20 juillet 2006

Junk DNA ergo cogito.


D’où vient la conscience ?... Comment la conscience ? Comment l’inconscient ? Comment le subconscient ?... N’est-ce qu’un miracle de la viande ?... On ne va pas partir dans une énième vrille spirituelle ou pseudo philosophique quoique... Mais avant, on va vous parler ADN et « Junk DNA », soit l’ADN poubelle.



L’ADN est le dénominateur commun de tous les êtres vivants. C’est la molécule de la vie dans toute sa diversité. L’ADN est un. Double, avec sa structure à hélice et son mécanisme de duplication (mitose ou méiose). Multiple de par toutes ses créations. L’ADN est-il ce que nous avons appelé Dieu ? Pourquoi pas : l’ADN a façonné notre terre au cours de millénaires de l’anaérobie à l’aérobie aérobic sous abri biosphèrique-ADNique. Il a fait ce que nous voyons, ce que nous respirons, ce que nous sommes. Il est le grand démiurge thaumaturge, lettré… St Jean : « Au commencement était la parole» et l’eau aussi quand même…

DE DOIGT DIVIN



La molécule d'acide désoxyribonucléique a été observée pour la première en 1953 dans les laboratoires X-rayonnant des scientifiques nobélisés James Dewey Watson et Francis Crick d’après les études préliminaires de Rosalind Franklin.

_ Description de L’ADN :

L’ADN a une forme caractéristique : la double hélice. Elle est due au fait qu’il baigne dans l’eau salée (« un souvenir de la mer ? » selon Jérémy Narby, anthropologue).

_ Composition de l’ADN :

L’ADN est un polymère naturel, soit une substance organique formée de macromolécules constituées de nucléotides : les acides désoxyribonucléiques.
Un nucléotide est un groupement phosphate associé à un sucre à cinq atomes de carbone (désoxyribose) et à une base azotée (purine ou pyrimidine). Il en existe quatre sortes : l’adénine et la guanine (purines), la thymine et la cytosine (pyrimidine). Ils s’unissent deux à deux par complémentarité (adénine avec thymine et cytosine avec guanine) par le biais de liaisons hydrogènes (deux pour lier A-T et trois pour C-G). Un brin d’ADN est donc une succession de séquences où se répètent les liaisons A-T, C-G. L’ADN est un code, un texte à quatre lettres. Il est un outil de stockage de l’information et un outil de duplication pour sa transmission, il s’autoduplique.

_ Fonction des protéines :

Etant incapable de s’assembler tout seul, l’ADN a besoin des protéines pour être opérationnel. Protéine : du grec protôs, premier, essentiel. Les protéines ont 6 fonctions : catalyse, structuration et mouvement des cellules comme le collagène ou pour assurer la motricité des spermatozoïdes, communication inter et intra cellulaire comme les récepteurs aux stimuli des hormones, immunité comme les lymphocytes ou globules blancs, transport comme l’hémoglobine pour l’oxygène ; la fonction de la protéine est conditionnée par l’assemblage des acides aminés. Vingt acides aminés différents entrent dans la composition des protéines ; ils sont les mêmes pour toutes les espèces vivantes. Les acides aminés sont des molécules carbonées, les unités de base de la protéine ; ils sont les constituants et précurseurs des protéines ; il en existe une centaine dans la nature mais leur hydrolyse conduit au nombre de 20. La protéine est une chaîne plus ou moins longue d'acides aminés. Les protéines n’arrivant pas à se reproduire sans l’information, nous en sommes déjà à la question de l’œuf et de la poule… La vie est une synthèse de ces deux mécanismes engrenagés.

_ Le verbe ADN :

L’ADN est donc constitué de 4 lettres. Pour coder les vingt acides aminés, il faut donc des bases, des mots de trois lettres. Or quand on pose 4 puissance 3 on obtient 64. 64 combinaisons, mots, possibles pour vingt acides aminés sans compter le code qui ne correspond à aucun acide aminé soit, le codon-ponctuation start-stop. Vingt-deux sens possibles pour 64 mots… Le même acide aminé peut donc être codé par plusieurs combinaisons. Les chercheurs ont qualifié cette redondance de « dégénérescence du code ». Jérémy Narby, plus flower power, parle de la richesse en synonymes du langage ADN ( « language twisting twisting » hyper métaphorique, qui tourne autour du pot pour bien l’observer et ne pas l’agresser frontalement, le pot : à la chamane !…). Notons qu’une protéine équivaut à un paragraphe de deux cents lettres alignées dans le bon ordre. La nature, cette dictée divine… « La séquence des paires de bases est aussi irrégulière que celle des lettres d’un texte cohérent. » selon le généticien Maxim Frank-Kamenetski. Cette prose technique quaternaire, à volume égal, contient « jusqu’à cent mille milliards fois plus d’informations que nos puces informatiques les plus sophistiquées » (les citations non suivies directement de nom sont celles de Narby). L’homme est câblé et comme nous le verrons par la suite, probablement selon Narby, en réseau…

_ L’ADN codant :

Les zones codantes de l’ADN pour fabriquer les protéines sont appelées gènes (sans parler des allèles qui sont des variantes de tel ou tel gène). Le gène est communément compris comme l’unité d’information génétique destinée à être transmise à l’hérédité par le support des longs brins d’ADN bien connus sous le nom de chromosomes. L’ensemble des gènes est appelé le génome et il est particulier à chaque individu.
Chaque gène est caractérisé par sa séquence de nucléotides. Le gène permet la synthèse d’un polypeptide (groupement d’acides aminés ; la protéine est une longue chaîne polypeptidique) caractérisé lui par sa séquence d’acides aminés. Le gène est destiné à être transcrit en ARN, dit alors ARN messager (c’est un brin simple, plus court, moins stable, plus facilement dégradable lors de l’hydrolyse alcaline du fait des propriétés du ribose qui remplace le désoxyribose, l’uracile y remplace l’adénine) lorsque la cellule aura besoin de protéines. C’est le mécanisme de la transcription. Notons que les systèmes de régulation de cette phase lorsqu’ils deviennent défaillants, entraînent une transcription anarchique des ARN induisant un excès de protéines et entraînant un fonctionnement aberrant de la cellule devenue « folle » : le cancer est une question de génétique. Ouvrons une parenthèse à propos du cancer du fumeur. Techniquement, la nicotine ne provoque pas le cancer. Son action se déroule au niveau du cerveau où elle stimule des récepteurs particuliers qui comme par hasard, n’attendent qu’elle, enfin presque qu’elle... Elle s’y imbrique parfaitement, comme d’un fait exprès, comme si la nature voulait que nous, hum hum, fumions… Bref ! Les cancers du fumeur se produisent plutôt du côté des poumons, du rectum, des reins, de l’œsophage et de la vessie et pas dans le cerveau. Il faudrait plutôt chercher du côté des additifs de nos industriels attentionnés… Cela dit la nicotine crée la dépendance : l’ADN des neurones stimulés par la nicotine commandant la construction de nouveaux récepteurs pour cette substance. On ne nous dit donc pas la vérité vraie qu’indirectement...

_ Mitose et méiose :

L’information nécessaire pour constituer un être humain est contenue dans les chromosomes. Nous en sommes pourvus de 23 paires. Chaque chromosome est constitué d’un très long fil d’ADN « déjà à la base un message double avec le texte principal d’un côté de la double hélice et son duplicata en creux sur l’autre. Nos cellules contiennent donc deux génomes complets avec leurs copies. Notre message génétique est doublement double. »

Mitose et Méiose sont les mécanismes de duplication propres à la transmission de l’information. La mitose est une division cellulaire asexuée et la méiose une sexuée. L’ADN se dédouble pour communiquer son information. Les cellules filles sont identiques dans la mitose. Dans la méiose, les cellules filles n’ont que le quart du patrimoine génétique initial. Elles sont appelées les gamètes (spermatozoïdes chez l’homme, ovules chez la femme). Les cellules diploïdes, qui contiennent 23 paires (2n) de chromosomes, se divisent en cellules haploïdes, qui contiennent 23 (n) chromosomes, qui se divisent en gamètes, qui contiennent 23 chromatides, soit la moitié de chaque chromosome. La méiose assure donc le brassage génétique (interchromosomiques lors de la 1ère division et intrachromosomiques lors de la 2e division).

La mitose est donc un mécanisme que l’on pourrait qualifier d’androgyne (héhéhé), d’endoreproductif, qui crée deux cellules filles parfaitement identiques à la cellule mère. La méiose est un mécanisme qui nécessite des organes sexuelles de chaque type et qui crée 4 cellules filles naturellement non génétiquement identiques à la cellule mère. Ci-après, comment se décompose la méiose

Première division :

La prophase : l’enveloppe nucléaire disparaît, la chromatine se condense (état de l’ADN au moment de cette phase) dans la structure ordonnée du chromosome. Les chromosomes homologues s’apparient par paire (cellule diploïde à 2n chromosomes).La métaphase : les paires de chromosome se placent au hasard de la paire, de part et d’autre du plan équatorial de la cellule. L’anaphase : Chaque chromosome s’éloigne de son homologue et migre vers le pôle. La télophase : la cellule se divise en deux. Les enveloppes cellulaires réapparaissent. Nous obtenons deux cellules haploïdes à n chromosomes.

Deuxième division : la mitose équationnelle :

Prophase 2 : les enveloppes disparaissent, la chromatine se condense. Le mécanisme est le même que précédemment mais avec n chromosome. Métaphase 2 : les chromosomes se placent sur le plan équatorial de la cellule, leur centre à l’équateur. Anaphase 2 : les chromatides de chaque chromosome migrent vers les pôles opposés. Telophase 2 : la cellule se sépare en deux. Nous obtenons donc deux cellules à n chromosome à une chromatide.

_ L’ADN non codant et le non codant du code :

Entrons maintenant dans le vif du sujet… L’ADN contenu dans le noyau d’une cellule mesure deux mètres. Les deux rubans de la double hélice s’enroulent autour d’eux-mêmes plusieurs centaines de millions de fois. Un être humain moyen contient suffisamment d’ADN pour faire cinq fois le tour de la Terre. Une longueur inimaginable dans un espace infinitésimal. La Nature, cette matheuse quantique divine… L’infini dans de si petits espaces, dans nos fors intérieurs, à l’intérieur de nos corps… « L’ADN, cette technologie miniaturisée » ouvrant apparemment sur les vertiges du Cosmos…

Or, seuls 3 % du génome humain codent. Ils codent pour ainsi dire notre viande. Les 97% restant ne sont jamais lus. Les scientifiques n’ont pas cherché à comprendre : ni une ni deux, ils l’ont appelé le « Junk DNA » soit l’ADN poubelle, l’ADN qui ne sert à rien… Ils auraient pu l’appeler « l’ADN dont on ne sait foutre pas à quoi il sert » mais non… Question de crédibilité, de certitudes aprioriques de fanatiques rationalistes… A ce jour, son utilité demeure mystérieuse mais quelques pistes sont avancées par Narby.

Le Junk DNA contient de nombreuses séquences apparemment sans queue ni tête, qui se répètent inlassablement. Il contient même des palindromes ! Il existe une séquence de trois cents lettres, répétée un demi-million de fois en tout mais nous y reviendrons… La nature, cette psalmodieuse diphonique… Des mantras ?

De plus, l’information codante, le gène, est constituée d’exons qui seront traduits dans l’ARN pour la synthèse ultérieure des protéines et d’introns qui eux, ne seront pas traduits (chez les eucaryotes)… Les introns sont découpés avec une précision atomique par les enzymes de rédaction qui raccordent les passages codants. Nous pouvons faire la même remarque concernant les introns des gènes que pour le Junk DNA proprement dit. Certains gènes n’en contiennent pas moins de 98 % qui passent directement à « la corbeille » lors de la phase de transmission de l’information. Gêne… « Une théorie dit que si jamais quelqu’un découvrait exactement à quoi sert l’univers et pourquoi il est là, cet univers disparaîtrait dans l’instant et serait remplacé par quelque chose d’encore plus bizarre et inexplicable. Une autre théorie dit que ça a déjà eu lieu. » Douglas Adams dans « Le restaurant du bout de l’univers » tome II d’H2G2…
« L’ADN, l’axis mundi : la source du savoir. » : attachez vos ceintures et pardon pour la longueur…

Les scientifiques affairés au décodage des gènes (on en a identifié à peu près 1%) commencent néanmoins à se pencher sur les mystères du Junk DNA. Outre eux, les anthropologues comme Narby ou Thierry Bardini (docteur en communication, anthropologue, agronome, spécialiste de la question) intéressés à la question après leurs observations des cultures chamaniques…. Bardini explique : « la biologie moléculaire réduite aux 3% en charge de la chair, n’explique pas la Conscience : le junk-code pourrait. ».

JCVD VOUS PARLE


Pour Jérémy Narby, l’ADN est un « cristal apériodique », il vibre, capte et transporte les électrons et émet, à des fréquences ultra-faibles et à la limite du mesurable, des photons, c’est-à-dire des ondes électromagnétiques. Bardini dit de ce fait du Junk DNA qu’il est une « véritable écologie ouverte » : « Junk DNA est mobile »…

La conscience pourrait donc être constituée par ce champ électromagnétique formé par l’ensemble des émissions… Qui plus est, l’ADN n’est pas apériodique sur toute sa longueur : le tiers de son génome est constitué de séquences répétitives préalablement évoquées. A ces endroits, l’arrangement des nucléotides est régulier, le même mot étant répété inlassablement. Il est alors un « pur cristal périodique », soit un excellent émetteur-récepteur d’ondes… De plus, les séquences de répétition étant de longueurs variables, Narby s’aventure à penser et de nombreux généticiens en vérité avec lui mais ne souhaitant pas se griller, que cela doit probablement permettre de capter des photons de fréquences différentes… A antenne, antenne et demi.

Une éventuelle fonction et pas des moindres du fameux ADN déclaré bon pour les chiottes par les gardiens du Temple Science… Les scientifiques connaissent encore si peu de choses sur les bases neurologiques de la conscience : toute certitude en la matière s’apparenterait à de la foi… Le Junk DNA, une voie plutôt séduisante qui ne ressemble vraiment pas à une fausse piste…

Le Junk DNA pour beaucoup de scientifiques hérétiques, et les anthropologues type Narby et Bardini, docteurs certes mais l’anthropologie est-elle véritablement une science, serait ni plus ni moins du fait de ses capacités de réception-émission des ondes, qu’une radio, soit un pont entre l’individu et l’ensemble des êtres vivants à base d’ADN… Vertigineux… Le réseau…

A ce jour, cette théorie n’est pas vérifiée ni vérifiable, l’ADN in vitro, ne se comportant pas comme l’ADN in vivo. C’est une spéculation. Cependant, si cette théorie est farouchement combattue par les scientifiques pharisiens dogmatiques, l’on a constaté en labo, l’existence d’une communication intercellulaire par le biais des biophotons. Les cellules utilisent ces ondes pour régir leurs réactions internes et pour communiquer entre elles, et cela même d’un organisme à un autre, selon ce langage… Faisceau d’indices !

Il est évident que cette théorie échappera encore pour longtemps au regard rationnel-scalpel-focalisateur-réducteur-myope, soucieux de préserver ses a priori. Le spectre de la religion n’est pas mort… Ce regard qui croyait l’avoir foudroyée… Accepter cette théorie sous-tendrait que la nature a un but et des intentions…

LA MARCHE EN AVANT DE L'HUMANITE





Le mécanisme purement matériel de la sélection naturelle avec son tirage de chasse d’eau ayant évacué Dieu et Dieu caché étant passé par là, le hasard ayant été proclamé « seule source de véritable innovation » (Crick ; notons que ce dernier a tout de même dans sa théorie de la panspermie dirigée émis l’hypothèse que l’ADN était d’origine extraterrestre pour cause de hasard impossible…), l’absence de projet est devenu le postulat inflexible. Voici bien un postulat pur et à jamais indémontrable… Une croyance en somme, une foi… Il est cependant impossible pour les scientifiques de s’en défaire à moins de quitter le terrain de la science… Et ce dogme fut à peine troublé par la découverte de l’ADN, code génétique unique pour l’ensemble des êtres vivants, constitué de 64 mots dont certains servent de ponctuation... « On vous le dit et on vous le répète Galilée : la Terre est plate comme une crêpe… »

Et Narby rit de les voir se réfugier dans un langage métaphorique-technique : « L’ADN est un texte contenant de l’information, qui est lu et transcrit en ARN messagers qui alimentent les ribosomes, ces véritables ordinateurs moléculaires, qui traduisent des instructions grâce au code génétique qui construisent le reste de la machinerie cellulaire, les protéines-enzymes, ces robots miniaturisés, qui élaborent et entretiennent la cellule-usine. » Et après certains osent encore se demander si la Nature pouvait n’être pas dénuée d’intention, pouvait ne pas avoir une capacité de planification ?... Mais l’ADN n’est pas un simple produit chimique. C’est une notice, c’est un média et cette affirmation a un sens.

D’où Diable la biologie peut-elle présupposer que l’ADN n’est pas conscient ? Elle ne connaît que si peu de choses du fonctionnement du cerveau humain, siège de la conscience, le grand cerveau humain lui-même, élaboré à partir de l’information de l’ADN… Et certaines fourmis traient des pucerons, leur construisent des granges pour le sucre de leur lait… Et d’autres cultivent des champignons depuis des millénaires pour en faire leur nourriture exclusive mais tout cela sans conscience de leurs actes, pour l’humaniste rationaliste égocentrique… Et Werber a écrit les Fourmis…

DESCARTES A LA REMORQUE



Force est de constater comme Narby que « la démarche rationnelle minimise toujours ce qu’elle ne saisit pas (…) Son ennemi est le mystère (…) Elle préfère donc fournir des explications péjoratives voire fausses plutôt que d’avouer son incompréhension. ». Et qui nous parle de sacro sainte objectivité ?... A priori non assumés et balayés d’un revers d’éprouvette... « On voit ce que l’on croit, et pour changer ce que l’on voit, il est parfois nécessaire de modifier ce que l’on croit ».

Les vitalistes tels Bergson ont lutté contre ce matérialisme forcené. Aujourd’hui, de nombreux scientifiques s’élèvent contre le dogme darwiniste. « Le hasard est l’absence de concept (…). Des similitudes fondamentales dans le symbolisme humain sont niées sous prétexte de fidélité bornée à la fragmentation rationaliste »... Le darwinisme est aujourd’hui qualifié « d’escroquerie intellectuelle » par les plus courageux... Preuve à l’appui : les fossiles n’indiquent que rarement des espèces intermédiaires entre les premiers types d’animaux et leurs descendants. Le darwinisme, ce nouveau jardin d’Eden… S’y raccrocher quand les preuves affluent de son caractère erroné relève de la foi intégriste plutôt que de la science. Fermer les portes du Junk DNA est l’une des expressions de cette irrationalité scientifique rigide…

Mais le mouvement est inéluctable. Nous sommes à l’ère de la biotechnologie. Et elle prouve l’unicité fondamentale de la vie par sa propre existence. Ainsi, les scientifiques sont capables de greffer la séquence d’ADN du génome humain permettant la fabrication de la protéine insuline sur des bactéries qui se mettront alors à fabriquer une insuline similaire à celle produite par le pancréas humain. Les cultures animistes pressentent depuis longtemps que le principe vital est unique et pour bon nombre, il ressemble à deux serpents entrelacés… Ces mythes à la lumière des études sur l’ADN nous amènent à la conclusion troublante qu’ils regorgent d’imagerie biologique. Doit-on appeler ce principe vital unique Dieu ? Les agnostiques seraient-ils du coup, dépourvus d’ADN ? Héhéhé… A-t-il un but, des intentions, un projet ? « L’étude scientifique des origines de la vie aboutit à une impasse où l’agnosticisme semble être la seule position raisonnable. ». Robert Shapiro (professeur de chimie ; « les origines de la vie ») : « Le processus, lui, a pu comporter un évènement improbable, tout comme il a pu se dérouler selon un enchaînement pratiquement inéluctable. Il a pu demander plusieurs centaines de millions d’années, ou seulement quelques millénaires. Il a pu intervenir dans une mare tiède, dans une source hydrothermale au fond des mers, dans une bulle de l’atmosphère ou quelque part ailleurs au sur notre terre, en quelque lieu du cosmos. »

A L'ORIGINE ETAIT LE POINT D'INTERROGATION



« La science est elle-même une sorte de mythologie : toute connaissance est métaphorique » ( Andrew Newberg, Eugene d’Aquili, Vince Rause : « Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas »).

_ La lecture du Junk-DNA :

Halluciner au sens étymologique signifie errer avec son esprit. Le sens de se tromper est apparu au XVIe siècle.
Narby fait le lien entre l’ADN et les visions très répandues à travers le monde chez les sociétés chamaniques du double serpent en hélice ou plutôt il fait le lien à l’inverse... Les visions des chamans étant générées la plupart du temps par des psychotropes naturels. Il évoque une lecture directe du Junk DNA qui explique pour lui plus sûrement que le hasard et l’expérimentation les connaissances pharmaceutiques encyclopédiques des indiens d’Amazonie. Leurs visions leur montrent, leur apprennent…

Selon sa théorie de l’ADN-réseau, l’ADN stimulé par les hallucinogènes, émet plus de photons, et transmet de l’information visuelle. Les visions des chamans ne sont ainsi intérieures tout en provenant de l’extérieur… Elles ne sont pas de vulgaires trips mais contiennent une info, provenant de l’extérieur par l’intérieur… Le Junk DNA fonctionnerait donc comme une télé qu’il convient juste d’allumer...
Curieux hasard à nouveau : la longueur d’ondes à laquelle l’ADN émet ces photons correspond exactement à la bande étroite de lumière visible…Les visions proviennent de la lumière émise par l’ADN, une source de lumière « cohérente comme un laser »… Quand on sait que la cohérence du laser « donne la sensation de couleurs vives, une luminescence ainsi qu’un sentiment de profondeur holographique », on ne peut à nouveau qu’être profondément troublé...

Par le moyen psychotropique on obtien donc ce processus : les molécules des psychotropes activent les récepteurs neuronaux spécifiques qui déclenchent une cascade de réactions électrochimiques à l’intérieur des neurones aboutissant à l’excitation de l’ADN et stimulant, entre autres, son émission d’ondes visibles perçues sous forme d’hallucinations et donc la réception de l’information en provenance de l’ADN.

Le rêve est également un moyen à l’ADN de se faire entendre visiblement et globalement toute technique pouvant amener à la transe (musique répétitive, suggestion, auto suggestion, hypnose). Narby parle de « conscience réduite au niveau moléculaire pendant la transe ». Pour lui, il n’y a pas de doute : ils tirent leurs connaissances de cette communication spéculée avec le tout vivant ADN, soit les biophotons émis par l’ADN de toutes les cellules du monde… Science-fiction ?

CONCLUSIONS démultipliées :

A L'INTERIEUR MOMO



La transition est toute trouvée pour évoquer Maurice Dantec, écrivain de science-fiction bien connu, passionné de génétique, qui pioche allégrement dans ce vide scientifique. Déjà dans Babylon Babies, reprenant les croyances chamaniques et s’appuyant sur les différentes études anthropologiques sur le sujet, il évoquait cette possibilité de lire le junk DNA par le biais de psychotropes propres à induire les changements neurologiques permettant de capter de l’information en provenance de l’ADN, pour accéder à la connaissance, voire a kind of éveil boddhisatvique. Il y voit, à l’instar des chamans, une voie interne, intrinsèque de la connaissance, la porte de « la métaphysique, du métacode dans nos plis» (Dantec), du prochain saut quantique de l’évolution humaine. Il est pour lui « la lumière contenue dans la Chair». Si tu veux connaître à fond quelqu’un, fais ses poubelles… Villa Vortex, le chef d'oeuvre de l'auteur est à ce propos une expérience sur l'ADN littéraire. De même que Cosmos Inc., son dernier ouvrage.

L'ADN, LA CORDE CELESTE



Les aborigènes, les amazoniens, les aztèques les pharaons égyptiens, les animistes de tous continents, Tchouang-Tseu, les lamas tibétains, et leurs visions de serpents ou dragons démiurges liant la terre aux cieux, leurs croyances sur les « cordes d’argent » ( « Le troisième œil » de Lobsang Rampa), « la corde céleste » qu’on trouve chez certains indiens d’Amazonie, « les échelles », « les hélices », que Narby affirme être des visions de l’ADN, ces moyens en nous au savoir en nous, sont notre propre ADN, certainement assez longs pour joindre la Terre et le Ciel, les mystiques kabbalistiques et leurs annales akashiques, Bouddha, Python, Hermès, Jésus, Baudelaire et son « serpent qui danse », qui auraient simplement eu accès à ces mystères organiques, la théorie du Cosmos, ou comment la partie de l’humanité qui s’est détachée du mysticisme vient aujourd’hui entériner les croyances ancestrales dans ses labo… Ce monde occidental si cynique, aucunement pressé de compenser les connaissances des peuples indigènes qu’il n’a pourtant de cesse de piller, ce double jeu de l’humanisme rationaliste (« Protégeons l’Amazonie ! Pour les industries pharmaceutiques au moins quoi… ») qui raille des mythes millénaires, qui ont été le meilleur vecteur de transmission du savoir, les mythes, « ces sortes de récits scientifiques ou ces histoires à propos du savoir » (science de scio = savoir)…

Le mythe oui. Le mythe universel issu du besoin primaire d’union mystique avec une vérité plus large et qui embrasse tout, a sa source dans le cerveau, le cerveau fils et fille de l’ADN. Ce cerveau à la capacité de transcender le soi limité et de percevoir une réalité plus vaste… Décidément, on est parti en double hélice à pleins tubes vers les cieux…

Notre science du cerveau ne peut ni prouver, ni réfuter Dieu… Notre science du cerveau ne peut pas nier l’ADN. L’ADN sera peut être le pont qui mettra définitivement au placard la vieille opposition science/religion, ou plutôt science rationaliste/science mystique. La « neurothéologie » (Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas) verra peut être son avènement grâce au Junk DNA.

Tchouang Tseu : « il y a un commencement qui n’a pas encore commencé à être. Il y a un commencement qui n’a pas encore commencé à être un commencement qui n’a pas encore commencé à être. Il y a l’être, il y a le non être. Il y a le non être qui n’a pas encore commencé à être. Il y a le non être qui n’a pas encore commencé à être un non être qui n’a pas encore commencé à être. Soudain, il y a le non être. Mais je ne sais pas, en ce qui concerne le non être, lequel est réellement l’être et lequel le non être. Maintenant, je viens de dire quelque chose. Mais je ne sais pas si ce que j’ai dit a réellement dit quelque chose. »…

« Mangez-moi, mangez moi, mangez moiha ! C’est le champ du psilo qui supplie, qui joue avec les âmes et ouvre les volets de la per-cep-tion. Gare à la descente, down down » (Billy the Kick).

PS : Jérémy Narby : « l’expérience chamanique a plus à voir avec le cauchemar maîtrisé qu’avec les paradis artificiels ».
NB : « Nous ne sommes que des hommes. »

D’après « Le serpent cosmique » de Jérémy Narby, la conférence sur le Junk DNA de Thierry Bardini, « Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais » de Andrew Newberg, Eugene d’Aquili, Vince Rause, « Le troisième Œil » de Lobsang T. Rampa, la Bible et caetera…

2 commentaires:

  1. Sommes-nous des antennes ? Notre cerveau… une antenne !
    Commençons par une petite observation des antennes de télé. Pas besoin d’être spécialiste. Les plus anciens, se souviennent des grandes antennes, dites VHF. C’était les premières années de la télé. Ensuite sont arrivés des modèles plus petits (UHF). Chaque région avait son style. Le « râteau » était plus ou moins grand, horizontal, vertical… Les antennes sont polarisées. En fin de compte ne peuvent communiquer que les antennes qui se ressemblent. Avez-vous fait le lien avec la structure des antennes des insectes ? Chaque espèce possède des antennes caractéristiques. Mais c’est un autre sujet d’étude.
    Passons à une autre observation : Le micro-onde agite les molécules d’eau et ainsi réchauffe la nourriture qu’il contient ! Les ondes et la matière sont étroitement liées. Il en va de même avec le magnétisme entre votre corps et les appareils médicaux à RMN (Résonance magnétique nucléaire).
    C’est pareil pour le cerveau. Il émet des ondes, mais surtout il est en même temps sa propre antenne !
    Les observations du cerveau démontrent que l’activité de ses différentes zones dépend de ce que nous sommes en train de faire… dormir, manger, courir, penser… Les zones activées constituent une forme caractéristique de ce qui sommes en train de faire. Par les ondes qu’elle émet, cette forme plus existée peut entrer en communication avec des formes identiques se trouvant sur la même longueur d’onde. Peut-on parler de syntonie ?
    On pourrait imaginer que les zones actives fonctionnent en émetteur alors que leur image complémentaire, les zones passives, sont limitées au rôle de récepteurs.
    La personne change d’activité. L’image des zones actives du cerveau change aussi. L’antenne change de forme. Elle rentre en liaison avec les personnes offre une la même image d’antenne cérébrale… et peut-être le même activité physique.
    Belle hypothèse pour revisiter quelques principes des sciences humaines.
    Votre avis sur : http://spesaltera.canalblog.com/

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  2. Le plus triste dans l'athéisation anti-mystique de l'occident c'est que la discipline mystagogique reste à la portée d'un enfant de moins de treize ans... Mais tout comme l'icône affranchissait le plébéien du règne du tyran qui dès lors s'ingénia à les détruire toutes, le Réel Intérieur ne peut que menacer les empires puboputes fondés ad nauseam dans l'extériorité.

    Ô Jakob, Moïse, Christ, Eckhardt, Boehme, Steiner : votre héritage pourtant n'est pas dilapidé, vous qui sûtes gravir du Temple Ubiquitaire les très discrets degrés. Double-hélice subtile, s'il en est.

    Bel article - même si Narby précède Dantec, qui lui même gagnerait à suivre l'initiatique tissée d'humilité herméneutique du premier. Et quoique le Rampa ne fut qu'un leurre.

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