2 septembre 2006

"Quelquechose ne va pas"

"Que ceux qui se trouvent bien de ce qui se passe dans les arts, en littérature et en politique en France referment aussitôt le livre."

Au CGBi, on est plutôt des "mécontemporains" pour reprendre l'expression de Finkie... Pas trop du genre"c'est cool magazine" à jouer du djembé et souffler dans son didjéridou en rêvant de travailler dans le social.

On a donc plutôt bien accueilli ces échanges atrabilaires entre Eric Naulleau et Jean-Philippe Domecq, La situation des esprits (La Martinière).



Voilà deux gaillards qui ont décidé, comme ça, d'arrêter de moderner. Eric Naulleau, éditeur et pamphlétaire, et Jean-Philippe Domecq, journaliste et écrivain se sont donc retrouvés à se pencher sur l'état de déliquescence de nos élites... tranquillement au cours de six dîners, deux déjeuners, une longue après-midi, et une conversation dans les escaliers.

Flinguant "les mouches à mode", "le révoltisme"... Nos deux compères n'ont pas leur pareil pour démonter l'imposture Houellebecq, symbôle du ridicule culturel, pointer l'angélisme qui oeuvre contre l'extrême-droite, railler l'art contemporain. Bref toutes les composantes de ce "monde désormais" dans lequel nos élites baignent et le peuple se noie.

La littérature, la vraie, celle qui décrit le Réel.... est bien sûr au coeur de ces conversations... La littérature minée par le capitalisme culturel et le conformisme des mutins de panurge... Nos modernolâtres ont peur de la littérature c'est pour cela qu'ils l'enterrent à chaque rentrée avec des panneaux de deux mètres de Christine Angot.


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