière lettre de Scott


On retrouva leur tente et leurs trois cadavres sous une congère six mois plus tard. Ils étaient morts à moins de vingt kilomètres du prochain dépôt qui aurait dû leur sauver la vie. Ils laissèrent des journaux, des lettres à leur famille et une note écrite par Scott pour les journaux.


Aurions nous survécu que je pourrais écrire des ouvrages entiers dont il serait impossible d'épuiser les richesses sur l'immense courage et l'endurance de mes compagnons qui auraient probablement fait tressaillir le coeur de n'importe quel anglais.
Nous tiendrons jusqu'au bout mais nous devenons de plus en plus faibles et évidemment la fin ne peut pas être bien loin. C'est vraiment dommage mais je ne pense pas pouvoir écrire davantage.
Robert F Scott, 29 mars 1912.
PS: Pour l'amour de Dieu, prenez soin des nôtres


La nouvelle de la victoire d’Admunsen atteignit l’Europe avant la dépêche annonçant de la disparition de Scott et de ses compagnons. Aussitôt la tragédie devint l’objet d’un deuil national et le journal du capitaine, une fois publié, un best seller. La presse anglaise ne fut pas tendre avec Admunsen qui n’était coupable que d’avoir mieux préparé son expédition.

Mémorial du capitaine Scott à St James Park, Londres

Le Norvégien allait mourir à son tour sous la glace en 1928, dans l’Arctique cette fois, alors qu’il dirigeait une expédition afin de retrouver l’explorateur italien Umberto Nobile.
Les deux hommes devaient périr chacun à une extrémité du globe.



Article illustré par le groupe britannique iLiKETRAINS




25 avril 2007

Cassoulet connection

Off provenant de l’entretien donné par François Bayrou aux lecteurs du journal Sud Ouest le 16 mars 2007. Le président de l’UDF y évoque un “pacte secret” avec Nicolas Sarkozy.

24 avril 2007

Message d'amour

Un magnifique “message d’amour” délivré par des membres super-actifs du MJS (sûrement des sous-marins du FNJ) après la victoire éclatante de Ségolène Royal au premier tour.

Soirée Boris

Avec un score historique de 1.94% le parti Communiste Français doit retrouver un nouvel élan pour reconquérir son électorat ! Le CGB, dans son extrême générosité, propose un nouveau président pour remplacer Marie-George Buffet …

22 avril 2007

Encéphalogramme plat

Si le Parti Socialiste reprend des couleurs avec une Ségolène Royal au-dessus des 25%, ses compagnons de l'ex-gauche plurielle se retrouvent avec des scores dignes d'un groupuscule trotskyste. S'ils souffrent évidemment de la campagne de vote utile lancée par le système, là n'est pas la seule raison d'une débâcle que l'on pouvait considérer comme annoncée. Avec 1,8% pour le Parti Communiste et 1,5% pour les Verts les petits partis de gouvernement ont peut-être connu leur dernière campagne présidentielle.

Les Verts/ Dominique Voynet
Le parti des années 90 celui dont on attendait trop, l'avenir de la gauche. On peut leur concéder une victoire, c'est que l'écologie est aujourd'hui un sujet repris par tous les grandes structures politiques et préoccupe les français. Mais les Verts, eux, stagnent désespérément et surtout à l'occasion de ce premier tour régressent dangereusement, minés par de trop récurrentes querelles intestines, guerres de tranchées entre l'aile gauchiste et l'aile lili-bobo les Verts se retrouvent avec moins de 2% des votes. Trop d'ambitieux et pas assez de vrais leaders. Les Verts sont devenus inaudibles, d'où le succès du discours d'un Hulot dans l'opinion. Nicolas Hulot avait la bonne idée de ne parler que d'écologie, pas du conflit Israëlo-Palestinien ou du mariage gay. Cette année, les Verts ont envoyé Dominique Voynet (sénatrice PS) au casse-pipe après avoir été plusieurs fois désavouée par son parti. Dans sa structure actuelle, les Verts ne peuvent espérer mieux qu'un rôle de sous-fiffres du PS. Dany le multicolore (Daniel Cohn-Bendit, ex Dany le rouge puis Dany le Vert), lui, verrait d'un bon oeil un rapprochement avec l'UDF qui récupère tranquillement les électeurs lili-bobo qui ont découvert qu'on pouvait voter à droite très facilement à l'occasion du second tour 2002 et ont remis ça cette fois sans cas de conscience. Il va falloir se dépêcher pour les leaders écologistes de se recycler en Mr, Mme Ecologie dans la structure des grands partis avant disparition complète.

Parti Communiste / Marie-Georges Buffet
Avant d'aller plus loin, je souhaite adresser mes plus sincères condoléances à ce qui fut le Parti Communiste Français. Une minute de silence. Moscou nous regarde.
....
Voilà, c'est fait.
Qu'est ce qui a bien pu pousser la camarade Buffet à aller vers ce qui s'annonçait comme une nouvelle déculottée ? Il y a du masochisme là-dessous. Le PC est mort, le PC a fait 3% à la dernière présidentielle, le PC vient de descendre encore plus bas.Prochain objectif (avec Clémentine Autain ?) : le vote négatif.
Vidé de son électorat populaire, abandonné par les intellectuels, complice de la trahison de la gauche au milieu des années 80, ringardisé par Besancenot avec là aussi pour seul programme la posture anti-fasciste et le vote des immigrés. Difficile de motiver le prolétaire avec de telles revendications. Sans ambition, sans programme, sans chance. Finalement le PC a pris un gros risque en se présentant,, celui de faire un score si faible que le PS ne prendra même plus la peine de nouer des alliances pour un hypothétique gouvernement. Et c'est bien ce qui va se passer. Si le PS arrive à s'entendre avec l'UDF il n'aura plus besoin des archaïques cocos à l'odeur de merguez-frites. Voilà où mène 25 ans de compromissions avec le pouvoir, tout ça pour un ministre par-ci, un député par là. C'est maigre pour un parti qui au début des 80's faisait encore tremblé l'establishment.
Souhaitons leur beau temps pour le premier mai et que le muguet soit beau cette année. Peut-être une saine reconversion pour les camarades.

UMP Touch

Décidément les Nicolas sont de gros blagueurs ...

Green Touch

L'écolo est blagueur.

21 avril 2007

La Visite à Domicile … Musclée

La visite à domicile … musclée avec les « amis » de Ségolène Royal !

Les conseils prodigués par le site des « amis de Ségolène Royal » pour convaincre son entourage sont pour le moins dignes de la série télé Les Sopranos. Après le démarchage à domicile, il semblerait que l’équipe chargée de la communication de campagne socialiste ait décidé de franchir un nouveau seuil de persuasion !

Ainsi dans la première version (cf image), corrigée suite aux réactions suscitées sur la toile, il était préconisé aux militants socialistes d’ « intimider par [leur] présence physique dans le bureau de vote » le malheureux indécis ou de lui « demander les bulletins restant par précaution » à la sortie de l’isoloir !



A ce rythme là, on va bientôt apprendre que les 2 otages français en Afghanistan ont été capturés par la MJS !


(Membres de la MJS à la sortie d'un bureau de vote ...)

« L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est la liberté »

Finis les temps de non-parole et les débats complices entre amis : jusqu’à dimanche soir, la télévision cesse de diffuser toute propagande officielle. Elle se contente donc de nous servir des séries policières ou hospitalières américaines, des jeux d’argent, des magazines pipoles ou automobiles, du foot, des filles en maillot de bain qui bougent leur arrière-train sur de la musique, Alain Minc sur Direct 8 pour débander, du pathos en gros plan, des documentaires sur notre planète menacée, Franz-Olivier Giesbert sur France 5 pour vraiment se sentir menacé, des téléfilms dramatiquement dramatiques, des reportages sur le terrorisme islamiste, les sérial-killers ou la pédophilie, Très chasse très pêche, Michèle Alliot-Marie sur LCP aujourd’hui, le directeur du CRIF demain, sur LCP toujours Abstention zéro l’émission stalinienne qui vous ordonne de voter et vous dit pour qui, sans bien sûr parler des journaux télévisés qui vont émailler de leur objectivité partiale ce week-end préélectoral.
Ainsi, en cette veille de scrutin, afin de pas ne déroger pas à cette impartialité de rigueur et pour être tout à fait dans l’esprit citoyen de la chaîne LCP, mon programme se propose de vous livrer quelques extraits du Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau, ouvrage publié en 1762 et qu’en certaines occasions, il est toujours bon de reparcourir.

LIVRE I –Chapitre 7
(« Du Souverain ») : En effet chaque individu peut comme homme avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu'il a comme citoyen. Son intérêt particulier peut lui parler tout autrement que l'intérêt commun; son existence absolue et naturellement indépendante peut lui faire envisager ce qu'il doit à la cause commune comme une contribution gratuite, dont la perte sera moins nuisible aux autres que le payement n'en est onéreux pour lui, et regardant la personne morale qui constitue l'Etat comme un être de raison parce que ce n'est pas un homme, il jouirait des droits du citoyen sans vouloir remplir les devoirs du sujet, injustice dont le progrès causerait la ruine du corps politique.
[…] quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps: ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre […]

LIVRE I –Chapitre 9
(« Du domaine réel ») : […] le droit que chaque particulier a sur son propre fond est toujours subordonné au droit que la communauté a sur tous, sans quoi il n'y aurait ni solidité dans le lien social, ni force réelle dans l'exercice de la souveraineté.

LIVRE II –Chapitre 3
(« Si la volonté générale peut errer ») : Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l'Etat; on peut dire alors qu'il n'y a plus autant de votants que d'hommes, mais seulement autant que d'associations. […]Enfin quand une de ces associations est si grande qu'elle l'emporte sur toutes les autres, vous n'avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique; alors il n'y a plus de volonté générale, et l'avis qui l'emporte n'est qu'un avis particulier.

LIVRE II- Chapitre 6
(« De la loi ») : De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé. Il faut lui faire voir les objets tels qu'ils sont, quelquefois tels qu'ils doivent lui paraître, lui montrer le bon chemin qu'elle cherche, la garantir de la séduction des volontés particulières, rapprocher à ses yeux les lieux et les temps, balancer l'attrait des avantages présents et sensibles, par le danger des maux éloignés et cachés.

LIVRE II- Chapitre 9
(« Du peuple ») : Comme la nature a donné des termes à la stature d'un homme bien conformé, passé lesquels elle ne fait plus que des géants ou des nains, il y a de même, eu égard à la meilleure constitution d'un Etat, des bornes à l'étendue qu'il peut avoir, afin qu'il ne soit ni trop grand pour pouvoir être bien gouverné, ni trop petit pour pouvoir se maintenir par lui-même. Il y a dans tout corps politique un maximum de force qu'il ne saurait passer, et duquel souvent il s'éloigne à force de s'agrandir. Plus le lien social s'étend, plus il se relâche, et en général un petit Etat est proportionnellement plus fort qu'un grand.
Mille raisons démontrent cette maxime. […]
Ce n'est pas tout; non seulement le gouvernement a moins de vigueur et de célérité pour faire observer les lois, empêcher les vexations, corriger les abus, prévenir les entreprises séditieuses qui peuvent se faire dans des lieux éloignés, mais le peuple a moins d'affection pour ses chefs qu'il ne voit jamais, pour la patrie qui est à ses yeux comme le monde, et pour ses concitoyens dont la plupart lui sont étrangers. Les mêmes lois ne peuvent convenir à tant de provinces diverses qui ont des moeurs différentes, qui vivent sous des climats opposés, et qui ne peuvent souffrir la même forme de gouvernement. Des lois différentes n'engendrent que trouble et confusion parmi des peuples qui, vivant sous les mêmes chefs et dans une communication continuelle, passent ou se marient les uns chez les autres et, soumis à d'autres coutumes, ne savent jamais si leur patrimoine est bien à eux.

LIVRE II- Chapitre 11
(« Des divers systèmes de législation ») : […] à l'égard de l'égalité, il ne faut pas entendre par ce mot que les degrés de puissance et de richesse soient absolument les mêmes, mais que, quant à la puissance, elle soit au-dessous de toute violence et ne s'exerce jamais qu'en vertu du rang et des lois, et, quant à la richesse, que nul citoyen ne soit assez opulent pour en pouvoir acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre. Ce qui suppose du côté des grands modération de biens et de crédit, et du côté des petits, modération d'avarice et de convoitise. Cette égalité, disent-ils, est une chimère de spéculation qui ne peut exister dans la pratique. Mais si l'abus est inévitable, s'ensuit-il qu'il ne faille pas au moins le régler? C'est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l'égalité que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir.

LIVRE III- Chapitre 4
(« De la démocratie ») : D'ailleurs que de choses difficiles à réunir ne suppose pas ce gouvernement? Premièrement un État très petit où le peuple soit facile à rassembler et où chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres; secondement une grande simplicité de moeurs qui prévienne la multitude d'affaires et les discussions épineuses; ensuite beaucoup d'égalité dans les rangs et dans les fortunes, sans quoi l'égalité ne saurait subsister longtemps dans les droits et l'autorité; enfin peu ou point de luxe; car, ou le luxe est l'effet des richesses, ou il les rend nécessaires; il corrompt à la fois le riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité; il ôte à l'Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l'opinion.

LIVRE III- Chapitre 15
(« Des députés ou représentants ») : Sitôt que le service public cesse d'être la principale affaire des citoyens, et qu'ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l'Etat est déjà près de sa ruine. Faut-il marcher au combat? ils payent des troupes et restent chez eux; faut-il aller au conseil? ils nomment des députés et restent chez eux. A force de paresse et d'argent ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie et des représentants pour la vendre.
C'est le tracas du commerce et des arts, c'est l'avide intérêt du gain, c'est la mollesse et l'amour des commodités, qui changent les services personnels en argent. On cède une partie de son profit pour l'augmenter à son aise. Donnez de l'argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d'esclave, il est inconnu dans la cité. Dans un État vraiment libre les citoyens font tout avec leurs bras et rien avec de l'argent. Loin de payer pour s'exempter de leurs devoirs, ils paieraient pour les remplir eux-mêmes. Je suis bien loin des idées communes; je crois les corvées moins contraires à la liberté que les taxes.

LIVRE IV. Chapitre 1
(« Que la volonté générale est indestructible ») : Enfin quand l'Etat près de sa ruine ne subsiste plus que par une forme illusoire et vaine, que le lien social est rompu dans tous les cours, que le plus vil intérêt se pare effrontément du nom sacré du bien public alors la volonté générale devient muette, tous guidés par des motifs secrets n'opinent pas plus comme citoyens que si l'Etat n'eût jamais existé, et l'on fait passer faussement sous le nom de lois des décrets iniques qui n'ont pour but que l'intérêt particulier.

LIVRE IV. Chapitre 2
(« Des suffrages ») : Je réponds que la question est mal posée. Le citoyen consent à toutes les lois, même à celles qu'on passe malgré lui, et même à celles qui le punissent quand il ose en violer quelqu'une. La volonté constante de tous les membres de l'État est la volonté générale c'est par elle qu'ils sont citoyens et libres. Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale qui est la leur; chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la volonté générale ne l'était pas. Si mon avis particulier l'eût emporté, j'aurais fait autre chose que ce que j'avais voulu, c'est alors que je n'aurais pas été libre.
Ceci suppose, il est vrai, que tous les caractères de la volonté générale sont encore dans la pluralité: quand ils cessent d'y être, quelque parti qu'on prenne il n'y a plus de liberté.

Non à l'avortement oui à l'exposition


Réconcilions au moins une fois les catholiques fervents et les modernistes ; simplifions les procédures d'adoption ; reprenons une coutume vieille comme le monde, pratiquée par toutes les civilisations et acceptée par toutes les religions.

L'exposition des enfants non désirés n'est pas un crime comme l'avortement, c'est une ordalie, un acte de piété, de dévotion : les chrétiens intégristes et pro-vie l'accepteront volontiers, eux qui n'hésitent pas à confier leur progéniture aux bons soins aquatiques de l'abbé Cottard.

L'exposition des enfants séduira tout autant les progressistes qui y verront une formidable occasion de mixité et d'ascension sociale, une vraie chance donnée aux déshérités et aux exclus de devenir rois tels Sargon d’Akkad ou Cyrus, fondateurs de religions comme Moïse, héros mythiques comme Pâris, Œdipe, Persée ou Krishna, ou bien ministre de l'intégration comme Azouz Begag.

Azouz Begag sauvé des eaux devient gardien de moutons à l'UMP

L'exposition plaira enfin aux nietzschéens, sociaux-darwinistes, ultra-libéraux et fans de la Star'Ac pour qui ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts.

Nous, réactionnaires gréco-romains demandons au futur gouvernement d'inscrire à son programme de politique familiale l'abolition de l'avortement et son remplacement par l'exposition des nouveaux-nés.

Blackwater



Tartiflette Party

Ou les effets secondaires d'une bonne tartiflette William Saurin ...

20 avril 2007

Paint in Orange

Des 4 candidats qui peuvent encore prétendre au second tour, le béarnais François Bayrou est celui qui a l’image la plus lisse. Alors que Ségolène Royal a dynamité un à un les éléphants du PS, que Nicolas Sarkozy se trimballe depuis une semaine une réputation de fou sanguinaire, et que Jean Marie Lepen n’a jamais caché ses hobbies durant la guerre d’Algérie ; l’actuel président de l’UDF n’a pas encore l’image d’une machine à tuer !

Gageons que son petit stage chez les para comblera cette "lacune" …

Code Guardian

Chapeau bas à l’Italien Marco Spitoni qui a réalisé ce petit bijou chez lui, avec son ordi et sans une thune. Quand on voit le niveau de la production cinématographique nationale, cela laisse bien rêveur.
Régalez vous !



19 avril 2007

Journalisme et déontologie

Plus que trois jours. Et enfin nous connaitrons les finalistes de la Star Academy républicaine. Quels candidats parmi Jean-Marie, Nicolas, François et Marie-Ségolène, les Français renverront-ils à l'anonymat ? Pour l'occasion, des petits malins comptent faire leur pub en annonçant à l'avance la tendance des résultats, Guy Birenbaum, l'Organe ou le faux journaliste Morandini comptent ainsi sur leurs blogs/sites respectifs informer leurs lecteurs en avant-première. Ce qui ne manque pas de faire scandale.
On en appelle ici aux valeurs républicaines, là à la déontologie journalistique, aux règles bafouées. Pourtant il y a plus grave dans une élection présidentielle, en matière de déontologie, que l'annonce prématurée des résultats. Il y a ceux qui n'hésitent pas à écrire leurs articles avant d'en avoir pris connaissance.


21 avril 2002, la gueule de Le Pen apparait sur les écrans. C'est lui qui affrontera Chirac au second tour. Le candidat socialiste en profite pour se retirer définitivement de la politique. Énorme onde de choc. On en appelle au sursaut citoyen blabla, front républicain blabla. On va bouffer de l'anti-fascisme pour quinze jours.

22 avril 2002, 7 heures du mat, je suis chez mon vendeur de cancer en paquets de 20 préféré et en profite pour jeter un oeil sur les différentes "une" des journaux et hebdomadaires. Alors que tous poussent des cris de vierge, appelant à faire barrage à la bête immonde, Marianne le journal de Jean-François Kahn, affiche en une un couillu : Peut-on réélire Supermenteur ?.

Bonne question


Et c'est vrai que la question mérite d'être posée. Et ce malgré la présence de l'extrême-droite au second tour. Après tout Chirac n'est-il pas le symbole même de la dégénérescence de la classe politique française ? Corruption, affairisme, faux électeurs, justice douteuse, affaire Mery, mensonges, promesses électorales jamais tenues. Si un homme, à égalité avec Mitterrand certes, est responsable du désamour de la population française pour sa classe dirigeante au point d'offrir en plus d'une abstention record quasiment 20% à un aventurier populiste, c'est bien Chirac. Alors lui principal responsable de la situation devrait se voir accordé un vote massif et sans question du simple fait que son adversaire représente un épouvantail à belles âmes ? Non. Seul Marianne, au lendemain de cette énorme surprise qu'est l'élimination de Lionel Jospin, ose mettre les pieds dans le plat.

Bien une fois cela posé voyons ce que propose l'hebdo de JFK sous la plume de son directeur. C'est en fin de son édito (que vous retrouverez en intégralité en fin de post) : Donc, bien que certains d'entre nous préférerons voter blanc, il nous apparaît que, faute de mieux, et sans aucune illusion, il nous faut donner cette fois, sa chance à Lionel Jospin ! .

Lionel Jospin ? Coquille ? Non pas du tout. Jean-François Kahn, qui aime tant donner des leçons de déontologie à ses petits camarades journalistes, a en fait écrit son édito avant les élections. Les 3 articles traitant du premier tour (édito JFK, l'article de François Darras "les vrais leçons du premier tour" et le prophétique "Maintenant, les socialistes vont utiliser les affaires" de Daniel Bernard) ont tous été écrits avant de connaitre les résultats du vote. Pourtant tout y est, l'analyse de l'abstention massive, les scores bas des deux partis poids-lourds, la montée des extrêmes (mais ils n'avaient pas imaginé à quel point) et les futures stratégies d'entre deux tours avec notamment un pronostic de ticket Jospin/Fabius pour la gauche. Une analyse en profondeur d'un évènement qui ne s'est pas encore déroulé. Il fallait oser.

Je crois que n'importe où ailleurs que dans notre pays cela aurait fait un énorme scandale et les auteurs des articles incriminés auraient démissionné. Mais pas en France. J'ai toujours été étonné que cela n'ait pas fait plus de bruit, serait-ce une pratique courante dans les rédactions ?. L'affaire se règle avec l'envoi à tous les distributeurs de l'ordre de retirer de la vente le numéro, mise au pilon et réimpression avec léger battage de coulpe à l'appui d'un nouveau numéro. Et c'est tout. Seule vraie conséquence, Marianne parait maintenant le samedi.

Il ne doit pas rester beaucoup d'exemplaires de celui-ci que je garde religieusement et auquel je pense chaque fois que JFK vient grenouiller sur les ondes ou dans la boîte à cons.

Pour le plaisir voici les articles de Jean-François Kahn et de François Darras. A faire circuler dans les écoles de journalisme.Collector.
(cliquez pour agrandir)










John Lennon Live in New York City

Dernier week-end d'aout. 1972. John Lennon accompagné de l'improbable Plastic Ono Elephant's Memory Band donne deux concerts au profit des enfants handicapés mentaux au Madison Square Garden.

C'est un Lennon cocainé jusqu'aux oreilles que l'on retrouve sur scène, portant jeans et veste de l'armée, arborant une énorme paire de rouflaquettes très 70's et ses fameuses lunettes rondes. Un Lennon très rock solidement campé sur ses jambes très sur de lui qui joue quelques unes de ses meilleures chansons ou reprend une de ses chansons préférées de l'époque Beatles Come Together. Le Band joue assez souvent de façon approximative mais dégage une vraie pêche et un plaisir communicatif.




tracklist* :

New-York City
It's so Hard
Woman is the nigger of the world
Well Well Well
Instant Karma
Mother
Come Together
Imagine
Cold Turkey
Hound Dog
Give Peace a Chance

*manquent les deux atroces interludes criées par Yoko Ono

17 avril 2007

Trajan fasciste !

La Colonne Trajane est formée de douze blocs de marbre de Paros superposés reposant sur un piédestal carré, sur laquelle sont représentés les épisodes de la guerre contre les Daces, sculptés en une seule bande continue qui forme une spirale d'environ 200 mètres de longueur ornée de plus de 2.500 figures.


Voilà pour l'histoire. Maintenant posez-vous la question : comment pouvait-on bien à l'époque admirer les sculptures au-delà de deux mètres de hauteur lorsqu'on sait que la colonne était insérée entre les deux bibliothèques et le dépôt d'archive qui l'entouraient et ne pouvait ainsi être regardée avec recul.

On ne pouvait tout simplement pas. Et pour la même raison qu'un serf du moyen-âge ne pouvait saisir les détails des vitraux perchés à vingt mètres ou découvrir les personnages scuptés au sommet des colonnes.

Il faut donc bien admettre que les scènes de bataille contre les Daces, les rois bibliques des vitraux de Chartes ou les victoires napoléoniennes de la colonne Vendôme n'ont pas été sculptées pour être vus.

"C'est donc qu'elle sont inutiles" répondra aussitôt le le militant socialiste pour qui rien n'existe ou ne doit exister que le peuple ne puisse voir (l'obsession démocratique pour le transparent et le visible est apparue en même temps que le porno sur Canal +).

Tu te trompes, pauvre Septembriseur : si les vandales de la Commune on renversé la Colonne Vendôme ça n'était pas pour se venger de son inutilité. Mais bien au contraire pour abattre ce qu'elle ne cessait de représenter à leurs yeux et qui les faisait enrager en chiens rouges qu'ils étaient.

Car vois-tu Ô Sans-culotte, les statues des empereurs, les palais des rois, les tombeaux des héros sont bien autre chose que de la propagande dont l'unique objectif aurait été de maintenir le peuple dans la crainte respecteuse des Maîtres.

Les monuments ne possèdent le plus souvent qu'un contenu informatif fort simple : l'Empereur est puissant il a vaincu les Daces, Auguste a rétabli l'Age d'Or. Or l'Empereur ne cherche par ses victoires ni l'approbation ni le soutien du peuple. Il exprime seulement à la face des dieux la grandeur de son règne. Ces oeuvres monumentales n'ont quasi aucun contenu informatif, et quand elles semble en avoir un personne n'y a accès hors l'artiste qui les a créées.

Les églises, les statues, les colonnes, les arcs de triomphes, les autels de la paix sont dédiés à César ou a Dieu et à eux seuls. Ces monuments ne quèmandent pas l'attention et encore moins l'assentiment du peuple parce que ceux qui les ont bâtis n'avaient rien à faire de ceux qui n'avaient qu'à obéïr. Il n'y a que les professionnels de la lutte contre l'aliénation des peuples pour croire que ce sont-là des oeuvres de propagande.

Les polémiques sur les colonnes de Buren ou la pyramide du Louvre étaient à ce titre bien révélatrices de la médiocité de ceux qui nous gouvernent : médiocrité de leurs choix artistiques (matériaux minables à peine bons pour construire des LEP en ZEP ou des bornes pour faire pisser les chiens) mais surtout soucis vulgaire de l'assentiment du peuple pour les choix du prince.

Il y a donc eu des époques capables de bâtir des monuments qui durent encore à seule fin d'exprimer la puissance du prince et témoigner de sa grandeur : culte que le pouvoir se rendait à lui-même et qui n'avait pas besoin de fidèles.

Aujourd'hui on prétend que certains princes ont voulu marquer leur septennat en construisant des pyramides, des opéras ou des musées. C'est bien moins la célébration de leur règne ou de leur pouvoir qu'ils ont tenté de faire que le souvenir de leur nom qu'ils on voulu laisser.

Ce faisant ils témoignaient du dégoutant soucis démocratique de plaire aux générations futures.

La démocratie ne saurait faire oeuvre d'art mais seulement oeuvre de propagande. Là aussi le fascisme et le nazisme ne sont que les enfants dégénérés de la démocratie et leur manifestations artistiques sont bien représentatives d'un type de gouvernement qui pense encore que l'opinion du peuple doit être manipulée parce qu'elle a une valeur. Nuremberg n'est pas loin de la Fête de l'Être suprème.

Nous autres réactionnaires gréco-romains appelons de nos voeux un gouvernement qui ne prendait aucun soin de sa propagande par pur mépris de l'opinion du peuple.

Battle Royale

D'après les informations parvenues aux médias, le tueur de la fusillade de l'université de Blacksburg (Virginie) serait un étudiant d'origine asiatique d'environ 1m80. Avec 33 morts au compteur, il est désormais l'auteur du massacre le plus sanglant jamais commis aux Etats-Unis.


C'est ce qui s'appelle taper un high score!


Non, ce n'est donc pas qu'un cliché : les asiatiques se tuent à la tâche pour toujours être les meilleurs dans leur domaine et sont avides d'intégration! Et là-dessus, rien à dire, l'intégration par le cauchemar rêve américain, ça marche! Azouz Begag peut en prendre de la graine! Attention quand même, l'événement pourrait réveiller de vieilles rancoeurs yankees. Faut dire que les wasps n'aiment pas trop se faire surpasser par d'insolents kamikazes... On ne rigole pas avec la fierté des Américains, chatouilleux sur la question, et ce ne sont pas les habitants d'Hiroshima qui diront le contraire!


Une affiche qui a de l'avenir?

One step behind !



15 avril 2007

Prêchi-prêcha

Notre chère amie Pascale Clark, de loin la meilleure intervieweuse du PAF pour le CGB, compte également quelques fervents admirateurs au 93 Faubourg St Honoré …

Beep Beep


Nouvelle séquence vidéo du week-end tirée des dîners top hype organisés au 93 Faubourg St Honoré (à ce rythme là Thierry Ardisson filmera bientôt ses passages sur son trône …). Malheureusement cette séquence est émaillée de quelques bip (sûrement un téléphone portable laissé malencontreusement ouvert) qui viennent masquer le qualificatif dont est affublé Daniel Schneidermann tout au long du repas.

Petit jeu, ce qualificatif est :

1) Le meilleur journaliste du PAF !
2) Un mec trop cooooooool !
3) Mon meilleur ami, faites attention à ce que vous allez dire !


14 avril 2007

Guerre d'Algérie et guerre d'Irak

Après celle intitulée La religion et les Lumières, voici une autre synthèse concernant, cette fois, l’intervention de Benjamin Stora sur France Culture à propos de la guerre en Irak.*

Dans ce programme, Benjamin Stora** nous expose les parallèles qui peuvent être établis entre la guerre d’Irak et la guerre d’Algérie.

En préambule, l’historien nous rappelle l’anecdote qui veut que Georges Bush se soit fait projeter, quelques temps avant l’invasion de l’Irak, le célèbre film de Gillo Pontecorvo sorti en 1966 et intitulé « la bataille d’Alger ». Ce film reconstitue la bataille qui eut lieu lors du soulèvement de la population algérienne contre le pouvoir français et la lutte pour le contrôle de la Casbah entre le FLN et les parachutistes du colonel Massu. En 2003, le film aurait aussi été visionné au Pentagone par les officiers d’état-major américains sur le point de diriger l’offensive en Irak. Il se serait agi pour eux de s’imprégner des méthodes et stratégies décrites par le film et d’en tirer les enseignements pour leurs actions à venir.***

Le déroulement de la guerre d’Irak n’a pas démenti ce pressentiment sur les ressemblances entre les deux conflits. Cependant, les autorités américaines ne s’attendaient pas à une conformité aussi parfaite. Ils espéraient, en effet, qu’en dehors de certains points communs dans les défis qu’ils s’apprêtaient à relever, le conflit se règlerait également par la voie aérienne et technologique. Nous avons vu qu’il n’en fut rien. Comme en Algérie, l’ennemi est invisible et le combat se fait au corps à corps. Et comme en Algérie, le recours à la torture a été avéré avec notamment le scandale de la prison d’Abu Ghraib. De plus, le caractère para-colonial de l’offensive américaine ne fait plus aucun doute. D’autres similitudes enfin émergent à l’analyse des deux conflits : dans les deux cas, nous avons à faire à une armée régulière qui s’oppose à des formes de guérilla ou à des groupes armés qui usent du terrorisme ; dans les deux cas, le temps est un paramètre essentiel qui joue généralement en faveur des groupes de rebelles et des groupuscules terroristes.

Concernant l’aspect politico-religieux des deux conflits, il est possible, là encore, d’établir un parallèle. En effet, comme ce fut le cas en Algérie, la conception millénariste qui professe l’inéluctabilité du départ de l’étranger, usurpateur de la Terre d’Islam, pèse énormément sur le conflit irakien. L’Islam est utilisé comme une sorte de référence identitaire contre l’étranger.

En ce qui concerne enfin les conséquences de cette guerre sur l’avenir de l’Irak, nous pouvons penser que l’actuel chaos n’augure rien de bon. Cette guerre risque de léguer une situation instable absolument défavorable à l’objet initialement avancé par les américains qui était d’établir la démocratie et la liberté. Comme en Algérie, où après le départ de la puissance coloniale, un système autoritaire organisé autour d’un parti unique s’est mis en place, il est fort probable que le souhait d’un surgissement de la démocratie en Irak ne reste lettre morte.

S’est ainsi une fois de plus révélée dans la guerre d’Irak, la propension de l’Occident à s’adonner à des missions civilisatrices, à vouloir à tout prix imposer de l’extérieur sa vision des Droits de l’homme et un idéal qui, comme en Algérie, sont donc battus en brèche.

* Concordance des temps, émission du samedi 3 mars 2007.
** Historien, professeur des universités, spécialisé dans l’histoire du Maghreb.
*** Ce n’est pas la première utilisation de ce film à des fins instructives. Dans les années 70, sur l’initiative de la CIA, il servit à informer les officiers chiliens du régime de Pinochet sur les stratégies de maîtrise et de quadrillage de l’espace urbain.

13 avril 2007

Sondeurs

Même le journal L’Equipe publie des sondages sur le 1er tour …

12/04/2007
Foot - L1 - PSG - Nantes avancé au 21 avril
La Ligue a annoncé, via un communiqué publié sur son site internet, que le match entre le Paris-SG et Nantes, prévu le dimanche 22 avril à 21h00, jour du premier tour de l'élection présidentielle, a été avancé au samedi à 17h10.

«Pour des raisons de sécurité liées au déroulement des opérations électorales, le Préfet de Police a demandé à la LFP d'avancer cette rencontre en début d'après-midi ou au samedi 21 avril, annonce le communiqué. Une programmation en début d'après-midi étant incompatible avec les impératifs de notre diffuseur (Canal +), il a été décidé d'avancer la rencontre au samedi 21 avril 2007 à 17h10». Le match entre Saint-Etienne et Bordeaux sera en conséquance joué le dimanche soir.

Si estirem tots, ella caurà



Voilà c'est malin j'ai plus sommeil. Et si on en profitait pour parler un peu Catala ? D'accord on va s'écouter un peu de Lluis LLach. Saluons Lluis Llach qui vient de mettre un terme à sa carrière de chanteur l'an dernier encore au sommet vocalement et qui épargnera ainsi à ses admirateurs les récitals à la voix brisée contrairement à au hasard Polnareff.

Quand Lluis LLach écrit l'Estaca en 1968 tonton Franco est au pouvoir. Le Catalan comme la langue basque est interdit. Llach se voit proposer un gros contrat dans une grande maison de disques mais à condition de chanter en Castillan. Le jeune poète refuse tout net et préfère signer dans une petite maison indépendante montée par des intellectuels catalans afin de garder vivante la langue et la culture catalane (le Catalan apparu au XIè siècle est un dérivé du latin). Ca donnera l'Estaca (le pieu)qui deviendra l'hymne non-officiel de toute la Catalogne.

J'ai choisi tout d'abord une version live dans l'enceinte du Camp Nou, l'antre du FC Barcelone car c'est un lieu symbolique. le Catalan étant tout au long du règne de Franco interdit le stade était un endroit tranquille où l'on pouvait parler librement.Cette version reprise en choeur par toute l'assistance prend aux tripes pour peu que l'on ait du coeur ou que l'on soit catalan je vous l'accorde.



Là une autre version live avec une qualité de son meilleure, où l'on peut mieux se concentrer sur la voix et les paroles (que vous retrouverez en fin de post)



Pour finir (parce que le sommeil revient et pour vous éviter Jordi Barre, le chanteur préféré de ma grand-mère) voici l'hymne officiel de la Catalogne, Els Segadors (les faucheurs). Chanson traditionnelle remise au gout du jour au début du XXème siècle qui raconte la révolte des paysans catalans contre Philippe IV d'Espagne. Je ne sais pas qui chante.


L'Estaca

L'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
Mentre el sol esperàvem
I els carros vèiem passar.
Siset, que no veus l'estaca
On estem tots lligats ?
Si no podem desfer-nos-en
Mai no podrem caminar !

(refrain)
Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps no pot durar :
Segur que tomba, tomba, tomba !
Ben corcada deu ser ja.
Si tu l'estires fort per aquí
I jo l'estiro fort per allà,
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem alliberar.

Però, Siset, fa molt temps ja :
Les mans se'm van escorxant,
I quan la força se me'n va
Ella és més ampla i més gran.
Ben cert sé que està podrida
Però és que, Siset, pesa tant
Que a cops la força m'oblida.
Torna'm a dir el teu cant É

L'avi Siset ja no diu res,
Mal vent que se l'emportà,
Ell qui sap cap a quin indret
I jo a sota el portal.
I mentre passen els nous vailets
Estiro el coll per cantar
El darrer cant d'en Siset,
El darrer que em va ensenyar


Jésus est un fils de con

J’ai toujours voulu le dire et bien aujourd’hui ça y est ! Jésus descend de cette croix, mets un slip propre et vas trouver un vrai boulot !



Non mais qu’est-ce que tu branles la dessus depuis les siècles de siècles à nous raconter ces mêmes histoires à dormir debout ? Et à moitié à poil en plus. Tu as dû sacrément les gonfler les Romains pour qu’ils finissent par t’accrocher là !

Déjà à l'école il gonflait tout le monde



Faut dire aussi qu’à force de traîner avec ta bande de Rastaquoueres mal peignés et même pas rasés dans toute la Galilée, à foutre tes mains sales sur le pain et le poisson et à faire du ski nautique sans ski tu as fini par énerver tout le monde. Il est vrai que la punition était un peu disproportionnée par rapport à l’outrage mais ce n’est pas une raison pour te venger sur nous.



Deux mille ans qu’elle dure ta petite plaisanterie ! Deux mille ans qu’on se fait chier comme des rats morts le dimanche parce que tout est fermé et qu’on ne peut pas boire une pinte tranquille sans être emmerdé par les putains de cloches de tes millions de résidences secondaires. Pour un mec accroché en slip sur un bout de bois avec trois punaises je trouve que tu as de beaux goûts de luxe quand même ! Même la reine d’Angleterre n’a pas autant de baraques ! Et elle au moins ne fait chier personne au pub en venant sonner des clochettes à la con pour un oui au pour un non.

Dans le port de Rio ce gros menteur prétend avoir pêché un poisson grand comme ça !


Et je ne parlerais même pas de ton personnel de maison qui laisse salement à désirer. Un ou deux majordomes, je ne dis pas, mais des millions de corbeaux et de pingouins qui font le service dans le monde entier et qui, si tu ne fais pas gaffe, te mette la main dans la culotte voire autre chose dans le cul, surtout si tu es grand comme un chien assis et n’a pas encore de poils pubiens.

Si ça se trouve il n'était même pas juif !


Il y a du ménage à faire dans votre maison jeune homme alors descend donc de là et va me chercher un balais ! C’est les écuries d’Augias ce taudis ! Et tant que tu y es va donc ranger aussi le bordel que tes potes Mahomet et Abraham ont foutu au Moyen-Orient. Et après vous irez tous les trois chez le coiffeur et si j’en entend encore un ouvrir sa grande gueule je vous renvois les légions romaines ! Avec eux vous faisiez moins les malins.

Avec ces mecs là, au moins, ça marchait droit


Et ne me fais pas chier avec ton père. C’est pas parce qu’on a des relations que l’on peut tout se permettre ici bas. En plus, le vieux doit pas sucer que de la glace quand on voit dans quel état est la copropriété, surtout avec ce qu’on paye comme loyer, faut quand même pas déconner ! Alors tu décarres de ta croix et tu ranges ta chambre ! Petit con va !