30 juin 2006

Salut Serge!!!

30 juin 2006... Le départ en vacances des fameux "juilletistes" est amorcé, la canicule approche et le Réel s'est embourbé depuis le bicentenaire de la Révolution avec Jean-Paul Goude.


Fin d'une époque, les thuriféraires du changement perpétuel, du progrès sociétal permanent viennent de perdre l'un de leur plus brillants élements... J'ai nommé Serge July.

Dans un ultime éditorial, l'ancien maoiste nous livre, la plume tremblante, les raisons de son noble départ...

Notons simplement qu'il remercie bien après les lecteurs (qu'il méprisait), toute une ribambelle d'industriels qui finalement ont eu sa peau.

Libé va claquer... et au CGBi ça nous rend triste... Pourquoi? Parce qu'on se marrait bien avec leurs unes aux titres surgonflés et surgonflants, leurs jeux de mots dignes d'Eric et Ramzy, leur énorme couv' à chaque Gay Pride, les billets de Pierre Marcelle, les éditos de Laurent Joffrin puis de Jean-Michel Thénard, les articles mal torchés où l'on devinait que Vanessa Schneider était bien foutue, les chroniques de Florence Aubenas, les suppléments montres ou mode... Et bien sûr la rubrique "Nuits blanches ou Clubbing" d'Eric Dahan.

En dessous du titre Libération est marqué, tel un palimpseste, Ubi tu Festivus ibi ego Festiva.

Ah, Libé ou l'organe officiel de la modernité, les fabuleux inventeurs du terme "Libéral-Libertaire", les bonnes fées du Front Libération des Pédophiles ... Non, July et sa bande c'était du pain béni tellement ils étaient fabuleux avec leurs initiatives foireuses (la dernière en date étant Ecrans, l'hebdo des nouvelles technologies qui pue l'électron), leurs indignations sélectives ( dans l'ordre c'était Gays, Sans-Papiers, Racailles, Femmes, Handicapés et "petits blancs" en bon derniers), leur mauvaise foi manifeste, leurs reniements...

Libé était le chantre de ce nouveau monde, né de la zone et de l'ordure, les mutins de panurge, la rébellion subventionnée, la révolution sous formol et xanax... Le quotidien symbôle des infortunes de la vertu... July était Libé, son départ n'est qu'un cran d'arrêt dans l'azur... Libé n'était pas les trostkos-balladuriens-sarkozystes du Monde, ni les bushophiles du Figaro, non... Libé avait un arrière goût en plus, une délicieuse saveur de merde unique qui font que Libé constituait notre meilleur ennemi. A vrai dire, on aimait lire Libé pour mieux les insulter.

Aujourd'hui Libé va disparaître tout comme l'Huma et France-Soir... Les gratuits vont livreront l'information festive de Reuters et de l'AFP payée par la pub... Adieux tribunes de Baudrillard, adieu éditos vomissant les français.

Salut Serge! Profite bien de tes indemnités de départ et embrasse-bien Ockrent pour moi!


Du rififi sous l’soleil morbihannais, derrière les nuages…


J’vais pas t’faire un dessin. Tu vois l’topo d’ici ? Un véritable duel au soleil sous l’crachin bigoudin. Ça fleurait bon l’sapin : le rave… On allait avaler des couleuvres à la pelle.


Philou dit « l’croisé », « le fou du puy », « l’in utero», fallait pas lui conter fleurette dans l’temps mais il valait plus tripette. Il était réputé dans son âge d’or pour expédier les affaires courantes à l’ancienne, à grand coup d’écorchage vif. Il avait pris l’cuir au bond. Il attendait qu’ça pour sortir sa tête que Jean-Marie dit le « boucher bel œil » lui avait mise dans l’sac. Il avait eu du mérite… Jim l’avait saucissonné comme un gigot dans son plastique… Il l’avait gracié pour un obscur motif de soutien d’famille. Il avait fait du sentiment mais i r’grettait pas. Il avait besoin de cet ex jeune premier devenu bouffon pour asseoir son image de boucher rigoureux : sa viande était française et tracée, il avait tout misé sur un label du terroir... Et le Philou, depuis qu’il avait vu la mort dans le blanc de son œil, i bégayait plus qu’des « Turquie, Turquie », à tout va. Il avait perdu la raison l’pauvre bougre.

JIM LE BOUCHER BEL OEIL


Sarko « l’petit prince », « le nettoyeur », « le morbak », on lui avait fait l’histoire à l’envers et en long et en large aussi. Il était pas né d’la dernière. C’est lui qui maniait la carriole. Philou l’avait ferré avec le panache du désespoir. Tout l’milieu l’savait. C’était désespérant mais beau à voir. Philou avait tenté une sortie sans avant-garde ni marche arrière. Tout ça devait s’finir en esbrouffe, pouf ! Il allait s’cramer ses ailes d’Albatros et nous on dégustait le spectacle avec bretzels et cahouètes. Un gus comme Sarko, qu’on avait allumé comme à la foire et assaisonné aux risettes émincées relevées à grand coup de pied au cul, et qui était toujours aux affaires, ça forçait l’respect y’avait pas. Il avait vu son chef conditionné façon « Frolic premier âge » par la concu et il avait pas cillé... On voyait tout d’ suite qu’il avait les épaules pour faire de vieux os sur le dos du contribuable françois… Il avait d’ l’ or dans les mains et faisait prendre à tout le monde les vessies pour des lanternes. Nous, on avait envie d’ pisser j’ te raconte pas mais on voulait pas louper l’spectacle…

LE NETTOYEUR


Bref, un face à face de survivants en somme mais ça vaut jamais rien qui vaille pour un végétarien d’s’attaquer à un carnivore. Histoire de chaîne alimentaire…

Attends mon pote ! Les détails arrivent. Excuse, mais moi j’aime à ménager mes effets. L’embrouille s’était cristallisée autour d’une rave party. On disait plus free party pour cause que les préfets géraient l’biz en sous main. Y’en a une qui était prévue à Vannes. Or, un p’tit juge du tribunal administratif avait mis l’feu aux poudres à la sulfateuse en suspendant l’arrêté de réquisition des terrains prévus pour la rave. Le préfet, qui était une préfète, était sous ordre direct du p’tit prince. Il lui avait soufflé que la décision du juge, il pouvait se la carrer où il pensait et où elle devinait qu’il pensait. Le Teknival aurait bel et bien lieu sur l’aérodrome de Vannes-Meucon ! J’peux t’dire que ça rigolait chez les michés et les minettes. Sarko, qu’i traitaient d’faf à tous va, leur mettait un bon coup de manivelle pour pas que la machine s’enraille et c’était pas la première fois. Il avait déjà tiré les marrons du feu du CPE. Malin comme un prince…

NOTRE PERE QUI ÊTES AUX CIEUX...


« L’croisé » croyait donc avoir flairé l’bon coup mais on peut pas dire qu’c’était un nez. Y’a pas d’ailleurs ! Le quidam parlait du blase. Pour lui, y’avait d’la plus value électorale à s’faire sur ce coup foireux… Il allait pouvoir s’en mettre plein ses fouilles et pouvoir blanchir le tout, faut dire qu’il aimait que l’argent blanc, pour encaisser l’tout au guichet d’sa caisse d’épargne de présidentiable. Il avait rendez-vous avec la gloire dans un an. Il le savait car il ne manquait jamais une messe et que Maurice G. Dantec dit « le québécois » et tout son gang street plumes fighters le soutenait corps maigres et âmes enfumées. Philou avait donc porté plainte contre l’petit prince : « ici, c’est pas la rue qui commande, c’est l’juge. On est dans un état de droit et surtout pas de celui d’organiser des rave party partout. ». Y’a pas à dire, ses couilles étaient gonflées à l’hélium. Il avait un melon d’enfer et j’parle pas que de ses positionnements politiques…

Un idéaliste psycho rigide qu’il était. Manque de discernement. La réalité, cette garce… Une main de fer dans un gant de fer, signé l’p’tit prince... C’était lui l’taulier et il rinçait pour tout son p’tit monde. Ça s’faisait sucer et taquiner les péninsules et pas qu’ibérique à l’œil. RG et MST mon pote ! Il avait des lettres le p’tit prince et avait bien retenu la leçon du vieux Machiavel : « le peuple n’aime pas être commandé ni opprimé par les gros ; le gros doit s’attendre à être abandonné par un peuple qui ne l’affectionne point ; les hommes étant d’ordinaire plus sensibles au bien qu’ils reçoivent de ceux dont ils n’attendaient que du mal… ». Les jeunes l’avaient dans l’pif. Le p’tit prince minaudait avec. Equation avec une invariable : la désaffection était sans appel... I pouvait toujours tenter, ça coûtait rien et il endosserait facile à l’occase le costume de la blanche colombe. Et faut être lucide mon pote : tu peux faire quoi contre un déferlement de jeunes festivus red bull sans muselières. Ext-easy mec, le trouble à l’ordre public (TOP) mon cul ! Tu l’interdis sur un terrain que tu peux contrôler vaguement et les mecs partent dans le premier champ venu ! Comme disait l’autre : y’a une ingratitude incompressible. C’est partout pareil, c’est pareil tout l’temps. Personne pleurerait sur le p’tit prince... Les jeunes cons retiendraient que les condés et légistes et stups alentour d’eux. Ça casserait forcément l’ambiance tôt ou tard. On pouvait plus éviscérer tranquille dans c’putain d’pays d’flics ! Ils pourraient quand même tranquillement fumer leurs clopes enrichis aux anxiolytiques naturels et halluciner sous chimie neuro boostante. De quoi qu’iz allaient s’plaindre, merde ! De toutes façons, le p’tit prince s’en battait profond. Sur la scène politique, les légalistes pouvaient pas gagner car lui était le principe de réalité, le circonscrireur du TOP…

"ET NOTRE LIBERTE D'O.D. MERDE ?!!!


En tout cas au CiGéBi, on s’plaignait pas. Les bouchons sautaient d’partout ! On était tous experts en chimie. Coco et soude caustique, cause toujours, toujours caustique. Tu vois pas l’tableau toi ! Par ici les talbins. On sentait la bonne faisande qui mijotait. On avait les papilles qui nous chatouillaient coriace. On s’y voyait. On envisageait même de s’ faire sponsoriser la turbine par l’Etat. On arriverait bien à leur faire comprendre que les raves chimisées c’était une denrée d’ Service Public. On avait plus qu’à ronger notre frein. Mais c’est jamais évident d’ patienter quand on attend…

LE CIGEBI


Philou, lui, connaissait pas l’adage du vieux florentin qui disait : « en politique, évite de faire dans l’ sincère surtout si t’as la tête en sky. ». Ce gus était une putain d’expérience chamanique hallu champi à lui seul. Une rave party mobile. I’s prenait pour un orfèvre et croyait qu’en plus de placer ses bénefs i pourrait même thésauriser du black ou le charteriser direction les banques suisses... Il misait sur des vieilles carnes et cette année, l’été promettait d’être chaud, caniculaire… Mauvais joueur… Les vieilles rombières d’la haute resteraient fidèles au p’tit prince. Des années de gringue derrière pouvaient pas les rendre infidèles. Elles avaient passé l’âge du butinage, elles continueraient à faire de l’œil à leur petit prince qu’elles pensaient gérontophile... A la vie, Allah est grand… Philou sentait l’roussi à plein nez... Le grisbi ça réserve toujours des coups d’grisou. Fallait qu’il schnouffe de trop pour s’oublier à c’ point. Mais y’a pas mon pote, c’est beau un mec qui monte au front médiatique sacrifier ses côtelettes pour ses idées surtout si elles sont ineptes et quand il joue de son violon d’Ingres comme d’une crécelle…

ON N'A PAS TOUJOURS LE TEMPS D'ECRIRE QUOI...


La fin, tu la connais. On s’est fait enflé, sur toute la ligne. On avait bien fait passer la cargaison dans les chiens mais la douane volante a serré tout le CulturalGangBang. Ça s’est fini en nœud d’boudin : les chiens en cage à Gennevilliers, et nous on vous écrit d’la Santé surpeuplée. On mourra tous mais en bonne santé et d’notre vivant bordel !

La nuit, tous les chats…


Une dépêche AFP concernant la prochaine Nuit Blanche vient de tomber : la cinquième Nuit Blanche sera placée sous le signe du métissage et de l’art contemporain…

On prépare déjà médiatiquement la Nuit Blanche, quatre mois avant… Une nuit blanche métissée donc… Hum. N’ayons pas peur des mots…

Les six quartiers sélectionnés cette année sont les quartiers de la Goutte d’Or, des Batignolles, du Marais, de Bercy-Tolbiac, Beaugrenelle et du Troca Concorde. La Goutte d’Or qui devient apparemment décidément de plus en plus fréquentable à mesure que les asiates et autres bobo investissent le quartier…

Pour l’occase, l’obélisque sera éclairé en bleu pour rendre hommage à Klein et son bleu klein. Tiens tiens, « déjà vou ». Quelle originalité ! Le bleu, cette couleur de la communion spirituelle zen fasciste… Connaissez-vous ce conte du petit nuage bleu qui pleurerait sa pluie bleue pour tout colorier en bleu et abolir dans son uniformisation tous azimuts fasciste, le racisme, la xénophobie et adouber le chauvinisme humanisto nombriliste du « Nous sommes tous frères, mes frères, nous sommes tous maîtres, who’s the boss ?!»… Et on ne mettra jamais assez en avant tout le talent non artistique qu’il faut pour peindre des monochromes, là est l’intérêt Klein… Klein récupéré par les tchatcheurs politico capitalistes et intronisé artiste de l’avant-garde d’avant. L’AC, un art politique, oui : celui de cacher la forêt du vide par l’arbre d’une glose toute ampoulée… Les monochromes, c’est l’enfant de dada : la mort de l’art. Mettre l’art contemporain à la portée de tous ? La mort est tout sauf hors de portée du plus petit boule cérébral… Foutage de gueule et gros sous. Il n’y a pas d’art conceptuel, mais des concepts artistiques… Tu veux une taf ?

Enième avatar de la Fête de la Musique, évènement culturel et festif qui comme sa man-man se répand à travers le monde comme un virus aérien type H5N1, Paris assied son leadership en matière de manifestation baroque bovine, ce qui devrait nous titiller du côté de la fierté nationale... Les festivus vont festiver et marcher et squatter cool en parfaite harmonie humanitarée. Le Bien et ses bonnes intentions qui pavent vous savez quoi… Sous les pavés, l’Enfer… Ah, les marches nocturnes du KKK, ah les marches maoïstes et kimjongiliennes…


Parmi les autres manifestations artistiques prévues, une soupe végétarienne à l’Eglise Saint Bernard, car on ne répètera jamais assez combien les carnivores ne sont que d’abominables fafs anti régularisation des sans papiers, un alignement de chaussures en bronze avec bougie pour symboliser un mémorial pour anonymes, véritable ode lourde aux pas perdus d’une humanité privée de médiatisation starificatrice scarfacienne et nous avertissons nos lecteurs que nous allons tout à coup partir en couille en vous rappelant que le célèbre Gogol situait son âme dans la perfection de ses bottes, l’artiste probablement ignorant sur l’exégèse du poète russe ne serait pas pour déplaire à Paolo Coehlo : en voilà un qui c’est clair, n’est pas un alchimiste… Pour finir, une représentation de votre serviteur, le Christ, avec une couronne de barbelés sur la tête dans l’Eglise Sainte Eustache et vous aurez tout de même de grandes chances de m’y trouver en extase devant cette magnifique variation type religion-camp-performance-suspension-sado-et-maso, et un concert subaquatique dans la piscine de Seine-Est façon bleu de la génération perdue-nostalgique Grand Bleu, et des jeux de lumière sur la façade de la BNF dont décidément on ne sait que faire de son esthétique bunker-blockhaus. On se rappelle encore du magnifique Tétris qui avait pris vie sur ses livres anti piliers bétonnés, sarcophages nous le rappelons : un ouvrier aurait été coulé dans l’un des livres ouverts... Au CiGéBi, nous y sommes à ce propos régulièrement appelés pour y réaliser des exorcismes, spécialistes que nous sommes en la matière…

Par contre nous vous l’annonçons en exclu, aucune tentative d’assassinat n’est prévue contre notre bon maire de Paris et c’est heureux. Mais ne vous y trompez pas : les déséquilibrés seront de sortie. Ils ne chassent jamais mieux qu’à l’abri des foules…

Festivus, somebody cares about u. Quant au reste, tu repasseras mec ! Cobain’s style : « entertain us ! ».

29 juin 2006

La ligue des vieux


La ligue des vieux c'est avant tout une sublime nouvelle de Jack London.... Ce titre nous est venu à l'esprit après la formidable intervention de notre camarade albinos Lionel Jospin, deux jours après son pote Jacquot... et six après Giscard!



L'existence d'un pacte
entre le président de la République et son ancien premier ministre n'est plus à démontrer.

En vérité, des petits gestes tout au long de ce quinquennat auraient dû mettre la puce à l'oreille à tout le monde, prenons-en un au hasard: celui lors de la cérémonie d"ouverture du musée des Arts Premiers, Jacques Chirac devant caméras et photographes a serré chaleureusement la main de Yoyo (chabadabada-chabadabada) tout en soulignant l'hommage appuyé à son "ex" lors du discours inaugural.

La France est un pays qui cultive la nostalgie comme Ayrault les 5 à 7 avec Aubry... Et force est de reconnaître, les fantômes du passé ont été très présents ces jours derniers . Back to 1998, Chirac soutenant les bleus et Jospin s'occupant des affaires du pays... Le sens du timing de nos vieux du Muppet a été excellent, au point de releguer au second plan Sarko, presque malmené sur France 3 par Audrey Pulvar (bah oui, elle fait pas parti du Club Averroes comme Roselmack).... Tout est fait pour que dans l'inconscient collectif se reveille une sorte de remord (Putain, on gagnait en 1998 c'était qui déjà la premier ministre... Ah ouais Jospin...) afin que le retraité de l'Ile de Ré puisse enfin entendre cet acte de contrition qu'il espère du peuple Français. D'ailleurs, cela a déjà commencé... PPDA lui a donné du Merci Monsieur le Premier Ministre, il ne remercie pas comme ça les autres ex comme Laurent Fabius.

Retour du fabuleux gadin d'Amélie Jospin, ce dernier ne supportant pas l'outrecuidance de son ancien ministre délégué, amorce donc le début d'une nouvelle tournée d'adieux pour la plus grande joie de ses fans... Nous vous laissons sur son tube immortel:


Si, comme on peut le penser, les estimations sont exactes, le résultat du premier tour de l’élection présidentielle vient de tomber comme un coup de tonnerre. Voir l’extrême droite représenter 20 % des voix dans notre pays et son principal candidat affronter celui de la droite au second tour est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie. Ce résultat, après cinq années de travail gouvernemental entièrement voué au service de notre pays, est profondément décevant pour moi et ceux qui m’ont accompagné dans cette action. Je reste fier du travail accompli. Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de la vie politique après la fin de l’élection présidentielle. Jusque-là, je continuerai naturellement d’exercer ma fonction de chef du gouvernement. J’exprime mes regrets et mes remerciements à tous ceux qui ont voté pour moi et je salue les Français que j’ai servis de mon mieux pendant ces cinq années. J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer l’avenir.
Lionel Jospin. 21 avril 2002.

Vous vous en souvenez? Comme de coutume, les vieux ont la mémoire qui flanche.



HARBOUR CLUB


Pour les amis CGBgistes qui s’intéressent au Jazz (et qui vivent à Paname), je vous informe que mon grand ami Stéphane Crapet dédicacera son tout premier roman, Harbour Club, au pub le Bombardier, 2 place du Panthéon, Paris 5ème, dimanche prochain, le 2 juillet, à partir de 16 heures. C’est un roman illustré contant la vie de Saul Shender, batteur de Jazz noir américain venant s’installer au Havre dans les années 50. Savant mélange de musiciens historiques et de fiction, c’est une œuvre très originale qui sort carrément des sentiers battus. Donc si le cœur vous en dit….
L’ouvrage est à 20 euros et ce sera une bonne occasion de boire une ou six pintes en bonne compagnie.

Wilkommen zum FuBball.


« Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire… ». Hum hum ! Hier soir, chers lecteurs du CulturalGangBang, nous avons vu le bien triompher du mal et les espagnols confrontés à la douloureuse rencontre d’une équipe qui joue au foot… FIESTA !


« Un Dos Tres » ! Arrogant-nes qui avait traité notre Titi national de « negro de merda » et qui fut condamné à payer une amende aux amandes de 3 000 euros, est tombé de haut tout comme l’Espagne entière, la très socialiste et progressiste Espagne dont les supporters ont copieusement sifflé notre tripière Marseillaise… Ils ne sont évidemment pas les premiers à l’avoir fait, tiens, ça me rappelle Jospin… Nos joueurs leur ont montré ce qu’était la fierté nationale et que notre chant guerrier, véritable appel au meurtre, ne souffre pas les quolibets : il est destiné à la galvanisation de tous les vaillants combattants, français, de la liberté, française…L’Espagne n’a que très peu vu le jour dans la nuit de Hannover et nous, festivus ou pas, on a joui et on a joui fort jusque dans nos nuits de cuve nationalistes...

Car il faut bien le dire : le football est un alibi politiquement correct du nationalisme. Que disons-nous au CiGéBi, du patriotisme ! La mère patrie, mater pater, la mère et le père… On kif donc sa mère d’être français et on kif d’avoir des noirs et des arabes dans l’équipe… C’est pas tous les jours que ça se produit, disons tous les… Euh… Difficile de faire une moyenne… Allez : toutes les deux compétitions, soit tous les quatre ans depuis huit ans… Nous ne reviendrons pas sur l’affaire Playmobil, mais tout de même, comment font les italiens, les néerlandais (Seedorf même pas sélectionné), les portugais, les gnols, les allemands, les suisses, les ukrainiens, pour n’avoir que des équipes monochromes ? Il n’y a guère que l’Angleterre qui soit métissée et encore, et le Brésil, pour le coup, équipe de métis surtout. L’intégration rencontrerait-elle des difficultés chez nos voisins ? La France ne donne-t-elle sa chance à ses enfants de couleur que dans le sport ? Et à Madrid on imitait le cri du singe à chaque fois qu’un de nos black black black touchait le ballon…

Des questions que nous posons sans trembler mais que Diable, là n’est pas notre putain de point (en angliche svp) ! Hier soir, nous avons enfin vibré pour la corrida, ce sport barbare et sanguinaire et avons regardé sans trembler ni frémir cette splendide mise à mort des gnols par notre torréador de lumière, Ziz, démons de voyeurs gavés au mythe de la place de Grève que nous sommes… Ziz, notre LaFayette des familles, qui décidément ne veut pas partir à la retraite et laisser la place aux jeunes, pour notre plus grande jouissance… Nous n’aurons pas l’indécence de dire « pour notre plus grand bonheur », ni de réclamer un CPE spécial équipe de France qui a coup sûr nous plomberait notre croissance sportive...

Non, pas « pour notre plus grand bonheur »… D’autant que s’en est suivie la désormais coutumière célébration sur les Champs avec ses vitrines brisées et ses attaques de forces de l’ordre, ses bouteilles de bière qui volent à l’aveuglette à ground zero, avec ses mouvements convergents à grand coup de klaxons dans toute la capitale, et les cris des veaux de retour chez eux à pas tout à fait trois heure du mat… Tout le tintamarre tribal vaudou hystérique de bétail habituel qui nous rejette d’emblée les pieds dans l’réel si tant est qu’on n’arrivait pas encore à atterrir au bout d’une heure…

Que dire de plus ?
Aragones nous a offert un superbe jubilé.
L’Espagne ne pouvait décidément pas gagner avec leur hymne mondialien de merde dont le clip montrait le sélectionneur espagnol exsuder sa psychopathie par tous les pores.
La grippe aviaire ne nous a pas encore tués l’emblème.

Voilà ! Samedi, c’est shoot again contre le Brésil pour fêter comme il se doit l’anniversaire du quart de 86, puis ce sera autour de l’Angleterre pour finir en apothéose avec une finale contre l’Allemagne et une vengeance des coupes du monde de 82 et 86 et de 39-45 par la même occasion. C’est écrit dans la Torah n’en doutez pas et nous vous rappellons qu’au CiGéBi, nous manions parfaitement les techniques de décryptage kabbalistiques, sans compter notre parfait bilinguisme micheldenotredamien (je suis en pleine crise mystique certes). Ces demi finales perdues n’avaient qu’un seul but : 2006. Et quand on dit qu’un but…

Hasta la victoria siempre !

28 juin 2006

Que du bonheur... sauf pour Sarkozy

Victoire pour l'équipe de France de Football face aux ignobles espingouins.... Au delà du fait que cette victoire nous évite la litanie de "La France qui perd face au dynamisme espagnol..." bref le catéchisme des pleureuses qui n'ont pas les couilles d'assumer le réel (copyright Dominique de Villepin), ce match gagnant nous livre de nombreux enseignements sur nos politiques.


Passons sur la dimension "Homo Festivus marque des buts" qui font qu'un simple match de football devient le prétexte pour nos nouveaux convulsionnaires de St Médard d'étaler partout leur hystérie nihiliste (sur les Champs-Elysées, aux chiottes) ou comment déclencher ce que JM Brohm via Wilhem Reich appelent "la peste émotionnelle", et arrêtons-nous plutôt sur la réaction de nos gouvernants.

Chirac et Villepin comptaient depuis longtemps sur une victoire rédemptrice des "Bleus"; au point de soutenir sans faille le sélectionneur jadis socialiste Raymond Domenech (à moins qu'Estelle Denis soit la fille cachée de Jacquot). Il était donc évident que nos compères et leurs sbires allaient s'emparer de manière pathétique de ce match.... allant jusqu'à user d'expressions issues du grand penseur du XXIe siècle, j'ai nommé Benjamin Castaldi.

"Que du bonheur" ils n'avaient que ces mots-là dans leurs bouches d'énarques ou comment les publicitaires n'ont pas seulement réussi à abrutir la ménagère de moins de 50 ans. Villepin, Alliot-Marie, Lamour... Les Chiraquiens avaient le sourire... Mais qu'en est-il du petit Nicolas?

Ce dernier, vexé de ne pas faire l'évènement avec sa minable loi sur la prévention de délinquance est parti directement bouder dans sa voiture comme si cette victoire le dérangeait....

Bien sûr, Sark aurait violemment attaqué Thuram en cas de défaite.... Mais là ce n'est pas le cas et Minimoi fulmine... Celui qui appelle à la rupture constate que la France gagne avec une équipe de vieux... Un peu comme si Chirac réussissait avec JL Debré comme premier ministre!!!

Mieux, celui dont la filiation avec une certaine droite pétainiste tapie et revancharde n'est plus à faire, plus supporter du PSG (Radio Paris ment, radio-Paris est allemand) que de l'équipe de France, l'ami d'Aznar souhaitait ardemment la défaite des bleus: connaissant le handicap mental provoqué par un match du mondial de Football (victoire ou défaite), Sark , dans la torpeur et le torrent de larmes, aurait donné le coup de grâce au modèle républicain avec l'art du sophisme qu'on lui connaît!

Que du bonheur oui mais pas pour Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca qui se souvient qu'un an après la victoire des bleus en 1998, il avait pris une veste magistrale aux élection Européennes de 1999.... Non, à cela Minimoi préfère la grande débacle footballistique de 2002, ou la divine surprise qui lui a permis d'exploser médiatiquement.

L'équipe de France de football, le kärcher antisarkozy?

27 juin 2006

Ardisson année zéro

Ah... Les rejouissances étaient de courte durée... La grande lessive d'avant-2007 n'a juste servi qu'à séparer le blanc (Zéro, Ardisson...) de la couleur (Roselmack) et on retrouve les mêmes jocrisses sur des chaînes différentes.

C'est ainsi que l'imperator du politiquement correct (plutôt abject), le pubard fourreur de jeunes cons aux Chandelles prend la case de l'inénarrable Vrai-Journal de Karl Zéro (qu'il avait reçu au moment de son éviction) tandis que Ferrari, elle torchera nos politiques le samedi soir en clair.

Ardisson chez anal+ c'est l'apothéose... Enfin l'homme noir va pouvoir communier dans le saint esprit canal (au nom de tonton, de la coke et de Sarko), nous livrer des conneries béatifiantes, lyncher des faibles pour mieux sucer les forts. Enfin Ardisson va pouvoir rejoindre la chaîne-mère de tous les étrons télévisuels bien-pensants depuis près de 22ans.

Ardisson et son nouveau sacerdoce bienpensant va pouvoir nous distiller de manière hebdomadaire notre dose de droitdelhommisme, de confiture de bons sentiments, de gôche pétard-caviar... En toute tranquillité, il pourra gicler à la face du bon peuple de France si laid... Celui qui ne comprend pas que la dope c'est cool et que les partouzes c'est hype... Il pourra également faire semblant d'avoir lu Les Deux étendards de Rebatet tout en prenant un air compatissant lorsqu'on évoque le meurtre d'Ilan Halimi...

Avec son costume noir de curaillon défroqué, avec sa morgue de faux aristo et de vrai parvenu, avec ses "ouais" si pénibles et symbolisant le Oui à la Modernité... Ardicon continuera à massacrer la réel.



Le retour de la momie


Le CGBi est content: après s'être définitivement retiré de la vie politique sans avoir joui en elle, voici que notre momie préferée est de retour.

Yoyo et ses sbires ne supportaient plus la Ségomania et son peep-show à base d'instruments SM, d'éducation militaire.... Ainsi Lionel tente de poser "les bases" du débat socialiste et présidentiel de 2007.

Jospin= VGE. Pas mieux.

47 eurodéputés vous crachent à la gueule...

Ce 14 juin 2006 en session plénière à Strasbourg, 47 eurodéputés vous ont craché à la gueule.

Bien sûr vous n'en savez rien tant les chiens de garde de l'Europe divine vous ont endormi à coup d'hémorroïdes de Malouda ou de chiens méchants.



Là c'est carrément du délire 47 eurodéputés français le 14 juin 2006 ont rejeté les résultats des référendums français et hollandais. Ils ont ainsi voté la résolution Leinen, qui appele à remettre le TCE sur les rails dès 2007.

Mais ce n'est pas tout!!! Ils ont aussi rejeté une résolution rappelant la règle de l'unanimité pour la ratification impliquant ainsi le respect des votes des peuples français et néérlandais.

L'Europe divine n'en finit plus de nous étonner tant son mépris pour les règles fondamentales de démocratie est grand... de l'UMP au PS en passant par les l'UDF et les Verts, tout se sont montrés sous leur vrai jour d'oligarques, d'aristos politicards n'ayant qu'une seule conviction dans leur substance d'ordure celle du grand bazar d'Euroland.

LA LISTE DES 47 SALOPES QUI CHIENT SUR LA DEMOCRATIE

Au CGBi, on aime les listes et pour les fainéants, nous en avons dressé une petite...

A voté pour la résolution Leinen et contre le respect de la règle de l'Unanimité:


UMP: Audy, Bachelot-Narquin, Daul, Descamps,De Veyrac, Fontaine, Gaubert (patron de la LICRA),Gauzes, Grossetête, Guellec, Lamassoure,Mathieu, Saïfi, Sudre , Toubon, Vlasto.

PS: Arif, Bono, Bourzai, Carlotti, Castex, Cottigny, Désir (waaa, il a fait comme son pote de la LICRA), Fruteau, Guy-Quint, Hamon, Hazan, Laignel, Peillon (on le dit à gôche du PS...), Poignant, Reynaud, Rocard, Savary, Schapira, Trautmann, Vaugrenard, Vergnaud, Weber (oh un noniste fabiusien= social traître un jour, social-traître toujours)

Verts: Aubert, Benhamias ( diamant à l'oreille)

UDF: Beaupuy, Cornillet, De Sarnez (miss converses fausse-jeune et vrai giscardienne), Fourtou, Gibault, Laperrouze.

Belle liste de traîtres à la Patrie, de petits marquis capitulards... Heureusement quelques uns sauvent l'honneur comme Le Pen père et fille, Gollnisch, Lang (Karl pas Jack!) Isler-Béguin et Flautre(verts inconnus), Lipietz ( Monsieur SNCF s'est abstenu de conneries ce jour-là) et Wurtz (il a le look ce coco).





25 juin 2006

La Wrestlemania



Tu etais fan de la WWF ?? Chaque week-end tu regardais le Catch sur Canal ?? Ta chambre etait tapissee des posters de tes idoles Hulk Hogan, The Rock ou Ultimo Dragon ?? Eh bien rejouis toi, car la Chaîne Parlementaire-Assemblée Nationale viens de racheter les droits de diffusion a la federation francaise !!!

Desormais tous les jours tu peux suivre les aventures de tes catcheurs favoris : Dom la Provoc, Francis la Tomate, l'Gros Didier, El Cambal Del Ice !! Attention il y a aussi du catch feminin !! Uhm tu vas aimer coquin avec Miss Royal (et son martinet), Pink Roselyne, Soeur Boutin (et son chandail).

Et n'oublie pas, chaque mercredi le grand match de la semaine avec Father John Luis comme arbitre !!!

24 juin 2006

La minute blonde : Alice and chains.

Nous venons de recevoir un témoignage au CiGéBi sur la fameuse Alice de Télécom Italia. Nous vous le relatons en exclusivité mais attention : « Hou ouh… Hou ouh… », ça fait peur…


Alice… Apparence de transparence et réalité d'opacité ? Nous au CiGéBi, on transparentise…
Notre témoin que nous nommerons X pour garantir sa sécurité, car au CiGéBi, on protège nos sources, s’est abonné chez Alice il y a trois mois.

Notons qu’X fut d’emblée très déçu : la correspondance d’Alice n’est aucunement écrite sur du papier transparent, mais passons car cela ne constitue aucunement un motif de poursuite sous l’égide de la publicité mensongère... Les métaphores sont parfois difficiles à saisir en nos périodes troubles de premier degré clairement sans nuances…

Sa connexion a marché une semaine et puis plus rien… Bien !

X ne baisse pas encore les bras qu’il a pourtant déjà ballants. Le coup classique : on avait réglé le problème du canapé, de la table basse, de la connexion et puis Tyler Durden… Il appelle sa hotline. Une heure pour avoir un interlocuteur, c’est à vous exorbiter les yeux du droit commun de leurs orbites mais qui n'a pas eu affaire à une hotline pas pressée, vraiment pas pressée ?...

Lors de sa première tentative, X se contente de signaler le problème.
Le temps se passe et c’est bien le seul : rien ne se passe. Si, ça remarche quelque temps et puis stop : connexion erratique, poussées de haine chroniques...

Nouvelles tentatives à vous faire vous taper la tête contre les murs à la Bazin. Nouvelles temporisations de ça marche, ça marche plus. Et enfin, la goutte d’eau ! Nous soulignons la grande patience d’X qui a tout de même mis trois mois avant de péter un câble, téléphonique et internetien en l’occurrence, ce qui pour nous relève déjà en soi d’une méta-humanité voire d’une méta-connerie si tant est que les deux termes ne soient pas de parfaits synonymes…

Nouvelles déconvenues, X fait le bilan : trois semaines de connexion qui marche sur trois mois d’abonnement… Lors de son ultime entretien téléphonique, la « technicienne » en ligne lui propose d’aller essayer son modem chez un voisin car il faut décidément savoir si le problème n’émane pas de celui-ci. La proposition est déjà incroyable en soi mais ça n'est pas tout. X tente la feinte et répond qu’il ne connaît personne affublé du haut débit.

La « technicienne » lui rétorque alors d’aller l’essayer dans un supermarché…
X : « ??? », comme nous, comme vous très probablement... Réponse de blonde ! ? …

X ne se démonte pas devant tant d’insanités et lui propose un deal : « on aurait dit que j’en reviendrais du supermarché. ». Son interlocutrice lui répond alors qu’il est de « mauvaise foi ».

Réponse enfin saine d’X : « ah, je suis de mauvaise foi ? Hé bien nous allons dire que trois semaines de fonctionnement sur trois mois est un manquement à l’obligation principale du contrat, que cela constitue un motif de résiliation du contrat au sens de vos conditions générales de vente ». Cela sans parler de la responsabilité contractuelle de l’article 1147 du code civil…

Naturellement, tout se finit bien pour X, car au CiGéBi, on aime bien les contes de fée. X est à ce jour libéré de la transparence mystique d’Alice et de cette technicienne au long cours ; X vit toujours dans la campagne urbaine de banlieue parisienne ; X s’est marié ; X vit heureux et a eu beaucoup d’enfants légitimes depuis, ce qui est en soi une performance, puisque sa résiliation est effective depuis deux semaines... X aurait même recouvré l'usage de son cerveau...

Nous ne saurions que trop conseiller à X de faire une demande de geste commercial eu égard au préjudice subi et de joindre pour gonfler sa demande copies de ses factures de téléphone, et naturellement d’en faire une copie du tout à 60 millions de consommateurs.

Forza Alicia !

Naturellement, nous n’évoquerons pas les turpitudes des concurrents même s’il y aurait beaucoup à dire... En vérité, il y aurait trop à dire, les problèmes techniques et les chances de bénéficier d'une assistance technique efficace du premier coup étant les choses les mieux partagées en la matière quand le prélèvement automatique sur les comptes bancaires est probablement l'expression la plus aboutie de la Technique, son principe d'infaillibilité... Loin de nous l'idée de stigmatiser Alice mais cette technicienne mérite une place d'honneur dans les Annales des réponses ineptes des hotliners.

Au CiGéBi, on veut pas dire mais on aime bien les pubs qui se résument à des égéries, magnifiques, en l'occurrence surtout depuis que Vanessa Hessler a retrouvé sa couleur naturelle colorée… Et ça doit bien faire chier les chiennes de garde !



PS spéciale dédicace pour Y : « nemo auditur propriam turpitudinem allegans »... Yeah !

Les extrêmes se rejoignent

Et on continue à pister le parcours médiatique du sociologue de comptoir Alain Soral.
Il était cette semaine l'invité de la radio progressiste (héhé) "radio-Courtoisie".
Au CGB ça fait un bout de temps qu'on pense que la prochaine présidentielle sera un tournant dans la vie politique française avec des alliances inédites voire contre-nature. Donc en cas de problèmes pour les partis et candidats marginaux pour réunir les 500 signatures, on met notre petite pièce sur une candidature commune Dieudonné-LePen. Grosse côte ? Pas si sûr.



23 juin 2006

Course des fiertés


Partout ... Sur internet, dans la presse papier, à la télévision, à la radio... On ne parle QUE de ça... Vous n'êtes pas au courant? Le mariage homosexuel est devenu LE débat essentiel pour l'avenir de notre nation.



C'est vrai les scandales financiers, clearstream, les plans sociaux chez Yoplait ou Panzani... On s'en fout. Il y a des sujets dits de "société" autrement plus importants comme le mariage "gay".

Aujourd'hui, on n'assiste plus à la Marche des fiertés mais plutôt à la Course des fiertés tant le ressentiment victimaire s'est construit sur le modèle de la gay pride... Et il est regrettable de voir tous les politiques courir après un hypothétique vote gay à coup de réflexion sur une "refondation de la famille".

21 juin: fête de la musique.
24 juin: Gay Pride

La semaine est dure pour ceux qui ne goûtent guère le Grand Tout Festif et ils ne seront pas rassurés quand ils verront tous les partis politiques se ruer à cette Marche des Fiertés, la palme du ridicule allant aux jeunes UMP et leur char confectionné pour l'occasion ... A croire que les élèves veulent dépasser le maître Jack Lang.

Comment un tel évenement qui rassemble moins de monde que n'importe quelle feria arrive à bénéficier d'une telle surface médiatique? On se le demande... C'est un peu comme Têtu qui est toujours en tête de gondole mais qui ne vend que 50 000 exemplaires.

Ah ça, on en a bouffé cette semaine du reportage sirupeux, de l'article calomnieux et obtus insultant le Peuple de France ("quand l'opinion se crispe" de l'Obs) et bien sûr on a déploré que la France soit "continuellement en retard" .... Nos modernolâtres se pâment devant nos si gentils voisins belges et se font carrément dessus à l'évocation de la prochaine législation espagnole sur les transexuels dite "La loi d'identité de genre" "la plus avancée d'Europe" et qui permettra à tout transexuel de changer très facilement son état-civil.


Evidemment, le Bien n'existerait pas sans des figures-repoussoirs incarnant la "réaction", la ringardise comme le député Christian Vanneste ou même des pays n'ayant pas ENCORE légiféré sur le statut des couples homosexuels comme les vilains Pays-Baltes ou les méchants Polonais.

La gay-pride, le mariage homosexuel tout cela ne fait plus débat... Même si pas mal d'homosexuels ne sont pas convaincus de la priorité absolue d'aller à la Gay Pride et de convoler sous les auspices de Monsieur Le Maire. Le nouvel ordre moderne a déjà réglé la question.







Pascale Clark ne refera plus le monde (et c'est tant mieux)!


Selon satellifax, Pascale Clark aurait annoncé son départ en interne de la radio généraliste RTL.



Celle qui doit animer une quotidienne de sa soupe nombriliste et sirupeuse "En aparté" à la rentrée va donc abandonner l'émission "On refait le monde" sur RTL et c'est tant mieux. Son ton professoral bienpensant, sa fausse subversion, son côté petit côté inquisiteur étaient insupportables au point d'avoir inspiré Benoit Duteurtre dans La Rebelle qui comptait les aventures d'une petite dame rebelle de la télé. Festiva Festiva, mutine de panurge elle traquait le crime de pensée et même d'arrière-pensée... Tirait sur les ambulances (Hervé Gaymard, Chirac), s'enthousiasmait pour des évènements citoyens, virait ceux qui n'étaient pas modernolâtres (Elisabeth Lévy, Jack-Alain Léger), bref a transformé en navire amiral du politiquement correct une émission qui était un joyeux bordel avec Hondelatte.


PS: C'est Le "polémiste" et lèche-boules Nicolas Poincaré qui devrait remplacer la regrettable Clark à la rentrée en attendant ce sera Pierre Thivolet le rigolo.



Sarko(coboy) version 92.

Dans un souci de temps de lynchage équitable, le CGB se devait aussi d'évoquer notre "minimoi" national

Ainsi hier, Nicolas Sarkozy à Agen ( une petite visite au camp de harkis à côté?? Que dalle...) de nouveau accompagné par l'explosive andalouse Cécilia (Volver) mais pas de petit Louis (qui ne s'est pas remis de s'est être fait doubler à New-York par le fils Djorkaeff pour le rôle de Vercingétorix... Tout ça à cause de papa qui l'a ramené en France) nous a fait le coup du discours Séguin 92 en fustigeant l'Euro et l'élargissement...

On rappelera à tout hasard que l'avocat de Neuilly, spécialiste en dividendes sur les expulsions locatives, était pour le oui à Maastricht et donc ok pour les statuts de la Banque Centrale et accessoirement pour le oui au Traité Constitutionnel Européen...

Sark a aussi fustigé les gros salaires des patrons... Quelle courage!! Enfin pas trop quand même faut bien que ses amis Arnaud Lagardère et Martin Bouygues gardent leurs golden parachutes!!

Sarko, combien de trahisons?? Il est bien le fils naturel de Chibrac... Mêmes reniements, même appétit des femmes... Bientôt minimoi nous refera le coup de l'appel de Cochin.

PS: Fillon à Matignon... Ce serait aussi poilant que Douste prix Nobel de la paix.





Néant Royal

On en remet une couche?? Pour ceux qui avait raté l'entartage de Ségolène la semaine dernière à La Rochelle par un employé à temps partiel de la mairie socialiste de la ville c'est ici (déroulez un peu)... On s'en lasse pas... Elle n'a finalement pas porté plainte contre l'horrible impétrant.





Autrement l'entrevue donnée dernièrement à l'Immonde est d'un vide sidéral... ou plutôt royal. Le CGB attend avec impatience Ségolène à Cultures et dépendances afin qu'elle expose son brillant programme à la manière d'un Sarkozy (Religion, espérance et radars fixes!).

La vista politique de cette hyène jalouse (la Hollande est un pays aux moeurs dépravées) ne va pas plus loin que ses escarpins... même Tokia Saïfi a des idées plus claires... Elle enfile les perles comme l'équipe de France de football perd les ballons, tiens d'ailleurs elle ne cite plus Zidane sur le collectif!

Le grand flou domine dans cette entrevue pathétique, elle prône des mesures déjà effectives...Ménage son pré-carré de droite tout en essayant de séduire les gauchistes.

Ne vous inquitiez pas, Pascal Lamy (le grand prêtre de l'ordre inique de l'OMC) son premier ministre le plus probable a déjà tout un tas de mesures dans sa boîte à malice.

Comme dirait Eric Dupin, aïe, aïe, aïe.... C'est sûr avec Ségolène c'est "Allo, Maman, Bobo", c'est la "huggies-pampers nation" en cas de crise majeure elle balancera du chabichou sur l'ennemi?








22 juin 2006

Les frères pétards

Exécution en règle du duo Frank Leboeuf/ Thierry Roland dans un article des gauchistes de So Foot.

Techniquement les commentaires sont effectivement très mauvais... Il y a pourtant quelquechose de fascinant dans le duo Leboeuf/Roland... Loin des leçons de morale du père Larqué (souvenez-vous de son inoubliable passage comme entraineur à St Etienne), du phrasé poussif de Gilardi et de la technique-tactique à la mord moi le noeud de Wenger... Leboeuf/Roland s'inscrivent dans le grande tradition du café du commerce et des brèves de comptoir. On en redemande!

Filete con patatas

Ah l'Espagne!!!! Un nouveau devoir médiatique s'est mis en place deux ans... Il faut vénérer l'Espagne. Un gouvernement paritaire ajouté au mariage homosexuel plus une loi contre les femmes battues et vous voilà la coqueluche de toute la presse bien pensante européenne.
Vous allez adorer l'Espagne... Ce sont les médiacrates qui vous l'ordonnent!!! Le marchand de sommeil Blair n'étant plus crédible, vous allez vous prosterner devant le nouvelle idole de la Modernité... Ah l'Espagne et ses salaires indécents, l'Espagne et ses logements à prix flambés... L'Ibérie et ses particularismes tous aussi ridicules les uns que les autres... Le Royaume hispanique et ses plages ignobles servant de boîte de nuit à tout plein de créatures décérébrées....

Déjà que l'exubérance des espingouins était insupportable, là on va frôler des records!!!

Ce n'est pas un hasard si notre presse aux ordres fête le Royaume d'Espagne, ils sont avant tout enthousiastes devant la première nation des Dhimmis, l'éternelle Al Andalus... Les plumitifs aiment les nations aplaties, les perdants mêmes pas magnifiques.

La Reconquista? Juste un coup chance dû à l'incurie des Almohades... L'Espagne est et demeurera cette petite nation falote, incapable de gagner une bataille, attachée à son roi mis en place par Franco pour mieux rejeter toute tentation républicaine... L'Espagne que l'on présente si jeune alors qu'elle n'est qu'un pays de vieux, muséifiée, se vautrant dans l'orgie hermaphrodite du nouveau capitalisme où l'on exalte les lolitas tout en chassant les pédophiles où la queer attitude Zara, Springfield a déjà déchiqueté l'hidalgo d'antan...


Regardez, scrutez l'horizon des villages désertiques du Léon ou les éoliennes affreuses de Galice...

Et les espingouines(!) fashion piaillant , jactant avec leurs gros culs moulés dans un ensemble Mango, maquillées à la truelle et chaussées avec des bottes de putes albanaises...

Ne parlons pas de leur production culturelle: Almodovar et son cinéma dévoué à Maman Salope est bien moins intéressant que le sitcom néoAB Un, dos, tres et ses trainées dansantes.

Les Almohades ont eu raison de se faire étendre, il n'y a vraiment rien à tirer d'Al Andalus... L'Espagne n'existe pas...




La fête qui fouette





21 juin... Fête de la Musique ou comme dirait Philippe Muray "La nuit des porcs-vivants" ou comment détruire l'espace social en temps de paix.

Ah... Les injonctions à "sortir", à "se bouger" afin de soutenir de minables petits groupes se vautrant dans le ridicule, à collaborer avec sourire à la colonie distractionnaire, au grand nexus de l'ordure festive avec ses harmonies subventionnées, ses messalines au mince filet (de morue) de voix, à l'underground de la sous-merde.

La Fête de la Musique c'est la désaliénation totale, le handicap mental devenu norme de civilisation... Les règles du parc humain sont abolies et que l'on ne s'étonne pas si les chiffres des viols durant cette nuit ne sont pas communiqués... Guy Georges devait aimer cette cérémonie délirante.

25 ans que cet enfer dure... Que l'Homo-Sapiens s'est tranformé en Homo Festivus puis en Festivus Festivus dans une tornade apocalyptique où la confiture de bons sentiments nous a empoisonné l'âme. Et chaque année, on se doit de rendre hommage au grand kapo de l'Ordre Festif, j'ai nommé Jack Lang... Celui qui désirait explorer la sexualité puérile et dont le faux air mimant l'exaltation perpétuelle ne nous rend que les effluves de l'inhumain et du pathétique.

Sous les airs de la fête, de la convivialité se dessine le totalitarisme nouveau du "vivreensemble"... Fête de la musique, des voisins... Tout recalcitrant, traité aussitôt de "grincheux" voire de "réac" devra être rééduqué et apprendre à aimer la Fête pour elle-seule.

Sous l'orgie... le tombeau.

21 juin 2006

Un nouveau prophète se lève à l'Est

La webradio Rockik est orpheline. Orpheline depuis début mai et la décision du méta-prophète Maurice G Dantec de ne plus intervenir "en ondes" dans l'emission matinale d'Ismael Trepanier et Jonathan Bouchard "le show Wake up".
L'espace d'une interview Rockik s'est trouvé un nouveau prophète qui bande lui pour la Grande Russie, Alain Soral, le sociologue préféré du CRIF.




Langue vivante

Toi aussi apprend l'anglais avec Tony Montana.



Pourquoi s'emmerder à payer des dialoguistes ?.

Dieu est à La Rochelle by René Jacquot.




La Résistance patissière face au nouvel ordre moral-royal est en marche... Dieu était hier à la Rochelle pour signifier à l'odieuse Ségolène que le Réel se meurt mais ne se rend pas pour autant...

Ecrasons la femme!!!

Ce grand homme (je vous le jure c'est pas nous) est d'ores et déjà décoré de la médaille d'honneur du CiGéBi...

Le match farpait


Les vacances du réel comme disait Reune et même pas de quoi rêver pour l’heure. On va pas enfoncer nos fantassins du cuir mais les réactions d’après match contre la Suisse ont été déplorables…


Du « soyez un peu chauvins » de Henry parce que « si y’a pas péno sur mon tir, y’a jamais péno » au « on a fait perdre deux points à la Suisse concurrente directe du groupe » de Domenech, on n’a vraiment atteint des sommets de mauvaise foi… Peu de remise en question, médiatique en tout cas… On voudrait bien que les actions de l’équipe de France ne se résument pas à une action dans le match. C’est là qu’est l’os hélas…

La question est : qui est la deuxième tête de série du groupe en plus de la France, la Corée ou la Suisse ?... Réponse dimanche.

En attendant, sans parler du score de 5-0 affiché sur la photo, elle prouve bien que le foot peut ne pas être ennuyeux, voire être un stimulant sexuel. Les filles au lieu de râler, quoiqu’elles râlent plus trop depuis 98 et en redemandent même, hétéro festivus festivus oblige, vous pouvez au moins profiter de la fenêtre d’excitation. Let’s get it on et euh, vite quoi…

Road Movie


Le permis à points et ses affres… Véritable mesure entérinant la sanction automatique, certaines procédures ont eu beau se multiplier, eu égard au caractère d'infraction matérielle des contraventions au code de la route, le permis à point tient la route.


Vous avez perdu des points alors vous êtes bons pour vous payer un stage à la prévention routière de votre département. Là, pendant deux jours, on vous rabâche les fondamentaux de la sécurité routière : respect des limitations de vitesse, des distances de sécurité avec calcul des distances de freinage, et caetera… Bien sûr on ne vous parle pas des connards qui roulent sans permis, sans même l’avoir jamais passé mais passons.

Petite anecdote de mon expérience en la matière : en allant déjeuner le deuxième jour, par une belle après midi estivale cristolienne, une meuf qui se fait renverser devant nos yeux ébahis de stagiaires… On s’est bien marré, la meuf n’avait rien je précise… Surtout les VRP, les Taxis, et les routiers présents…

Si vous n’êtes pas prévoyants ? Pas de bol ! Le préfet vous envoie une petite lettre en vous enjoignant de rendre votre permis sous peine de voir débarquer la marée chaussée à la maison.
Bien. Mais si vous êtes déjà tombés sur des émissions TV traitant du sujet, vous savez que vous avez une dernière chance : l’avocat spécialisé. Et là, c’est le drame !

Il va vous en coûter de ne pas vouloir repasser votre permis les gars ! Enjoy !
L’avocat spécialisé vous reçoit, il vous met en confiance : vous devez lui remettre votre permis, en échange il vous fournit un dossier en vous garantissant la possibilité de toujours conduire en dépit de la violation patente de la loi… A ce stade, il se gave déjà de 4 5OO euros. Le problème, bien sûr c’est sa convention d’honoraires : il y stipule que dans l’éventualité de poursuites devant le tribunal correctionnel, il devra vous rédiger une autre convention d’honoraires. Ok ? Simplement, les poursuites sont garanties car logiques. Non seulement c’est un quitte ou double mais les poursuites augmentent d’un cran dans la gravité. Under pressure ! Ça rigole pas quand on reçoit l’injonction du tribunal de grande instance… On passe donc au délit en un coup de baguette magique. Et vous en êtes à 9 000 euros de facture avec la garantie de perdre devant le TGI… Je ne vous parle naturellement pas de l’appel et de l’éventuel pourvoi…

Au CiGéBi, on dénonce donc cette pratique d’avocats tous azimuts qui ont vu dans le permis à points la possibilité de se faire de la maille tranquille alors que leur défense est vouée à l’échec et vous conduit tout droit dans le mur de l’hémorragie financière sans parler des sanctions pénales annexes (prison, amende, ou peines de substitution, peines accessoires comme l’interdiction de repasser le permis pendant un certain temps).

Nous nous interrogeons fortement sur la pertinence de laisser faire ces avocats racketteurs et saigneurs de la guerre du sans plomb…

16 juin 2006

Abdallah Hasboun, cavalier de l'orage impérial



N’en déplaise à Jamel Deddouze, le plus grand acteur français depuis qu’il a arnaqué Claude Berri en demandant un pourcentage sur les entrées d’Astérix, il y avait des soldats musulmans dans l’armée française plus d’un siècle avant la 1er guerre mondiale. Pire, ils étaient volontaires ! Et dans l’armée du Hitler de Claude Ribbe, Napoléon ! L’histoire n’est décidemment pas très politiquement correcte.
Le 21 juillet 1798, devant les pyramides de Gizeh, un jeune Syrien de 21 ans, né à Bethléem, chargeait avec les 10.000 cavaliers Mamelouks de Mourad Bey les carrés des soldats français du général Bonaparte. Le moyen age rencontrait les canons des lumières. Ce fut un désastre pour la cavalerie turque qui fut étrillée par la mitraille française. Notre syrien s’en sortira vivant. Il s’appelait Abdallah Hasboun. Si Mamelouk veut dire homme acheté en arabe il faut savoir qu’ils étaient enlevés enfants et élevés en soldat esclave. Malgré leur écrasante défaite, Bonaparte fut tellement séduit par leur folle bravoure et leur panache qu’il décida de les incorporer à son armée. Nombreux furent les volontaires qui, comme Abdallah, le suivirent en France, le virent devenir 1er consul, puis empereur et entrèrent dans la cavalerie de sa garde impériale. L’histoire a oublié qu’ils ont sabré la garde impériale russe à Austerlitz, habillés de la même tenue chamarrée qu’aux Pyramides. Ils vont s’égrainer comme un collier de perles durant toutes les campagnes de l’Empire et, leur nombre allant décroissant, on incorpora à leur régiment des français au visage peint. Certains, comme Abdallah, tirèrent le cimeterre jusqu’au bout. Il était des 75 Mamelouks de la campagne de Russie et parvint à en revenir vivant malgré le froid polaire et la cruauté des cosaques. Décoré de la légion d’honneur et monté au grade de chef d’escadron, il se rallia même à Napoléon en 1815 alors que le plus célèbre des Mamelouks, Roustan, avait depuis un an abandonné l’empereur déchu. Mais à 39 ans, ses nombreuses blessures l’empêchèrent de servir et lui évitèrent le désastre de Waterloo. Il assista, quelques mois après, au massacre de ses compatriotes par les royalistes à Marseille et s’en tirera lui-même une fois de plus le sabre à la main. Mis en demi-solde, il montera à Paris à l’âge de 64 ans voir les cendres de son Empereur entrer aux Invalides et finira sa vie en France, en paisible grand père. Sa nombreuse descendance vit toujours dans le midi.

15 juin 2006

Henry de Monfreid



Fils d’un peintre et graveur, Henry de Monfreid n’a connu qu’une existence des plus banales avant de quitter son emploi, sa femme et la France à 32 ans pour se lancer tête baissée à l’aventure et devenir un grand flibustier et un immense écrivain.

Le 14 novembre 1879, George-Daniel de Monfreid, artiste peintre né à New York 23 ans plus tôt et son épouse Amélie, sont bien heureux de voir naître leur fils Henry dans leur village de l’Aude. Le père et le fils vont très vite devenir inséparables, d’ailleurs à l’âge de six ans, Henry fera sa première navigation sur le bateau de son père, le Feu Follet qui l’emmènera jusqu’à Alger.
La famille s’installe bientôt à Paris où le petit Henry fréquente l’Ecole Alsacienne et les peintres Matisse, Violet, Gauguin et Maillol qui rendent souvent visite à son père dans son atelier. Mais ses parents finiront par se séparer, ce qui affectera grandement le jeune garçon qui n’a que 7 ans au moment des faits. En 1893, alors qu’Henry est au lycée de Carcassonne, Gauguin va s’embarquer pour Tahiti et on peut affirmer que la décision du peintre de tout plaquer pour des horizons nouveaux fera un long chemin dans le crâne du jeune homme.
Titulaire du baccalauréat en 1897, Henry va faire les classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Saint Louis de Paris. Ce sera un échec. A 21 ans, il va se mettre en ménage avec une certaine Lucie Dauvergne, déjà mère d’un enfant. Commencent alors dix années de galère ponctuées d’innombrables petits boulots qui finiront par le mener, à 27 ans, comme chef de service responsable de la récolte de la crème chez la Société Laitière Maggi. Nous sommes en 1906 et entre temps il a été réformé du service militaire en 1901, fait la douloureuse expérience de la perte de sa mère en 1902 et devient père en 1905.
En 1907, la petite famille s’installe à Fécamp où Henry peut enfin sortir en mer sur une barque. L’année suivante il quitte son emploi sur un coup de tête et achète une ferme, les Trois Moulins, près de Melun où il va produire et commercialiser son lait. Deux ans plus tard, sa vie va basculer du tout au tout. Il va vendre sa ferme qui marche mal, se séparer de Lucie et va tomber gravement malade de la fièvre de Malte. Il passera sa longue convalescence chez son père où il rencontrera Armgart Freudenfeld, la fille de l’administrateur allemand de l’Alsace. Malade, se croyant au seuil de la mort, il va remettre sa vie en cause et décider de la changer du tout au tout.
L’année suivante, à 32 ans, il part pour l’Abyssinie où il va s’associer avec un certain Guignony, négociant en cuir et en café, et commencer une volumineuse correspondance avec son père et Armgart. Il va également s’acheter un boutre, se mettre à la peinture et la photographie et commencer son exploration des côtes de la mer Rouge ainsi qu’un prolifique trafic d’armes. Révolté par le mode de vie coloniale, il se fond très tôt à la population indigène et apprend leur langue. En 1934 il s’installe à Djibouti après s’être querellé avec Guignony et le 10 août, il épouse Armgart. En janvier et février de l’année suivante il fait un voyage de reconnaissance en mer rouge et le relate avec détails dans son journal de bord. Gisèle, sa première fille avec Armgart, naîtra le 15 avril de cette même année. C’est également l’année où éclate la grande guerre et malgré son statut de réformé, Henry souhaite partir au front. Il n’y parviendra pas. En décembre il est incarcéré sur dénonciation à la prison de Djibouti pour trafic d’armes et infraction au code des Douanes. Il n’en sortira qu’en mars 1915, après quinze longs mois.
Deux mois plus tard, certainement chargé par le gouvernement français d’aller espionner les Turcs en mer Rouge, il met le cap sur la Grèce où il achète une grosse cargaison de hachich qu’il va vendre en Egypte après avoir fait l’espion à Mokha. Entre temps il s’est converti à l’Islam, religion de son équipage, et a pris le nom d’Abd el Haï (esclave de la vie).
En 1916, ce flibustier de 37 ans, force le blocus anglais en transportant des travailleurs vers Aden au Yémen. L’année suivante il obtient son diplôme de capitaine au long court mais se fait expulsé d’Aden par les Anglais. Ces mêmes Anglais, qui le soupçonnent à juste titre de trafic d’armes, vont le faire incarcérer à Berbera. Mais son statut d’espion lui vaudra l’aide du gouvernement français et il sera très rapidement libéré.
La guerre touche à sa fin et Henry recommence son exploration et ses trafics lorsqu’il fait naufrage en mer Rouge, au sud d’Assab. En 1921 il construit lui-même son nouveau boutre, l’Altaïr, et reprend la mer pour trafiquer le hachich entre Bombay et l’Egypte via la mer Rouge. Cette même année Armgart lui donne une seconde fille qu’il prénommera Amélie, comme sa défunte mère. L’année suivante c’est un garçon, Daniel, qui voit le jour. On lui vole également sa cargaison de hachich et il va poursuivre les détrousseurs toutes voiles dehors du Kaïpan jusqu’aux Seychelles où il les rattrape et reprend son dû. Il vendra ces douze tonnes de hachich au nez et à la barbe des Anglais en Egypte et investira la petite fortune qui en découle dans une usine électrique et une minoterie à Diré-Daoua, en Ethiopie. Nous sommes en 1923 et cette année là son père George-Daniel fait le grand voyage pour venir lui rendre visite dans sa maison éthiopienne d’Araoué.
En 1926 Henry va rencontrer le père Teilhard de Chardin, un homme avec qui il va se lier d’une profonde amitié. La même année à Djibouti il tue un homme du nom d’Heibou pour une sombre histoire de traîtrise. Il sera incarcéré l’année suivante pour ce meurtre et pour trafic de stupéfiant. L’affaire devient politique et Henry sort de prison pour non lieu après cinq mois. Son père meurt l’année suivante, en 1929. Il avait 73 ans, Henry vient d’en avoir 50.
En 1930, Henry va s’acheter une maison à Neuilly et rencontrer Joseph Kessel, 32 ans, avec qui il mènera une enquête sur le trafic d’esclave en mer Rouge. Henry écrit depuis plus de vingt ans sur des journaux de bord ou dans ses innombrables lettres mais c’est Kessel qui va éveiller sa vocation d’écrivain.
C’est ainsi que parait, en 1931, Les Secrets de la Mer Rouge, son premier ouvrage qui va immédiatement rencontrer le succès et obtiendra le Prix des Vickings en 1932. Vers les Terres Hostiles de l’Ethiopie, qu’il publie en 1933, lui vaut, pour sa part, d’être expulser de ce pays par Haïlé Sélassié. Qu’à cela ne tienne, le voilà correspondant de guerre au Yémen, en 1934, puis dans le conflit italo-éthiopien, en 1936. En 1937, il joue à 58 ans son propre rôle dans le film adapté de ses Secrets de la Mer Rouge. Armgart, qui lui avait caché sa maladie, meurt à Neuilly l’année suivante. Fortement ébranlé par cette perte, Henry va redoubler d’efforts en écriture.
Au début de la seconde guerre mondiale, il refuse de quitter l’Ethiopie, où il est revenu depuis 1936, suite à la déclaration de guerre faites à l’Italie par la France. Dénoncé anonymement aux Anglais comme espion, il est arrêté et déporté au Kenya en 1942. Encore une fois, un non lieu le fera libérer. Il s’installera au pied du mont Kenya pour écrire et ne rentrera en France que cinq ans plus tard. Mais même à 72 ans, il ne va pas se calmer. En 1951 sa consommation excessive de stupéfiants lui vaut des démêlés avec la justice française mais il fait son entrée dans le Larousse l’année d’après.
A 79 ans, tout le pays le croit perdu en mer alors qu’avec son fils Daniel il a tenté de rallier l’île Maurice à partir de la Réunion où il doit donner une conférence. Octogénaire, il continue de naviguer sur l’Obock, le voilier conçut par son fils et va se lier d’amitié avec Jean Cocteau. En 1966, il est, à 87 ans, conseiller pour un téléfilm tiré de ses Secrets de la Mer Rouge. Il publie son soixante-quinzième et dernier ouvrage, Le Feu de Saint Elme, en 1970 et s’éteint quatre années plus tard à l’âge de 95 ans.
Il fut, de son vivant, traduit en plus de douze langues dont le russe et le chinois.

10 juin 2006

Mercatooooooooooooooooooooooo !!!!

Avec tous ces transferts tele, Fogiel sur M6, Castaldi sur TF1, le CGB (plus grand site d'information du net) ne pouvait rester inactif...

Nous sommes fiers de vous presenter notre nouvelle stagiaire "arrachée" a coups de millions d'euro au groupe TF1 !! Bien sûr pour faire partie de CGB, Laurence a accepte quelques "sacrifices" ...
Bienvenue a Laurence et longue vie au CGB !!!

Cultural Gang Bang c'est trop de la balle !!


De jour en jour, et ce grace au bouche a oreille, le site CGB est de plus en plus lu sur la toile !!

Deja plus de 1 milliard de consultations par mois !! Le site est en passe de detroner www.google.com , www.marie-segolene-a-poil.xxxps.com voire meme www.sarkoenslipkangourou.ump.com!!

Bienvenue sur CGB, le seul site qui vous dit la verite sans se prendre au serieux !!

Longue vie a CGB et a ses createurs !!

Quand Michel ira au ciel



Selon David Kersan, fondateur du site Sur le Ring, Michel Houellebecq est un Titan Littéraire. Rien que ça !
Avec son mètre soixante-cinq, ses quarante-deux kilos tout mouillé et quatre romans glauques et insipides notre Titan national aurait bien fait rigoler Ernest Hemingway qui ne se serait certainement pas privé pour boxer sa sale gueule d’avorton neurasthénique entre deux bouteilles de kiki à la Closerie des Lilas. Mais il est vrai qu’au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Avec nos meilleurs écrivains six pieds sous terre depuis si longtemps les escrocs de la littérature française ont de beaux jours devant eux. Si j’étais toi, Michel, j’arrêterai immédiatement les gauldos et la bibine pour rester le plus longtemps possible ici bas parce qu’au paradis des écrivains Hemingway, Mishima, Cravan, Bukowski, Céline, Cendras, de Monfreid et Lovecraft t’attendent en embuscade pour te faire boire deux litres d’huile de ricin et passer ta petite bite au cirage.

9 juin 2006

S'il te plait Mélanchon, dessine moi un p'tit blanc

A propos des dernières sorties de Royal le sénateur socialiste Jean-Luc Mélanchon déclare au sujet de sa collègue qu'elle "part à pêche aux voix des petits blancs"...
C'est quoi un petit blanc? Un Français blanc de peau qui vivotte dans le ventre mou de la classe moyenne, il se lève pour bosser chaque matin, paye des impôts et connait parfois des fins de mois difficiles voire impossibles, souvent c'est aussi un chômeur qui s'abstient de réclamer et souffre en silence.

Le petit blanc est foncièrement mauvais, c'est un beauf moustachu raciste et frontiste qui ne fume pas de cannabis, ne fréquente pas les raves et regarde TF1. Il s'est précipité au cinéma pour voir le "da Vinci code" mais n'a jamais entendu parler d'Almodovar, il aime le Tour de France et gueule devant sa télé les soirs de foot. Le petit blanc se décline en plusieurs versions souvent avé l'accent...
La petite blanche existe aussi, elle voudrait bien sortir en mini-jupe mais bon ça fait salope et puis elle ne veut pas se faire emmerder dans le bus, en cela la petite blanche est victime de craintes injustifiées qui confinent aux préjugés racistes, elle se méfie des compartiments de train vides, des RER louches accréditant ainsi le stupide sentiment d'insécurité propre à la race des stupides petits blancs.
Ces derniers sont attachés à leur pays et, honte suprême, prononcent encore des mots comme "nation", "patrie" ou "ordre" des vocables qui renvoient aussitôt aux heures les plus sombres de notre histoire.
Les petits blancs n'ont rien compris aux vertus du "vivrensemble" et du métissage, c'est normal ils lisent leur canard régional de merde au lieu de Libé et ne votent même pas les Verts.
Les petits blancs n'ont pas saisi la pertinence de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées et continuent à prendre José Bové pour Astérix alors que c'est un leader altermondialiste éclairé ami d'Hugo Chavez, un illustre inconnu pour les petits blanc qui sortis de Sardou et de Barthez ne connaissent pas grand monde il faut le dire.
Le petit blanc se contente de râler contre les fins de mois difficiles, le prix de l'essence ou la supposée insécurité faisant ainsi le lit d'un populisme nauséeux indigne des valeurs de solidarité et d'échange prônées par Jean-Luc Mélanchon et ses amis.
Quand il vote oui à la constitution européenne le petit blanc est un immonde libéral à la solde de Bush.
Quand il vote non c'est contre l'entrée de la Turquie faisant ainsi la preuve de sa crasse islamophobie.
Le petit blanc fait baptiser ses gosses et perpétue le pire des obscurantismes religieux tout en refusant d'admettre ses torts face au Tiers-Monde souffrant manifestant ainsi une tartufferie sans égale.
Bref le petit blanc est un nuisible qui ne peut être éliminé qu'en étant dissolu dans une société multi-culturelle ouverte aux autres, et notamment aux minoritaires, victimes trop longtemps expiatoires d'un petit blanc dont le règne, heureusement, touche à sa fin!

Texte d'Alapopie

Vacance(s) du Réel

Inspirez... Expirez... L'avez-vous remarqué? Depuis quelques semaines, nous voilà tous légers comme des Ariels. Les promeneurs avisés que vous êtes ont dû le remarquer: Fantasia a repris ses droits.... Humez cet air festif et citoyen, plus la Coupe du Monde approchait plus le réel s'évaporait, là il y avait un concert de rap en faveur de la mucoviscidose, ailleurs une brigade poétique qui chantait le sacre du printemps... Les habitants des villes sont devenus des touristes en eux-mêmes, les tenues de plagistes sont de rigueur et l'on frôle les jeunes filles et leurs sourires fugaces dont il est impossible de déterminer l'âge... La désaliénation totale de l'individu modernolâtre est en marche et rien ne saurait l'arrêter.



Il faut dire que Fantasia a vécu une année difficile, la profusion "d'évènements-voyoux" (Baudrillard) a été difficile à gérer (banlieues, CPE). Dieu-merci l'iréel a repris ses droits et l'on peut compter sur nos médiacrates pour nous replonger dans le monde merveilleux de Festivus Festivus.

Par petites touches ceux-ci ont réussi à faire monter en puissance la magie du non-évenement, à coup d'affaire Clearstream et de reportages toujours appuyés sur la forme de nos bleus et évidemment sur "la grande fête du football qui se prépare en Allemagne", c'est ce que l'on appelle plus communément une "prophétie autoréalisatrice".

Le Réel est en vacance(s) et pour longtemps, chaque journal télevisé ouvrira sur la coupe du Monde pour enchaîner avec les incendies de forêts tandis que les supports papiers feront des numéros "spécial vacances sur les traces des civilisations oubliés..."

Fantasia a pris congé de l'Humanité.











Ta gueule la chanson française !

Lettre ouverte à quelques rentiers de la SACEM et éloge des Ramones. C’est méchant, mesquin et même mauvais mais ça soulage.

« Tu n’essaieras pas d’avoir l’air intelligent » (les Ramones)

On n’en oublierait presque que le 21 juin, arrive la fête de la musique (que l’on doit à notre bien-aimé parrain du CGB). Au CGB, on dégaine les premiers et on vous explique pourquoi il ne faut pas célébrer la fête de la musique.

Grâce à Jack, nous pouvons vous rendre hommage à VOUS les garants du rayonnement culturel de la France. Et comme vous êtes au fond de vous de grands humanistes, vous nous le rendez bien en nous expliquant ce que nous devons penser. Le problème c’est que nous au CGB, on est méchant et aigri. Donc, on se demande jalousement pourquoi vous ? Est-ce si bien ce que vous pensez ? Etes-vous si talentueux ?

Malheureusement pour vous, nous jugeons sur pièce.

Alors, au final que nous reste-t-il d’utile de la part de la flamboyante chanson française ? Nous avons donc entendu l’appel au civisme de gôche (évidemment) des démagos de Mickey 3d, du fils à papa Biolay, de la crétine à particule Zazie… Nous nous sommes penchés sur le message de tolérance (à résonance tiers-mondiste) de l’arriviste Disiz la peste, du tromblon Diam’s, du crooner pré-pubère Corneille…

Ainsi, chers soldats de la cause francophone nous ne voyons en chacun de vous que de pâles copies. Un groupe de faux Coldplay simulant la rebellitude pour lycéennes, une fausse Pink pour jouer le féminisme émancipateur, un faux Barry White même pas viril, un faux 50cent qui a survécu à tout. (Ouais, j’te jure Disiz, le plagiat de l’affiche du film pour la couv’ de ton album, ça s’est vu) Oui, Benjamin et Zazie, vous êtes uniques, sans équivalent à l’étranger. Mais c’est notre exception culturelle qui veut ça. A cause d’elle, la France c’est un peu l’Océanie de la musique, des animaux étranges et aberrants incapables de survivre au contact des autres espèces y prospèrent. Vous êtes tous les deux tel des ornithorynques ou des kiwis, des absurdités de l’évolution.

C’est alors que le bât blesse, vous voyant sans aucune véritable personnalité, nous les affreux normaux qui subissons vos leçons de morale, nous ne pouvons plus vous tolérer quand vous exprimez vos opinions. Enfin, les opinions que vous professez, car quand on est qu’une copie d’une autre personnalité, il est évident que l’on ne professe que des copies d’idées reçues et de prêt à penser. En conséquence, lorsque vous venez geindre à la TV, sur notre indifférence coupable, sur votre rente sucrée par le p2p, nous faisons comme vous, nous simulons la compassion.

C’est à cause de tout ça, que le 21 juin, nous oublierons de vous encenser pour tout votre engagement. A la place nous aurons une pensée pour les Ramones (disparus ou non), artistes dégagés qui surent forcer le respect par ce petit sursaut d’humilité et qui ne vinrent jamais pleurer dans le poste pour des problèmes dont ils ne souffraient pas et qui ne les touchaient pas.

Donc le 21 juin, chers nantis de la SACEM, ayez vous aussi un peu d’humilité et ne venez pas souiller de votre ego une quelconque salle de concert. Taisez-vous et réfléchissez à votre condition.

Alors le 21 juin, s’il vous plaît, FERMEZ VOS GUEULES !

7 juin 2006

Exégèse des lieux communs du sport

Il a raison

Cela arrive. En considérant le magazine Télé 2 semaines (n° 63, p. 114), nous sommes tombés sur un petit article footballistique et anonyme qui dépasse, ab urbe condita, tout ce qui a pu être lu quant à la densité des poncifs accumulés. Il y a là un laconisme qu'aucun enrobage stylistique ne vient pour ainsi dire justifier, faisant de chaque phrase une réminiscence (ou un copier-coller) des borborygmes régulièrement imprimés dans l'Equipe, France Football et autres torchons encore en vente libre ; c'est proprement vertigineux. Nous vous livrons, sans coupures ni trucages, ces lignes à compulser sous le beau titre Les Bleus se mettent au vert :


Dans six jours, les 23 Bleus vont enfin entrer dans le grand bain face à la Suisse. Ce dernier match de préparation dans le chaudron stéphanois doit permettre de conclure leur préparation. Ribéry aura sans doute étrenné son premier maillot et Henry et Trezeguet affûté leurs crampons. Il ne reste plus qu'à soigner la finition, envoyer le ballon au fond des filets. Et verrouiller le secteur défensif. Pour se rassurer, se forger un mental et retrouver la belle envie de gagner.

Tout serait dit, s'il ne nous plaisait pas de noter à quel point ces expressions génériques peuvent s'avèrer inopportunes. Entrer dans le grand bain est impropre, sachant que l'équipe a récemment remporté une coupe du monde et un championnat d'Europe. Le chaudron stéphanois (métaphore puissante que l'audacieux scribouillard appliquera volontiers à tout stade abritant des supporters vaguement bruyants, ainsi : le chaudron marseillais, le chaudron grec, le chaudron stéphanois) n'a pas lieu d'être puisque c'est un match de l'équipe nationale et non de Saint-Etienne. Ajoutons, au cas où vous ne l'auriez pas deviné, que ce dernier match de préparation permet très justement de conclure leur préparation : c'est écrit, on ne le répète pas assez. Etrenner son premier maillot, en plus d'être un pléonasme, semble douteux pour un joueur professionnel. De même, on voit mal Henry et Trezeguet affûter leurs crampons, au propre comme au figuré : est-on dans un club de division d'honneur ? D'ailleurs, puisque c'est l'été, n'ont-ils pas des crampons moulés ? Nous passons sur l'effet cocasse de la polysyndète (soigner la finition, envoyer le ballon au fond des filets, verrouiller le secteur défensif) pour nous interroger sur le sens d'une finition dans un match de football, à moins qu'on ne parle ici de la finition des ballons, ce qui serait pour le moins inquiétant à six jours du début de la compétition. Quant à se forger un mental, voire verrouiller le secteur défensif, on ne sait pas ce que c'est. Enfin, on relèvera la pertinence de l'épithète dans la belle envie de gagner : le rédacteur anonyme sous-entend peut-être qu'il y a de laides envies de gagner, ou de belles envies de perdre ; au vrai, l'affaire est assez obscure. L'important, quoiqu'il en soit, est de la retrouver, cette envie, car les "23 Bleus" l'avaient sans doute oubliée aux vestiaires les fois précédentes ; ils avaient envie d'aller aux putes.
Le chef-d'oeuvre intemporel que nous venons d'étudier se révèle donc effrontément riche en lieux communs ; seulement, la fête n'est pas complète. C'est qu'il y manque de nombreux clichés du football pour en faire l'article parfait. Oui ! il aurait fallu crucifier le gardien, par exemple, même si ce ne sont pas des manières ; ou pourquoi pas boire le calice jusqu'à la lie en ajoutant que le poteau de but s'est dérobé, que sais-je ? Amis lecteurs, si votre coeur chérit les insignes de la complétude, proposez-nous d'autres platitudes appliquées dans ces jacasseries au prétexte de football. Mais n'y mettez pas un zèle outrageant : encore ce mode d'expression, chez les journalistes sportifs, permet-il d'obvier à la génération de dégâts irrémissibles. Vous ne voyez pas de quoi nous voulons parler, n'est-ce pas ? C'est que vous n'avez pas lu cet autre article signé Luc Le Vaillant et publié dans Libération, il y a un mois de cela. Cas pathologique de journaliste au verbe fâcheux et non moins désireux de faire du style. Voici un extrait de ce papier désormais payant (de quoi vous sauver de la ruine et de la démence tout à la fois), pour concevoir un peu le carnage linguistique duquel nous fûmes les témoins incidents :

Si Djorkaeff était un personnage anodin, un footballeur rase-pelouse comme il est des rase-bitume et des rats de vestiaires, on pourrait l'étudier façon compte de résultats. Un Mondial, un Euro, une Coupe de l'UEFA, une Coupe des Coupes, une Coupe de France. 82 sélections et 28 buts en équipe de France. 1,79 mètre pour 72 kilos. Mais le bonhomme n'a rien d'un robot béni-oui-oui, ni d'un numéro lambda au pays des ravis de la crèche qui ouvrent des billes de clown avec l'impression d'avoir gagné au loto. Bien sûr, le joueur Djorkaeff a l'orgueil des incompris, l'assurance des insupportables et le tranchant des impérieux, mais le voyageur bronzé et amaigri qui débarque de l'avion, en congé de son club new-yorkais, apparaît moins sûr de lui en pull en V et jean baggy qu'en maillot, et tout à fait avenant quand on l'imaginait plus sombre, plus tourmenté.

Et nous sommes persuadés que le folliculaire avait chaud sous les aisselles en écrivant ces lignes. La touffeur du génie à l'oeuvre. Mais, arrivé à un tel point d'indescriptibilité, commenter plus avant ne serait-il pas gâcher le plaisir du lecteur honnête ? C'est pourquoi nous allons nous arrêter de bavarder, en vous priant compendieusement de reprendre vos esprits, et d'apporter votre contribution à la quête des lieux communs du sport ici entreprise. Adieu.

Les professionnels

Le CGBi se délecte des querelles picrocholines du web...

Ainsi l'image du Métaprophète est désormais "associée" d'une part à Alain Soral et d'autre part à Jean Robin tous deux soupçonnés d'être de fervents dieudonnistes!

Sans compter que le webzine officiel du Métaprophète Surlering est régulièrement dénoncé comme un repère de cryptofascistes par des plumes aussi acérées que Guy Birenbaum.



Pas simple quand on sait que le prochain opus de Momo Grande Jonction (qui ferait passer Pierre Bordage pour du Philippe K.Dick) est programmé pour août 2006.

Heureusement pour le Métaprophète, Albin Michel est une maison de grands professionnels à l'instar de son authentique attachée de presse, Florence Godfernaux (qui est aussi celle d'Amélie Nothomb) qui vient de siffler la fin de la récréation.... Plus de métatextes issus de la prochaine galette dans l'arène du web!!! Reservé uniquement à ceux qui savent lire sur papier!

PS: Selon une information confidentielle le tatami aurait perdu son gendre....

A la poursuite de la Pentecôte Rouge.

On ne reviendra pas sur les inepties pseudo solidaires au sujet de nos petits vieux qui crament dans les hospices ou seuls dans leurs appart, qui ont légitimé le crime de ce jour férié.
On n’épiloguera même pas sur les conditions chaotiques de son deuxième anniversaire, 60 % des actifs n’ayant pas travaillé, dont de nombreux fonctionnaires (postes fermés, écoles fermées quand les parents doivent aller au turbin, RATPistes ayant bossé au rythme effréné d’un dimanche, camionneurs interdits de route pour cause de jour férié et sécurisation routière des salauds de pas solidaires RTTisés jusqu’à l’os et revenant de leur week end de la Pentecôte), on ne vous parlera pas des propos pathétiques, désespérants, affabulatoires, phobogènes et carrément hystériques, de DVP (« ce lundi de Pentecôte est une révolution qui s’inscrit dans les mœurs »), seul contre tous (c’est une "Incohérence économique » pour le Medef, un système "cafouilleux", "injuste" et "hypocrite" selon Jean-Claude Mailly (FO), une "situation ubuesque", d'après la CFDT), non, non, non, on ne vous parlera pas de ces insultes à nos intelligences...

On vous parlera juste de la gueulante poussée par les syndicats concernant les professions libérales. Cette mesure de solidarité ne serait payée que par les salariés, ces bêtes de somme ; selon eux, il y aurait rupture de l’égalité des citoyens devant les charges publiques...
Bien !

Nous répondrons juste que les professions libérales ne se plaignent pas de :
_ leurs semaines de travail à 60 heures.
_ le paiement de charges à 40% de leurs facturation et ça, sans compter les impôts mirobolants, véritable manne qui fait cling cling dans la musette du FISC
_ l’absence de régime de protection sociale en cas de « chômage »
_ un régime de retraite misérable

Alors, au nom de toutes les professions libérales, au CiGéBi, on le crie haut et fort à ces syndicalistes possédés par le démon de l’irrationnel et la haine envers le mythe urbano industriel des gros bourgeois de la profession libérale qui méprisent le pauvre bon peuple martyr qui trime à 35 heures par semaine : allez vous faire enculer profond ! Racisme de classe…

PS : pour qui a déjà mis les pieds dans un service gériatrique d’une institution publique, cette escroquerie ne peut que vous lacrymogéner les yeux de haine, rouge… Breton, dont le fils vient de se faire gauler en train de tricher aux exams : « cette aide financière n’est pas utile : elle est indispensable ». On pourrait peut être parler budget Breton au lieu de prendre les français pour des cons et par les sentiments en plus… Pourri.