31 décembre 2006

Bidou's Klub

American Black Box

Cette fois c'est la bonne, le méta-serpent de mer de la production MGDienne est annoncé pour le 4 janvier 2007. American Black Box, troisième et dernier volet du Théatre des Opérations couvre la période 2002-2006.

Lecture de quelques passages par David Kersan.
Entre nous, la lecture aurait gagné à être moins emphatique et l'habillage sonore est à la limite de l'insupportable. Mais les textes restent bien hallucinés. On y retrouve les thèmes et les obsessions de Dantec. ABB un texte crépusculaire.





Le site officiel de Maurice G Dantec



30 décembre 2006

Lady Chatterley ou le petit érotique pour bobos


La daube de l'année!!!

Au CGBi, on s'en est tapé des navets mais là le film de Pascale Ferran, "Lady Chattelerley" bat tout les records!!!!



Que dire devant un tel désastre cinématographique, un tel cataclysme pour le septième art??

Emmené par une actrice aux faux airs benets d'Audrey Tautou (Marina Hands), ce film de la gouniotte Pascale Ferran à côté de laquelle Josée Dayan fait figure de Fellini ne sort du ridicule que pour se vautrer dans le pitoyable.

Tiré d'un très mauvais roman de DH Lawrence en 1928 (Lady Chattelerley et l'homme des bois) c'est l'histoire de Constance Chatterley qui s'emmerde ferme avec son richissime mari handicapé (Hippolyte Girardot)... Prostrée, Marie-Bobo va voir un médecin qui lui prescrit quelques coups de bites pour la mettre d'aplomb... ça tombe bien le garde-chasse (Jean-Louis Coulloc'h) de la propriété est dispo!!! Il s'ensuit un film poussif, mal ficelé à grands renforts de voix off, de cartons et de raccourcis mal venus.

Pire, cette daube qui est censée se dérouler dans l'Angleterre des années 20 suinte la petite bourgeoisie bien française avec sa forêt limousine, sa propriété... On ne vous parlera pas de la cérémonie du thé remplis d'inexactitudes et d'anachronismes.

Vous allez me dire... "Si c'est une telle merde pourquoi des critiques dithyrambiques?"

Là se situe le nerf de la guerre... Lady Chatterley est un véritable concentré d'idéologie soixanthuitarde et bourgeois bohème... car cet ignoble étron a la prétention de faire réfléchir sur les classes sociales... On a donc droit à de pénibles réfléxions sur le socialisme, au misérabilisme avec les mineurs, à la rengaine sur l'homme bon à l'état de nature...

Les scènes de fion sont du même tonneau: courir et baiser nus sous la pluie et dans la boue, se mettre des fleurs dans le pubis et sur la tête... Ah la nature et cet homme des cavernes coupant du bois (plus fort que Charles Ingalls), Fréderic Nihous devenu fantasme des bobos!!! J'oubliais... Marie-Salope invite également le garde-chasse à "exprimer sa sensibilité féminine" et à "ouvrir sa propre ferme pour vivre libre " (où? dans le Larzac?).

Le public de mon cinéma (des quinquas) a adoré le film... Au CGBi, on a été gerber... ce genre de pellicule mérite mille fois plus un attentat que la Dernière tentation du Christ!!

Petite précision: la réalisatrice remercie chaleureusement Bernard Henri Lévy à la fin de la toile.

Taiwo Boy

Le bras d'honneur est a la mode pour saluer les supporters ... Apres Mendy au Parc des Princes, Taiwo salue le peuple marseillais.

"Ici c'est un desert de nostalgie"



Ce 31 décembre, la marque de chaussures Bata aura quitté définitivement son bastion historique de Bataville (Moselle) comme le disent si bien ses habitants "Ici, c'est un desert de nostalgie"...

Nostalgie d'une France d'avant l'Euroland qui savait protéger ses usines, nostalgie d'une France d'avant le regroupement familial, nostalgie d'une France pétrie de culture ouvrière, vivant au rythme des métallos, OS, mineurs, machinistes...

Petite pensée également pour les petites mains d'Aubade, DIM, Well, Duralex, Wagon Automotive, Faurecia...

La vie cachée de Guy Lacombe




Saddam de pique



"Sous l'opposite climat Babylonique,
Grande sera de sang effusion,
Que terre et mer, air, ciel sera inique,
Sectes, faim, regnes, pestes, confusion
"

Nostradamus. Quatrain I.55





Saddam Hussein vient de se faire buter... pas comme Milosevic ou Pinochet... Le peuple irakien se fout royalement de cet acte qui ne satisfait que les croisés du Bien (On ne vient pas de pendre un type suite à une guerre faite au nom de la liberteuh démocratiqueu?)

O justice des hommes... pourquoi es-tu si risible??

Filmé, ce sacrifice girardien ne restaurera en rien l'ordre dans la cité...

Au CGBi on est bien sûr en deuil, un tel chef d'état... ami de Chirac, de Brejnev, des Ford, Carter et Reagan... Un laïc de surcroit.

Putain de camion.

L’Africain du Tsar


Fils de prince africain, enlevé comme esclave par les turcs, racheté puis adopté par le tsar Pierre le Grand, la vie d’Abraham Petrovitch Hannibal est un véritable roman. Devenu le plus grand officier ingénieur de toute la Russie il laissera à son pays d’adoption ses meilleurs places fortifiées et son plus grand poète.


Lorsqu’il naît à Logone, au nord de l’actuel Cameroun à la fin du 17ème siècle, celui que l’on connaîtra plus tard sous le nom d’Abraham Hannibal est le fils d’un roi africain.
Capturé à l’âge de huit ans par des négriers turcs, le jeune garçon va être emmené à Constantinople où on le convertira de force à l’Islam sous le nom d’Ibrahim avant de le placer au service du palais du Sultan Ahmed III.


Abraham Hannibal en costume oriental

Il n’allait rester qu’une année en servitude car à l’autre bout du monde, un souverain allait l’utiliser comme cobaye en vue d’une expérience. Si l’on donnait une éducation occidentale à un nègre, pouvait-il s’élever, comme quiconque et quitter sa nature de sauvage comme un papillon quitte sa chrysalide ? Telle était la question que se posait le Tsar Russe Pierre 1er et ce fut Ibrahim qui eut la chance d’être choisi pour en faire la démonstration.


Pierre 1er de Russie

Repéré par l’ambassadeur après de la sublime porte Golovine, le garçon fut acheté secrètement par un négociant et expédié en Russie où il changea encore une fois de religion. Baptisé, le 13 juillet 1705 à Vilnius selon le rite chrétien orthodoxe sous le nom d’Abraham Pietrovitch , le jeune nègre avait rien de moins que le Tsar pour parrain et la reine de Pologne pour marraine.

L’empire était alors en pleine guerre contre la Suède de Charles XII et quatre ans plus tard, le jeune Abraham participait comme tambour au régiment Préobrajenski à la bataille de Poltava le 27 juin 1709. Cette victoire russe allait mettre la Russie à la place de la Suède comme le premier pays de l’Europe du Nord. Recevant la même éducation que les enfants de Pierre le grand, Abraham montra très tôt de véritables dons pour le dessin et les mathématiques.


Bataille de Poltava

Après avoir été l’officier d’ordonnance du Tsar, Abraham partira pour la France où il intégrera l’école d’artillerie de La Fère pour y étudier le génie militaire et les fortifications. Après s’être battu et avoir été gravement blessé au côté des Français contre les Espagnols en 1716, il finira sa formation à l’école d’artillerie de Metz.
Il quitta la France à contre cœur et ne revint en Russie qu’en 1725 avec le grade de capitaine du génie pour y devenir très vite le spécialiste russe des fortifications à la Vauban.

Hélas pour lui, le tsar allait mourir deux ans après son retour et après divers intrigues de cours, le jeune officier (on pense qu’il est né en 1696) se voyait exilé aux frontières de la Chine. En 1730, la fille de Pierre le Grand, Anna Ivanovna, monte sur le trône et rappelle à elle son frère noir. Il retrouve alors son poste de capitaine du génie ainsi que ses privilèges.



Cette même année, il épouse Eudoxie, la fille d’un capitaine grec. Il ne tardera pas à le regretter. Sa femme est infidèle et lorsqu’elle accouche, en 1731, d’une fille complètement blanche, Abraham devient la risée de tout le pays.
Blessé, il reconnaît l’enfant qui n’est pas de lui et se retire du métier des armes pour devenir métayer près de Tallinn.

C’est là, après s’être séparé de son infidèle épouse, qu’il rencontrera une famille suédoise, les Schoeberg, et leur fille Christine Régine, qu’il épousera bientôt en seconde noce en 1735. C’est cette même année qu’il ajoute Hannibal à son nom, en hommage au général carthaginois. Il va reprendre sa carrière militaire et recevoir promotions sur promotions. En 1742 il est nommé général en chef, commandant de la place de Ravel et fait son entré à la Chambre. En 1746, la nouvelle impératrice, Elisabeth Petrovna, lui donne le village de Mikhailovskoye et le grade de lieutenant-colonel. En 1752 il devient le général en chef de tout les corps de génie militaire russe.


Abraham, blanchi pour ce portrait

Les fortifications qu’il édifiera le long de la Baltique furent si bien conçues qu’elles servirent encore durant la deuxième guerre mondiale contre l’invasion allemande. On peut toujours les admirer de nos jours.
Il finira par prendre sa retraite en 1762 et se retira près de Saint-Pétersbourg. Il passa dix-neuf paisibles années à s’occuper de ses onze enfants et de leur descendance avant de mourir dans son lit en 1781. L’un de ses arrière-petits fils, né en 1799, s’appellera Alexandre Pushkin.

29 décembre 2006

Mélancolie et cavalerie légère


Jeune officier désabusé qui embrassa par hasard la carrière militaire, Michaïl Iouriévitch Lermontov fut l’étoile filante de la poésie russe du 19ème siècle. Superbement tourmenté, il nous a laissé de magnifiques poèmes et certainement l’un des plus beaux romans autobiographiques de la littérature européenne avant de se faire tuer en duel à l’âge de 26 ans.

C’est le 14 octobre 1814, à Moscou, que vient au monde le fils de Yuri Lermontov, capitaine à la retraite et de Maria Lermontova. Une mère que le garçon ne connaîtra jamais car la pauvre mourra lorsque Michaïl sera âgé de trois ans. C’est sa grand-mère, Elizaveta, qui va pourvoir à son éducation et le couvrir d’amour.

De santé fragile, le jeune garçon va faire, entre 1820 et 1825, des cures thermales aux sources de Pyatigorsk dans le Caucase. Une région qui, par ses magnifiques paysages, son folklore, ses chants, la vie rude de ses serfs et les révoltes de ses paysans allait avoir une importante influence tout au long de la vie du poète. C’est d’ailleurs les montagnards du Caucase qui vont inspirer à l’adolescent de 14 ans son premier poème : Cherkesy.



Autoportrait de Lermontov


On le retrouve à Moscou, sa ville natale en 1827 où sa grand-mère va l’inscrire au pensionnat pour élèves nobles, en préambule à l’université de Moscou. Il y commencera sa carrière de poète en suivant les traces de son idole, Lord Byron. On reconnaît d’ailleurs la patte du poète britannique dans ses poèmes Cherkesy et Prisonnier du Caucase.
Deux ans plus tard il publie, à 16 ans, son premier poème, Printemps.
C’est durant cette même année, 1830, qu’il va faire son entrée à la prestigieuse université de Moscou.
Bien qu’elle soit réservée aux nobles, l’université fourmille de jeunes idéalistes qui se perdent en discussions politiques et philosophiques. On y parle avec indignation des conditions de vie misérables de serfs mais surtout de la récente révolte des Décembristes, ces idéalistes qui, cinq ans plus tôt, avaient tenté de détrôner le Tsar Nicolas 1er au profit de son frère Constantin dans le but d’introduire un régime constitutionnel en Russie.


Le Tsar Nicholas 1er

C’est baigné de cette sulfureuse atmosphère que le jeune Mikhaïl va s’adonner à l’écriture. Poésies lyriques, longs poèmes en prose et en vers et tragédies se succéderont sous sa plume. La tragédie Un homme étrange, reflètera admirablement les mœurs de la société estudiantine moscovite où l’on déteste allégrement le despotisme du Tsar et l’archaïsme lié à la condition des serfs.

Lermontov devient de plus en plus rebelle et insolant et en 1832, après une dispute ouverte avec l’un de ses professeurs il est renvoyé de l’université. Ne sachant pas trop quoi faire, il se rendra à Saint Petersbourg pour intégrer l’école des Cadets. En 1834 il en sort avec le grade de sous-lieutenant porte étendard.


Elèves de l'école des Cadets en 1888



A 20 ans il est muté dans un régiment de hussards de la garde à Tsarskoye Selo, en banlieue de Saint Petersbourg. Il va traîner son sabre et ses bottes sur les pavés de la capitale impériale où les excès de la vie aristocratiques vont tant le dégoûter qu’il les épinglera au vitriol dans une pièce, Mascarade. Il va également tomber, pour son malheur, éperdument amoureux d’une certaine Varvara Lopukhina. La jeune femme lui brisera le cœur en l’ignorant copieusement. Cet amour déçu, qui va le poursuivre toute sa vie, lui inspirera, entre autres choses, le poème La Duchesse Ligovskaya.

En janvier 1837, la mort du poète Pouchkine, tué en duel par un officier étranger au service du Tsar, va énormément ébranler notre jeune officier. Au nom du peuple russe, il écrira une élégie où il pleure la mort du poète en dénonçant son assassin mais également en tenant pour responsable la cour impériale qu’il considère comme la véritable coupable car elle n’est rien d’autre que le bourreau de la liberté. Ces vers firent tant de bruit qu’ils arrivèrent sous les yeux du Tsar Nicolas 1er. La sentence ne se fit pas attendre. Lermontov fut immédiatement placé aux arrêts de rigueur puis exilé dans le Caucase.


Montagnes du Caucase peintes par Lermontov

En croyant le punir, la cour allait, en fait, lui rendre un fier service. Heureux de quitter la trop snobe Saint-Pétersbourg pour retrouver la région qui avait enchanté son enfance, Lermontov y rencontrera des gens extraordinaires.
D’abord ce sont les Décembristes, que l’on a exilés dans le coin et avec qui il partage ses idées politiques. Il va également fréquenter l’intelligentsia géorgienne par le biais du poète Ilia Chavchavadze dont la fille a épousé le dramaturge, poète et diplomate russe Aleksandr Sergeryevich Griboyedov. Bref, Lermontov est dans son monde et le Caucase inspirera grandement ses écrits, ses dessins et ses peintures. Il se plonge dans la culture locale et ira même jusqu’à traduire le comte azerbaïdjanais Ashik Kerib.


Illustration originale du roman Un Héros de Notre Temps

Sous l’influence combinée de sa grand-mère et du poète Zhukovsky, Lermontov obtiendra la permission de retourner à Saint Petersbourg en 1838. Ce retour en grâce lui permettra de publier de nombreux poèmes dont Le chant du Tsar Ivan Vassilièvitch et du jeune Grischnik, le poème satyrique La femme de l’officier payeur, et surtout le magnifique poème Le démon, dont il avait commencé l’ébauche à 15 ans.

Il va vite acquérir une notoriété telle que la Russie verra en lui le successeur de Pouchkine. Il fréquente les cercles littéraires, va voir les femmes s’intéresser soudain à lui et sera même reçu en 1840 par l’éminent critique Belinsky qui reconnaîtra en lui pas moins que l’avenir de la littérature russe.
A 26 ans, le jeune officier est devenu l’icône littéraire de la capitale impériale.

Ses écrits, poétiques ou non, sont autant de critiques réalistes et acerbes de ce monde moderne qui commence à montrer sa face hideuse. Le paroxysme viendra avec son roman autobiographique Un héros de notre temps, roman psychologique où il se met en scène sous les traits de Pietschorine, un jeune officier admirateur de Byron, farouche, désolé et cynique qui analyse avec de magnifiques accents de tristesse et de révolte et un réalisme alors jamais vu le contexte social de la société russe.
On sait aujourd’hui que ce petit roman a eut une influence considérable sur le développement de la littérature russe moderne.

Mais Lermontov dérange et en février 1840 on prend comme prétexte son duel avec le fils de l’ambassadeur de France pour le faire passer en cours martiale. Sous les ordres directs de Nicolas 1er, Lermontov est de nouveau exilé dans le Caucase, cette fois auprès d’un régiment d’infanterie, ce qui est à l’époque, l’ultime humiliation pour un officier de cavalerie. De plus, ce régiment va bientôt se retrouver en guerre. Lermontov va, pour la première fois de sa vie, participer à des combats, dont la sanglante bataille de la rivière Valerik. Il se distinguera par son courage et recevra les éloges de l’état major.


Bataille de Valerik

De nouveau, c'est grâce à l’influence de sa grand-mère que Lermontov obtiendra une permission en février 1841. Il revient donc à Saint Petersbourg pour écrire de nouveaux poèmes (Mère patrie, Valérik, Et je fus aimé) et même créer sa propre revue. Hélas, il recevra bien vite l’ordre de rejoindre son régiment et devra quitter la capitale le cœur plein d’amertume. Sur ce long chemin du retour il sera être extrêmement prolifique et écrira sur son carnet de route de nombreux poèmes. Se seront ses derniers.



Quelque peu souffrant, Lermontov fit halte aux thermes de Pyatigorsk pour se soigner. L’endroit était infesté de jeunes saint petersbourgeois qui connaissaient sa réputation et le jalousaient. L’atmosphère vira vite à l’intrigue, au scandale puis à la haine et ce qui devait arriver arriva. Une dispute éclata entre Lermontov et un autre jeune officier du nom de Martynov. Les deux hommes réglèrent le différent en duel. Lermontov y fut tué net, d’un coup de pistolet, à 26 ans. Deux jours après on l’enterrait au cimetière municipal, toute la ville était à ses funérailles. Un an plus tard, son cercueil fut inhumé et déposé dans le caveau familial. Ainsi mourut l’avenir de la littérature russe.


Monument de Lermontov à Moscou


27 décembre 2006

Napoléon est-il mort assassiné ?

Depuis de nombreuses années, Ben Weider, président de la Napoleonic Society, se bat seul contre tous pour prouver au monde que l’Empereur Napoléon 1er a été empoisonné à Sainte-Hélène.
Jean-Claude Damamme, représentant de la société en Europe, historien de l’Empire et ami personnel a signé cet article résumant les dernières analyses faites sur les cheveux de Napoléon par les plus grands spécialistes du monde en toxicologie criminelle.
Devant de telles preuves, nier l’empoisonnement de l’Empereur revient à affirmer que la terre est plate. Et pourtant, les grands historiens français de la période continuent à se ranger derrière Jean Tulard pour affirmer que tout ceci relève du mauvais roman policier.
Si c’est le cas, pourquoi les archives anglaises sur le captif de Sainte-Hélène sont-elles encore, 185 ans après sa mort, classées secret défense ?

http://www.napoleonicsociety.com/french/dossierdepresse.htm

25 décembre 2006

Advertising II


Advertising


Make it Funky



"Le disco, c'est James Brown. Le hip-hop, c'est James Brown. Le rap, c'est James Brown. Vous comprenez ce que je dis? Quand vous écoutez tous ces rappers, 90% de leur musique vient de moi"

Au CGBI, on ne vous fera pas la nécro habituelle de nos médias crasseux... Non, on vous dira juste que James Brown était Dieu et qu'il a rejoint le paradis des génies de la musique... Pas celui des petites pédales, celui de Lennon et de Cobain... Non bien au-delà...


Good Bye Jimmy

24 décembre 2006

La Blague de Noël

Une bonne blague de Noël racontée par tonton Val (qui devait être bien bourré ce soir là …).

Euh … c’était bien de l’humour !!?? Il était bien bourré !!??


23 décembre 2006

Prévention Routière

Amis lecteurs, en cette périodes de fêtes, le CGB s'associe à la prévention routière pour lutter tous ensemble de façon festive et citoyenne contre ce fléau qu'est l'alcool au volant. Sachez être responsables. Est ce que Vincent Vega boit avant de prendre sa voiture ? Non.



Un ange sans ailes


Avec ses six années de conflits sur tous les fronts, la deuxième guerre mondiale a été riche en anecdotes en tout genre, en histoires plus invraisemblables les unes que les autres. Pourtant celle qui arriva, dans la nuit du 24 mars 1944, au jeune sergent mitrailleur de la Royal Air Force Nicholas Alkemade est certainement la plus extraordinaire de toutes.



Nick Alkemade n’avait que 17 ans lorsqu’il s’engagea au 115ème Escadron de la Royal Air Force en 1940. Après une formation accélérée, durant la célèbre bataille de l’Angleterre où la Luftwaffe va écraser son pays de bombes, le jeune homme gravira deux échelons pour finir sergent mitrailleur à bord d’un Avro Lancaster, bombardier anglais à longue portée.

En 1944, Nick est, à 21 ans, mitrailleur de queue, c'est-à-dire la place du mort dans un bombardier avec des pourcentages de pertes excessivement élevés. Mais nous sommes en 44 et l’Allemagne est en train de payer ses arrogantes victoires des premières années du conflit. Le jeune Alkemade a donc bon moral lorsque le 23 mars 1944 il s’envole vers Berlin à bord du S for Sugar, son Lancaster, pour lâcher ses six tonnes de bombes, à 6.000 mètres d’altitude et à 400 kilomètres heure, sur la capitale du Reich. Ce jour là, le 115ème escadron aligne 300 bombardiers lourds pour réveiller Adolf Hitler en pleine nuit.


L'équipage d'un Lancaster avant une mission


Jusqu’à Berlin, le voyage est si calme que les plaisanteries vont bon train à bord du bombardier. Mais lorsque le S for Sugar arrive au dessus de Berlin, la mauvaise surprise est de taille. Au sol, les projecteurs lancent leurs faisceaux de lumières sur la voûte nocturne et la Flak allemande crache la mort. En l’air ce n’est pas mieux. Plus de cent Messerschmitt, Fockwulf et Junkers tombent sur l’escadron britannique.
Comme tous ses camarades mitrailleurs, le jeune Alkemade va défendre son coucou à l’aide de sa quadruple mitrailleuse de 7.7 mm.

La queue d'un Lancaster

Dans sa petite cabine de verre, il n’a pas la place pour son parachute qui est rangé dans un compartiment derrière lui. Mais à la première heure de l’engagement, il ne pense même pas à cela. Il a d’autres chats à fouetter. En effet, les chasseurs allemands s’acharnent toujours en premier lieu sur le mitrailleur de queue. Une fois ce dernier tué, le bombardier peut être pris, à la hussarde, par derrière, sans pouvoir se défendre. Les gars de Goering peuvent alors l’envoyer au tapis sans prendre de risque. Mais les Anglais savent se protéger, ce qui n’empêche pas le S for Sugar d’être criblé de balles et d’éclats d’obus.

Bombardiers Lancaster en formation

Enfin, bon grès, mal grès, le 115ème arrive au-dessus de Berlin et les rescapés des 300 bombardiers peuvent ouvrir leur soute et déverser leurs chapelets de bombes sur la capitale. C’est ce que fait le S for Sugar qui peut maintenant et avec soulagement, prendre le chemin du retour. Hélas pour eux, un Ju-88 isolé va les repérer et leur tomber dessus. Le Lancaster se fera sérieusement arrosé de plomb mais notre jeune mitrailleur de queue aura le dernier mot en le mettant en flammes. Alkemade n’a pas le temps de crier victoire que déjà le capitaine du S for Sugar hurle à ses hommes d’abandonner le bombardier.

Photo d'un Junker 88

Lorsque Nick ouvre sa trappe pour attraper son parachute il comprend pourquoi. De grosses langues de feu viennent lui sauter à la gueule et il a juste le temps de voir, lorsqu’il referme le sas, son parachute en train de cramer. Le Lancaster tombe à présent comme une feuille morte et Nick n’a que deux fins de vie à choisir : tomber comme une pierre ou brûler vif.

Il opte pour la première solution, ouvre sa trappe de secours et se laisse avaler par la nuit d’hiver. Il aperçoit le S for Sugar en flammes danser sur la voûte étoilée puis, il est envahit par la sensation agréable d’être sur un nuage, enveloppé d’une couette confortable. Tout ce qui l’embête c’est qu’il n’était qu’à une semaine de sa permission et qu’il ne reverrait plus jamais sa petite amie Pearl. A aucun moment, il n’eut l’impression de tomber.
Enivré par la forte pression atmosphérique, asphyxié par le manque d’oxygène et le froid, il va rapidement s’évanouir. Et c’est tant mieux. Ci s’est ça la mort, ce dit-il, ce n’est pas grand-chose.

Avro Lancaster au-dessus de Hambourg


Son corps tombe de 6.000 mètres à plus de 200 kilomètres à l’heure.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, se fut pour voir ce ciel noir illuminé de milliers d’étoiles. Cette vision lui venait d’une sorte de tunnel creusé dans les branches cassées de deux sapins entre les troncs desquels il était couché. La première sensation qu’il ressentit fut le froid avant de se rendre compte qu’il se trouvait enfoncé dans un mètre de neige. Il consulta sa montre et vit qu’il était 3 heures dix du matin. Avait-il donc survécu ?

En regardant autour de lui il ne vit qu’une forêt de sapin habillée de blanc.
Croyant être réduit en miette il inspecta son corps et n’y trouva aucun os brisé. Seule une cheville foulée, quelques brûlures et pas mal d’épines de sapin plantées un peu partout sur sa peau.

Il mit un bon moment à essayer de comprendre ce qui lui était arrivé. N’y parvenant pas et ayant trop froid, il se mit à souffler dans son sifflet de détresse.
Les soldats allemands qui l’entendirent le trouvèrent assis sur la neige en train de fumer une cigarette. Il essaya de leur expliquer par gestes qu’il était tombé du ciel mais les allemands, qui ne trouvèrent nulle part son parachute, le prirent, malgré son uniforme de la RAF, pour un espion. Lorsqu’ils le remirent debout de force, Nick tomba une nouvelle fois dans les pommes.


Vue aérienne de Berlin en 1944


Il se réveilla dans un lit d’hôpital à Berlin où de nouveau il conta son histoire aux docteurs qui n’en crurent pas un mot. Il ne pouvait être qu’espion ou en état de choc mais personne ne pouvait tomber de si haut sans parachute et survivre.

Une fois en état de tenir sur ses jambes, Alkemade fut transféré dans un camp de prisonniers près de Francfort où il fut passé à la question par la Gestapo. Personne ne pouvait croire à son histoire, pas même ses compagnons de captivité qui le prenait au pire pour un mythomane, au mieux pour un fou.

Il risquait, comme espion, le peloton d’exécution mais il se contenta de dire son incroyable vérité. Une vérité qu’il assenait avec un tel entêtement qu’un lieutenant allemand du nom de Hans Feidel, se mit en quête du Lancaster et du parachute de ce prétendu mitrailleur de queue tombé du ciel.
Décidément, il en avait de la chance le jeune sergent ! Le lieutenant trouva la carcasse du S for Sugar ainsi que les restes du parachute. Comme si cela n’était pas assez, Feidel retrouva même, sur le parachute, le numéro d’immatriculation d’Alkemade, ce même numéro que Nick portait sur sa veste de vol lorsqu’il avait été retrouvé dans la forêt.

Le jeune mitrailleur était tombé, à la vitesse de 200 kilomètres heure, entre les branches enchevêtrés et couvertes de neige de deux sapins avant de finir sa chute sur un lit de poudreuse de plus d’un mètre de haut. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce « matelas » de circonstance avait brisé sa chute et lui avait sauvé la vie.
Du statut de fou ou d’espion, Alkemade devenait un véritable héros.
Ses compatriotes de captivité, sachant qu’une fois rentré en Angleterre, personne ne croirait à cette histoire, lui signèrent un certificat afin de créditer son aventure.

Nick revit la Grande-Bretagne en mai 1945 et donna une énorme conférence de presse à Londres où il raconta son incroyable saut de l’ange.

Bien que devenu héros du royaume il ne trouva, après la guerre, qu’un modeste emploi d’ouvrier dans une usine chimique. Cependant, ce trompe-la-mort continua de faire des siennes. Lors d’une explosion, une poutre métallique de cent kilos lui tomba sur la tête sans le tuer. Quelques années plus tard, il subira, dans l’ordre, de graves brûlures à l’acide, une électrocution et même une chute dans un bassin de chlore dans lequel il resta un quart d’heure avant d’être secouru. Cet homme incassable finira tout de même par s'éteindre à 64 ans le 22 juin 1987.

22 décembre 2006

Debbouze dans Taxi 4 ??

Apparement le frère Debbouze vient d’intégrer l’équipe des cascadeurs sur le tournage de Taxi 4. Les tournages des productions Luc Besson sont tellement classés top-secret que seule la presse belge en a parlé !!

Extraits :

VERSAILLES 21/12 (BELGA) = Le frère du comédien Jamel Debbouze, primé lors du dernier festival de Cannes avec le film "Indigènes", a été écroué jeudi soir près de Paris pour l'agression d'un chauffeur de bus. L'affaire, traitée en comparution immédiate au tribunal de Versailles (près de Paris), a été renvoyée au 12 janvier, le temps pour la victime blessée de saisir la sécurité sociale. En attendant, le tribunal a décidé de faire incarcérer Rachid Debbouze, âgé de 21 ans. Ce dernier a été arrêté mercredi et placé en garde à vue après avoir, selon l'accusation, agressé lundi à Versailles un chauffeur de bus qu'il a également agoni d'injures. A l'audience, il a présenté ses excuses à la victime indiquant: "je n'aurais pas dû faire cela, je me suis emporté". Pendant sa garde à vue, Rachid Debbouze a reconnu les insultes mais nié les faits de violence. Le jeune homme se trouvait au volant de la voiture de son père lorsqu'il a doublé par la droite, dans une piste cyclable, un autobus le heurtant légèrement avant de descendre de son véhicule et de s'en prendre au chauffeur. Il aurait d'abord arraché la radio de l'autobus, blessant à la main gauche le conducteur qui tentait de l'en empêcher, puis aurait assené au chauffeur trois coups de poing au visage avant de repartir chercher un cric dans sa voiture et de tenter sans succès de menacer la victime. Le chauffeur s'est vu prescrire un arrêt de travail de 10 jours. Ce dossier est "hallucinant de violence", a estimé la présidente du tribunal Brigitte Guien-Vidon, motivant l'incarcération de Rachid Debbouze par le fait qu'il a déjà été condamné pour des faits similaires en 2003.(VAD) ./.

Noël en Enfer

On se marre bien là dessous.
Merci Satan !

La preuve par neuf


Il y a quinze jours, suite à mon papier sur l’enquête réalisée par l’ONU sur le patrimoine mondial des ménages et après avoir écrit que si l’on divisait le dit patrimoine par le nombre de terriens chacun aurait un toit sur la tête et de quoi vivre dignement, je me suis fait traiter pire qu’un Nabe chez un Ruqiuer.
Ineptie, condensé de catho-altero-fnaco-gauchisme stérile, grosse somme d’ignorance etc…
Je sais juste compter, c’est tout. La preuve :
2006 est, pour le secteur bancaire, une année en or. Les fusions-acquisitions représentent la somme effarante de 3.610 milliards de dollars (30% de plus que l’année dernière) et jamais les banquiers d’affaires ne se sont vus attribués d’aussi énormes bonus de fin d’année.


Prendre la route dans le bon sens, c'est ça la finance


Lloyd Blankfein, le PDG de la banque d’affaires Goldman Sachs, a touché une prime annuelle de 54 millions de dollars. Ses deux adjoints, Gary Cohn et Jon Winkelried, empochent respectivement 25 millions chacun. Au total, c’est 180 millions de dollars de bonus annuels qui vont être distribués entre les 11 plus haut dirigeants de la boite. Les employés dits subalternes ramasseront les miettes qui seront tout de même bien conséquentes.

Goldman Sachs affiche pour 2006 un bénéfice net de 9,54 milliards de dollars (plus du quart de son chiffre d’affaires), il y aura donc des primes pour tout le monde, afin presque. Le personnel de nettoyage de la banque, qui s’était mis en grève durant deux semaines pour une augmentation de salaire qu’ils n’ont pas obtenu, n’aura rien.




Voilà pour Goldman Sachs mais ils ne sont pas les seuls. Le PDG de la banque Morgan Stanley a touché 40 millions de dollars, celui de Lehman Brothers près de 11 millions et chez Bear Sterns le président James Cayne a annoncé à son personnel qu’il avait 4 milliards de dollars à leur redistribuer. Bien évidement, il se servira le premier, et grassement. Voilà pour les USA mais en Europe nous ne sommes pas en reste, surtout en Grande-Bretagne où les primes annuelles ont battues des records écoeurants.




En résumé, rien que pour le secteur bancaire c’est 3.610 milliards de dollars qui ont été sortis des banques pour des opérations financières (avec un bond de 87% des opérations dites « hostiles », c'est-à-dire OPA en tout genre avec grosses mises à la lourde des employés). Divisez cette somme par six milliards d’habitants et cela vous fait 600 dollars par personnes, nouveau-nés compris. Quand vous voyez qu’au Bangladesh le prix Nobel de la paix Mohamed Yunus, banquier lui aussi, a sorti définitivement des concitoyens de la misère en ne leur prêtant que 15 dollars, cela laisse rêveur.


Lloyd Blankfein, 54 millions de $ et toujours une cravate de pèquenot


C’est sûr que ce n’est pas Lloyd Blankfein qui le recevra, lui, le prix Nobel mais à 54 millions de dollars de prime annuelle, je crois qu’il en a absolument rien à foutre.

21 décembre 2006

Cartman’s Christmas

Noël c’est surtout une grosse arnaque pour encore engraisser l’obèse chienne capitaliste.
Pour illustrer cette réflexion du plus bolchevo-anarcho-trosko-communiste du CBG, le ci-devant Atlantis, une belle chanson de notre gros tas américain préféré, Eric Cartman.



Merry Kiss my Ass !

Un petit cadeau en avance pour toutes les copines du CGB.

Hollow Hills

Ancient Earth work fort and barrow
Discreetly hide their secret abodes
The most fearful hide deep inside
And venture not there upon Yuletide


20 décembre 2006

Ces mots étranges...

Il est de ces mots qui nous surprennent, nous font peur, nous dérangent pour des raisons obscures.
Non, je ne parle pas de ces poncifs vagis par les « djeunzes » dans le cadre d’un questionnaire ou d’une interview démago, bidon et inintéressant(e). Le « journaliste » d’un air inspiré : « Quel est le mot que tu détestes ? » Les garçons, œil morne, lippe boudeuse, diction traînante : « Ouais, racismeuh… » ou « Intoléranceuh ». Les filles, dans les aigus, lèvres pincées sur leur cigarette et main dans les cheveux : « Ouais, racismeuh » ou « Intoléranceuh ». Elles rajoutent aussi souvent « égoïssssssme ». Mais là, elles viennent de penser à leur copain. Oh oui, ces mots font peur. Eux aussi.

Non, je pense à ces mots étranges, fuyants, au sens glissant, inconnus de nous et entendus pour la première fois, ces mots que l’on sait qu’on va les oublier dans l’heure et on s’en veut déjà, ceux dont la sonorité perdure mais la signification se dérobe et dont on n’ose se servir, de peur de passer pour une truffe.

Il y 10 ans, mon professeur de linguistique nous subjuguait : « Le vocabulaire moyen d’une concierge se compose de 500 mots ». Discours archaïque sur bien des points. Qui se préoccupe désormais du nombre de mots maîtrisés par les concierges ? Qui plus est, les concierges ne fournissent plus un support d’études linguistique ou autre depuis des lustres… Et 500 mots de vocabulaire, voilà qui est honorable au vu de la lexie de nos jeunes. Cela dit, je suis une mauvaise langue. Leur vocabulaire s’enrichit de pléthore de termes étrangers et néologismes abscons. Quoique nos concierges d’antan aussi. Mais du parler pipelet se dégageaient tout de même un autre charme et une saveur indéfinissable. Parfois, Audiard lui-même se tenait dans l’escalier, en blouse avec un balai. Bon je m’éloigne...

Oui, ces mots qui nous fuient….qui ne nous inspirent pas confiance, car aussi inattendus qu’une plaque de verglas en plein réchauffement planétaire. Argutie, captieux, cautèle, congruence, prodrome, melliflu, messeoir. D’aucuns (car le lectorat du CGB se compose d’êtres exquis dotés d’une culture universelle et d’une subtilité consommée), affichant une belle maîtrise de notre langue s’étonneront de mes angoisses et incertitudes lexicales. J’en appelle à leur mansuétude et indulgence. Ma mère était concierge...

Jolie carnation éburnéenne... ça doit coûter la peau des ...

Les mots qui nous surprennent… Éburné… Je me suis faite surprendre. Non, ce terme ne provoque pas forcément une violente douleur. Ne se prononce pas au sol, en position fœtale, les deux mains entre les cuisses. Et figurez-vous que cet adjectif accepte même le féminin. Pas un soupçon de sexisme. Qui plus est, il appartient à un niveau de langage soutenu. Donc, dans un dîner, une réception, vous l’emploierez avec aisance et distinction, sans rougir, ni balbutier, car le é- n’a ici rien de privatif, comme dans étêté (M. Fouquet, lâchez cette guillotine) ou édenté, par exemple. Son frère « éburnéen » ne vient pas d’une planète peuplée de pleutres. Ne qualifie pas davantage la longue mélopée triste des eunuques dans les harems du calife. Et l’éburnation n’est pas une pratique barbare visant à assurer la pérennité (quasiment antinomique ou absurde, au choix) des Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Bande de butors… Éburné(e) qualifie quelque chose qui a la couleur ou la consistance de l’ivoire. Et toc. Un os éburné, une peau éburnéenne. En anatomie, la substance éburnée fait référence à la dentine. Et je vous assure que l’éléphant qui a fourni l’ivoire du bracelet de votre grand-mère, mère ou copine ne s’est pas fait « éburner ». On lui a juste arraché les dents de sagesse. Il est resté digne jusqu’au bout. Les braconniers sont des mâles aussi, tout de même.


Nomenclature des soins : KC20 + KC40...


La prochaine fois, je m’émerveillerai de la « floribondité ». Ou pas. Joyeux Noël…

Le Pen Light ?

Tout se combine comme par magie pour offrir à Jean-Marie un baroud d’honneur digne de ce nom : Dieudo, des beurettes sur ses affiches, Jean-Marie invité dans les débats télévisés. Jean-Marie est en voie de banalisation. On retient les leçons d’avril 2002 et on fait machine arrière toute donc : dédiabolisation. Bien. Le Pen n’est pas raciste, Le Pen assène des vérités. Okay, admettons. Mais the others ?




Entretien téléphonique entre un bon ami à moi et un sbire de Jim le borgne :

_ Allo X ?
_ Oui.
_ Ouais, j’ai un client pour toi. J’aurais bien voulu le donner à quelqu’un d’autre mais y’a personne.
_ C’est bon je suis là : balance ! Son nom ?
_ Euh, je préfère te donner son numéro de client et te laisser la surprise…
_ Okay.
_ Numéro : xxxxxx.
_ Okay, je tape. Ah ! Ah, d’accord : Jean-Marie Le Pen a un problème avec son Z et a besoin d’une assistance technique. Cool. J’appelle.
_ Okay. Ciao !



_ Allo ?
_ Allo oui bonjour, assistance technique de la société W, je souhaiterais parler à Monsieur Jean-Marie Le Pen s’il vous plait.
_ Bonjour Monsieur. Je suis Monsieur V. Je suis désolé mais Monsieur Le Pen est en meeting en province. C’est moi qui suis chargé de régler notre problème.
_ Bien.

(Instructions distillées et suivies, quelques minutes plus tard, le problème est résolu).

_ Ah ! Bien ! Parfait ! Ça marche ! Vous nous sauvez. C’est en effet primordial pour nous dans le cadre de notre campagne. Vous avez vraiment été remarquablement clair, je ne pensais pas pouvoir m’en sortir.
_ Je vous remercie Monsieur V.
_ De plus, vous êtes absolument courtois ! Indiquez-moi votre nom, je vais le noter.
_ Bien mais je dois vous inviter à vous munir d’un stylo car mon nom est assez compliqué. Je m’appelle X. Y.
_ X. Y. ? Mais c’est… C’est de quelle origine ? C’est d’origine asiatique ?
_ Non du tout Monsieur V : je suis d’origine béninoise.
_ Béninoise ?
_ Oui, mon père vient du Bénin.
_ Ah ?... Bon… Eh bien au moins, on sait à quoi s’en tenir avec vous… Merci. Au revoir Monsieur.
_ Au revoir Monsieur, passez un bon week-end !

Vie-olence : faits d’hiver.

Qu'est ce qui caractérise un mininum et un maximum ? La situation est identique un court instant avant et après... Oui je sais nous n’avons pas encore célébré le solstice d’hiver, mais le soleil est déjà à son plus bas…


Ça caille. Ça caille mais toute cette chaleur qui se dégage de partout. Pas un pas sans voir paillettes et blanc d’Espagne, sapin et guirlandes… Ah les fêtes de fin d’année ! Quelle joie ! Un pur bonheur de kitsch esthétoque. Ah Noël ! Noël et ses valeurs, marchandes. Le partage entre soi et siens, tout ça, tout ça. Et les queues bruyantes à l’entrée des soupes populaires et des foyers d’accueil. Putain ! Toujours aussi casse-couilles ces SDF ! Peuvent pas crever en silence et sourire aux lèvres au lieu de se bourrer la gueule, soi-disant pour se réchauffer, et de brailler !... De faire chier les gentilles familles qui s’affairent au grand rush consumériste ! Putain, ils ont pas une prime mirobolante de 150 euros par mois à Noël merde ! Allez, raflez-nous tout ça et "les enfants de Don Quichotte" avec ! Bref, ça brille, ça pulse, la réalité les doigts dans les prises clignotantes. Tout sent jamais autre chose que le sapin. Une vraie envie de se flinguer…

Shadow of the Ghost



Jack the Ripper 2006 ! Et un nouveau peut être tueur en série. On fantasme, on fantasme ! Cinq prostituées du Sussex retrouvées mortes, étranglées. Prostituées, Sussex. Si ce n’est pas tout en finesse ironique ma bonne dame… Apparemment, il n’aime plus la vue du sang. Etrangleur, ça a moins de classe qu’éventreur. Moins aristocratique. Syndrome général d’adaptation en perdition.
Et une nouvelle affaire de tournante filmée sur portable. Des collégiens. La victime a treize ans. Ah lala. Il faut bien que jeunesse se passe...
Les femmes véritablement à l’honneur avec l’annuelle stat du nombre d’entre elles qui meurent sous les coups de leurs compagnons : une toutes les quatre heures. Heureusement, Ségo débarque dans son armure tailleur blanc ! Une femme présidente et tout changera alors pour le sexe faible, c’est sûr ! Oui ? Non ? Et Ségolène qui a négocié la reddition du Ché contre l’octroi de dix circonscriptions aux prochaines législatives qui auraient normalement dû être dévolues à des femmes… La parité, dans son cul.

Oui ? Non ? Non ! Nantes, Evry, et ces ivrognes qui ont la fâcheuse tendance de se retrouver à la flotte après avoir fait un p’tit tour dans une voiture de police. Les noyés pleuvent comme à Gravelotte ! Merde : personne pour réclamer au réchauffement climatique qu’il gèle nos cours d’eau tueurs en hiver ? Nicolas Hulot, de sang froid…

Seznec quant à lui est définitivement coupable : la Justice est aveugle mais elle vise juste. Et tous ces cons de journalistes qui glosent sur l’ineptie du dossier de Denis Seznec. Qui sont ils pour être catégoriques dans leurs spéculations ? Qui sont ces petits juges non assermentés prétendant détenir la vérité ? Enterrez le déterré, y’a plus rien à voir que du goudron et des plumes sur des os.

Pendant ce temps, à Téhéran, Mahmoud se pose en champion du progressisme. Enfin, uniquement concernant la Shoah quoi. Les historiens sont invités à venir travailler dans la sérénité au négationnisme. Dissection historique façon Mengele... Raf, archange électoral ?

Allez, on va terminer sur un happy end. Après des jours de grève larvée, les rédacteurs du CiGBi ont obtenu gain de cause contre leurs employeurs (eux-mêmes). De zéro euro par mois, ils passent à zéro euro par mois mais avec un treizième mois. C’est pas beau ça ?

Born to be a dwarf


IL est de retour, terminé Naboléon et le Pu-putsch, le petit brun qui voulait la peau du gros blond. L'heure est à la réconciliation, à l'union sacrée avant les élections.

Bruno Mégret, 58 ans, a déjà un long parcours derrière lui, polytechnicien, candidat R.P.R face à Rocard au début des 80's puis fondateur des CAR (comités d'action républicaine), membre du Club de l'Horloge, ancien numéro 2 du FN, prince consort vitrollais, président du MNR (un peu plus de 2% aux dernières présidentielles), quelques mises en examen sans lesquelles un homme politique français ne serait pas un homme politique et maintenant un retour dans le giron FN.
"le félon" apporterait comme dot quelques 150 promesses de parrainages de maires en cas de problème pour lou Borgnou à recueillir les 500 signatures. Sans compter ses 2,34% de votes aux dernières élections qui pourraient faire la différence au premier tour et permettre au FN de renouveler son exploit de 2002. Coup de maitre ?
La future succession du borgne n'attirerait donc pas que Alain Soral ?


Old School

Alors qu'aujourd'hui Joey Starr passe à la Star Academy, le CGB vous projette en 1991 dans l'émission Rapline présentée par Olivier Cachin. Un numéro de Rapline Special NTM (admirez la coupe de Kool Shen et dites vous que Christ-Off avait la même) et en bonus le premier clip d'Assassin datant de la même époque.






Ras le bol des bébés zappeurs


Le CGBi en a rêvé, Ségolène Royal l'a fait:

Pour faciliter l'accès des parents aux «débats participatifs» qui vont jalonner sa campagne, Ségolène Royal se dote d'une «halte garderie itinérante». Coup d'envoi de l'initiative aujourd'hui à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). «C'est une volonté forte de permettre à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de participer à ce premier débat participatif», explique Mathieu Cahn, premier secrétaire fédéral du PS. «Deux professionnels rémunérés par le PS» devraient être chargés de l'encadrement des enfants. Attention, les places sont limitées à vingt-quatre...

Prochaine étape: l'aquagym.

19 décembre 2006

De l'humanité qui s'éloigne


Au CGBi, on vient de trouver la SEULE raison de lire le quotidien bolchévique, L'Humanité: c'est pour les aimables chroniques du grand balzacien François Taillandier.

Amoureux de Borges, prix de l'Académie Française avec Anielka, auteur d'une sublime saga familiale ("La grande intrigue", deux volumes à ce jour) et ami du regretté Philippe Muray, il partageait avec ce dernier la certitude que l'humanité avait muté, qu'elle n'était plus.... A l'ombre des jeunes filles clonées et des cadres à roulettes, ses chroniques sont l'évocation douce-amère des hommes qui s'éloignent (titre de l'un de ses romans) dans le néant festif et barbare.


François Taillandier tout comme feu Philippe Muray ou Benoît Duteurtre sait que seule la littérature et le romanesque peut décrire ce Réel qui nous envahit, nous in-forme et nous dés-in-forme, ce fascisme du divertissement celui dont plus personne ne s'aperçoit comme en témoigne ces passages de son oeuvre magistrale "Les Nuits Racine" ( 1992 - préface Philippe Muray):

" Allons donc! Et la sacro-sainte démocratie, alors, vous en faites quoi? Et puis à quoi bon leur dire ça? Désormais le monde leur appartenait. Tout était fait pour eux, pensé pour eux, prévu pour eux, pour leur bien-être et leur bonne conscience. Par suite, rien de ce qui leur échappait ne serait sauvé. Rien de ce qu'ils ignoraient n'aurait plus ni lieu, ni mémoire en ce monde. Bientôt le monde ne saurait plus de lui-même que ce qui pouvait entrer dans leurs cervelles de poules, dans leurs certitudes étroites, leurs notions primaires, leur esprit informe et paresseux."

" Ce qui lui dilacérait les entrailles, ce qui lui gorgeait d'amertume et de fiel, ce qui l'écrasait sous ce sentiment horrible: n'avoir pas la parole alors qu'on a raison, c'était de voir cette kermesse de moutons, ce conclave de l'ignorance, ce symposium de l'abêtissement général, tourner autour de ses idées à lui, mais volées, repeintes aux couleurs du slogan qu'il faut pour épater les imbéciles, et soulevant autour d'elles tous les échos, tous les bêlements, toutes les clameurs de ce scandale, de cette abomination, de cette désolation du Juste: le succès."

Glaçant et tellement juste.

Festivus festivus, militant modèle du Ségolisme


Remercions, feu Philippe Muray de nous avoir donné quelques pistes sur l'essence même du ségolisme... Une essence festive et posthistorique bien entendu comme le décrit Marc-Emile Tournemire.



Festivus festivus, militant modèle du ségolisme

Le post-historisme, idéologie du ségolisme

dimanche 17 décembre 2006


Identifié par feu Philippe Muray comme l’incarnation de l’espèce humaine des temps post-historiques, Festivus festivus vote Ségo.

Après avoir accueilli un forum UMP dépourvu d’intérêt, le CNIT a été le haut lieu du lancement de la campagne ségoliste. Les cadres du PS et des comités « Désirs d’avenir » y ont en effet reçu une leçon de « démocratie participative » par le professeur Royal. La candidate socialiste leur a demandé de faire une campagne « joyeuse » et dans « la joie de vivre ». A mi chemin entre l’opération « immeubles en fête » ou « l’incroyable pique-nique du 14-Juillet », les manœuvres de propagande seront organisées dans « des lieux sympathiques : dans la rue, un bistrot, un appartement". De « petites micro-réunions » (sic) en « petites micro-réunions », la révolution des soviets participatifs est en marche. Et Festivus festivus, angélique et immature, festif et citoyen, en est l’avant-garde.

Festivus festivus devra, explique la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, se rendre en mission « dans des lieux qui ne sont pas habituels [1] : il peut y avoir une tente itinérante qui va dans des quartiers populaires », sorte de sympathique cirque politique allant de banlieues en banlieues.


Guimauve pour tous !

Les censeurs de la ringardise moisie et passéiste verront dans ce qualificatif de cirque de quoi nourrir leur réquisitoire. C’est pourtant, messieurs les procureurs, la stricte vérité. Je cite ma source (le discours ségoliste du CNIT) : « il faut faire intervenir aussi des intermittents du spectacle ! » car « il faut que ce soit gai […] qu’il y ait de la convivialité ». Quoi de mieux pour mettre l’ambiance qu’un spectacle de jonglerie sur fond de djembé ou qu’un chanteur en pull marin vous servant tout le répertoire des Têtes raides ? Qui d’autre qu’une brigade d’intervention poétique ou qu’un clown engagé peut mieux métamorphoser par sa geste artistique le quidam en survêt’ en citoyen participatif ?

Histoire d’enfoncer le clou, la Zapaterror souligne qu’« il faut mettre de la culture aussi, il faut mettre de la poésie ». Villon, Racine et Hugo peuvent reposer en paix, car ce n’est sans doute pas la culture littéraire raffinée d’un François Mitterrand à laquelle Ségolène Royal fait référence, mais plutôt à de la poésie de festival de rue, à du Jacques Prévert subventionné. Les Français sont prévenus !

Ségolène Royal - date de péremption : avril 2007

Avec ses dehors avenants et festifs, la campagne ségoliste sera ludiquement marketing : la député socialiste invite les cadres à confectionner des « produits » de campagne, peut-être pour répondre à l’opération des tongues sarkozistes de l’UMP. « Utilisez des bouteilles avec des étiquettes “Ségolène”, des petits badges, des petits noeuds dans les cheveux pour les enfants » a vivement conseillé Mme Royal. Cela assure-t-elle, permettra d’attirer les citoyens « qui ne sont jamais venus dans une campagne », ce qui sous-entend que l’homme de la rue est un sacré pigeon : la version socialiste du « temps de cerveau disponible » de TF1.

Désir d’avenir, déni de réalité

Initiative louable, les cadres PS sont invités à écouter les Français. Il ne s’agit pas d’entendre le message des citoyens et de le retranscrire dans des propositions concrètes, mais plutôt de prendre les propos des uns et des autres au pied de la lettre : « Notez-les, parce que là on est dans la vérité de ce que les gens pensent » (sic). Etrange conception de la participation démocratique : la notion de contradiction est rejetée, pour être mauvaise et évocatrice de conflits, donc de rapports de force présumés incompatibles avec une ambiance participative sympa. Les militants ne sont pas invités au débat d’idées, mais à une prise de notes pointilleuse. Ce n’est pas du populisme, contrairement à ce qui est souvent affirmé : le populisme est l’expression tribunitienne de ce qui est présentée comme la pensée du peuple. Or ici, il n’est point question de peuple, mais au mieux de « catégories populaires », ce qui suggère irrésistiblement la logique de sondages qui meut le ségolisme. Les militants prendront le pouls de l’opinion, pareils à des enquêteurs d’IFOP. D’ailleurs, le slogan « Pour que ça change fort » est « la phrase que [Ségolène Royal a] entendue le plus souvent partout, dans le train, dans la rue, dans les réunions ». CQFD.

Le malentendu ségoliste réside dans l’ambiguïté du propos de Ségolène Royal. Sous couvert de tirer les leçons de 2002, l’année zéro du PS, Ségolène Royal persiste dans le déni du réel. Elle ne fait pas « peuple », elle fait « people ». Comment expliquer autrement ses plans médias sophistiqués ou le fait de se faire appeler par son prénom comme une starlette de téléréalité ? Convoquons à nouveau Philippe Muray : « Après avoir fait semblant de se mettre à l’écoute du peuple, [les politiciens éconduits par le suffrage universel en 2002] décident que leur différend passager avec celui-ci n’est dû qu’à un déficit de communication, et que si le peuple s’est si mal conduit c’est que l’on est pas encore allé assez loin dans un certain nombre de domaines », comme la régionalisation ! Le « non » l’a emporté largement en 2005 ? C’est qu’il faut plus d’Europe, etc. Le programme de Ségolène Royal n’est pas réactionnaire, mais bien furieusement moderne. Maternant (plus d’Etat providence) et castrateur (gare à l’encadrement militaire !), communautariste (promotion des droits des « minorités » et d’une régionalisation idyllique) et mercatique (le slogan « demain sera féminin » était déjà pris), le ségolisme est une vaste escroquerie intellectuelle, une supercherie de supermarché dont les Français doivent se garder comme de la peste.


18 décembre 2006

Contre facon

Apparemment l’audience du JT de France3 est au plus mal … tellement mal que le 19 / 20 a décidé de plagier le CGB en reprenant des vidéos du net et en plaquant un commentaire qui n’a totalement rien à voir avec les images. On ne sait toujours pas s’il s’agissait d’un poisson d’avril, de la déontologie moribonde du service publique ou de la mauvaise qualité de la marocaine qui circule à l’intérieur de la rédaction de France3 ??


Joey Starr Académie

Joey Starr vote, écrit des livres dans lesquels il s'épanche et vient chanter à la Star Ac...
On vous met en lien l'un de ses deux passages. Le deuxième est introuvable et apparemment encore plus catastrophique que le premier (selon notre source qui est extrêmement droguée, nous le précisons). Il s'agissait de sa reprise pénible du Métèque.
Il est parti en invitant tout le monde à s'inscrire sur les listes électorales... Mon Dieu, le "côté obscur du Nique ta Mère", c'était donc ça...

Prostitution électorale


Dans son dernier hebdo, le Parti Socialiste a trouvé le moyen infaillible de gagner les élections en 2007: la prostitution éléctorale.



Au CGBi, on ne pouvait pas laisser passer les belles paroles de Clotilde, journaliste de son état (on savait que plumitif était un métier de pute mais là on en a vraiment la confirmation), qui dans l'hebdo des socialiste (celui avec Cali, sos papa en manque de rail de coke) promet de se "donner" en échange d'un vote et de nous pomper pour un modeste bulletin Marie-Ségolène...

Royal catin, pour nous faire voter socialo au CGBi, il va falloir plus que de simples galipettes pour petits bourgeois postmarxistes...

Pour en arriver à cette extremité déplorable, notre chère Clotilde devra s'employer à titre exemple (éloignez enfants et autres sympathisants du MRAP...)


- A recevoir la décharge CGBienne en pleine figure devant l'émission de Pascal Sevran, soit la méthode "Chanter le vit".

- A faire la pute en uniforme SS: les esprits tordus appellent cela le Reich Orgasm.

- A pratiquer le magnététonscope.

- A lire l'intégrale de Bernard Werber sans vomir

A vous de compléter le reste!!!

Jean-Michel Apathie et le CGBi vous souhaitent...


DE BONNES DETTES DE NOEL!!!!!

Crucifiés par le poids des déficits, outrés par ce cancer financier galopant dont nos enfants feront les frais... Le CGBi a décidé de se mettre en grève jusqu'à ce que les comptes de la Nation soient équilibrés.

Le grand pape mauléonais de l'orthodoxie budgétaire (ex socialo et auteur d'un sublime torche-cul Liberté, Egalité, Réalité) s'est immédiatemment associé à notre opération tout comme le Grand jury de la Sainte Inquisition libérale.

14 décembre 2006

LoveToLove

Après Kouchner / Ockrent, DSK / Sinclair et Borloo / Schonberg, voici un nouveau couple politico-médiatique : Baroin / Drucker dans une production 100% CGB !! C’est beau l’amour …

13 décembre 2006

Pourquoi nous aimons Jack Lang !

Pourquoi nous aimons Jack Lang ?? Cette question chaque lecteur(trice) du CGB a dû au moins une fois se la poser devant son écran rose ! Eh bien ami(e) lecteur(trice), au CGB nous veinerons Jack Lang parce qu’il n’est rien moins que l’inventeur universel du concept « Gauche Caviar » 100% made in France ! Pour une fois que la France peut s’enorgueillir d’un titre mondial envié par toutes les démocraties du globe, autant le mettre en valeur. Telle est la philosophie CGBienne.



Gloire à toi Jacky ! ô toi glorieux Ministre de la Culture devant l’éternel. Entre ici, Jack Lang, avec ton terrible cortège de people. Avec ceux qui se sont goinfrés dans les caves de l’Elysée sans avoir voté à gauche, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant voté à gauche ; avec tous les mondains et tout le show-biz de la télé, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de l’esprit Canal, bientôt tombé sous les roses ; avec les millions de Français qui ne sont pas revenues du 21 avril 2002. Entre, avec le peuple né de la gauche caviar et disparu avec elle …
A n’en pas douter, un conseiller de poids pour la mère Royal dans la course à 2007 …

En cette occasion, le CGB a réalisé spécialement pour son parrain de cœur une affiche électorale qui met en scène Emmanuel de Brantes (neveu de feu Valéry Giscard d’Estaing*) plus connu pour sa réputation de pique assiette dans les soirées « VIP » parisiennes que pour son talent d’acteur. Cette photo, selon le CGB, met en lumière toutes les valeurs « socialistes » défendues par notre cher Jacky nationale depuis bientôt un quart de siècle … On y découvre, en effet, le Manu (clin d’oeil à Renaud, chanteur officiel du PS époque Tonton), tendant, non sans une certaine fierté, une carte d’adhèrent du parti socialiste et prêt a en « découdre » avec les salauds de libéraux et de fascistes qui tentent de s’emparer de la France. Cette photo est d’autant plus savoureuse et à l’image de la Gauche Caviar Attitude, qu’elle a été prise pour la soirée de clôture de la semaine du Fooding, mouvement sponsorisé par Libé et par d’autres marques de Luxe (Moët & Chandon, Cognac, La Grande Epicerie Paris …) pour présenter au tout Paris les richesses culinaires de notre beau pays (tout menu à moins de 100 euros étant bien sûr considéré comme une faute évidente de goût). Summum de la G.C.A., lorsque l’on apprend que cette soirée de clôture a eu lieu le même jour (lundi 4 décembre) que le début des Restos du Cœur.
Quand on vous dit que le Jacky est perfectionniste !! Jean Jaurès et Léon Blum seraient fiers de toi.

* en état de cryogénisation avancée à Bruxelles, en attendant que l’UDF reviennent au pouvoir, François si tu nous écoutes.

12 décembre 2006

Pinot-Che et la Dame Blanche


Chevènement aurait-il trop abusé du Pinot noir depuis son retour parmi les vivants (il ne ressemble plus à Mr. Bean mais à Gargamel)??


Franchement avoir pris Marie-Ségolène en épousailles... c'est du grand n'importe quoi ...en plus le week-end de l'anniversaire de la loi 1905 (ignorée comme le centenaire d'ailleurs... on se souviendra avec émotion des positions pro-voile et pour les piscines aux horaires aménagés de Madame Royal).

Voilà donc Madame Royal et Jean-Pierre Chevènement (à l'eau) bras-dessus, bras-dessous (on connaît la passion de la Dame Blanche pour les hommes âgés, déjà qu'elle fait la toilette à M.Schweitzer aka HALDE Maccione), on était déjà au courant d'un cocu dans l'histoire c'est Montebourg et sa VIe Ripoublique... voilà maintenant le second, soit le Fion de Belfort qui s'est donné pour 10 circonscriptions pas vraiment gagnables, vaseline Jack Lang en prime.

2007 ressemble à s'y méprendre à 1997
, un président qui se dissout... Une droite bien rigide dans ses bottes, une fausse remise en cause des statuts de l'Europe, une gauche qui s'unit sous la bannière d'un leader psycho(f)rigide....

Dans son coma, El Che avait dû voir une Dame Blanche sur le bord d'un chemin... elle devait sacrément ressembler à Ségolène Royal... Madame Royal où la Grande Prêtresse de la mort des restes d'Humanité en France.